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In the big big shit
Après nos retrouvailles pour le moins insolites qu'était le blocage d'ascenseur et la session Spiderman avec Ethan, je lui avait prévenu que si nous en sortions vivants, il avait intérêt à me payer un dîner au restaurant le plus cher du Vermont. Je l'avais déjà oublié lorsqu'il m'envoya un texto pour me tenir au courant de l'heure du rendez-vous. J'avais déprimé deux semaines dans mon lit, j'avais même oublié ce que le mot dîner signifiais, et voilà que je devais mettre une robe longue pour voir ce Ethan, qui, je pensais, n'allais pas me revoir de ci-tôt.
Je devais le rejoindre directement là-bas, et heureusement pour moi, j'avais prévu une robe au cas ou une occasion se présenterai. D'après Ethan, il fallait arriver chic, et ça me rappelait les nombreux galas auxquels mes parents me forçaient à aller, et ou l'on y rencontrait l'élite parisienne. Heureusement, avec Ethan, je n'avais pas à jouer un rôle hypocrite de fille à papa, comme le faisaient bien souvent les ces pseudo playboys qui voulaient me faire découvrir leur chambre à coucher.
J'enfila une longue robe noire en satin, je n'avais pas besoin de hauts talons, j'étais déjà bien assez grande comme ça. Je passa à la salle de bains, et me fit un chignon sur le coté tout en regardant mon reflet dans le miroir, puis essaya de cacher mes cernes datant de la grande dépression. Il était déjà moins 20, alors je pris l’essentiel, le mis dans un petit sac à main, et parti rejoindre Ethan dans ce fameux restaurant.
Arrivée au lieu de rendez-vous, je fut épatée par le choix des lieux, qui étaient splendides, aux allures françaises. Un majordome en bon uniforme me conduit à la table que mon ami avait réservé, après que je lui ai donné mon nom. Je vis Ethan au loin, qui se leva en me voyant arriver, tout sourire. Il avait l'air en bien meilleure forme, et il s'était rasé. Je l'embrassa sur les deux joues, heureuse de le voir.
"Ethan ! Tu es très chic !"lançais-je. Il portait un costume noir, il était vraiment classe, le voir me faisait le plus grand bien, et à ce moment là, je ne souffrais pas. En vrai gentleman, il tira la chaise pour me laisser m'installer avant de s’asseoir à son tour.
charlie
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