LEEVEO ... is it possible ?

J'avais passé quelques minutes de mon après midi à écrire à Leevy pour savoir si ce soir elle pouvait m'accorder un peu de son temps, en réalité elle était surement la seule personne que j'avais envi de voir pour la soirée. Pourquoi ? Je ne saurais le dire, j'aimais peut être tout simplement sa compagnie, le fait de me sentir important pour elle me rassurait également. J'appréciais également son sourire parfait, ainsi que ses petites mimiques qui me manquaient depuis notre escapade ~~idyllique~~ , ... à la campagne. Le soir venant, je me préparais d'un jean et d'une chemise bleu pâle, avec une veste plus foncé et c'était parti. Plus de vingt minutes plus tard je me trouvais devant la porte de l'appart de Miss Leevy, peut être ferait elle encore sa duchesse pour cette fois,ou alors serait elle simple pour une fois, peu importe après tout j'avais juste besoin de la voir. Frappant à la porte, une fois puis une deuxième fois, finalement je sentais une main derrière moi montant dans ma nuque, me retournant en un bond, la voilà devant moi nos lèvres à seulement quelques millimètres, cela commençait fort. Reculant alors un peu ma tête dans le peu d'espace qui séparait Leevy à la porte, plongeant mon regard dans le sien. Tu accueilles tous tes amis comme cela ? Quoi que finalement je préférais peut être ne pas savoir, ni même savoir ceux qu'elle embrassait fougueusement sur le pas de sa porte, beurk ou jaloux ?

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— with matthéo.

J'avais décidée d'arrêter mes études pour avoir un peu plus de temps pour moi et au final je me rendais compte que c'était inutile vu que j'avais repris le mannequinat et j'étais toujours à la mafia. Bref j'avais bossée toute la journée et ma petite satisfaction de la soirée était bien que j'allais voir Matthéo. Il me manquait et j'aimais clairement pas rester autant de temps sans le voir. C'est dans les alentours de 21h que je me préparais en enfilant une jolie robe noir et des talons, comme d'habitude quoi. Et juste au moment où j'étais prête j'entendais quelqu'un taper à la porte, bizarrement j'avais directement le sourire en sachant que c'était le mather. Une fois la porte ouverte et en le voyant, sans comprendre la première chose que je voulais faire était de le prendre contre moi pour l'embrasser. Puis je revenais sur terre en comprenant que c'était plus mal placé qu'autre chose. J'abordais un regard assez gênée en le voyant se reculer, j'étais tout juste prête à m'excuser qu'il me posa une question qui me fis sourire amusée. Oublions les excuses, fierté quand tu nous tiens. « Evidemment, je serais une déplorable hôte de maison sinon. » Dis-je d'un petit sourire amusée alors que je le laissais entrer en refermant la porte derrière lui. Olala comme il était séduisant dans sa chemise, bref stop Leevy. « Donc c'est quoi le programme de cette soirée ? Et tu m'éviteras une nouvelle galère s'il te plais. » Dis-je en gardant mon petit sourire, parce que ouais notre dernier moment ensemble à la campagne était une vraie galère, c'était cool d'accord mais faisons en sorte que ce soir ça sois parfait.

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Nos lèvres et nos visages trop proches l'un de l'autre nous firent un instant tourner la tête et pourtant je me reculais alors qu'elle semblait se mettre un peu plus sur la défensive. Sa réponse me fit armer mon visage d'un sourire pincé et rire jaune, non ce n'était pas à quoi je m'attendais, après tout à quoi pouvais je m'attendre dans toute cette histoire. Tu vois j'préfèrerais que tu sois une piètre hôte de maison ... ou du moins que tu fasses pas avec moi la même chose qu'avec tous les autres ! Pour le coup ça faisait le mec un peu trop attaché, et alors ? Pour une fois que je disais plus ou moins ce que je pensais sans le faire passer sous l'humour. Enfin bref, je rentrais rapidement dans l'appartement de la miss pour ne pas qu'elle essaye de me tirer davantages les vers du nez, après tout un peu d'alcool serait peut être une bonne idée pour ne pas avoir d'autres révélations ... Hop hop hop ... l'idéede New York c'était la tienne ! Alors déjà que je t'ai supporté pendant deux jours avec tes talons hauts bouseux, c'est plutôt à toi de te rattraper ... Je laissais s'afficher un sourire sur mes lèvres, avant de déposer un bisous sur sa joue, comme un effleurement avant de tourner les talons pour rejoindre la fenêtre, sortant une cigarette. Je peux ?

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— with matthéo.

Matthéo venait d'arriver chez moi et pendant quelques secondes à peine un moment assez gênant ou bizarre s'instaura, en réalité nous étions vraiment proche en ce moment et j'avais peut-être un peu trop pris l'habitude de l'embrasser. En même temps quand je le voyais j'avais du mal à le prendre comme un ami, si mes souvenirs sont bons je ne l'avais d'ailleurs jamais fais. Mais bon c'était bizarre alors je devrais certainement changer de comportement. Ses paroles me firent ensuite sourire, je rêve ou j'entend un peu de jalousie et de possessivité dans ses paroles ? Ça m'amusais et je pense que ça me plaisais aussi parce que c'était bien pour la première fois que le mather me disais ce genre de chose. « Qui sait ? Peut-être que je fais beaucoup plus de chose avec toi qu'avec les autres. » Dis-je d'un petit sourire amusée en haussant mes épaules, bon ce n'était pas vraiment la vérité vu que depuis que j'étais célibataire je me lâchais un peu trop avec les garçons mais après évidemment que j'avais mes préférences. Dans tous les cas valait mieux lui répondre ça que de lui dire la vérité, il faut toujours dire à un homme ce qu'il espère entendre. « Mais, maintenant je découvre que monsieur Silver est un possessif. » Dis-je toujours aussi amusée en voulant évidemment l'embêter comme j'ai toujours adorée le faire. La discutions passa ensuite sur notre projet de la soirée, je voulais vraiment qu'on passe un bon moment donc oui on évite les galères. « C'est toujours de ma faute de toute façon. » Dis-je en lui tirant la langue amusée quand il me parla de mes talons bouseux, ouais bah si il savait le nombre de paires de chaussure que j'avais perdu à cause de ses galères. Mais il me fit un petit bisou contre ma joue alors je n'allais pas en dire plus, j'crois que c'est simple pour Matthéo de calmer la dangereuse Leevy aha. « Vas-y je t'en pique une. » Dis-je en attrapant une cigarette dans son paquet quand il me demanda si il pouvait fumer, j'étais pour tout et contre rien donc tout va bien. « Bon j'te propose qu'on aille manger un bout parce que je crève de faim et c'est certainement pas moi qui vais te faire un bon repas puis on trouvera bien un endroit sympas pour s'amuser, j'espère que tu es venue sans limite ce soir. » Dis-je d'un large sourire en battant des cils comme une biche aha. Je venais ensuite allumer la cigarette en gardant mon regard sur lui, je le regardais et je me demandais sérieusement quel petit jeu on était entrain de jouer, je comprenais plus rien au Leeveo je crois.

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Je rêve où elle essayait réellement de me taquiner pour que je me trouve encore plus mal à l'aise par le fait que je n'étais qu'un parmi tant d'autres. Non pas que Leevy m'appartenait, mais je ne préférais tout de même pas savoir ce qu'elle faisait avec les autres de Cambridge. Si cela n'est qu'une supposition, je préfère ne pas en savoir d'avantages Cartwith ... Oui si on pouvait au moins m'éviter les détails de ses flirts, je m'en passerais bien, jaloux ? Peut être un brin ?! Ou alors mon égo qui avait peur d'en prendre un coup de trop. Foutaise, j'suis pas possessif ... dis je en levant les yeux au ciel, avec une voix directe ce qui me trahissait encore plus, comme quoi la spontanéité n'était pas pour me servir, elle m'avait grillé et j'allais en entendre encore et encore parler. Rapidement je changeais de sujet pour ne pas m’embourber dans les sables mouvants que notre relation pouvait occasionner, comme si je ne savais pas jusqu'où cela pouvait aller et jusqu'à quel point le chemin était sinueux et glissant. Prêt de la fenêtre, j'allumais ensuite une cigarette que je portais à mes lèvres dans un nuage de fumée libératrice. J'rêve où Leevy fumait, comme quoi avec nos haleines toute pourrie pas sûr qu'on trouve chaussure à notre pied pour la soirée. T'es pas une bonne femme de maison ? Tu perds des points Leevy ... Un brin macho, mon côté italien je n'y pouvais rien du tout ... Aucunes limites, comme toujours ... Je lui lançais un clin d'oeil, même si je me demandais bien les idées qu'elle pouvait avoir dans la tête pour la soirée, Leeveo nous n'étions jamais au bout de nos peines ...

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— with matthéo.

Je voyais une facette de Matthéo que je ne connaissais pas, ou du moins que je n'avais jamais vu avant. Sa jalousie. Je ne quittais pas mon sourire amusée en le voyant rajouter qu'il ne voulait pas en savoir d'avantage sur les conquêtes que j'pouvais avoir. « Vraiment ? C'est dommage tu sais, j'aurais bien aimée te raconter avec qui je couche, enfin tous pleins de détails croustillant Tu vois ! Puis pour avoir les conseils d'un ami aussi ! » Dis-je super enthousiaste en le regardant, évidemment je me foutais de lui vu que tout ce que je disais c'était pour l'enquiquiner encore et encore, puis c'était drôle de lui faire croire qu'il faisait partie juste de ma friendzone alors qu'au fond c'était pas vraiment le cas. « Tu peux dire la vérité tu sais, moi j'l'assume amplement que j'suis jalouse et possessive. » Dis-je d'un large sourire presque agaçant, ouais Matthéo était face à une Leevy bien remontée ce soir aha. Puis faut aussi dire que ça me mettais de bonne humeur d'apprendre tout ça sur Matthéo, ça allait rendre cette soirée encore plus intéressante en tout cas. Je venais fumer une cigarette avec lui pour ensuite discuter programme de la soirée. « C'est toi qui perd des points en me disant ce genre de chose. » Dis-je d'un air faussement choquée quand il disait que je n'étais pas une bonne femme de maison, enfin il avait raison mais qu'il ne commence pas à faire son macho vu que plus féministe que moi tu meurs aha. « J'espère bien. » Dis-je en souriant en coin quand il disait ne pas avoir de limite pour ce soir, on en avait rarement de toute façon. Une fois ma cigarette terminé je venais la jeter au par la fenêtre et je regardais ensuite Matthéo en le tirant par sa chemise vers moi tout en affichant un petit sourire en coin. « Tu sais qu'avec cette chemise tu me donnes plus envie de rester ici toute la soirée que de sortir ? » Parce que ouais faut quand même dire qu'il s'était fait tout beau pour ce soir, mais bon, dans tous les cas j'étais certaine qu'on allait passer une bonne soirée.

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Les mots que Leevy utilisait étaient de plus en plus choisis pour me mettre hors de moi, du moins elle espérait certainement que j'en délivre d'avantage, sauf que ce n'était pas réellement le projet du moment. Oui ! Je m'étais déjà assez ridiculisé en faisant le jaloux il y a seulement quelques secondes. Si tu veux des conseils ... J'suis pour ! Après peut être une autre fois ... On est pas là pour essayer de passer un bon moment histoire d'oublier un peu le fiasco de New York ! Même si notre relation n'tait pas réellement définie, entre amis, amants, et autre, je ne savais pas où Leeveo en était, mais pour ce soir, pas de questions, juste de l'action, s'éclater ensemble comme on savait si bien le faire. Tu as oublié une grande chieuse aussi, mais ce n'est qu'un détail. Un petit clin d'oeil et un sourire large dessiné sur le visage. J'crois qu'on était un peu comme Titi et Gros Minet, toujours à se chercher sans jamais baisser les armes, honte à celui qui rendrait les armes en premier, sauf que peut être que cela serait la seule façon de savoir réellement où on en était ... J'perds des points mais j'étais tellement en avance par rapport à tous les autres, j'ai encore de la marge ! Fallait bien se rassurer comme on pouvait, parce que même si fallait pas trop en dire, la savoir dans les bras d'un autre ce n'était pas ce que je préférais le plus .. Me retrouvant rapide de nouveau proche d'elle, à croire que sa nouvelle passion était de frôler mes lèvres, seulement quelques millimètres, je lui volais un bref baiser, avant de tourner les talons. Bin moi j'préfère sortir ... Sauf si tu as une idée particulière pour rester ici ? Sans dire qu'il faudrait que ça soit irrésistible ...

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Je crois que pas une seule fois j'avais vu Matthéo sans vouloir le taquiner encore et encore, en même temps je pense que c'était ça la base de notre relation et pour le moment ça nous allait à tous les deux, on verra donc avec le temps. Après cette petite once de jalousie qu'il me montre sans vraiment le vouloir j'étais assez satisfaire faut le dire, vous pensez sérieusement que ça me mettrais pas en rogne de le voir s'amuser avec une fille ou des filles lui ? Mais bon, ce soir il était que pour moi alors évidemment que j'allais en profiter. « Il est inoubliable ce fiasco, en tout cas c'est mes chaussures qu'ils te le disent. » Dis-je amusé en lui tirant la langue quand il me reparla de notre galère New-yorkaise, ah je m'en souviendrais sûrement toute ma vie de ce week-end assez traumatisant aha. « Et toi un grand chieur, on fait la paire nous deux non ? » Lui dis-je d'un petit sourire agaçant en battant des cils, oui j'avais toujours réponse à tout aha. « Ça c'est toi qui le dis mon coco ! » Dis-je amusée quand il se vanta d'avoir plus de point que les autres, j'étais contente que ça l'intéresse et je voyais notre soirée encore plus intéressante. Enfin là nous étions partie en plein jeu donc je me demandais comment on va réussir à sortir. Surtout quand je décidais de le tirer contre moi et lui dire à quel point il me plaisait habillé comme ça. Il m'offrit un petit baiser comme peuvent le faire des enfants de huit ans pour ensuite se reculer. Blague, blague. « Non on sort, c'est très bien comme ça. » Dis-je d'un sourire amusée, évidemment que si j'le voulais j'avais clairement tous les moyens pour qu'on reste ici sauf que j'avais quand même pas mal couru après lui ces dernières temps donc je me calmais un peu. J'attrapais ma veste et mon sac pour ensuite venir lui donner une claque aux fesses. « Aller on se bouge ! » Oui j'avais vraiment hâte qu'on aille s'amuser en fait aha.

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Pour le coup, ça oui il était totalement inoubliable, Leevy m'avait cassé les pieds avec son mal de pied, normal avec des escarpins dans des sentiers boueux, ce n'était pas réellement la joie, et sa fatigue, et le fait qu'aucuns magasins de luxe ne se trouvait dans le coin, au secours miss la chieuse. J'vois pas de quoi tu parles ? J'suis un amour ... Pas pour rien qu'elles sont toutes autour de moi ! dis je avec un grand sourire ravageur et provocateur, oui j'avais beau faire chier mon monde, à croire que la plupart des gens me trouvaient tout de même des plus attachants, attachiant en bref! Elle ne reniait pas réellement le fait que j'étais peut être un plus en avance que les autres dans son coeur, elle ne l'affirmait pas non plus, Leevy et son besoin de tout contrôler, le moindre de ses dires, de ses gestes ... Lui volant un baiser alors que nous n'étions qu'à quelques millimètres l'un de l'autre, comme une pulsion, une envie irrésistible de goûter ses lèvres que je connaissais par coeur mais dont je ne me lassais jamais, avant de partir décidant que de toute façon on allait sortir. J't'attends moi ... j'suis prêt ! J'enfilais ma veste, après avoir jeter mon mégot dans le cendrier, me rapprochant de la porte pour mettre un peu la pression à Leevy, croisant les bras du mec totalement impatient.

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— with matthéo.

Je levais mes yeux au ciel quand il se vanta d'avoir des millions de nanas autour de lui, chéri si tu pouvais éviter ce genre de phrase qui m'énerve ça serait sympas. Je faisais ensuite mine de regarder autour de moi tout en souriant amusée. « Ah bon ? Parce que j'vois personne, y'a que moi. » Dis-je d'un air innocent, non, non je n'arrêterais jamais de l'embêter. J'ai ensuite eu la chance de recevoir un petit baiser de sa pars, c'est vrai que c'était chou et je voyais bien que c'était une pulsion de sa pars, mais j'aimais bien, enfin un peu plus ça serait pas mal non plus aha. « Tu sais que j'ai pas huit ans pour m'embrasser comme ça ? » Dis-je d'un petit air innocent alors que je le pressais ensuite pour qu'on sorte, je ne savais pas vraiment quel était notre direction mais j'avais hâte de prendre l'air. « T'as eu de la chance d'arriver quand j'étais prête, sinon t'aurais eu le temps de faire une sieste. » Dis-je amusée alors que j'ouvrais ensuite la porte d'entrée et sortir pour descendre de mon immeuble à ses côtés. « Alors t'offres un restau à ta blondasse ? » Bah oui il était encore un peu tôt pour faire la fête et en plus j'avais faim donc voilà.

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