Ma capacité de concentration est si courte que.. Oh un papillon !

Attendre ne faisait pas partie de mes habitudes, j'avais toujours l'habitude de faire attendre mon entourage. Or aujourd'hui, s'était moi qui étais assise sur un banc dans le parc de l'université. J'attendais patiemment l'arrivée de cet étudiant. L'abruti qui avait su un temps faire de moi la femme parfaite. Une époque qui semblait révolue et qui pourtant me manquait encore. Mes bêtises nous avaient mené ici. Aucune parole, aucun regard. Nos échanges étaient rares et souvent électriques. La rancoeur animait nos propres corps. Difficile de ne pas se dresser face à un élément si hostile tel que Maxwell. Son visage apparu doucement, son regard s'attarda quelques instants sur moi avant de faire comme s'il n'avait rien vu. Du Maxwell tout cracher. Je finis par me lever pour le rejoindre rapidement. « Fait pas comme si tu m'avais pas vu... » arrête de faire l'ignorant, ça ne marche pas et ça ne marchera jamais. Avais-je envie de dire. « Tu connais ma sœur Alaska Granger ?! » je m'arrête espérant avoir au moins attiré son attention.

Il était temps pour moi de rendre visite à un client qui devait payer ma petite marchandise. Oui ça faisait un certain bout de temps que je vendais cette merde à plusieurs junkie d'Harvard. Perso, je m'en foutais de leur état de santé, tout ce qui comptait pour moi c'était ma santé, la famille, le fric, les femmes et rien d'autre. Je sais très bien que c'était égoïste de ma part, mais j'étais comme ça et personne ne pouvait changer ma façon de vivre. Je marchais tranquillement dans le parc de l'université pour chercher mon client qui m'avait donné rendez-vous ici, mais il n'était pas encore là. Moi, je détestais les retardataires et s'il ne venait pas immédiatement chercher son moyen de ''survie'' comme on dit dans le milieu, j'me casse direct sans le prévenir via mon téléphone et il pourra foutre sa drogue dans son cul. C'est à ce moment-là que je sens quelqu'un m'observer discrètement sur un banc, une jolie jeune fille brune qui avait un visage qui m'était assez familier. Oh non, pas elle s'il vous plaît mon dieu tout puissant, ce n'est pas la personne à qui je pense là. Nooooon, Charline. Cette fille qui m'a trahi avec un autre mec, mon ancienne meilleure amie d'enfance avec qui on faisait les 400 coups. Cette pute qui vole tout ce qui bouge en se croyant Robin des bois. Elle faisait trop pitié cette fille, elle se croyait tout permis et puis elle n'avait pas intérêt a me voler, sinon je lui ferais la pire misère de sa vie. Elle finit par se lever en se dirigeant vers moi, je tourne alors ma tête en traçant ma route comme si je n'avais rien vu. Malheureusement elle s'arrête devant moi net avec une telle rapidité que je ne l'avais même pas aperçu au début. Et merde, qu'elle est reloue cette fille... Je n'ai pas envie de te parler meuf, point à la ligne. Lui répondais-je avec sincérité sans laisser un signe expressif sur mon visage. De toute façon, elle voyait très bien que je ne l'aimais pas et c'était réciproque pour elle. Oui et alors ? T'es jalouse de me voir avec elle ? Ohhh, c'est touchant venant de ta part Charline, je suis très triste pour toi. Je me moquais d'elle tout simplement parce qu'elle m'agaçait au plus au point, et je n'avais pas envie d'être gentil mais plutôt méchant avec elle.

Des conneries, j'en avais fait et selon moi j'allais continuer à en faire. La confiance n'avait jamais été quelque chose que je maitrisais. J'avais toujours été persuadé que je finirais comme mes parents. D'une manière ou d'une autre, tourmenté par l'illégalité et la maladie. La question n'était plus... combien fais-je faire de victime sur mon passage ? Mais s'était vais-je me tirer un jour de cette galère ? Sincèrement la réponse était pour moi évidente. « Je n'ai pas envie de te parler meuf, point à la ligne. » Meuf ? Il était vraiment sérieux... Mes yeux se révulsèrent une nouvelle fois. Tous aussi gonflant les uns avec les autres. Maxwell ne dérogeait pas à la règle. Toujours aussi blesser, il continuait à me repousser et une part de moi le comprenait parfaitement. Seulement il était encore difficile de faire face à ce type de comportement avec lui, d'ordinaire si calme. Je me plaçais devant lui, l'obligeant à m'accorder cette minute qu'il n'avait. « Oui et alors ? T'es jalouse de me voir avec elle ? Oh, c'est touchant venant de ta part Charline, je suis très triste pour toi. » je me mis à soupirer avant de finalement lui dire. « Arrête de te comporter comme le plus parfait des abrutis. » en réalité, je détestais le Maxwell qui m'en voulait. « Je ne suis pas jalouse... » ou peut-être un peu mais je n'avais pas le droit de l'être. Sincèrement, je repris « si tu envisages quelque chose avec elle, j'espère juste que ce n'est pas pour m'atteindre moi ? » Alaska avait beau être une petite tête de mule, casse-pied . Elle restait ma sœur et je ne souhaitais pas l’entraîner dans mes bordels à moi.

Je fais ce que je veux, et puis quoi encore ? Va voler les riches comme Robin des Bois et ne me saoul pas avec tes histoires. Lui répondais-je clairement d'un ton supérieur en la regardant bien dans les yeux pour lui montrer ma colère envers elle. Elle m'avait fait trop de mal, elle m'a trompé avec un gros con alors que je lui donnais tout mon amour pour qu'elle se sente heureuse avec moi. De plus c'était ma meilleure amie à l'époque, on se connaît depuis toujours, on a fait plein de conneries ensemble du moins au plus dangereux. Je ne sais pas ce que je lui ai fait pour qu'elle me fasse un coup pareil. Perso, j'en avais aucune idée et je ne voulais pas du tout le savoir, j'avais une envie de partir pour rentrer chez moi et me tripoter le zgeg au calme. Tsss, elle avait intérêt à avoir une bonne raison de me parler face à face cette bitch de mes boules. Pourquoi mentir ? Tu n'es pas du tout crédible et tu ne le seras jamais Charline. Lançais-je un sourire sarcastique en reprenant la parole avec une grande aisance. Oh non, ne t'inquiètes pas je ne fais pas ça pour t'atteindre, crois moi beauté. Puis, tu crois que j'ai que ça à faire ? Charline était plus que têtue, cette fille était tellement curieuse qu'on ne pouvait rien lui cacher. Elle est tellement reloue que des fois j'ai envie de lui donner des petites gifles pour lui montrer c'est quoi réellement la douleur.

« Je fais ce que je veux, et puis quoi encore ? Va voler les riches comme Robin des bois et ne me saoul pas avec tes histoires. » Robin des bois et ces histoires, je me considérais comme telle. La fille bizarre avec un véritable sens du partage. Je me mis à soupirer longuement. Ce Maxwell était agaçant, pire encore, s'était un vrai connard. Le parfait petit con que j'avais pour habitude de m'attaquer. Seulement la réalité revenait en pleine figure. Je lui avais déjà fait mal et son comportement n'était que pure vengeance à mon égard. Je me devais donc d'encaisser sans broncher. J'avais été celle qui lui avait balancé cette bonne, pas lui. Une grimace s'afficha sur mon visage avant de lui répondre. « Mes activités extra scolaires n'ont pas à être mise sur le tapis. Tu veux jouer au riche et moi à Robin des bois. Chacun son truc. » néanmoins, je ne pouvais retenir ma franchise. Rapidement, il se déroba une nouvelle fois. Reprenant sa marche rapide, je me mis à côté de lui et là il me répondit. « Pourquoi mentir ? Tu n'es pas du tout crédible et tu ne le seras jamais Charline. » étais-je si nul pour mentir ? En réalité, je ne savais pas si j'étais jalouse. Inquiète peut-être. Je me mis à sourire comme pour noyer une nouvelle fois la vérité. « Crédible ? Je n'ai pas besoin de l'être pensé ce que tu veux Steadworth. La vérité est pourtant la » menteuse, méchante allez-y mais il était difficile pour moi de me faire battre sans rien dire. « Oh non, ne t'inquiète pas je ne fais pas ça pour t'atteindre, crois- moi beauté. Puis, tu crois que j'ai que ça à faire ? » j'ose les épaules et finis par lui dire rapidement. « J'en sais rien justement Max... je sais pas ce qui se trot dans ta tête parce que t'est pas capable de me gueuler dessus une bonne fois pour toutes. » en réalité, j'avais toujours deviné ce qu'il ressentait. Du mépris, de l'énervement voire peut-être de la haine à mon encontre mais la vérité je n'y avais encore jamais eu le droit.

Moi aussi j'ai été comme toi Charline, pauvre. Ce n'est pas de ma faute si j'ai été adopté par une famille riche, j'aurais préféré resté avec ma vraie famille qui ont été tués par ce fils de pute. Toi, tu as de la chance t'as encore une famille, t'as ton frère et tes soeurs, alors que moi tout ce qu'il me reste c'est ma cousine bordel de merde. Lui répondais-je d'un ton assez désagréable en la fixant bien dans les yeux, face à face. Elle croyait que c'était si facile de ne plus avoir sa famille près de soi ? Non, pas du tout. Moi je n'ai plus personne, sauf ma cousine et mes amis, c'est grâce à eux que je ne pète pas un câble et que je ne devienne pas dépressif comme les fous à l'asile. Il y a des tas de choses qui me chiffonnent en ce moment, par exemple Alaska qui m'envoie chier et qu'elle veut ensuite qu'on redeviennes de simple ami en oubliant tout ce qu'il s'était passé avant. Non mais franchement quoi, des sentiments ça ne s'oublie pas du jour au lendemain, surtout pour elle. Mais bon elle ne voulait pas comprendre et c'était son propre problème, elle préfère rester avec un connard tel que Lucas qui lui fait la pire misère. Ah bah non c'est vrai, c'est elle qui fait du mal à tout le monde. Putain, elle et ses excuses elle peut se les garder où je le pense. La vérité n'est pas là, Granger. Elle n'existe pas cette vérité, parce que toi tu ne veux pas la découvrir. Aussi je voulais te dire, pourquoi tu m'avais tromper avec l'autre ? Tu étais en manque de bite à l'époque ? Tu n'aimais pas la mienne ? Pourtant tu aimais bien la sucer si tu te rappelles bien. Vulgaire, méchant, je voulais bien lui faire comprendre que ce qu'elle avait fait c'était pire qu'une trahison. Il n'y avait pas de mot pour décrire son acte si odieux de sa part, je ressentais que de la colère à son encontre. Je n'ai pas envie de perdre mon temps avec toi, j'ai mieux à faire si tu vois ce que je veux dire.

« Moi aussi j'ai été comme toi Charline, pauvre. Ce n'est pas de ma faute si j'ai été adopté par une famille riche, j'aurais préféré rester avec ma vraie famille qui a été tuée par ce fils de pute. Toi, tu as de la chance t'as encore une famille, t'as ton frère et tes sœurs, alors que moi tout ce qu'il me reste c'est cousine bordel de merde. » il était sérieux là . Nos vies n'étaient pas comparables. Rien n'était comparable, la douleur qu'il avait endure. Tu ne l'as remis pas en doute. Au contraire, les choses étaient bien différentes néanmoins parler de chance ? Était un euphémisme qui t'arracha un rire diabolique. Tes mains se portèrent sur le haut de ta tête. « Tu te fiches de moi ? Tu parles de chance ? Parce que tu crois qu'avoir une famille comme la mienne s'est de la chance ? Ton bordel n'est pas comparable aux miens mais ne me dit pas que j'ai de la chance ! Ferme là ! » ouaiiiiii si s'était pour dire des conneries, valait mieux qu'il la ferme. Vos problèmes étaient tellement gros, qu'ils avaient tout fait foirer autour de vous. Et tu avais été la raison de cette merde. Son regard s'arrêta sur toi et il prit la parole. Voilà les mots que tu ne voulais pas entendre. Voilà les paroles qui te déclenchèrent un geste de recul. Enculer, enfoiré. Tous ces jolis mots te montèrent au cerveau. Certaines personnes se retournèrent sur toi. « Je n'ai pas envie de perdre mon temps avec toi, j'ai mieux à faire si tu vois ce que je veux dire. » tes yeux se plissèrent et machinalement ta main s'écrasa violemment sur la joue de ton ex petit ami. « va te faire voir ! » et là tu commences à marcher en le bousculant sur le côté. Voilà, t'était énervé !

Ouais, une famille c'est sacré et tu devrais le savoir ! Tu préfères peut-être ne plus avoir de famille, de les voir dans une tombe tous les 1 ans dans un pauvre cimetière complètement paumé de la société ? Hein ? Bah moi ma famille sont tous dans une tombe, donc arrête de te plaindre pour rien dans tes petites histoires de famille ! Et j'ai le droit d'ouvrir ma gueule, okay ? Lui répondais-je clairement d'une manière assez désagréable et surtout méchante de ma part. Elle voulait vraiment la guerre entre nous ou quoi ? Je lui disais tout simplement ma pensée, mon point de vue sur ses histoires. Oui ce n'était peut-être pas comparable, mais c'était un peu le même sujet. Une histoire de famille. Elle ne voulait pas m'écouter, mais plutôt me crier dessus comme elle savait le faire d'habitude. Tout ça, c'était tout simplement de sa faute si on en était arrivé à là, la faute de mademoiselle Charline la plus chiante Granger. Soudainement je sens arriver une main s'écraser sur ma joue venant de mon ex petite amie. J'étais choqué, vexé sur le moment. Non, attend deux secondes s'il te plait ! M'exclamais-je en la rattrapant pour ensuite attraper son bras et l'emmener dans une petite ruelle pour être tranquille en tête-à-tête. Je sais que tu n'es pas venu que pour demander ma relation entre moi et Alaska, il s'est passée quelque chose entre vous ? J'étais curieux de savoir ce qu'elle allait me répondre par la suite, en espérant ne pas me recevoir encore une grosse gifle de sa part. Sinon, je vais vraiment m'énerver pour de bon.

Tu n'étais tellement pas d'accord avec lui. « Ouai, une famille s'est sacré et tu devrais le savoir ! Tu préfères peut-être ne plus avoir de famille, de les voir dans une tombe tous les 1 ans dans un pauvre cimetière complètement paumé de la société . Hein ? Bah moi ma famille sont tous dans une tombe, donc arrête de te plaindre pour rien dans tes petites histoires de famille ! Et j'ai le droit d'ouvrir ma gueule okay ? » Me plaindre . Il se foutait de ta gueule s'est pas possible. Tu ne te plaignais jamais en réalité tu n'exposais jamais tes sentiments alors non. Tu ne reflétais en aucune manière ce qu'il était en train d'exposer. Tes yeux se plissèrent furieuse de l'entendre une nouvelle fois te dire un mensonge. « Me plaindre ? Tellement pathétique ! » voilà ce que tu avais à dire. Tu n'étais pas d'accord avec lui et parler ne servait à rien. Maxwell était persuadé d'être une âme en peine et toi tu ne le voyais pas comme ça. Une gifle en pleine figure, c'est ce qu'il méritait. Tu avançais rapidement, furieuse de lui avoir fait face une nouvelle fois. Rapidement, la main de Maxwell te stoppa. « Non attend deux secondes s'il te plaît ! » quoi ? Tu vas me cracher dessus maintenant ? Tu retiras violemment ton bras. Tu ne voulais pas qu'il te touche pas maintenant. Il t'embarqua dans une petite ruelle et fit « Je sais que tu n'es pas venu que pour demander ma relation entre moi et Alaska, il s'est passée quelque chose entre vous ? » tes yeux se plissèrent et tu avanças ton visage pour lui dire amèrement. « Non... je ne voudrais pas que tu croies que je me plains ! Il ne sait rien passer et oublie donc tout ça tu veux bien ! » lui répondre ? Hors de question. Il allait aller se faire foutre. Tu t'apprêtes à partir une nouvelle fois et tu lui dis : « Me détester ne te fera pas avancer ! »

Elle croyait avoir raison sur toute la ligne, il ne fallait jamais qu'on la contredise dans ses paroles complètement débiles. Oui, tu crois avoir toujours raison Granger, je te connais très bien ça fait quand même un bail qu'on se connaît tous les deux. Je ne savais pas réellement si je devais un jour lui pardonner de m'avoir tromper avec Matthéo. En toute sincérité je ne voulais pas, elle ne méritait pas du tout que je lui pardonne de son fait. Elle ne méritait même pas que je perde mon temps avec elle, ni que je lui parle en face à face. J'avais tout simplement l'impression de perdre mon temps avec elle, à se chamailler pour des histoires plus ou moins importante. Ce qu'elle m'avait fait était impardonnable, mais je ne sais pas pourquoi au fond de moi je tenais toujours à elle. Nous avons tous les deux vécus dans la même misère, nous avons vécus beaucoup trop de choses ensemble pour qu'au final j'oublie tout du jour au lendemain en claquant des doigts. C'était impossible d'oublier toute une histoire, elle m'a aimé, je l'ai aimé. Puis, je suis sûr et certains que ça aurait marché parfaitement entre nous si elle n'aurait pas merder sur ce coup là. Le couple Maxline est malheureusement au fond du trou depuis des lustres. C'est la vie, faut tourner la page à partir de maintenant et vivre une nouvelle vie. Tu mens comme tu respires, ça te fait quoi de ne pas me le dire ? Hein ? Lui répondais-je d'un ton sec, précis, et froid avant qu'elle se casse encore une nouvelle fois pour m'ignorer. Ecoute, je tiens toujours à toi Charline, en ce moment c'est super compliqué pour moi !