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W/ ZOIEL
Les jours avaient passés et mes pensées n'avaient de cesse de se tourner vers elle. Petit à petit j'avais pris conscience à quel point cette femme, je pouvais l'aimer quand bien même, les quelques échanges que nous avions eu, limité, certes, mais tout de même, m'avait laissé présager que dans la tête de la belle blonde, c'était le contraire. Je n'étais pas du genre romantique, ni du genre à savoir exprimer mes sentiments et autant dire que c'était un gros handicape parce que même lorsque j'essayais, elle ne me croyait pas. Je ne lui jetais pas la pierre, autant le dire, je savais que c'était totalement de faute et que j'avais trahis sa confiance, une confiance durement gagné. Je savais qu'elle devait revenir aujourd'hui et je ne savais pas comment faire. J'aurais aimé être l'un de ces gars dans les films qui arrive toujours à se faire pardonner, qui arriver à montrer à la fille qu'il aime qu'il pourrait tout faire pour elle, j'aurais aimé qu'un simple pique-nique, des simples mots ou encore un je t'aime puisse tout arranger, mais ELLE n'était pas comme toutes les autres. Je sais bien que je n'ai pas choisis la plus facile des filles, mais comme on dit, on ne choisis pas réellement qui on aime, ça nous tombe dessus et ELLE m'était tombé dessus et ce n'était pas que littéralement parlant, d'ailleurs, ça me faisait penser à quelque chose. Je prenais mon sac de sport avec mon équipement de boxe pour me rendre chez elle, espérant que toute la tribu de colocataire qu'elle avait ne soit pas là. Je sonnais à la porte, espérant qu'elle vienne m'ouvrir, surtout après le sms que je lui avais envoyé, peut être que je n'aurais pas dû annoncé ma visite ... et c'était le cas, elle ne venait pas m'ouvrir alors, je décidais de faire le tour pour passer par la fenêtre, merde, ce qu'elle me faisait pas faire. Je lançais mon sac par la fenêtre d'ailleurs j'entendais un bruit de verre se briser, merde ! Rapidement, j'escaladais le mur pour rentrer par la fenêtre, elle était là, ramassant les débris du vase que j'avais cassé Hum je pensais pas te les briser aussi rapidement dis-je avec un petit sourire, une blague, une blague qui me permettait de me détendre un peu, bien que j'étais énormément nerveux et le fait que ma main ne se décolle pas de ma nuque le prouvait bien T'as bronzé ... t'es ... t'es magnifique(Invité)
j'espérais aussi que ce moment évoquerait quelques réminiscences de notre rencontre Bébé, regardes moi s'il te plait, me laisses pas comme ça 
Elle lui laissa le temps de prendre un bouclier de frappe et commença à sautiller sur place avant de dire : " Swan est revenue en ville, ok " Elle frappa une première fois du droit puis se remit en place et ajouta : " Elle débarque chez toi à l'improviste, ok " Elle mit un second coup puis se remit en position et s'exclama : " Elle te parle parce qu'elle a des problèmes, encore ok " Elle remit un coup, un peu plus fort cette fois et haussa le ton en disant : " Mais alors qu'elle vienne vivre temporairement chez toi... " Et là elle déclencha un coup du droit pour lequel elle prit un maximum d'élan qui fit reculer Gabriel. Elle se remit ensuite en position et lança un regard noir au brésilien : " Et qu'en plus tu me le caches, mais putain Batista !! " Elle remit un dernier coup comme le dernier avant de reprendre position et d'attendre la réaction du grand brun.
Elle était rancunière en amour et lui en voulait encore plus qu'elle ne pouvait se l'admettre, bien qu'elle même ne comprenne vraiment pourquoi : " Je sais pas si j'ai vidé mon sac ok? Figure toi que j'ai plutôt passé ces deux dernières semaines à essayer de t'oublier pour décompresser qu'à me ressasser les raisons qui faisaient que je t'en voulais ! J'ai pas préparé de grand discours ou de liste de choses que tu devrais faire pour être pardonné, navrée. " Il laissa alors tomber les pattes d'ours à terre et s'approcha d'elle, saisissant ses poignées pour éviter qu'elle n'en remette une couche. Elle se laissa faire, bien que c'était à contre coeur, puis il la serra contre elle, mais Zoya eut du mal à se laisser totalement aller : " Je suis pas en sucre Gab, on est un couple, un vrai, et ça implique que tu me fasses part des choses qui te tracassent, pas que tu les gardes pour toi jusqu'à ce que la vérité explose et que je me la prenne en pleine face. T'as pas le droit de me cacher des choses, on a toujours trop cherché à me protéger alors que tout ce que je demande c'est d'affronter la réalité !"