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Et après m’être soumis docilement à l’examen radiologique, la rouquine revint vers moi non sans avoir consulté le cliché. Le verdict tomba : une entorse. Elle avait déjà en tête mon traitement, rien de bien excitant en soit, je préférais mon idée de l'analgésie par le plaisir. Et lorsqu’elle me prit ma main valide pour m’entrainer dans son sillage, je me pris à rêver qu’elle me réservait un autre sort que le simple bandage et les anti-inf annoncés. Mais non c’était bien vers le poste de soin qu’elle m’emmenait, pour ça. J'obéis aux ordres, tendant mon poignet douloureux avec une moue frustrée. Mais bien vite, ses doigts s’activant pour étaler la crème magique sur mon bras, je retrouvais mon sourire, surtout lorsqu’elle se rapprocha un peu plus. « Pas mal du tout… Ca fait même plutôt du bien… » répondis-je mon regard se plantant dans le sien avec une lueur de désir à mesure que ses mains caressaient ma peau pour faire pénétrer le produit. Et je me permis de me lancer dans de nouveaux sous entendus : « Et si je te dis que j’ai une entorse ailleurs, j’aurais le droit au même massage ? » C’était plus fort que moi, mais Zoïa était incroyablement sexy en blouse blanche, elle avait tout pour me faire fantasmer et me réconcilier avec les hôpitaux…(Invité)
Bien sûr qu'elle avait observé sa mine boudeuse lorsqu'elle l'avait puni au pansement. Du moins, c'est comme ça qu'il l'avait pris, alors la Rousse avait eu envie de s'amuser un peu. Et aussi parce que désormais ils étaient seuls. Zoïa était une femme rigoureuse et très stricte au travail, si bien que peu connaissaient cette facette d'elle plus volage, et en bonne consciencieuse la Demoiselle aimait préserver les deux domaines. A l'abri des regards toutefois, sa nature malsaine refaisait aisément surface. Une pointe d'excitation s'empare d'elle lorsqu'elle observe le regard légèrement embrasé de son Partenaire de jeux. Un sourire arque ses lèvres amusées. « Bien entendu, j'aime le travail bien fait. » Une fois la crème bien absorbée par la peau masculine, la jeune femme déballe un bandage et l'applique scrupuleusement. Les billes se relèvent sur le Charmeur. Il est difficile de lui résister, lui et son regard malicieux. Il était rare que des hommes lui fasse perdre la raison aussi rapidement, mais il suffisait de se rappeler leur première rencontre pour en arriver à cette conclusion. Sans doute parce que le même vice semblait le hanter et que c'était une chose rare. Elle sentait qu'elle pouvait s'amuser avec Cole sans redouter les conséquences et c'est ce dont elle avait besoin en ce moment. « Tu as mal autre part? » demande-t-elle exagérément naïve, rien de mal à s'amuser un peu non?