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Les rencontres peuvent se faire partout
8 heure du matin, pour Dante, cela aurait pu être un dimanche comme les autres, où il aurait vaguer à ses occupations : faire du sport, voir des amis, ... Cependant, ce matin là, ce fût différent. Alors qu'il rentre de son footing matinal, son portable sonne : le poste de police. Il décroche, assez perplexe, se demandant lequel de ses amis avaient finit en garde à vu la veille et pouvait l'appeler à cette heure là ? C'était assez récurant ce genre de mésaventure le dimanche matin. Il décroche alors et annonce un simple « Allo ? » La personne a l'autre bout du fil réplique au tac au tac « Dante Basini ? » « C'est moi, que ce passe t-il ? » le policier commence alors son spetch « Bonjour, c'est le Lieutenant Fanell, tu te souviens de moi ? J'aimerai que tu passes au poste de police aujourd'hui. Disons, à 10 heure ? » Dante se souvint effectivement immédiatement de ce lieutenant : il avait enquêter sur la mort de Guiseppe et le tabassage de Dante un soir où tout avait basculé. Il l'avait interrogé pendant des heures, sans relâche pour tenter de trouver ce qu'il s'était passé, sans succès. Il avait soupçonné la mafia, mais sans preuve, il ne pouvait pas avancer. « Lieutenant Fanell, bien sûr, je me souviens. Vous désirez me voir à quel sujet ? » « Soit là à 10 heure précise, et nous en parlerons. » « Très bien, je passerai. » après un "merci" courtois de la part de l'homme au bout du fil, la conversation téléphonie a prit fin.
Dix heures moins le quart, Dante quitte le quartier italien de la ville en voiture et se rend au poste. Il se doute bien de la raison mais attend de voir pour en savoir plus. Il arrive donc pile à l'heure au poste. Une fois garé, il entre et demande le lieutenant. La demoiselle a l'accueil lui sourit et prévient de son arrivé le concerner. En attendant, un des policiers vient le chercher et le place dans une des salle d'interrogatoire. Il s'installe donc sur une chaise et attend l'arriver de l'homme en se posant quelques questions. Ce n'est qu'une vingtaine de minutes plus tard que le lieutenant est venu. « Dante, content de te voir sans contusions. » Dante regarde sa montre et reprend « 10 heure pile hein ? » « Oui excuse moi, je ne suis pas en avance, j'avais des dossiers. » le jeune homme savait bien qu'il n'y avait pas de dossier, le faire attendre était fait pour tenter de le déstabiliser et le tutoyer était un moyen de le mettre en confiance, pour qu'il se confit. Le policier s'installe face à lui sur sa chaise, seul la table était entre eux. Il le fixe dans les yeux et se racle la gorge, comme pour avoir un air plus dur, sévère. « Écoute ... Guiseppe était ton ami non ? » « Oui, il l'était. » « Alors tu dois m'aider a arrêter ses meurtriers, j'ai besoin de ton aide. On sait que ta famille, les Basini, sont de la mafia. Et on sait que c'est eux qui ont fait exécuter Guiseppe. » Dante l'écoute en silence, le regardant dans les yeux, coudes sur la table, d'un calme intense. L'homme face à lui reprend donc « Dante ... Je sais que tu es dans la mafia aussi. Mais je sais que tu n'as pas le choix d'y être ... Écoute, on peut trouver un arrangement pour toi. Le procureur est prêt à ne pas te poursuivre si tu témoignes. On te fournira une nouvelle identité et tu sortiras de tout ça, c'est une chance immense. » Le jeune homme est toujours immobile face à l'agent de police, il n'envisage même pas ne serait-ce que de réfléchir à accepter la proposition. C'était exclu. Il reprend donc, avec un air serein « Je ne vois pas de quoi vous parlez Lieutenant Fanell. Ma famille est dans la production de chaussures de marque à l'italienne. Elles sont très belles et confortables, vous en désirez une paire ? C'est quoi votre pointure ? Je peux vous en avoir pour demain, un modèle superbe, le classique. C'est celui qui se vend le mieux. » Face à cette provocation et a cette non réaction de la part de son interlocuteur, le policier perd son sang froid un instant, tapant du point sur la table pour le faire taire, il ajoute en posant les photos du corps de Guiseppe face à Dante « Arrête Dante ! Regarde ce qu'ils ont fait à ton ami d'enfance ! Une balle en pleine tête et a peine reconnaissable vu la violence des coups qu'il a dû se prendre ! » il a détourné les yeux à la vue de la photo, il la connaissait déjà et cette image le hantait assez. Il se lève alors et reprend calmement « J'ai déjà fait une déposition sur la mort de Guiseppe, avec ma commotion, j'ai oublié ce qu'il s'était passé, je n'ai rien vu. Si vous avez d'autres questions, convoquez moi officiellement et on parlera en présence de mon avocat. Je connais mes droits, vous ne pouvez pas me retenir. Au revoir Lieutenant et bon dimanche. » il quitte alors la pièce, n'étant pas contraint de rester étant donné que ce n'était qu'une entrevu non officielle.
Il retourne donc dans l'entrée et va récupérer les affaires qu'il a dû laisser avant d'entrer dans la salle d'interrogatoire, à savoir, son portable et sa montre. Il se concentre alors pour la remettre tout en regardant les personnes autour de lui qui allait et venait dans ce commissariat.
AVENGEDINCHAINS
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