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Living in Chaos
Jay & Mira
Je comprends son désarroi de se retrouver avec une partie de ses souvenirs en moins, mais il vaut mieux le prendre du bon pied, plutôt que d'en pleurer j'imagine. Il y a des choses qu'on préfère parfois oublier, mais ça ne semble pas être son cas... Pourtant s'il savait ce qu'il avait fait à Lottie, à quel point il se sentait mal le soir où il est venu me voir, je ne suis pas certaine que j'aurai le même Jay en face de moi, peut-être qu'il serait un peu plus heureux d'être ignorant et de ne pas savoir le mal qu'il a pu causer à certaines personnes pour une simple histoire de coucheries « T'vas rater tes examens et alors ? T'es en vie non ? Une année d'études ça se rattrape, ce n'est pas la fin du monde tu sais... » Je vais certainement devoir redoubler le théâtre... sauf si je laisse tomber mais ce n'est pas vraiment dans mes habitudes, la preuve, je me suis accroché à Jay, j'ai pas lâché, j'ai un espoir que tout redevienne comme avant, mais l'accident remet tout en cause, et pourtant je continue de lutter contre une amnésie cette fois-ci... « tu peux demander des cours de rattrapage à des amies de ta promo peut-être... c'est pas impossible si tu y crois. » Bon je m'occuperai pas de cette tâche, les relations Internationales, ce n'est pas vraiment mon truc, je ne sais pas réellement ce qu'il étudie de toute façon. « Parfois dans le passé, il y a des choses, des personnes qui nous font perdre notre confiance en soi... parfois vaut mieux les oublier... » J'hausse lentement les épaules avant de laisser mon regard se poser sur le paysage qu'on voit par la fenêtre... le toit du parking couvert, chouette vue pas vrai ? Je pousse un léger soupir en reportant ensuite mon regard vers lui. Je parle de lui, de moi aussi un peu, mais ça il a pas besoin de le savoir... personne n'a besoin de le savoir selon moi. « C'parce que tu vois pas les choses du même point de vue que moi, c'est tout... » Je lui adresse un léger sourire. Je suis pas vraiment très porté non plus sur la réussite de mes études. Si je me plante, je n'en ferai pas toute une maladie, l'université s'est compliquée, Harvard est une faculté prestigieuse, qui en demande beaucoup. Avoir un boulot à côté ne facilite rien l'apprentissage, alors je ne me mets pas la barre trop haute. « Ouais t'aurais pris une balle à sa place a priori … C'est courageux, même si tu faisais ton boulot... » Il faut bien reconnaître ça, même en faisant son boulot, il faut réellement le vouloir, pour être prêt à payer de sa vie pour sauver celle d'une autre … ou ne pas tenir à la vie, mais je ne pense pas que c'était le cas de Jay même s'il se sentait mal la dernière fois qu'on s'était croisé, je ne pense pas qu'il avait décidé d'en finir pour autant. Un sourire se forme sur mes lèvres à ses dires, lorsqu'il reconnaît d'une certaine façon, que je ne suis pas venu ici pour me jouer de lui . « je t'aime bien Jay, je vois pas ce qu'il y aurait de plaisant pour moi d'avoir une amitié que je ne saurais pas vraiment réel … » Si réellement il m'en voulait encore avant cet accident, l'amitié serait basée sur un mensonge... pas vraiment le top selon moi. Je pousse un léger soupir à sa petite question cachée. Il faudrait que je lui dise pourquoi il était si mal, mais je ne pense pas que ce soit vraiment mon rôle, et d'un sens, je n'ai pas vraiment envie de lui rappeler. « Je te mens pas... t'étais vraiment mal, j'avais une peur bleue que tu vomisses dans ma voiture... » Je secoue la tête pas vraiment des souvenirs que j'ai envie de me rappeler. « Pis t'as beaucoup pleuré aussi... D'où le fait que tu étais au bout de ta vie.... »J'hausse les épaules, avant de détourner de nouveau le regard, espérant qu'il ne me demande pas pourquoi il pleurait...
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Emi Burton
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Un léger rire nerveux franchit mes lèvres alors qu'elle me parle de mes études, que c'est pas le plus important, un an c'est quoi au final. Je la regarde alors, la dévisageant un peu, parce que ma réussite scolaire était un point important pour moi, pour avoir les félicitations de mon père, continuer à avoir l'estime de lui et surtout, réussir à lui faire oublier l'idée de me faire entrer à l'armée. "Parle pour toi ! J'ai jamais raté un an jusqu'à présent et si je rate, je risque de plus être à Harvard l'année prochaine, mais ça tu t'en fous n'est-ce pas ? Parce que pour toi, raté un an, c'est pas grand chose." Il y avait cette possibilité, je ne savais pas du tout si mon père accepterait de me laisser encore ici ou non. Ok je les remboursais, ils étaient de base pour que je viennes ici, mais mon père avait toujours voulu que je suive son exemple et que je rejoigne l'armée de l'air, alors est-ce qu'il ne profiterait pas de cela pour faire entendre raison à ma mère et ainsi la pousser à me faire entrée à l'école militaire à défaut de continuer mes études ici ? Je soupire, agacé par tout ça, par cette possibilité que la jeune femme à côté de moi ne peut probablement pas comprendre. Surtout que maintenant elle me propose des pseudo-solution pour réussir mon année que j'estime déjà foutue... je fixe la couverture sur mes jambes pour ne pas lui répondre, pour ne pas l'envoyer bouler alors qu'au final, elle ne cherche qu'à m'aider. Par contre, je tique un peu à ce qu'elle de dire à l'instant, sur la confiance en soi. Je fronce les sourcils. "Parce que tu trouves que j'ai l'air d'un gars qui perd facilement confiance en lui ?" Je suis dans un sens, assez choqué part ses paroles, elle sait depuis qu'on se connait comment je suis, que je ne me laisse pas facilement marcher sur les pieds, sauf par mon père bien entendu, parce que lui je le respecte un peu trop, voir même beaucoup trop en réalité. Mais dans tout les cas, je ne comprends pas pourquoi elle me dit ça maintenant. Alors je la fixe, cherchant à comprendre, regrettant de pas être un mutant à la x-men pour pouvoir lire ses pensées et ainsi savoir où elle veut en venir. C'est tellement compliqué au final... "Toi non plus tu ne sais pas comment m'en vie à été jusqu'à présent, tu sais pas ce qu'un échec peut signifier pour moi, alors ne me dit pas que ce n'est pas grand chose de perdre la mémoire, de perdre un an. Tu sais des choses que j'ignores sur ses derniers moi, j'en suis bien conscient, mais toi, tu ignores le reste de ma vie. Alors, il n'est pas que question de ma confiance en moi, d'un point de vue ou d'un autre et simplement de moi tu vois." Sur le coup, j'ai un peu l'impression de me répéter, mais en même temps c'est un peu le seul moyen que j'ai pour tenter de lui faire comprendre dans quel merdier je suis à cause de cette perte de mémoire. Vient ensuite les explications sur mon état. Je l'écoute, sans même pouvoir me souvenir encore une fois des événements qu'elle me dit, qu'elle pense être vrai. Je ferme les yeux. "Je sais pas..." Murmurais-je alors, parce que j'avais pu le défendre, mais aussi me prendre simplement une balle perdue en restant planqué dans un coin... Il n'y avait que le prince pour savoir la vérité et encore, est-ce que cela s'était produit avant, où après qu'il se soit fait lui-même attaqué ? Parce que si c'est après, il ne peut faire que supposer... A croire que je suis le seul à peut-être savoir ce qu'il s'était réellement passé ce soir-là... Enfin, si ma mémoire daigne revenir un jour, si mon blocage cesse... Ce qui n'est pas encore sûr, ce qui n'est même pas sûr du tout, je pourrais rester amnésique à vie... Le cauchemar quoi. Je la regarde alors à nouveau quand elle me demande ce qu'il pourrait y avoir de plaisant dans une fausse amitié. Je la fixe, cherchant une réponse avant de finalement dire une nouvelle fois. "Je ne sais pas." A croire que je ne sais dire plus que cela maintenant, mais soit, passons ce détail assez inutile alors que la conversation continue et que nous abordons maintenant le sujet de cette soirée assez étrange où j'aurais cajoler cette boite de mouchoir, parce que je suis assez incrédule. Mira aurait-elle une imagination aussi débordante pour m'imaginer faire ça ? Peut-être à t'elle rêver cela même ? Du coup, ça voudrait dire qu'elle rêve de moi ? Wow...Je m'imagine vraiment n'importe quoi là. "Bah t'aurais eu droit à une re-décoration gratuite de ta voiture, t'aurais pas eu à te plaindre." Dis-je alors en cherchant un peu à plaisanter pour détendre un peu l'atmosphère un peu trop tendue à cause de notre conversation précédente sur ma perte de mémoire et les études. Par contre, mon sourire s'estompe quand elle e dit que j'ai beaucoup pleuré... Je la crois pas sur le coup, comment j'aurais pu pleurer ? J'avais jamais eu l'alcool triste ou alors on ne me l'avait jamais dit... Je la fixe. "Comment ça?" Finis-je par articuler pour tenter d'avoir plus d'explication.
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Jay & Mira
Se rater, tomber, se prendre des coups, mais toujours essayer de se relever. Jay se rend pas compte à quel point je connais l'échec, combien de fois on a pu me le répéter par le passé, que je ne valais rien, que jamais je ne réussirai dans la vie. Tant de paroles, ayant le don de vous foutre le moral au plus bas, de vous faire désespérer, et au final, de les croire réel. Rater un an de sa vie, ouais pour moi c'pas grand chose, j'ai bien raté toute mon enfance, une partie de mon adolescence, et je suis toujours là non . Malgré que me résultats scolaires étaient pires que pitoyable si c'est possible, dans certaines matières. J'hause doucement les épaules aux dires de Jay, ne sachant pas vraiment quoi lui répondre... Parfois j'ai l'impression qu'il y a un univers, une galaxie qui me sépare des autres étudiants, comme Jay. « Pourquoi tu serais plus à Harvard ? Tu es pas assez grand pour choisir toi-même de ton avenir ?» Mes sourcils se froncent légèrement. C'est pas méchamment que je lui fais cette remarque, car au fond, c'est une vraie question. Je comprends pas cette manière de raisonner. Ta vie, mais les choix de papa ou maman ? Toujours eux qui tirent les ficelles, décident de l'avenir de leurs enfants ? Enfin principalement dans les familles ayant du pouvoir . Je ne sais pas si c'est vraiment le cas de Jay, c'pas vraiment le genre de discussion qu'on avait autrefois. Un soupir s'échappe de mes lèvres, tandis que mes dents viennent mordiller légèrement ma lèvre inférieure. Je devrai peut-être pas m'en mêler, c'pas mes affaires après tout. Chaque famille est unique, et elles ont tous leurs avantages ou leurs inconvénients j'imagine. Je reporte mon regard vers lui lorsqu'il reprend la parole, s'énervant légèrement quand je parle de confiance en lui . Je m'en veux d'avoir parlé de ça. Je suis pas venu pour me disputer avec lui, et j'ai l'impression que ça tourne au drame tout ça. « Non non, j'ai pas dit ça... » Je baisse les yeux au niveau de mes mains, posé sur mes genoux, essayant de trouver une issue, une échappatoire « ... je parlais de moi... »Je préfère encore rejeter la faute sur moi plutôt que de lui dire la vérité, qu'il serait certainement pas fier d'apprendre ce qu'il a fait à Lottie, et que ça lui ferait certainement perdre un peu de son assurance. Je parle trop, ça m'apprendra aussi à toujours me mêler de ce qui me regarde pas de toute façon. « Ouais ok, désolé je dirai plus ça , je voulais pas t'énerver... » Mes épaules se haussent de nouveau. Non je ne sais pas ce que veut dire un échec pour lui, mais s'il n'a jamais connu d'échec, il ne peut pas le savoir non plus. « Pis tu as toujours la possibilité de la retrouver... » Il me semble, les pertes de mémoire, l'amnésie, parfois on peut retrouver quelques bribes de souvenirs ne regardant une photo en tombant sur un mot, un visage, un son... rien n'est réellement perdu si l'on se donne les moyens de le retrouver « Enfin j'suis pas médecin, ils t'ont sans doute mieux renseigné que moi. » dis-je en indiquant la porte d'un regard en voyant passer une des infirmières dans le couloir, un petit sourire aux lèvres. Je ne suis même pas sûr que je serai capable de faire la différence entre une radio du bras et de la jambe, alors autant laisser le soin à des professionnels de s'occuper de la mémoire du Winthrop. Tout comme concernant l'histoire de l'attaque d'Andrew où personne ne sait vraiment ce qui s'est passé, on ne peut faire que des suppositions, et ce n'est pas vraiment avec moi qu'il va pouvoir en parler. C'était juste pour faire un peu la conversation, les détails sordides ne m'intéressent pas, loin de là.Je préfère ne pas y penser, ne pas penser qu'il existe des tarés sur Terre, comme ces personnes ayant placé des bombes dans Harvard il y a quelques années de cela, où les quelques détraqués qui nous ont pris en otage l'année dernière, n'hésitant pas à sacrifier des vies pour des causes stupides. Non je préfère reporter la conversation, sur la fin de soirée que l'on a passée ensemble, changer totalement de discussion, c'est quelque chose qui me connaît bien ça au moins. « tu m'aurais fait ça, je pense que je t''aurai obligé à nettoyer chaque millimètre carré avec ta langue... ... » J'affiche un petit sourire aux coins de mes lèvres. Ma voiture, c'est un peu mon bébé, surtout que je viens juste de l'avoir, certes d'occasion, mais elle n'a aucun coup, aucune égratignure, ce n'est pas pour qu'elle garde un souvenir de Jay. Ça aurait été certainement une autre fin de soirée que celle que l'on a eu... mais sans doute pas meilleure loin de là, alors c'vrai que je n'ai pas vraiment à me plaindre pour le coup. Je sors l'espace de quelques secondes mon téléphone portable, vérifiant l'heure qu'il est, avant de poser de nouveau mon égard vers Jay, avant de lever légèrement les yeux au ciel. « Tu veux vraiment que je te fasse un dessin . » Je pousse un soupir, ça me fou pas vraiment à l'aise non plus à lui dire qu'il a pleuré dans mes bras, surtout que je vois bien dans son regard qu'il me croit pas. « T'as fait une connerie par rapport à ta copine, et t'as... Craqué... » J'hausse les épaules. Ouais craqué, ça résume bien non ? « Enfin il y avait plus personne au bar à ce moment-là, alors t'inquiète pas pour « ta réputation » » dis-je en faisant les guillemets avec mes mains, je pense que c'est surtout ça qu'il l'inquiète
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Emi Burton
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Un soupire franchit mes lèvres alors qu'elle me pose cette question sur mon avenir, le fait que je ne pourrais pas le choisir en quelque sorte... "C'est pas ça... J'avais deux possibilités, réussir Harvard ou aller à l'école militaire pour suivre les traces de mon père, si je me plante ici, mes parents ne me financeront plus pour payer Harvard et comme je peux pas être boursier, j'aurais difficilement l'argent pour mes deux, voir trois années restantes..." Savoir gérer l'argent, c'était quelque chose de compliqué au final... Surtout que depuis mon arrivée ici, je faisais tout pour rembourser mes parents face à l'argent qu'ils déboursaient ici pour moi, alors qu'ils avaient refusés de payer pour ma soeur aîné, créant ainsi encore plus d'inégalité entre elle et moi... Elle est le vilain petit canard en quelque sorte, mais mes parents n'auraient pas dû la traiter de la sorte... Elle était juste jalouse au début, ils ont juste pas su géré et maintenant... Maintenant, il n'y a plus rien à dire sur elle en fait, parce que je ne sais pas ce qu'elle devient... Dans la famille, il n'y a que Romane qui est au courant de ce que devient Leighan... Romane qui étrangement a failli suivre les traces de Lei... Mais bon, là n'est pas le sujet actuellement... Je fronce alors un peu les sourcils quand elle me précise qu'elle parlait d'elle. "Ah ?" Je n'avais pas du tout compris cela de cette façon et dans un sens, j'avais un peu de mal à le croire. C'était... Étrange dans un sens. J'hausse ensuite les épaules quand elle me présente ses excuses. je suis lassé de tout ça au final, des prises de têtes, des gens qui n'arrivent pas à comprendre mon point de vue ou bien qui se permettent tout simplement de juger sans même savoir ce que j'ai pu vivre comme elle semblait l'avoir fait à cet instant précis. "C'est rien." Mentis-je en quelque sorte alors que oui, je suis encore un peu énervé contre elle pour cela, parce que voilà, j'aime pas ça, penser pour les autres, imaginer ce qu'ils sont sensé avoir vécu sans savoir... Très peu pour moi. Quand à sa réplique sur les médecins, il y a rien à dire, pas de réaction à avoir, je m'enfonce simplement un peu plus dans mes oreillers pour me être installé plus confortablement. Je ferme alors un instant les yeux, non pas pour m'endormir ou somnoler, mais me calmer, faire un peu le vide pour ne pas encore risquer d'élever la voix sur elle. Je fais en quelque sorte un exercice de relaxation en me concentrant sur ma respiration, bien que même si je ne semble pas attentif à ce que la demoiselle à côté de moi peu bien raconté, c'est très loin d'être le cas et je ne manque pas de le lui faire savoir en ouvrant les yeux quand elle a fini de parler. "J'pense surtout que t'aurais pas réussir à me faire faire ça. Faut pas abuser non plus !" répondis-je alors un peu plus calmement alors qu'elle me parlait de nettoyer sa voiture avec ma langue... Non, mais elle avait quand mêmes des idées folles la Mira parfois, à ce demander où elle allait chercher ça... Par contre, la suite de la conversation, m'intéresse vachement plus, étant donné que l'on parle de ce que j'ai fait à une soirée semble-t-il... Une soirée trop arrosée... Je fronce les sourcils, alors qu'elle me propose un dessin, à croire qu'elle me prend réellement pour un con... Alors qu'au final, c'est juste que je n'arrive pas à en croire mes oreilles, parce que non, ce n'est pas quelque chose de possible que je finisse minable de la sorte... Alors ouais, je suis désireux d'avoir des explications, parce que si j'ai pleurer devant elle, j'ai aussi dû lui parler non ? C'est le réflexe de toutes personnes sous alcool de laisser franchir de ses lèvres tout ce qui le travaille, le perturbe, etc. non ? Donc, j'en viens à la conclusion que j'ai du m'ouvrir à elle en quelque sorte, même si cela ne devait pas être beau ni même facilement compréhensible pour elle... Bien que en vue de son boulot, elle doit avoir l'habitude de décoder le parler des gens sous alcool ou bien est-ce une croyance trop stéréotypé ? "Ma copine ?" Répétais-je alors un peu interloqué. "Est-ce que je suis en couple ? Avec qui ?" J'avais un peu du mal à croire que j'avais pleurer pour une fille... M'étais-je autant attaché à une fille ses derniers mois ? Qui était-ce ? A quoi ressemblait-elle ? Était-elle déjà venue me voir ? Je me redressais alors, pour m'asseoir, en grimaçant un peu sous la douleur que cela me procure, mais là, je ne peux pas juste rester couché à moitié assomé, j'ai besoin de savoir, d'avoir les réponses à mes questions, alors dites moi qu'elle connait ses putains de réponses et qu'elle va me les données sans se faire prier !
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Jay & Mira
Entendre quelqu'un raconter un peu de son passé, se confier d'une certaine façon à moi. J'ai l'habitude. Je ne sais pas pourquoi les gens se sentent en confiance avec moi, pour me dire toutes ses choses privée, parfois même très intime sur leur vie. Je dois avoir la tête d'un bon psy, le genre de tête dont on suppose que la personne s'est gardé les secrets et n'ira pas les balancer à la première personne venue. Pourtant lorsque j'étais jeune c'était pas vraiment le cas, on évitait surtout de me parler. « Oh et ton boulot paye pas assez j'imagine pour que tu puisses devenir indépendant . » Je sais que les frais d'université d'Havrard sont justes inimaginables lorsqu'on n'a pas de bourse, des nombres qu'on ne veut même pas imaginer, que je veux même pas imaginer d'une certaine façon. C'est ma mère et mon beau-père qui finance, n'ayant pas de bourse non plus. Je me dis qu'elle me doit bien ça, après toutes ses années de silence, après m'avoir abandonnée, mais je suis, quasi certaine, que si je savais réellement combien elle payait pas mois, je partirai, je me trouverai une autre université pour finir mes études, parce que j'estime que je ne vaux pas tout cet argent. « Enfin tu t'es pas encore planté, part pas défaitiste. Les Winthrops sont pas censé baisser les bras si vite. » Un petit sourire vient illuminer mon visage, espérant qu'il soit contagieux et vienne se greffer également sur celui de Jay . C'toujours un sujet compliqué les études avec les étudiants d'ici, prennent ça tellement au sérieux... ou alors c'moi qui prend pas assez au sérieux. Je me mordille légèrement la lèvre en le regardant, je vois bien qu'il me croit pas lorsque je lui dis que je parlais de moi, alors que dans un sens, c'est la vérité. Je manque énormément de confiance en moi, on ne cesse de me dire qu'il faut que j'apprenne à me faire confiance, d'arrêter de douter, d'avoir plus d'assurance, mais j'ai du mal... à cause de mon passé, à cause de toutes ses insultes que j'ai reçu, toutes ses paroles blessantes qui restent gravées dans ma chair de manière invisible, au côté de cicatrice qui ne l'est pas elles. « la confiance, ça se perd plus facilement que ça ne se gagne...c'est ça que je voulais dire » Je veux pas qu'il m'en veuille pour ce genre de chose...qu'il croit que je disais qu'il manquait de confiance en lui... Je sais bien que ce n'est pas le genre d'homme à se sentir rapidement surpassé par les événements ou quoi. À vrai dire je ne connais pas d'homme dont c'est le cas pour le moment. Peut-être un jour, je rencontrerai un mec sensible, qui se froisse comme une feuille de papier à la première remarque. Ça me donnera peut-être un autre aperçu de l'homme, autre qu'un bloc de pierre par moments « Je suis capable de beaucoup de choses quand je veux... » dis-je, le regard perdu vers l'horizon qu'offre la fenêtre de sa chambre. Je ne sais pas vraiment pourquoi je lui dis ça, peut-être parce que c'est vrai, que je veux qu'il sache que je peux être très convaincante quand je veux, que je n'ai peut-être pas le physique d'une tueuse à gages, mais que ça ne veut pas dire que j'en ai pas le caractère par moments.Je me suis fait assez longtemps marcher sur les pieds comme ça, à présent, je ne me laisse plus vraiment faire, et encore moins quand ça concerne ma voiture. Alors oui, je pense que j'aurai été capable de l'obliger à tout nettoyer, bourré ou non, en plein milieu de la nuit ou en plein jour. Je reporte mon regard sur lui, fronçant légèrement les sourcils, interloqué par sa question. Je ne m'attendais pas à ça en fait , pensant plutôt qu'il me demanderait quelle connerie, si quelqu'un d'autre était au courant... mais non. « ouais une Eliot, Lottie, une petite blonde je crois... » Je ne l'ai croisé qu'une ou deux fois, à quelques fêtes peut-être, je ne serai pas capable de lui faire une description très détaillée. « tu t'en rappelles vraiment pas ?» Je secoue légèrement la tête, car je ne suis pas certaine d'être capable de répondre à ses autres questions. Je ne sais même pas depuis quand il était en couple avec elle. Ni la saison, et encore moins le mois. Je viens remettre quelques-unes de mes mèches blondes me tombant devant les yeux, derrière les oreilles avant de reprendre . « Mais tu es plus avec je crois... du moins tu étais plus avec quand tu es venu au bar... » J'ai la voix un peu hésitante, car je ne suis pas du tout sur de mes propos. Si je me repasse la conversation dans ma tête, j'en déduis qu'ils ont rompu, mais il ne me l'a pas clairement dit « t'as couché avec une autre meuf, et ça l'a blessé, et c'pour ça que t'es venu boire ce soir-là, car tu te sentais mal de l'avoir fait souffrir. » Dis- je assez rapidement, sans reprendre ma respiration. Je voulais pas être la personne à lui annoncer. Pourquoi c'toujours sur moi que ça tombe ce genre de chose, j'ai toujours le mauvais rôle !
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Emi Burton
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Je la regarde alors, un peu surpris par ses propos... "Heu... Tu connais les coups d'Harvard ? J'ai pas assez, si je veux pouvoir quand même avoir une vie en dehors des cours, pouvoir faire quelque sortie, m'acheté de la nourriture et autre..." Parce que même si je cumulais deux jobs, et même si Andrew me payait bien, même plus que bien, c'était pas encore suffisant, pour tout parce qu'au final, j'avais encore des dettes des années précédentes, parce qu'au début, j'avais pas le job qu'Andrew m'avait proposé, ni même celui d'assistant du prof de socio, parce qu'ils vont pas prendre des petits nouveau pour ça... L'un comme l'autre ça ne faisait pas tant de temps que cela que je les occupais... Enfin, là, les deux étaient assez compromis par mon état de santé actuelle, je ne savais même pas si le professeur de sociologie accepterait de me reprendre ensuite comme assistant à cause de tout cela... Donc ouais, le tout ensemble faisait que j'étais assez défaitiste comme le disait Mira à cet instant en cherchant à me rassurer, me remonter le moral ou me remotivé, je ne savais pas trop son but, mais en tout cas, ça n'eut pas réellement d'autre effet que de me faire hausser les épaules et de soupire avant de me faire simplement dire. "Suis-je réellement un bon Winthrop ?" Je n'en savais rien, j'étais intégré dans a maison, c'est certain, j'en respectais aussi les commandements, mais après, ça ne se résume pas à cela... Et pour l'instant, je n'avais pas les idées très clairs, alors oui, j'en doutais. "Ensuite, je ne me suis pas encore planté ? Et la session de janvier, c'est quoi ?" Lui lançais-je un peu hargneux sur ça, parce que j'avais pas pu passé les examens à cause de mon hospitalisation et du coup, je devrais tout repasser en juin, voir en septembre, sauf que ça allait juste être la merde ça et mes chances de réussites étaient... Infimes ? Voir inexistante même !
Pour la suite, j'ai vraiment du mal à suivre la Quincy, ne comprenant toujours pas de quoi elle parle, enfin, j'ai réellement du mal, donc je ne réponds rien, me contentant d'hocher la tête en mode, oui oui je comprends alors que pas du tout. Mais bon, ça elle ne le sait pas, mais bon espérons que ce sujet ne reviendra pas plus tard parce que j'aurais du mal à répondre... Enfin soit... Je pouffe légèrement de rire quand elle me dit qu'elle aurait été capable de me le faire faire. "J'crois pas non. A la limite, je t'aurais envoyer un de mes bizuts." A condition bien entendu que j'en aille, j'en savais trop rien et c'était pas un sujet dont j'avais parlé avec mes frères Winthrops qui étaient passé, puis de toute façon, le mieux placé pour m'en informé n'avait pas encore eu le loisir de passé, donc au final, je ne savais même pas si j'en avais actuellement ou non...
Puis, le sujet le plus important, arrive, celui de ma crise de larme et de cette possibilité que je sois en couple actuellement... Etait-ce le cas ? J'en savais rien, parce que je ne me souvenais de rien et d'après ce qu'elle venait de me sous entendre, je l'étais... Pourquoi alors la demoiselle en question n'était pas encore passée me voir ? Était-ce une vraie histoire d'amour ou quelque chose comme avec Echo ou même Mecky ? Rien de bien réel, ou concret... Je me questionne et je la questionne également, attendant ses réponses alors qu'elle semble dans un sens hésiter... Je la fixe, impatient mais quand elle me dit le nom, je revois la fille blonde qui m'avait amené la peluche siègent depuis son passage sur ma table à côté de mon lit. Je me souviens alors de ses sentiments étrange que j'avais ressentit en la voyage... Je reste alors silencieux, un peu surpris, abasourdit... J'étais en couple avec elle ? Non, je ne m'en souvenais pas comme Mira me le demandait à cet instant... "Non... Je... J'ai juste ressentis quelque chose d'étrange en la voyant... J'avais envie de la toucher, de la prendre dans mes bras... Enfin, je suppose que tu vois..." Marmonnais-je alors que j’attrapais maintenant la peluche, pour l'enlacer doucement, ayant soudainement besoin d'un peu d'affection et de tendresse... Espérant également retrouver l'odeur de la jeune Eliot sur la peluche, sauf que c'était loin d'être le cas. Je ferme un peu les yeux, alors que la Quincy continue de parler. "Je... j'arrive pas à croire que j'ai fait ça..." Lui avouais-je en relâchant un peu la peluche, dégoûter de moi-même, mon regard bleu à nouveau posé sur la jeune femme. "Dis moi que tu mens... Ou que c'est une blague... J'ai réellement été infidèle ? J'ai toujours détesté ça..." A cause de Mecky, parce que je sais le mal que ça peut faire, parce que j'en ai longtemps gardé des séquelles, même encore aujourd'hui en vue du mal que j'ai à faire confiance au femme, alors comment avais-je pu faire une connerie pareil, surtout alors que j'étais avec une fille, dont je semblais réellement amoureux pour ressentir ça maintenant et aussi, avoir pleuré pour elle...
Pour la suite, j'ai vraiment du mal à suivre la Quincy, ne comprenant toujours pas de quoi elle parle, enfin, j'ai réellement du mal, donc je ne réponds rien, me contentant d'hocher la tête en mode, oui oui je comprends alors que pas du tout. Mais bon, ça elle ne le sait pas, mais bon espérons que ce sujet ne reviendra pas plus tard parce que j'aurais du mal à répondre... Enfin soit... Je pouffe légèrement de rire quand elle me dit qu'elle aurait été capable de me le faire faire. "J'crois pas non. A la limite, je t'aurais envoyer un de mes bizuts." A condition bien entendu que j'en aille, j'en savais trop rien et c'était pas un sujet dont j'avais parlé avec mes frères Winthrops qui étaient passé, puis de toute façon, le mieux placé pour m'en informé n'avait pas encore eu le loisir de passé, donc au final, je ne savais même pas si j'en avais actuellement ou non...
Puis, le sujet le plus important, arrive, celui de ma crise de larme et de cette possibilité que je sois en couple actuellement... Etait-ce le cas ? J'en savais rien, parce que je ne me souvenais de rien et d'après ce qu'elle venait de me sous entendre, je l'étais... Pourquoi alors la demoiselle en question n'était pas encore passée me voir ? Était-ce une vraie histoire d'amour ou quelque chose comme avec Echo ou même Mecky ? Rien de bien réel, ou concret... Je me questionne et je la questionne également, attendant ses réponses alors qu'elle semble dans un sens hésiter... Je la fixe, impatient mais quand elle me dit le nom, je revois la fille blonde qui m'avait amené la peluche siègent depuis son passage sur ma table à côté de mon lit. Je me souviens alors de ses sentiments étrange que j'avais ressentit en la voyage... Je reste alors silencieux, un peu surpris, abasourdit... J'étais en couple avec elle ? Non, je ne m'en souvenais pas comme Mira me le demandait à cet instant... "Non... Je... J'ai juste ressentis quelque chose d'étrange en la voyant... J'avais envie de la toucher, de la prendre dans mes bras... Enfin, je suppose que tu vois..." Marmonnais-je alors que j’attrapais maintenant la peluche, pour l'enlacer doucement, ayant soudainement besoin d'un peu d'affection et de tendresse... Espérant également retrouver l'odeur de la jeune Eliot sur la peluche, sauf que c'était loin d'être le cas. Je ferme un peu les yeux, alors que la Quincy continue de parler. "Je... j'arrive pas à croire que j'ai fait ça..." Lui avouais-je en relâchant un peu la peluche, dégoûter de moi-même, mon regard bleu à nouveau posé sur la jeune femme. "Dis moi que tu mens... Ou que c'est une blague... J'ai réellement été infidèle ? J'ai toujours détesté ça..." A cause de Mecky, parce que je sais le mal que ça peut faire, parce que j'en ai longtemps gardé des séquelles, même encore aujourd'hui en vue du mal que j'ai à faire confiance au femme, alors comment avais-je pu faire une connerie pareil, surtout alors que j'étais avec une fille, dont je semblais réellement amoureux pour ressentir ça maintenant et aussi, avoir pleuré pour elle...
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Jay & Mira
Parfois je me demande quel autre job étudiant il est possible d'avoir dans le coin. Ou plutôt quel genre de job peut exercer les étudiants d'Harvard. Il n'es pas évident de jongler entre des études prestigieuses dans une si populaire université, et en même temps, travailler dans le but de renflouer le compte en banque. Et souvent le salaire ne suit pas forcément avec les efforts que l'on fait pour le dégoter. Je dois avouer que je tire un peu la tronche quand je vois combien est payé Wolf pour faire quelques photos, hors du territoire américain, et où le billet lui est offert, et mon propre salaire, le minimum autorisé. Je ne compte même plus le nombre d'heures que je fais, dépassant le plus souvent les 30 heures semaines et me prenant également les week-ends. « Je veux pas les connaître, après je culpabiliserai à l'idée qu'on me les paye... » Autant dire la vérité pour le coup, je préfère être ignorante sur ce sujet. L'idée qu'on me paie les frais universitaires ne me plaît déjà pas vraiment, souhaitant à tout prix être indépendante, d'où le fait que j'ai tout de même insisté pour payer moi-même le loyer de mon appart et la caution. « Garde du corps, c'est quand même un métier plus à risque que Barmaid... tu dois quand même être mieux payé. » dis-je avec un léger sourire, préférant réorienter la conversation vers un autre sujet. J'avais vraiment envie de revoir un sourire sur son visage, du moins c'était mon objectif, et je comptais bien réussir à l’atteindre avant de repartir d'ici. Un Winthrop sans son sourire charmeur, ce n'est plus pareil, ça ne fait plus autant rêver ! « Tu crois que j'suis une bonne Quincy moi ? J'adore les hamburgers alors que la plupart sont végétariens ! Je suis fan de bonbons à la gélatine alors que c'est fait à la base d'un truc de porc ... pis je t'en passe d'autres. »dis-je en levant les yeux au ciel. Il va finir par me faire déprimé s'il continue. « T'as des valeurs non ? Que la plupart des gars de ta confrérie respectent pas je suit sûr , alors arrête un peu de te rabaisser... » Je pousse un léger soupir, un peu exaspéré. Pis après il me sort qu'il a confiance en lui, j'y crois à fond dis donc ! Je n'ai aucune envie de m'énerver après lui, j'essaie de lui trouver toute sorte d'excuse dans mon esprit pour ne pas partir en claquant la porte, et le laisser seul avec ses ruminations. Mais j'avoue que ma patience est vraiment misée à rude épreuve depuis quelques minutes. « Tu t'es pas planté, tu les as seulement pas passés. ». je grimace légèrement en secouant la tête. Il y a une différence entre être absent et se foirer complètement... Je ne suis pas vraiment sûr que Jay il est déjà vécu un réel plantage, bien royale, comme ce fut souvent mon cas, et quand c'est involontaire c'est encore bien pire... L'humiliation quand le prof te réveille car tu t'es endormi en plein milieu de l'examen mathématique, n'ayant pas réussi à fermer l'oeil de la nuit à cause d'un père qui s'en fichait pas mal de tes examens, mais qui te faisait payer chaque mauvaise note... ou encore l'humiliation en plus de la pitié quand on te rendait ta note, presque toujours la même, la dernière à chaque fois, car le professeur sadique les classait de la meilleure à la pire... « t'es sadique avec tes bizuts? » dis-je un sourire se formant légèrement au coin de mes lèvres. Je pense surtout au fait que j'ai tout de même réussi à lui faire avoir un léger rire, rapidement étouffé mais un rire quand même.« t'sais dans l'état que t'étais, t'aurai été incapable de composer un numéro... j'aurai dû prendre des photos... c'des souvenirs qu'il faut pas oublier » Pis ça aurait peut-être permis de faire revenir quelques souvenirs dans sa mémoire ... pis surtout de bien me faire rire en cas de coup de cafard
J'ai horreur d'avoir le sale rôle, celui de la personne qui doit annoncer les mauvaises nouvelles, à moi de lui avouer qu'il a bien merdé, qu'il a tout foutu en l'air avec l'Eliot, mais que ce n'est de sa faute qu'à lui, à personne d'autre. Je ne suis pas à l'aise avec ses histoires d'infidélité, même le jour où il me la dit, je pense que j'aurais préféré ne pas savoir... Pour moi c'est un manque de respect, je vois pas comment s'est possible de faire ça d'une certaine façon, alors devoir rassurer et consoler Jay, c'était pas vraiment le meilleur rôle que j'ai eu à jouer, et maintenant c'est un peu pareil, car je n'ai pas la moitié des réponses qu'il me demande. « Ouais, je te mens pas malheureusement... après tu culpabilises déjà avant l'accident ... » si d'une certaine façon ça peut le rassurer de savoir qu'il n'a pas pris un plaisir à faire souffrir sa copine. Je n'arrête pas de regarder par la fenêtre, ou même la porte. Je ne suis vraiment pas à l'aise dans un hôpital, comme si le manque d'air commençait à se faire ressentir, et parler de sujets déprimant n'arrange rien. « Enfin tu devrais plutôt en parler avec elle plutôt qu'avec moi... » finis-je par conclure en jetant un coup d'oeil à l'heure qu'indique mon téléphone portable. Je me mordille légèrement la lèvre avant de me tourner vers lui . « Je vais devoir y aller... le boulot....enfin tu connais.. » dis-je en levant les yeux au ciel, les horaires pourris c'pas moi qui les fixe malheureusement, et faire la fin d'aprem et toute la soirée , je préférerai m'en passer , mais pas le choix. Je me lève donc du fauteuil où je mettais installer. « je sais pas si je repasserais... mais tu me tiendras au courant quand t'es sorti. » Je lui adresse un léger sourire, non pas que je n'ai pas envie de repasser, mais les hôpitaux c'est vraiment au dessus de mes forces, c'est déjà une chance que je sois resté tout un après-midi sans faire un malaise. Je ressors mes écouteurs que je branches à mon téléphone, et met en route la musique avant de me tourner une dernière fois vers Jay. « drague pas trop les infirmières... » je lui adresse un clin d'oeil, mets mes écouteurs dans mes oreilles, prend une inspiration et sort dans le couloir blanc pour la traversée de l'enfer jusqu'à ma voiture.
J'ai horreur d'avoir le sale rôle, celui de la personne qui doit annoncer les mauvaises nouvelles, à moi de lui avouer qu'il a bien merdé, qu'il a tout foutu en l'air avec l'Eliot, mais que ce n'est de sa faute qu'à lui, à personne d'autre. Je ne suis pas à l'aise avec ses histoires d'infidélité, même le jour où il me la dit, je pense que j'aurais préféré ne pas savoir... Pour moi c'est un manque de respect, je vois pas comment s'est possible de faire ça d'une certaine façon, alors devoir rassurer et consoler Jay, c'était pas vraiment le meilleur rôle que j'ai eu à jouer, et maintenant c'est un peu pareil, car je n'ai pas la moitié des réponses qu'il me demande. « Ouais, je te mens pas malheureusement... après tu culpabilises déjà avant l'accident ... » si d'une certaine façon ça peut le rassurer de savoir qu'il n'a pas pris un plaisir à faire souffrir sa copine. Je n'arrête pas de regarder par la fenêtre, ou même la porte. Je ne suis vraiment pas à l'aise dans un hôpital, comme si le manque d'air commençait à se faire ressentir, et parler de sujets déprimant n'arrange rien. « Enfin tu devrais plutôt en parler avec elle plutôt qu'avec moi... » finis-je par conclure en jetant un coup d'oeil à l'heure qu'indique mon téléphone portable. Je me mordille légèrement la lèvre avant de me tourner vers lui . « Je vais devoir y aller... le boulot....enfin tu connais.. » dis-je en levant les yeux au ciel, les horaires pourris c'pas moi qui les fixe malheureusement, et faire la fin d'aprem et toute la soirée , je préférerai m'en passer , mais pas le choix. Je me lève donc du fauteuil où je mettais installer. « je sais pas si je repasserais... mais tu me tiendras au courant quand t'es sorti. » Je lui adresse un léger sourire, non pas que je n'ai pas envie de repasser, mais les hôpitaux c'est vraiment au dessus de mes forces, c'est déjà une chance que je sois resté tout un après-midi sans faire un malaise. Je ressors mes écouteurs que je branches à mon téléphone, et met en route la musique avant de me tourner une dernière fois vers Jay. « drague pas trop les infirmières... » je lui adresse un clin d'oeil, mets mes écouteurs dans mes oreilles, prend une inspiration et sort dans le couloir blanc pour la traversée de l'enfer jusqu'à ma voiture.
Emi Burton
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Je la fixe, lui laissant entendre un petit rire moqueur quand elle proteste parce qu'elle ne veut pas connaître les coûts d'Harvard. Je serais sadique, je les lui dirais genre maintenant pour l'énerver et la faire culpabiliser, sauf que ce n'est pas mon cas et elle le sait très bien, alors elle n'a rien à craindre venant de moi... Bien que ça soit assez étonnant qu'elle ne sache pas le prix d'une année... C'est un peu un sujet assez courant quand même... "Ouais... Enfin, ça dépend, parce que tu peux aussi tomber sur de sales ivrognes toi, avoir des gars trop lourd à te draguer et tout... Enfin, toi ça serait plus vite du harcelement moral que physique comme moi..." Dis-je songeur alors que je réfléchissais à cela... Barmaid, c'est quand même risquer quoi, elle pourrait se faire agresser super rapidement ou même se faire tuer en moins de deux par des sales types. Enfin, heureusement qu'elle ne travaille pas dans un bar mal fréquenté. "Non, mais attend la Quincy c'est un peu le monde des bisounours alors végétariens ou pas, vous prenez tout le monde chez vous... Vous c'est pas au niveau des goûts et des couleurs que ça se discute, mais au niveau de votre façon d'être avec les autres, votre sociabilité..." J'hausse un peu les épaules en soupirant. "Alors que la Winthrop, les capacités physiques entre en jeu aussi, si t'es pas sportif tu rentreras plus difficilement dans la confrérie... Je sais pas comment je vais faire avec ma jambe en vrac comme ça tu vois... Les principes suffisent pas..." Je ne sais pas du tout si elle comprend ou pas ce que je veux dire, ou je veux en venir... Mais bon, on ne va pas s'attarder sur ça, parce que de toute façon, on ne tombera jamais d'accord... C'est un peu comme pour mes examens du premier trimestre, je détourne juste la tête pour ne pas lui répondre encore... A quoi bon continuer ce débat, on va juste s'engueuler au final pour rien...
Je rigole ensuite quand elle me parle de mes bizuts. "Quoi ! Faut bien qu'il me serve à quelque chose non ? Puis comme ça, ça aurait bien testé leurs motivations à devenir des Winthrops." Je plaisante bien entendu, j'aurais jamais fait ça à un de mes bizuts, je suis du genre trop sympa avec eux... Je devrais leur donner des défis plus casse gueule, plus humiliant ou plus chiant que ceux que j'ai l'habitude de donner. "Non, mais attend ! Parfois les gens ivres peuvent faire de la magie ! Je te jure, ils sont capable de trucs que t'imagine même pas... Bon, c'est jamais bien glorieux mais voilà..." Je rigole un peu, cherchant quand même à défendre cette idée de faire nettoyer la voiture de Mira à l'un de mes bizuts.
"Je vois..." murmurais-je alors quand elle me dit que je culpabilisais sur cela avant l'attaque contre le prince... Je baisse un peu la tête alors que je lui pose d'autres questions mais qu'elle me dit que je devrais en parler à la principale concernée... "Je... Verrais... Mais je pense pas qu'elle sera réellement ouverte à la discussion..." J'avais bien vu lors de son passage qu'elle n'appréciait pas être là et maintenant que je savais qui elle avait été pour moi et ce que j'avais fait, je comprenais clairement ses réactions... "Ouais, te tracasse pas. je suppose que j'ai toujours ton numéro, sinon, bah on se croisera bien à nouveau sur le campus." Je ne savais pas trop quand je reprendrais les cours et tout, mais bon, on verra bien. Je lève alors un peu les yeux au ciel quand elle me taquine pour les infirmières. Comme si s'était mon genre de faire ça... Je la laisse donc partir, avant de finalement me recoucher et commencer à somnoler pour terminer ainsi mon après-midi.
Je rigole ensuite quand elle me parle de mes bizuts. "Quoi ! Faut bien qu'il me serve à quelque chose non ? Puis comme ça, ça aurait bien testé leurs motivations à devenir des Winthrops." Je plaisante bien entendu, j'aurais jamais fait ça à un de mes bizuts, je suis du genre trop sympa avec eux... Je devrais leur donner des défis plus casse gueule, plus humiliant ou plus chiant que ceux que j'ai l'habitude de donner. "Non, mais attend ! Parfois les gens ivres peuvent faire de la magie ! Je te jure, ils sont capable de trucs que t'imagine même pas... Bon, c'est jamais bien glorieux mais voilà..." Je rigole un peu, cherchant quand même à défendre cette idée de faire nettoyer la voiture de Mira à l'un de mes bizuts.
"Je vois..." murmurais-je alors quand elle me dit que je culpabilisais sur cela avant l'attaque contre le prince... Je baisse un peu la tête alors que je lui pose d'autres questions mais qu'elle me dit que je devrais en parler à la principale concernée... "Je... Verrais... Mais je pense pas qu'elle sera réellement ouverte à la discussion..." J'avais bien vu lors de son passage qu'elle n'appréciait pas être là et maintenant que je savais qui elle avait été pour moi et ce que j'avais fait, je comprenais clairement ses réactions... "Ouais, te tracasse pas. je suppose que j'ai toujours ton numéro, sinon, bah on se croisera bien à nouveau sur le campus." Je ne savais pas trop quand je reprendrais les cours et tout, mais bon, on verra bien. Je lève alors un peu les yeux au ciel quand elle me taquine pour les infirmières. Comme si s'était mon genre de faire ça... Je la laisse donc partir, avant de finalement me recoucher et commencer à somnoler pour terminer ainsi mon après-midi.
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