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« break free. » cole et anna.

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Bien trop délicatement, l’eyeliner glisse sur ma paupière, mouvement en parfaite adéquation avec le reste de mes pensées, ou de mes dires, puisque depuis quelques secondes, je suis au téléphone avec l’amie – ou ce qui s’en approche le plus, je crois – certains diront qu’elle est plutôt un de mes sbires, ou minions, mais peu importe, ma voix s’élève quand mes lèvres s’articulent face à ce qu’elle me raconte. « J’en ai rien à faire. » Et mon mouvement se décale afin d’aller peindre un trait noir, identique au premier réalisé, de l’autre côté. « Alan sera là ? » Etant donné que c’est le détail qui me fout par avance le bourdon. Les soirées privées de gosses friqués, depuis quelques temps, ont le don de ne plus réellement m’intéresser, les troquant contre des querelles passionnées en compagnie de mon amant attitré. D’ailleurs c’est pour cette même raison, que je lui pose la question, envisageant, l’espace d’une dizaine de minutes le voir se tenir à mes côtés, le temps d’une soirée qu’il détesterait, une de mon monde doré, celui-là même qui le fait vomir à souhait. J’imagine … Alors que je sais cette possibilité improbable, risquer mon mariage et mon entreprise pour ça, ce serait l’acte le plus con au monde, je le crois. Mais comme elle ne répond pas directement, je devine qu’il y a quelque chose qui ne va pas, une des rares à connaitre la presque vérité, au sujet de mon mariage, surtout celle au sujet de mes sentiments pas vraiment enclins à se lier au fils Suttler. Elle sait, oui, mais ignore tout de même le côté forcé de l’union. Elle est en fait, à l’égal de tous les autres, aussi bêtes. Persuadée que l’amour vient avec le temps, qu’Alan on ne peut que l’aimer, qu’il est idéal. Et que moi, je suis un peu trop vénale. « Il sera là. » Cette fois je ne pose plus de question, non, j’affirme, je le sais. « Annalynne … » Qu’elle commence, et presque j’en perds le contrôle et rate le maquillage de ma paupière, alors je soupire en lâchant un « Ok. » avant de raccrocher. Vérifiant de tout mon aplomb mon apparence, les paillettes qui parsèment ma robe, et vais chercher les dernières Louboutins qui ont rejoint ma collection. Une œillade lancée sur l’écran de mon téléphone, j’en profite pour constater l’heure, et envoyer un texto à Clay, lui précisant que je ne vais surement pas rentrer tard, si ça lui dit de me voir. Et emprunte le chemin de la sortie, pour m’engouffrer dans la voiture où mon chauffeur m’attendait. Le trajet est relativement calme, et plus vite qu’il ne faut pour le penser, je me retrouve à l’intérieur de la boite de nuit, un verre à la main, essayant par tous les moyens d’éviter celui qui va forcément arriver. Et dans la course qui m’éloigne de l’entrée du club, je bouscule quelqu’un se tenant sur mon chemin. « Excuse … » Ma phrase avorter, je le regarde avant de lever les yeux au ciel. « Non, ne m’excuse pas. » Cole, ou plutôt un des meilleurs amis de celui avec qui je dois lier ma vie.
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Un peu plus d'un mois que j'étais à Boston et très honnêtement, je n'avais pas eu le temps de m'y ennuyer. Si l'on mettait de côté les folies de la météo, ce pays aurait presque réussi à me plaire, à me divertir... Parce que j'avais beau avoir quitté les bancs d'Oxford pour ceux d'Harvard sous couvert d'y recevoir les cours des meilleurs et plus prestigieux professeurs, ce n'était pas véritablement l'excellence de l'éducation américaine qui avait motivé mon déménagement. Non. C'était clairement pour rapprocher de mes proches, de ma famille en premier lieu, ma soeur jumelle tout particulièrement, ainsi que de mes amis, comme ce cher Alan, qui m'avait convié ce soir à une petite sortie dans une boîte de la ville. C'était un scotch à la main que j'avançais distraitement, cherchant des yeux mon ami lorsqu'on me bouscula. Le contenu de mon verre se déversa au sol, trempant légèrement au passage ma chemise et je retenais un juron, surtout que la maladroite s'excusait déjà... Et se stoppa vite dans sa démarche en croisant mon regard et en me reconnaissant. Moi, bizarrement, ça me fit sourire : Annalynne Malcolm. La future héritière d'un gros portefeuille. La fiancée de mon cher camarade. "Quelle charmante surprise... Tu as une façon particulière de saluer tes amis." Elle le savait que je serais sûrement le témoin d'Alan le jour de leur mariage? Ça faisait de moi un ami par alliance, un ami imposé, comme son union l'était très certainement. Je n'étais pas dupe, ces fiançailles n'avaient rien de romantiques, je l'avais remarqué, même si c'était un domaine dans lequel j'étais particulièrement mauvais, le romantisme et tout ce qui s'en suivait... Puisqu'elle venait de me souffler de ne pas l'excuser, je renchéris, brandissant mon verre désormais vide en réclamant : "Tu n'as pas le choix, tu me dois un verre maintenant..." Et je sautais ainsi sur l'occasion de l'avoir à l'oeil. J'avais clairement un mauvais pressentiment concernant la jolie fiancée de mon ami que son attitude à mon égard ne faisait que renforcer.
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Son sourire de jeune premier a le don – si rapide – de m’agacer, de me donner envie de vomir, et de fuir encore plus loin que ce que je le pensais. A trop vouloir éviter mon fiancé, j’en ai oublié le fait que je ne suis pas fanatique des gens faisant partis de son quotidien, mais pour ne pas l’insulter et lui dire d’emprunter un autre chemin que le mien, je me retiens. "Quelle charmante surprise... Tu as une façon particulière de saluer tes amis." C’est d’abord blasé que je le regarde, me demandant s’il est franchement sérieux en avançant cela. Qu’importe qui me connait, sait parfaitement que des amis, je n’en possède pas des milliers. Mais puisqu’il fait partie de ceux qu’Alan considère comme précieux, je me fais violence, avant que de ma langue de vipère, je lui balance. « Tu veux que je te fasse la bise aussi ? » Le problème, dans notre relation, si on peut utiliser ce mot pour définir ce qui nous caractérise, et j’en doute de près comme de loin, qu’on se le dise, ce n’est pas réellement sa relation avec Alan, ça je pourrai m’en accommoder, dans le fond, mais c’est que bordel, c’est un foutu petit con. Le genre de fils à papa qui n’accepte pas qu’on lui dise non, et qui pense tout contrôler à la perfection. Et si certaines personnes peuvent nous trouver des points communs, je prends un plaisir malin à tout nier en bloc. Entre lui et moi, il n’y a que des différences, et presque c’est de façon véritable que je le pense.

Ses phalanges tenant son verre, le lèvent à mon intention, et ce n’est qu’à ce moment-là que je remarque les tâches humides sur sa chemise, provoquées par moi, assurément. "Tu n'as pas le choix, tu me dois un verre maintenant..." Mentalement, je m’entends déjà lui rétorquer que non, que s’il veut un verre, il n’a qu’à aller le prendre avec une fille qui voudra bien perdre son temps avec lui et écouter son baratin. Mais dans cette même tête, en écho, la voix de mon père me dicte mes choix, me rappelle à quel point, si je veux récupérer l’entreprise, je n’ai pas le droit, de dire non, et je me dois, de faire semblant que tout cela m’enchante au plus haut point. Que je suis des futures jeunes la plus heureuse qui soit. J’en pince mes lèvres, passe ma langue sur ces dernières … « Si tu y tiens. » J’esquisse un sourire, factice en tous points, et sans rajouter quoi que ce soit, le devinant sur mes talons, je me dirige vers le bar, et commande d’abord pour moi. « Une téquila. » Parce qu’il va me falloir au moins cela, pour survivre à ce début de soirée, à ses côtés. Je me tourne d’ailleurs afin de lui demander. « Toi ? » Et renchéris sur la personne qui fait qu’on se parle, lui et moi. « Alan n’est pas encore arrivé ? » Sans trop penser au fait qu’en tant que sa fiancée, je me devrai d’être celle en possession de l’information.
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« Ca serait la moindre des choses… » répliquai-je avec ce même petit sourire, conscient que sa condition de fiancée de mon cher Alan l’obligeait à une certaine tenue vis à vis de moi. D’ailleurs, je me permis donc de faire un pas vers elle, me penchant pour venir déposer mes lèvres sur sa joue, m’autorisant cette bise qu’elle sembla si peu encline à me donner. C’était un peu ma manière de lui dire que là, c’était moi qui imposais la danse. Nouvelle façon de prendre le pouvoir, en plus de ce salut amical imposé, alors que je savais qu’elle aurait préféré m’ignorer toute la soirée, je lui réclamais un nouveau verre, puisque dans la bousculade précédente, le mien avait fini à moitié par terre, à moitié sur ma chemise. Je lis sur son visage l’envie de m’envoyer paitre, je la devinais clairement cette pensée, à ses yeux, à son expression… Je ne me doutais pas du dilemme qui se jouait dans son esprit, du chantage dont elle était quotidiennement victime, moi pour qui l'intimidation paternelle n'était qu'un vague souvenir, ayant cessé d’être depuis de nombreuses années désormais. Les rênes de l’entreprise familiale désormais tenues par ma mère épaulée de ma sœur et de moi même, je ne pouvais comprendre les pressions subies par la brune… J’étais juste capable de pressentir que quelque chose clochait dans ses fiançailles arrangées avec Alan. Et pour mettre le doigt sur ce qui me chiffonnait vraiment, ce petit verre en sa compagnie serait idéal. Je la suivis jusqu’au bar, après qu’elle ait accepté avec un sourire forcé. Arrivée au comptoir, elle commanda rapidement une tequila. « Un scotch pour moi. » Et alors que le serveur s’activait pour nous préparer nos verres, j’approchai mon visage de celui d'Annalynne, le prétexte de la sono qui crachait des décibels inondant toute la boîte étant idéal pour justifier ce petit rapprochement, je lui soufflai à l’oreille : « Merci… » Et elle enchaina en parlant d’Alan, son cher et tendre, son promis, me demandant à moi si ce dernier était arrivé. « Il te manque déjà ? Ou bien c’est de passer un instant seul à seul avec moi qui t’effraie ? » fis-je pour toute réponse, toujours ce détestable petit sourire narquois aux lèvres.
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L'arrogance dont il fait preuve lorsqu'il sourit, me laisse à penser, qu'il est franchement en train de s'amuser de la situation, que je trouve d'ailleurs, merdique à souhait, qu'on se le dise. Mais quand il est question de ce fichu mariage et de ce qui en résulte – ici les relations à entretenir avec ses amis – je n'ai clairement pas mon mot à dire, sous peine de me voir privé, de l'argent que mon père accumule depuis tant d'années. « Ca serait la moindre des choses… » De quoi ? Lui faire la bise ? J'en fronce les sourcils et amorce un mouvement de recul quand lui tend à s'approcher de moi. Je me pétrifie, quand il le fait, et mon sang se glace, j'en réprime une grimace, et accuse sa bouche qui baise ma joue, c'est un viol, je peux l'assurer. Un mouvement non consentit et si fortement non désiré. Et de ce fait je ne peux pas retenir le dédain de mon regard lorsqu'il s'éloigne et que mes prunelles se heurtent à nouveau aux siennes, encore plus quand il me fait comprendre que je lui dois un verre … Le délaissant de mon attention finalement au moment de s'approcher du bar. Je me dois d'avouer, que boire un verre me paraît à présent plus que nécessaire, étant donné que passer la soirée aux côtés de mon fiancé n'était pas très attrayant, mais faire la première partie avec celui qui s'apparente le plus à son meilleur ami de m'enchante pas plus que cela. Alors il va me falloir ma meilleure copine à moi. Téquila. « Un scotch pour moi. » J'en lève quelque peu les prunelles au ciel, et puis indique au serveur d'un mouvement de doigts que son scotch est la suite de ma propre commande. Encore une fois, je me retiens de reculer, lorsqu'il se permet de franchir les limites de la bienséance en terme de proximité. J'en serre les mâchoires, manquerait plus qu'il se mette à me draguer, ce connard. « Merci… » Et ma paume s'élève un instant, sans le toucher fait en sorte qu'il reprenne sa position d'origine quand je lui crache, doucereuse. « Je t'en prie, je vais vomir. » De sa politesse et des règles qu'il transgresse. Alors pour me trouver un échappatoire, même s'il sera en la personne d'Alan et donc pas plus réjouissant, j'en viens à lui demander, s'il sait où se trouve le futur marié. « Il te manque déjà ? Ou bien c’est de passer un instant seul à seul avec moi qui t’effraie ? » En plissant les paupières, je porte mon verre à mes lèvres, afin de le vide en une seule fois. Le goût amer fait son chemin dans ma gorge, et la brûle, mais le fait est que cela reste tout de même moins abrasif que les paroles qu'il vient de prononcer. Comme si Alan pouvait me manquer. Comme si mon coeur pouvait s'en soucier. Quand à chaque seconde, il s'étiole pour un autre … « M'effraie ? » Je répète en ricanant, mordant mon sourire de mes dents. « Cole, tu vas me vexer. » Ou tout du moins, une irritation factice que je jouerai à la perfection. « Aucun homme ne m'a jamais fait peur. » J'en souris, peste et salope, quand je ris. « Et lorsqu'ils se prennent pour des grands méchants loups, c'est encore plus drôle de les écraser. » De mes phalanges, sonnent le serveur que je veux une autre verre, le même que le premier. Je suis une femme de pouvoir, c'est ce qu'il faut afin de reprendre les commandes d'Omnicom, il devrait le savoir, pour le peu qu'il me connaît, et mes pensées s'orientent vers Clay, en secouant le visage, pour toutes les fois où il m'a qualifiée de fauve trop compliqué à dompter. Aucun homme, oui, et même pas le plus proche ami de mon fiancé.
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 Mon petit manège semblait fonctionner et l’effet produit par la bise et le verre en sa compagnie extorqués tous les deux était jouissif : son petit air dégoûté, lassé mais également résigné, cela ne faisait que renforcer mon petit sentiment de pouvoir. J’étais le meilleur ami de son fiancé, elle ne pouvait pas m’envoyer paitre, du moins, pas trop violement. Elle tenta quand même un petit geste de main pour me maintenir à distance, me confiant son envie de vomir. « Des nausées Anna ? Aurais-tu une annonce à nous faire ce soir ? Il serait peut être recommandable d’éviter la tequila dans ce cas. » Je n’étais pas sage-femme, mais tout le monde savait que grossesse et alcool ne faisait pas bon ménage. Mon ton se voulait sarcastique, parce que clairement, un gosse avec cette brune si peu fiable, ce n’était pas franchement ce que je souhaitais à mon amie. Et puis je n’étais pas idiot, je savais à quoi son envie de gerber faisait référence : à ma présence à ses côtés et à mon comportement plus qu’envahissait. Mais ça me faisait plaisir de jouer les idiots et de feindre comprendre de travers. Mon scotch arriva. Et alors que mon interlocutrice s’inquiétait de l’arrivée de son fiancé, je m’amusais à l’interroger sur sa crainte de rester en tête à tête avec ma petite personne. Ma question lui fit vider son verre d’une traite : aveu de faiblesse ? Elle ricana, moqueuse, reprenant ensuite que j’allais la vexer, affirmant qu’aucun homme ne lui avait jamais fait peur. Mon ton doucereux disparut, mon regard s’assombrit, et mes traits apparurent soudain un peu plus menaçants. « Tu devrais pourtant… » Avoir peur. Mais non, c’était avec une ironie certaine qu’elle me qualifiait de grand méchant loup, enfin par directement, mais j’interprétais ses propos pour moi. « Ne joue pas trop les chasseuses, petit chaperon rouge… » lui répondis-je alors, retrouvant un petit sourire alors qu’elle réclamait déjà un autre verre. « Tu comptes rentrer à quatre pattes ? » commentai-je devant son lever de coude impressionnant. Moi, c’était avec beaucoup plus de lenteur que je savourais mon scotch. L’ivresse ce n’était pas ce que je recherchais, surtout si cette soirée serait l’occasion de la voir se saouler. Sous les jougs de l’alcool, elle se livrerait surement plus, se compromettrait peut être même… Et je voulais être en pleine possession de mes moyens pour ne rien manquer à ce spectacle.
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 « Des nausées Anna ? » Et dans le ton de sa voix, j'aperçois tout le début absolument dégueulasse de sa jubilation. Celle de me tenir par les promesses que j'ai signé lorsque j'ai accepté la future union. « Aurais-tu une annonce à nous faire ce soir ? » Connard. Le fond de ses pensées me donnent encore plus à penser que je vais gerber. Parce que même si je suis loin d'être du genre à pouponner, je comprends vite où il veut en venir, n'étant pas totalement ignorante dans le sujet « bébé ». « Il serait peut être recommandable d’éviter la tequila dans ce cas. » C'est dédaigneuse que je lui lance un regard assassin accompagné d'un soupir bruyant, me questionnant une seconde – une seule et unique – sur le fait de lui préciser qu'il est en plein délire, et que le jour où quelque chose prendra d'assaut mon utérus n'est pas encore arrivé. D'ailleurs, lors de ce même laps de temps, j'envisage aussi de lui balancer un « Ta gueule » qui se voudrait des plus significatif au sujet de sa supposition, mais j'en reviens au fait qu'il est un de ses amis, si ce n'est des meilleurs, alors je mords ma langue, pour l'empêcher de fourcher, me réservant pour plus tard ce curieux sujet. Scénario qui tout de même un jour pourrait devenir vrai … Mariée, engrossée. Je réitère, j'ai la nausée, et la présence de Cole ne fait plus partie de l'équation qui trouve son résultat en mon état. Alors je bois ma téquila, pour pallier à tout et n'importe quoi. Il récupère son propre verre quand la conversation s'oriente vers une tout autre option, qui cette fois, me fait plus rire que la première, de l'avouer, je me le dois. Parce qu'on parle d'avoir peur, peur des hommes et de leur rancœur. « Tu devrais pourtant… » Me sentir menacer par ta présence ? Pas une seconde, le pire qu'elle fait, c'est m'incommoder. M'empêche de rentrer, de fuir, de m'éclipser. « Ne joue pas trop les chasseuses, petit chaperon rouge… » Et cette fois, j'en mords presque un sourire, de son assurance, tellement bien teintée d'arrogance. Il est vrai que je pourrais feindre celle qui le craint, lui donner ce qu'il attend et m'apeurer faussement un bref laps de temps. Mais je choisis encore une fois, de faire les choses, à la manière dont moi je les vois. C'est bien pour cette raison, que mon visage finalement, se rapproche au sien, et railleuse ma langue claque, afin de lui remémorer une partie de l'histoire qu'il semble oublier. « Le chaperon gagne, à la fin. » Et assurément, ma victoire, je ne la compte pas seulement pour cette soirée qui se paraît bien partie pour se dérouler à ses côtés, mais bel et bien celle que j'évoque est celle que je déroberai à mon père, sans me marier, en récupérant l'entreprise, même si le temps est de plus en plus en train de me manquer pour trouver une solution à cette volonté. Et lorsque je bois une gorgée de mon autre téquila, il se permet. « Tu comptes rentrer à quatre pattes ? » Là encore, je me mets à rire, s'il savait que je passe mes nuits à en servir et que je suis dotée d'une capacité plutôt blindée d’absorption d'alcool en mon être, pour sur qu'il ne tiendra pas le même discours. Mes cuites, d'ailleurs, se comptent sur le bout des doigts, sachant pertinemment où se trouvent mes limites, et le fait, que quand je me trouve dans une soirée comme celle ci, je suis observée. Faire la une des tabloïds, n'est franchement pas dans mes envies. Pour autant, je ne m'empêche pas une remarque à son égard, revenant sur le sujet que j'avais gardé pour plus tard. « Non, je bute mon fœtus. » Allez, fais le chien, va lui balancer.

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 Pas de réaction, mise à part une expression de dégoût encore plus prononcée, lorsque j’évoquai à force de sous entendus, une éventuelle grossesse chez la jeune femme. Elle s’enfila sa teq, ce qui me fit penser que mes suppositions étaient fausses, des suppositions qui de toute façon, n’avaient surtout eu pour but véritable que de l’exaspérer un peu plus. Allez dévoile ton vrai visage Anna. Mais elle se mura dans le silence, et se réfugia dans son verre. C’est le mien que je saisis quand elle s’amusa à jouer les vaillantes, les féministes effrontées qu’aucun homme jamais ne pourrait effrayer. Annalynne ne me connaissait pas encore beaucoup, la preuve en ses mots. C’est avec des menaces implicites et un sourire malsain que je lui répondis. Loin de provoquer une quelconque marque de peur chez mon interlocutrice, ce fut l’amusement qui éclaira son visage, qu’elle rapprocha sensiblement du mien pour une piqure de rappel concernant les contes de notre enfance : Le petit chaperon rouge gagnait à la fin. Je secouai la tête, sans me départir de mon sourire. « C’est une histoire pour les mômes, on est adultes maintenant. Tu crois encore qu’une gosse pourrait venir à bout d’un loup assoiffé de sang ? Grandis Anna… » Il ne fallait pas se laisser bercer par les comptines et autres fables du genre, dans la vraie vie, la règle –les gentils gagnent toujours- ne fonctionnait pas. C’était plutôt –trop bon, trop con- On ne s’en sortait qu’à coup de piston, de coups bas et autres petites manigances et quelque chose me disait qu’en fait, la brune excellait surement aussi à sa manière dans ce domaine. Elle n’était peut être pas plus chaperon rouge que moi au final. C’est d’ailleurs avec sa réponse suivante qu’elle l’illustra à nouveau, lorsque, taquin, je lui demandai si elle comptait se mettre à l’envers ce soir, vu sa descente, et lorsqu’à son tour, elle répliqua qu’elle butait son fœtus, référence à mes sous entendus précédents. Mon tour d’afficher un air dégoûté. « Tu te crois maligne hein ? Irremplaçable dans la vie d’Alan ? Détrompe toi, Anna… Des filles d’entrepreneurs dans ton genre, il peut en avoir plein. Mais ton père, lui, c’est Alan qu’il veut comme gendre… Alan et personne d’autre. » Peut être que mon ami aussi y trouvait son intérêt, j’avais du mal à voir lequel, si ce n’est le côté financier d’une telle union, parce que devant le caractère indomptable de la demoiselle, je n’étais pas sûr qu’il arrive à obtenir grand chose d’elle si ce n’est quelques coups de griffes. D’ailleurs, ça m’étonnerait qu’elle soit enceinte, enceinte de lui en tout cas, parce qu’à bien y réfléchir, je n’avais jamais entrevu aucun geste tendre entre eux, jamais. Et si ça se trouve ils n’étaient jamais passés à l’étape supérieure ensemble. C’est d’ailleurs ce que je sous entendis finalement : « Tu ne peux pas être enceinte en fait suis-je bête, tout le monde sait que tu attends le mariage… »
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 « C’est une histoire pour les mômes, on est adultes maintenant. » Alors mes prunelles l'interpellent afin d'avoir la finalité de ses pensées. Adultes oui, je n'ai jamais dit le contraire, et je le suis surement plus que lui à la vérité, mais qu'il continue, ça risquerait de m'amuser. « Tu crois encore qu’une gosse pourrait venir à bout d’un loup assoiffé de sang ? Grandis Anna… » J'en échappe, derechef, un ricanement, tout en secouant le visage pour pallier à sa connerie. Comme si c'était à moi qu'il fallait dire « Grandis. », bien au contraire j'ai pris dans la gueule, bien trop tôt, la moindre de mes responsabilité. D'ailleurs, même mon futur mariage en est une, alors j'ai presque envie de lui préciser que lorsqu'on ne sait pas on se tait. « J'adore. » Railleuse et un brin moqueuse, en le défiant du regard, je m'en vais parfaire ma supposée adoration d'une justification. « Quand un gamin me dit ça. » Je me sais capable de mieux, en terme de répartie, mais comme je crains de voir Alan débarquer à tous moments, je me retiens, et bordel, c'est compliqué, pour être honnête. Parce que le briser, me paraît de plus en plus être une idée a envisager. Ce serait si simple a réaliser. Vraiment, un jeu d'enfant, justement. Néanmoins je ne le fais pas, je préfère – et de beaucoup – me noyer avec une amie fidèle à moi. Qui se prénomme téquila. Il choisit ce moment pour me questionner sur mon but profond de la soirée, si c'est dans mes projets de rouler sur le sol, trop pleine d'alcool et impossible à contrôler. Moi, j'en profite pour me fondre dans son propre mensonge, parler de ce gosse supposé que j'aurai confectionner avec mon fiancé. Certaine qu'Alan n'aura jamais raconté à ses connaissances, aussi proches soient elles, que lui et moi, n'avons jamais partagé les mêmes draps. A l'expression blasée qu'il me sert, j'en souris doucement, fière de l'effet provoqué, bien que je sache par avance qu'il ne me croit pas. Au moins, c'était drôle à prononcer, c'est le côté que je préfère garder. « Tu te crois maligne hein ? Irremplaçable dans la vie d’Alan ? » Désenchantée, les prémices de sa tirade me donne très rapidement la gerbe à nouveau. Maligne oui, je le crois, je le sais, irremplaçable … Putain, l'enfoiré. « Détrompe toi, Anna… Des filles d’entrepreneurs dans ton genre, il peut en avoir plein. » Il n'est pas tant con, en définir. Même si de cette union en sortira des intérêts communs, financiers et puissants, mon père sert d'abord les siens, et son bordel de blanchiment d'argent. C'est furtivement que je le hais au plus haut point, me mordant la langue pour ne pas lui balancer un « ta gueule » digne d'une folle à liée. « Mais ton père, lui, c’est Alan qu’il veut comme gendre… Alan et personne d’autre. » J'en serre les mâchoires avant de déglutir, si venir ici me semblait de prime abord une franche mauvaise idée, me trouver dans cette situation me fout un foutu bourdon. J'en passe une de mes mains sur mon visage, l'aventure dans mes cheveux, en torture les boucles, et inspire lentement, pour tenter de me calmer, de ne pas exploser, il y a beaucoup trop à perdre, je le sais. Pourtant, je jure que ma langue est en train de s'aiguiser … Tandis qu'elle le fait, il en profite pour m'en lancer une dernière, de phrase qui se trouve être on ne peut plus déplacée. Mais de sa part, plus rien ne devrait m'étonner. « Tu ne peux pas être enceinte en fait suis-je bête, tout le monde sait que tu attends le mariage… » Franchement, parce que l'idée de me voir chaste est carrément démente, je me mets à rire, faisant rouler l'alcool qui se trouve encore dans le fond de mon shooter du bout de mes doigts posés sur mon verre. J'en lève les yeux au ciel, finalement, et bois ma dernière gorgée, avant de réitérer ma demande, me permets même un commentaire à l'intention du serveur lorsqu'il se penche pour s'exécuter. « Laissez la bouteille, je vais en avoir besoin. » Pour survivre et ne pas faire de faux pas. Bien que je me sache à la limite de ceux là. Et en buvant encore, sous ses yeux, je finis par retourner les miens sur lui, pernicieux. Je brave les frontières pour m'avancer, faire celle qui souhaite lui révéler un petit secret. Choisissant finalement de ne pas relever ses remarques au sujet de mon père, le défendre n'est pas de mes occupations préférées, non, j'ai toujours eu un penchant pour jouer, et c'est exactement ce qu'à ce moment je fais. Puisque libertine, à son oreille je lui signifie. « Quoi ? » Mon visage s'éloigne, ma langue glisse sur mes lèvres, et mes paupières s'abaissent, avant de murmurer encore, capable de simuler, de feindre ce mensonge à la perfection. « Il ne t'a jamais dit à quel point j'aime être attachée ? » Pétasse, comme jamais, souriant, angélique, en mordant ce sourire, j'acte mes dires.
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  J’avais cette vision d’Anna : une gosse de riche, une nana pourrie gâtée, le genre de filles qui se jouait libérée, prônait son indépendance alors qu’au final, seul le portefeuille et le bon vouloir de papa comptait. La preuve donc, puisqu’elle était ici ce soir, puisque malgré mes piques et mes sarcasmes déplacés et désagréables, elle restait là à supporter ma compagnie. Elle savait que de m’envoyer bouler lui ferait s’attirer les foudres d’Alan et indirectement celles de son père. On était de la même graine elle et moi, assoiffé de pouvoir et d’émancipation mais complètement sous le joug de l’argent de nos géniteurs. J’étais un gamin : elle l’était aussi. « Tu crois que parce que tu as fini… Ha non pas –fini- excuse moi c’est vrai, je corrige, -abandonné- tes études, tu es forcément plus mature que moi, plus adulte ? » Je faisais le fanfaron parce que clairement à l’heure actuelle et libre de tout engagement marital, j’avais l’impression d’avoir un peu plus de libertés que mon interlocutrice. Fanfaronne donc Cole, dans quelques mois, je me la ramènerais surement moins quand je me saurais fiancé avec une cul serrée du campus.  Bref, pour l’heure j’étais fier de mon avantage donc, lui rappelant avec dédain qu’elle, elle n’avait rien d’irremplaçable et je sus dans son regard avoir atteint un point sensible surtout en évoquant le choix et l’intérêt de son paternel pour mon cher ami Alan. C’est finalement sur une remarque contredisant complètement mon hypothèse première d’une grossesse que je parvins à faire détendre ses traits : à croire que l’idée d’être pure et chaste attendant patiemment les noces, cela avait quelque chose de risible. En même temps Anna dégageait une sensualité telle qu’il était difficilement envisageable de l’imaginer en vierge effarouchée. Le but de ma provoc’ avait surtout était de sonder la demoiselle pour savoir où elle en était dans la consommation de son futur mariage, son rire trahissant déjà son expérience sous la couette. La question restait de savoir si Alan avait eu la chance de tester ses talents en la matière. Elle enchaina un nouveau shot avant de s’avancer vers moi lentement, les yeux pétillants, venant me glisser à l’oreille un secret sur les hypothétiques pratiques qu’elle affectionnait. Le petit geste de sa langue sur ses lèvres, la façon qu’elle eut ensuite de les mordre en guettant ma réaction, là à quelques centimètres de moi, ça avait le don de me filer des crampes sous la ceinture… Mais elle jouait, j’en étais sûre. Je n’étais pas dupe. Depuis le début sur la défensive, pourquoi d’un coup se risquerait-elle à des aveux tels ? Alors, choisissant moi aussi d’opter pour le jeu, mon regard se faisant défiant, ne bougeant pas d’un pouce pour laisser volontairement cette proximité entre nous, je provoquai : « Je n’en crois pas un mot… » Allez, charge à toi de me prouver ta débauche Anna.
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