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In the big big shit !

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In the big big shit





Après lui avoir déconseiller de casser cette fenêtre, Ethan dans son insouciance et dans sa folie voulu persévérer son idée. " T'inquiètes c'est pas grave soyons fous ! " Je le regardais apeurée. A chaque fois il m'en faisait voir de toutes les couleurs. Et la prochaine fois, je serai au bord de la crise cardiaque. Ethan tira une chaise de décoration sous la fameuse fenêtre, monta dessus et avant de démolir quoi que ce soit, il me demanda de chanter pour couvrir le bruit. Je le regarda l'air de dire une fois encore 'tu te fiches de moi'. Mais j'encaissais comme d'habitude tout ce qu'il me faisait subir, je faisais toujours ce qu'il me demandais, donc j'obéis une fois encore. Je cherchais une chanson rapidement et commença à chanter...

"I don't want a lot for Christmas
There is just one thing I need
I don't care about the presents
Underneath the Christmas tree
I just want you for my own
More than you could ever know
Make my wish come true
All I want for Christmas is you"


Mon chant clair couvrait le bruit de Ethan qui cassait de son coude la vitre. Je me couvrait le visage des éventuels bouts de verre ou autres tessons. A ce moment précis, j'avais vraiment l'impression d’être Vesper dans Casino Royale. Ethan escalada cette fenêtre le premier pour arriver à l'extérieur. " Aller amènes toi, grimpes je t'attrape " Je lui lançais un regard noir. J'étais censée passer une soirée tranquille à dîner avec mon ami, et voilà que je restais sur ma faim, obligée de partir comme une voleuse a cause de Ethan et un idiot d'enfant obèse. En même temps je n'avais pas envie de lui en vouloir, je l'aimais tellement... A un point qu'il pouvait me demander de me suicider, je le ferai. Donc je le suivais. Je déposa ma main dans la sienne, monta sur la chaise et retroussa un peu ma robe de l'autre main avant d'escalader à mon tour. Arrivée de l'autre coté, j'étais assise sur le rebord de la fenêtre, Ethan me porta alors pour me descendre. Nous courions alors comme des voleurs, Ethan avait l'air si amusé que j'essayais de cacher mon mécontentement, et feignit de rire avec lui.

Je couru vers sa voiture, je pris le volants, et lorsque nous fumes parfaitement installés, je démarra en direction de l’hôpital sans dire un mot.



charlie
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✖Solweig & Ethan✖
« Je porte la poisse ou quoi ? »

Solweig chanta pour couvrir ma bêtise, sa chanson n'était pas choisi au hasard, en tout cas c'était l'impression donnée. Ou alors je me faisais des films, elle devait avoir tirer un trait sur moi depuis le temps. Après avoir brisé la fenêtre, j'attrapais Solweig pour l'aider à remonter elle avait l'air vraiment en colère après moi, j'avais gâché sa soirée je commençais à m'en vouloir un peu. Une fois les deux dehors,nous courûmes le plus vite possible pour rejoindre ma voiture, j'ouvrais de loin et jeter les clés à Solweig qui entra côté conducteur et démarra le moteur. je ne supportais pas me trouver côté passager, sa me donnais la nausée, j'aimais contrôler et ne pas me sentir impuissant en cas de danger.

Solweig prit la route rapidement, elle ne parlait pas et avait l'air fortement déçue. " Mais dis donc ou est passé ma petite pipelette ? " elle était concentrée sur la route et serrer le volant des deux mains. Quant à moi je n'osais même pas regarder ma blessure ou du sang s'épancher encore. Les médecins s'en occuperait. Les virages s'enchainaient, Solweig conduisait plutôt bien, en tout cas elle se dépêchait, peut être pour mettre un terme a notre soirée qui l'avait agacée.

" Tu me boudes Solweig ? " lui demandais je sérieusement, j'avais retrouvé mon calme et ne supportais pas la tension qui s'était installé à bord. " Parce que je ne supporte pas ça tu le sais " je la grondais gentiment en pointant mon index d'elle à moi.

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Je conduisais Ethan à l’hôpital toujours silencieuse lorsqu'Ethan inquiet de mon silence brisa la glace. " Mais dis donc ou est passé ma petite pipelette ? "

"Tu devrais mettre quelque chose sur ton coude Ethan" Lui dis-je en le regardant furtivement. Il voulait que je parle, je parlais donc. Et il faut dire que maintenant c'était son coude qui était encore plus ensanglanté que son doigt, mais la douleur devait être si grande qu'il ne devait plus rien ressentir. Je ne supportais pas voir Ethan blessé, je tenais à lui et à sa santé, même si c'était attendrissant de le voir agir comme un enfant. Apparemment ma réponse n'avait pas suffit au jeune homme.

" Tu me boudes Solweig ?... Parce que je ne supporte pas ça tu le sais " Je le regardais tout en essayant de me concentrer sur la route. Je lui fit un sourire doux afin de l'apaiser et lui faire comprendre que ce n'était pas le cas. Je regardais à nouveau la route. "Excuse moi Ethan... je ne te boude pas. C'est juste... c'est juste que j'ai pleins de trucs dans la tête et tout, mais t'en fais pas, ça va" Je le regardais à nouveau en souriant. Il avait déjà assez de problèmes pour rajouter encore mes vieilles pensées à la noix. Et puis ce n'était vraiment pas le moment, j'étais heureuse en sa compagnie, que la soirée soit complètement foirée ou pas. Même si ça ne se voyait pas ce soir, j'adorais finalement faire la conne avec lui, tout simplement parce qu'il n'y avait qu'avec lui que je pouvais le faire. Nous arrivions à l’hôpital, Ethan avait l'air dans un sale état, mais il rigolait encore, ce qui par la même occasion me redonna le sourire. J'avais l'impression d'avoir 15 ans d’être bourrée et de faire les 400 coups avec mon meilleur ami. Je l'accompagna à l’hôpital, et demanda à une infirmière de s'occuper de lui, mais elle nous rembarra avec son air hautain en nous indiquant la salle d'attente.



charlie
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✖Solweig & Ethan✖
« Je porte la poisse ou quoi ? »

La dernière phrase de Solweig avant d'arriver à l'hopital me laissa perplexe, elle me cachait encore des choses dont j'ignorais tout. Il avait du se passer des choses depuis la dernière fois et je comprenais qu'elle ne se sente plus du tout à l'aise pour se confier à moi. "Excuse moi Ethan... je ne te boude pas. C'est juste... c'est juste que j'ai pleins de trucs dans la tête et tout, mais t'en fais pas, ça va" tout en m'adressant un sourire forcé. " Tu sais très bien que je suis la si tu veux parler même tout en sang je t'écouterais " je lui rendais son sourire avant de parvenir à destination, Solweig se précipita sur une infirmière pour lui demander de l'aide mais celle ci la rembarra illico presto, nous indiquant la salle d'attente.

Je ne voulais surtout pas faire perdre de temps à Solweig avec mes idioties et lui proposais de rentrer si elle le voulait je me débrouillerais tout seul. " Tu dois être fatiguée, si tu veux y aller tu peux, te sens pas obligée surtout d'être a mon chevet " nous étions assis côte à côte sur de vieilles chaises déchiquetées. C'est vrai qu'une compagnie ne m'aurais pas du tout fait de mal, mais je la sentais préoccupée et si elle voulait rentrer sa ne me gênerais pas, j'optais en premier pour son bien être. Solweig avait les yeux dans le vide, elle rêvassait surement, ses mains croisées l'une sur l'autre sur ses genoux. Je vins poser la mienne dessus la secouant légèrement pour la sortir de ses pensées. " Tu vas bien ? tu m'inquiètes la " Son visage se refermait peu à peu, j'attrapais son menton puis lui demanda de venir plus près de moi histoire de la prendre dans mes bras pour la réconforter.

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Ethan et moi allions donc nous asseoir, j'étais trop fatiguée, je n'avais pas eu la force d'envoyer balader l'infirmière et son grand sens de l'accueil. Ethan lui était toujours préoccupé par mon humeur.

" Tu sais très bien que je suis la si tu veux parler même tout en sang je t'écouterais ". Il était adorable, seulement il était vraiment dans un plus sale état que moi et mes histoires étaient si banales qu'elles ne valaient vraiment pas le coup d’être entendues. Il s'agissait tout simplement du manque de ma famille, de mon père décédé quelques mois plus tôt... et bien-entendu de mes sentiments pour la personne à mes cotés. Je n'étais pas du genre à parler de mes problèmes familiaux, et j'aimais à penser que je gérais très bien mes émotions concernant les membres de ma familles morts ou vivants. Je le regardais tout en essayant de lui montrer à quel point j'étais comblée de le savoir juste là, près de moi. Peut-être cela lui aurait suffit à arrêter de me demander ce que j'avais, m'évitant ainsi de l'ennuyer davantage. "Je le sais très bien Ethan, mais je n'ai rien à dire" Je lui souriais encore une fois.

" Tu dois être fatiguée, si tu veux y aller tu peux, te sens pas obligée surtout d'être a mon chevet " Nous étions à présent assis, et il avait vraiment tendance à plus s’inquiéter pour moi que pour lui. "Hors de question, Ethan je reste". C'était radical, mais encore une fois, je ne pouvais pas montrer de l’ambiguïté dans mes paroles, à cette heure ci il devait penser que je ne l'aimais plus. Il fallait que je reste neutre, seulement, mentir, jouer la comédie n'était pas mon point fort. Je crois qu'il ne se rendait pas compte de la difficulté de ma situation. Se retrouver devant l'homme que l'on aime de tout son corps, être si proche de lui constamment, sans pouvoir le toucher, l'embrasser, lui dire 'je t'aime'. C'était une vraie frustration quotidienne, mais pour que notre amitié marche, il fallait vivre avec. Tout se mêlait dans ma tête, et je sentis la main d'Ethan se poser sur les miennes. Je me retournais vers lui, j'avais du rêver trop longtemps. " Tu vas bien ? tu m'inquiètes la " Je le regardais dans les yeux. Comment essayer de dire qu'on aime une personne par le regard ? J'essayais. Il a du comprendre puisqu'il me pris le menton du bout des doigts encore valides, et me ramena contre lui. Je le serrais fort contre moi, posa une main contre son torse, je pouvais sentir son coeur battre. Plus tard des infirmières nous appelèrent. Moi qui pensait que mon ami n'aurait à faire qu'à quelques points de sutures, je m'étais bien trompée. Ils décidèrent de le garder toute la nuit en observation. Sa blessure s'était infectée et mine de rien il avait perdu beaucoup de sang. Les infirmières l'avaient préparé pour la nuit, j'en avait profité pour aller me chercher un café en attendant au distributeur. Les gens me reluquaient de long en large avec ma robe longue, je faisais abstraction. Lorsque j'entra dans la chambre d'Ethan, il me fit un grand sourire. Je m'agenouilla à son chevet et prit sa main dans la mienne délicatement afin de voir le bandage de son doigt. Je portais alors doucement cette main sur mon visage et la caressa sur ma joue en le regardant tendrement. "Je...je.." le mot ne sortait pas de ma bouche. J'improvisa alors. "Je suis pressée que tu sois rétabli"



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✖Solweig & Ethan✖
« Je porte la poisse ou quoi ? »

Solweig insista pour rester auprès de moi, je n'allais pas la contredire, j'avais besoin de quelqu'un pour veiller sur moi. "Hors de question, Ethan je reste" je ne savais que la remercier pour ce don de soi qu'elle faisait cette nuit là. " Merci ma Solweig " lui disais je avant de la laisser replonger dans ses pensées. Entre temps les infirmières m'avaient embarqué dans une autre aile du bâtiment en observation au cas ou l'infection prendrait de l'ampleur. J'avais complètement perdu de vue Sol', j'étais à présent coucher dans un bon lit, habillé ridiculement certes, mais je pouvais enfin respirer, j'avais un pansement sans microbes. Alors que je croyais que Solweig avait finit par rentrer retrouver son lit, je la vis pénétrer dans la pièce toujours vêtue de sa longue robe noire, elle avait d'ailleurs attiré beaucoup de regards mais Solweig avait fait abstraction je ne pouvais qu'être fier d'elle.

Elle arriva comme une princesse et s'agenouilla près de mon lit, elle prit ma main blessée et la regarda avant de caresser sa joue avec. Je ne savais plus ou me mettre je la laissais faire totalement impuissant et drogué d'antidouleur. Elle hésita ensuite avant de prononcer une phrase pourtant simple "Je suis pressée que tu sois rétabli" je me doutais qu'elle avait autre chose en tête à ce moment là et que ce fut la seule chose qui réussie à sortir. " C'est gentil Solweig, je me rends compte enfin que ce n'est pas grand chose, je suis désolé d''avoir tout gâché, la prochaine fois on ira manger un hamburger "

Je reprenais possession de ma main et caresser sa joue volontairement puis reposa mon bras près de moi. " Viens par là " je tapotais mon lit pour qu'elle vienne à mes côtés, " Fermes la porte avant s'il te plais " je ne supportais pas de devoir m'endormir pendant que des millions de gens traverseraient les couloirs tout en jetant un oeil. Solweig fit ce que je lui avais demandé et revint s'allonger près de moi dans ce lit si étroit. Je l'enveloppais de mes bras et retira ses cheveux de son visage, nous étions chacun de profil, je ne pouvais pas voir son visage, mais je sentais son coeur battre. " Tu vas mieux là? " lui murmurais je au coin de l'oreille.

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" C'est gentil Solweig, je me rends compte enfin que ce n'est pas grand chose, je suis désolé d''avoir tout gâché, la prochaine fois on ira manger un hamburger "

"Ne dis pas de bêtises. T'en fais vraiment pas pour si peu" A peine avais-dis ces mots qu'Ethan commença a caresser ma joue de lui même. Je fermais les yeux, baissant la tête un instant. Il tapota ensuite une petite place vide à coté de lui, " Viens par là " me proposa-il, me suggérant de fermer la porte de sa chambre avant. Je marchais en direction de la porte, certaines infirmières passant me dévisagèrent, je la leur ferma au nez. Je parti ensuite m'allonger auprès de mon malade préféré. Je me fit une petite place, dos contre lui. Il m’enlaça avec ses bras avant de ramener mes cheveux derrière. Je sentais son souffle doux contre ma nuque, j'étais si bien dans ses bras. Je fermais une fois de plus les yeux afin de mieux ressentir ce moment. " Tu vas mieux là? ". Je n'avais qu'une chose à faire à ce moment là. Me retourner afin d’être face à lui, contre lui, me perdre dans ses yeux quelques secondes, lui caresser le visage pour enfin m'approcher lentement de ses lèvres pour lui donner le plus délicieux baiser de l'histoire. Seulement, paralysée par la peur du rejet, je resta à ma place, et me contenta de hocher la tête, acquiesçant à sa question. Je posa mes mains sur ses bras qui m'entouraient, ça me rappelait le moment ou je pensais le quitter pour de bon. Sauf que cette fois, je ne m'en irais plus dans son sommeil. De toute manière, j'avais épuisé toute la force nécessaire pour me détacher de lui, il m'avait rendue totalement vulnérable. Et lorsque je fut sure qu'Ethan fut endormi, je murmura doucement "Je t'aime" avant de m'endormir à mon tour.



charlie
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