lana (banana) ≈ when there was me and you.

WHEN THERE WAS ME AND YOU.Lana est partie, le silence règne dans ma chambre tandis que Troy et Gabriella dansent et chantent en arrière-plan. Sans le son, ils ont l’air débile et ça me fait presque sourire. Avec un long soupir, je me laissai tomber sur le lit et contemplai le plafond, restant dans cette position jusqu’au retour de Lana. Je me tais tandis qu’elle va chercher des verres et je fais ma curieuse en regardant les bouteilles. Une rosé et une blanche et je sais déjà qu’elle bouteille je vais boire. Le rosé, c’est certain. Je suis comme un chien devant un os quand ça parle de rosé. « Santé. » Répétai-je en buvant une grande lampée de mon verre en répétant le même mouvement qu’elle. C’est-à-dire en levant mon verre et en l’a regardant dans les yeux parce que sinon, c’est du mauvais sexe. Elle est gentille d’avoir pensé à moi avec un burger, mais je vois de la viande et je n’en mange pas. Pas grave, de toute manière, je n’ai pas très faim. Je vais me contenter des sucreries. « Merci, mais je n’ai pas très faim puis y a de la viande. » Je préfère le lui spécifier voulant éviter qu’elle prenne mal le fait que je ne mange pas le burger qu’elle a achetée. « Je suis désolée, je ne voulais pas refroidir la soirée. J’en ai juste marre qu’on me demande comment va ma vie ou qu’on me questionne quand je dis que tout va bien. » Je m’approchai d’elle, l’enlaçant par les épaules, ma tête appuyé contre son épaule. « Tu me pardonnes ? » Un petit bisou sur son épaule, je veux qu’elle craque.

WHEN THERE WAS ME AND YOU.Tu ne sais pas quoi dire, tu ne sais pas quoi faire, alors tu boit. Tu as toujours traiter Palmyr avec un échelons plus haut que le reste de tes plans cul, parce qu'elle n'était pas un plan cul, elle été une amie avant tout. Et tu n'a jamais été une bonne amie, tu es une bonne sœur, une bonne épaule sur lequel se lamenter, un bon cachet pour tout oubliée, mais une amie des plus effroyable. Alors tu essaie de t'appliquer au maximum pour elle, savoir ce qui se passe, se qui se trame et au final, tu ne fais toujours rien de bien. Tu avales une gorger de vin après avoir trinquer, puis une autre cinq seconde après avoir finit le premier. « Pardon, j'avais oublier. » dis-tu en ramassant le burger pour le remettre dans ton sac et rangeait celui que tu es entrain de manger, enfin, finir ta boucher avant de le ranger pour être honnête. Encore une fois, tu ne fais que tout détruire sur ton passage. Tu décides que tu en assez fait pour aujourd'hui, qu'elle a surement besoin de repos. « Je pense que je vais y aller. » dis-tu en te redressant, alors qu'elle été sur ton épaule. Tu ramasses ton sac et la bouteille de vin blanc, Palmyr n'aime pas le blanc il me semble, alors elle n'y toucheras surement pas. « On se voit plus tard. » dis-tu en lui faisant un signe de la main tout en fermant ta veste. « Merci pour HSM et tout ça, à la prochaine. » tu ne savait pas si il fallait que tu l'embrasse ou juste que tu tapes sur son épaule d'une manière virile, alors tu ne fais rien des deux, tu te contente de faire un signe de la main et sortir de l'appartement.  

WHEN THERE WAS ME AND YOU.Elle est en retrait, je peux comprendre. Mon attaque passe de travers et je regrette, je vous assure. Mais en même temps, quand tu as en marre d’entendre toujours les mêmes questions, tu éclates un jour. Ou un soir. Comme moi, ce soir. J’ai explosé. Ça arrive. C’est la vie. Puis, le fait que Lana soit bornée n’aide pas et encore moins le fait que je refuse son burger. C’est attentionné, vraiment, mais je ne vais pas manger de la viande uniquement pour remonter le moral à Lana. Je n’en ai pas mangé depuis que j’ai 18 ans, je ne vais pas commencer ce soir. Je pense que je vais y aller. Aïe. Ça fait mal. Je ne sais pas quoi faire ni quoi dire. D’une part, j’ai envie de l’empêcher de partir, mais de l’autre côté, je me dis que c’est peut-être pour le mieux. L’ambiance n’est plus là. Alors, je reste muette à regarder les mouvements de Lana qui ramasse toutes ses affaires comme pour effacer toute trace de son passage. Je ne bouge pas un seul doigt, je ne fais que respirer. « Ouais, à plus tard. Bye. » Ce sont les seuls mots qui sortent de ma bouche tandis que ma main lui fait un signe de la main. Elle est partie, je peux l’entendre. Je sais qu’au fond, j’aurais dû l’empêcher, mais je n’en ai pas la force. Je n’ai plus la force de m’accrocher aux gens. Je soupirai en me frottant le visage, me laissant tomber sur mon lit. Bravo Palmyr.