Ma capacité de concentration est si courte que.. Oh un papillon !

« Oui, tu crois avoir toujours raison Granger, je te connais très bien ça fait quand même un bail qu'on se connaît tous les deux. » bizarrement, tu ne ressentais plus la même chose. Les années avaient passé mais aujourd'hui, plus que jamais tu avais l'impression d'avoir un total inconnu en face de toi. Vous étiez réduit à cela. Ta connerie avait tout fait foiré et tu en portais la culpabilité. Les sentiments... sujet dévastateur. Aux coins d'une ruelle, tu portais ton regard sur ton ex-compagnon. En réalité, tu ne contrôlais plus rien à cet instant. La fuite était ta solution face à ton énervement. Tu maitrisais pas ta colère. Et bien souvent, la solitude était le seul remède à tout ça. « Tu mens comme tu respires, ça te fait quoi de ne pas le dire ? Hein ? » qu'il était énervant. Identique au professeur que tu avais rencontre, il y a quelques jours de ça. Tous des casses pieds. « Écoute, je tiens toujours à toi Charline, en ce moment c'est super compliqué pour moi ! » tu étais dos à lui et tu t'étais stoppé net. Il se fichait de toi ou quoi et sans vraiment savoir pourquoi tu te mis à rire. Tu te penchas en avant et mit tes mains sur tes jambes. Un rire nerveux et tu lui dis : « Compliqué parce que ma petite sœur ta succé au coin d'une rue ! » tu te retournes pour lui faire face et tu affiches ce sourire qui énerve. Un sourire sarcastique. « Bravo Steadworth, il te manque plus qu'Andy et tu te seras tapé toutes les Granger ! Félicitations ! »

Je ne reconnaissais plus du tout la Charline Granger d'avant, celle qui avait toujours le sourire aux lèvres avec sa grande joie de vivre. Dis-donc, nous en avions passés de bons moments ensemble. Surtout les conneries, ah ouais je me rappelle très bien de ses moments qui m'ont marqué l'esprit à jamais. Dire qu'à l'époque j'étais plus petit qu'elle quand nous étions des gosses, une demi-porsion complètement inoffensif à côté d'elle. C'est elle qui m'avait ramené dans ses grosses conneries, mais faut se l'avouer que c'était tellement amusant nos pétages de rires. Maintenant, j'ai l'impression que tout a disparu depuis qu'on a grandi. Depuis on fait nos études et on vie chacun de notre côté sans qu'on s'adresse la moindre parole, ni un petit regard. Des fois j'ai l'impression d'avoir envie de rejoindre ma famille dans une tombe, de disparaître de ce monde comme si je n'avais jamais existé. Que Maxwell Steadworth n'est jamais existé en fait. Je sais, c'est dur à le dire mais des fois j'y pensais fortement quand j'étais sous l'emprise de l'alcool. Mais bon, je restais fort le plus possible puis la vie est belle quoi. Faut que je profite pleinement de ma vie d'étudiant, j'ai qu'une seule vie putain un peu comme tout le monde. Puis, peut-être qu'une carrière d'acteur ou chanteur m'attend dans quelque mois ou années ? Les deux choix peuvent être possible. Fin, voilà il y avait trop de questions dans ma tête qui me trottait depuis des lustres. Après avoir discuter longuement avec Charline la têtue, elle me sort une grande nouvelle dont je n'étais pas du tout au courant. J'écarquillais des yeux d'un air choqué avec un petit sourire aux lèvres, et aussi bien curieux de savoir la réponse avec impatience. Attend, qui t'as sorti cette connerie sérieusement ? Parce qu'elle est bien bonne. Moi et Alaska on n'a jamais eu de relation sexuelle ensemble. Lui répondais-je d'un ton sec et froid en reprenant la parole tout en m'approchant d'elle petit à petit pour lui faire face. Ce n'est pas du tout mon but de me taper tous les Granger.

Les choses avaient bien changé, les années et les conneries avaient trouvé leur chemin dans cette relation. Tu n'avais rien vu venir et aujourd'hui tu en payais les conséquences. Bien sûr, il te manquait et tu ne parlais seulement pas de ta relation amoureuse mais son amitié te manquait. La leçon que tu avais tirée de tout ça ? Était de ne pas mélanger amour et amitié parce qu'au final la douleur n'est que plus grande lorsque tout se termine. C'était une erreur que tu ne voulais pas répéter tout comme ton infidélité. Son visage semblait surpris par les choses que tu venais de lui dire. « Attend, qui t'as sorti cette connerie sérieusement ? Parce qu'elle est bien bonne. Moi et Alaska on n'a jamais eu de relation sexuelle ensemble. » Tu plissais les yeux ne croyant pas une seconde l'étudiant. « Excuse moi ! Je me suis mal exprimé... j'ai entendu dire qu'elle avait voulu te branler. Quelle douce attention de sa part ! Ça me dégoutte et puis tu as pas besoin de savoir qui s'est... je le sais » rapidement tu fais un mouvement de tête comme si tu avais envie de vomir. Ta sœur et Maxwell. Beurk, beurk. Il s'approche doucement de toi. Trop prêts, tes sourcils se froncent instinctivement. À quoi, il jouait ? « Ce n'est pas du tout mon but de me taper tous les Granger. » Tu le détailles du regard et rapidement tu le pousses pour qu'il s'éloigne de toi. « Arrête ! Arrête ! De me dire ces choses... tu n'as pas le droit de faire le mec qui tient à moi et qui me balance ensuite comme une merde sur le côté. J'ai compris, tu veux plus de moi dans ta vie mais t'as pas le droit de jouet au yoyo avec moi. Fais ce que tu veux Max' ! »

Elle a voulu me branler ? Ouais, elle m'a bien branler Alaska. Elle a fait la comédie avec moi, bravo quelle actrice talentueuse. C'est sûr que j'ai bien voulu la baiser ta soeur, mais bon elle préfère quelqu'un d'autre alors que je lui avoué mes vrais sentiments. En fait, vous êtes tous les mêmes les Granger, une sacré famille ! Vous ne savez même pas ce que vous voulez, vous êtes tous pitoyables. Tous autant que vous êtes, surtout toi Charline, toi qui croit avoir toujours raison sur toute la ligne. Non, tu n'as pas raison et tu n'auras jamais raison. Que des putains de conneries, tu ne sais même pas ce que tu veux ! M'exclamais-je comme si je voulais lui monter dessus. Au fond, tout ce que je pensais n'était pas forcément vrai. Cette fille qui se prénomme Charline Granger, je l'avais aimé plus que tout malgré son petit sale caractère de merde. Je ne voulais pas du tout la vexer et mal parler d'elle et sa famille, mais lui montrer que j'étais encore en colère contre elle. Ce qu'elle m'avait fait à l'époque était impardonnable, surtout venant d'elle c'était impossible de lui pardonner. J'avais l'impression d'avoir perdu ma moitié et dire que je voulais faire ma vie avec cette fille. Si, je tiens encore à toi tu ne peux pas savoir comment j'ai enduré pendant toutes ses années ! Oui, j'ai ma fierté et je fais le gars qui s'en bat complètement les couilles de toi. Mais en vérité, non. Tu ne sais pas comment j'ai souffert sans toi, comment t'as pu me faire un sale coup pareille à moi. Et dire que je voulais faire ma vie avec toi, fondé une famille, et peut-être me marier avec toi, Charline Granger. Je pense avoir un peu trop rêvé.

T'avais envie de le gifler, Maxwell pouvait se révéler être un gros connard quand il s'y mettait. Tu plissais les yeux lorsqu'il te sermonna. Pitoyable ? Tu l'avais toujours été et ça n'était pas une nouvelle. Tu faisais partie des Granger, voilà tout. « Tu le savais d'avance que j'étais pitoyable ! Tu le savais Max' » il le savait même s'il avait toujours espéré. Tu en étais persuadée. Votre histoire avait été la plus passionnante et la plus forte de toute. Tu l'avais aimé, tu l'avais apprécié et aujourd'hui tes sentiments étaient complètement perdus. Tu ne méritais pas le pardon et tu ne cherchais pas à l'obtenir. T'avais juste envie parfois de le prendre dans tes bras et de ne rien dire. « Te marier ? Avoir des enfants ? » tes yeux sortaient de tes orbites. Voilà quelque chose que tu n'avais jamais vu venir et que tu n'envisageais même pas. Tu étais un débris, un détritus et tu ne comptais certainement pas avoir d'enfant dans cet état. Tu te mets à soupirer avant de finalement mettre tes mains sur ton visage. « Tu savais très bien que ces choses n'étaient pas compatibles avec moi... je suis désolée de t'avoir fait du mal ! Tu ne m'héritais pas ça. Je le sais... j'en suis désolée encore une fois mais tu vois là j'arrive plus à savoir quoi faire avec toi. Tu m'énerves et tu me manques. » son amitié te manquait, votre proximité te manquait...

Ecoute, je crois que je me suis un peu trop emporté Charline. Ce n'est pas du tout le bon mot que j'ai voulu employer, pardonne moi. J'avoue que sur le moment je m'étais un peu trop emporté dans mes paroles, même beaucoup trop en fait. C'était l'émotion, j'en avais marre d'être pris pour un con, lâcher comme une pauvre merde par les gens que j'aime de tout mon coeur. Au contraire, je ne voulais pas insulter les Granger, je les respectais tous autant qu'ils sont. Bien sûr il y avait une exception à la règle, Maden. Je ne l'aimais pas du tout ce gars, vous ne pouvez pas savoir comment je le déteste au plus au point ce type. Il m'insupporte, des fois j'ai une envie de le gifler avec sa tête à claque quand il pose son regard sur moi avec son petit sourire provocateur. Oui, je sais c'est dingue venant de ma part mais j'étais prêt à tout faire pour toi à l'époque. Mes paroles étaient plus que sincères, il n'y avait pas mieux à dire en vérité, je l'aimais plus que tout cette fille qui avait un sale caractère mais qui était aussi très attachante. Elle a malheureusement tout gâcher du jour au lendemain, et moi qui croyait que c'était la fille de mes rêves, bah en vérité elle était un peu comme la fille de mes cauchemars la Granger. Bref, en écoutant attentivement ses paroles, des larmes de tristesses se faisaient voir petit à petit sur mon visage, j'étais vraiment ému d'entendre sa sincérité. Je pris alors la décision de lui faire un gros câlin d'amour, sa présence m'avait tout simplement manqué, je voulais profiter de ce moment pour renouer des liens. Par contre, je ne lui pardonnerais peut-être jamais pour ce qu'elle m'avait fait il y a 4 ans... fin', ça sera très difficile mais possible que je lui pardonne un jour, étant donné que tout le monde à le droit d'avoir une autre chance. Bordel, tous les Granger vont me faire pleurer ou ça se passe comment sérieusement ?

« Écoute, je crois que je me suis un peu trop emporté Charline. Ce n'est pas du tout le bon mot que j'ai voulu employer, pardonne-moi. » tu fronçais doucement les sourcils. Tu avais du mal à le comprendre en réalité, tu avais l'impression de ne plus avoir le privilège d'autrefois. Avant, tu arrivais à le cerner rapidement aujourd'hui, tu éprouvais une certaine difficile à savoir ce qu'il ressentait. Tu affichais un faible sourire. « Oui je sais c'est dingue venant de ma part mais j'étais prêt à tout faire pour toi à l'époque. » Ton cœur se resserra doucement. Tu ne le montrais pas mais tu regrettais de lui avoir fait du mal à lui. Beaucoup méritaient le sort que tu lui avais réservé, lui, il avait toujours été correct avec toi. « c'est dingue oui... » limite dur à croire. Tu n'avais jamais été très prévoyante. Te marié ? Avoir des enfants ? Non, tu ne le soupçonnais même pas. Pour toi, tu ne m'héritais aucune de ces choses. Et finalement, il n'était pas plus mal que Maxwell se rencontre que tu n'étais pas la personne. Cette fille qui lui aurait apporté le bonheur dont-il te faisait écho. Perdu une nouvelle fois dans les émotions que tu ressentais. Tu t'applicas à le regarder et seulement à le regarder. Il semblait triste même désemparer. Il s'approcha de toi et t'enlaça. Tes mains étaient immobiles, surprises par cet élan de tendresse. Quatre ans où tu ne l'avais pas tenu dans tes bras et bizarrement, un certain soulagement se lisait sur ton visage. Serais ce là, le début du pardon. Après quelques secondes, tu décides de l'enlacer à ton tour profitant de cette étreinte. Un silence apaisant s'installait avant de finalement t'écarter doucement. « Ça fait du bien... » un fin sourire s'affichait avant que tu ne rajoutes. « Il faut que je parte... je dois aller travailler mais au plaisir de te revoir Max' » ouaiiiii au plaisir. En espérant que la suivante soit aussi bonne que celle-ci.