PHASE Ω Love me again

L’amour était vraiment quelque chose d’incroyable, je suis heureux de le revivre avec cette blonde et j’allais tout faire pour lui prouver que je l’aime et tout. Même accepter le fait qu’elle défile à demi-nue devant des pervers parfois mais au final, le fait d’assister à l’un de ses défilés au premier rang allait faire augmenter ma fierté à l’idée que ma petite amie faisait partie des femmes les plus belles du monde… Pour moi c’était la plus belle ! « D’accord j’y arriverais. Tu sais que je t’aime » murmurai-je avec un sourire malicieux et après s’être embrassés tendrement, elle soulevait la question de ma présence à la soirée, et après que je lui ai expliqué ce que j’avais fait, elle m’avait demandé si les policiers allaient accepter que je passe la nuit avec elle. Je n’en savais rien mais je lui faisais savoir que j’allais demander aux principaux intérêts tout en leur proposant de l’argent bien sûr… Je voulais surtout éviter qu’elle pense que je cherche à corrompre ces gentils flics mais elle me donnait son accord avant de m’embrasser encore et encore comme si elle ne pouvait plus se passer de mes lèvres. Elle me donnait totalement envie là ! Elle était méchante ma coquine ! « Je vais tout faire pour les amadouer mon cœur » souris-je alors que je me retrouvais sur le dos et qu’elle s’allongeait sur moi pour m’embrasser tendrement, puis elle se mit sur le côté… « Tu m’accompagnes mon cœur ? On va aller les voir ? Comme ça tu seras à mes côtés pour demander… ». Je la caressais doucement avant de l’embrasser avec ardeur puis un peu plus de tendresse. Espérons que ces fichus flics m’autorisent à faire une entorse à ma permission, pour que je puisse profiter d’une nuit d’amour avec ma petite amie.

Passer ces quelques jours sans Phoenix n’avait pas été de tout repos pour moi, bien au contraire, je n’avais jamais été aussi brisé par le fait de ne pas être en compagnie de la femme que j’aime… Cette sensation était horrible et je n’avais qu’une envie à ce moment-là : tout détruire sur mon passage mais le fait d’avoir rendu officiel ma relation avec elle, du moins mon meilleur ami avait été la première personne à l’apprendre, avait contribué à me donner l’espoir que tout pourrait s’arranger si je venais la voir ce soir. Pour le moment, j’avais eu raison d’y croire et j’allais pouvoir afficher pleinement ma fierté d’être en couple avec elle ! Même si au final, je redoutais les réactions des autres personnes… Plus particulièrement des Dunsters mais à l’heure actuelle, je n’avais plus tellement l’envie d’en faire partie… Le vent avait tourné et ma présence à la Dunster House devenait de plus en plus inutile malheureusement pour moi. Le constat était difficile à faire mais ce n’était pas la question du jour ! Ma petite amie aimerait tellement passer une nuit en ma compagnie mais j’ignorais si les flics chargés de m’escorter m’autoriseraient à passer la nuit hors de chez moi alors je proposais à la jeune femme de les payer. Puis maintenant je lui demandais de m’accompagner alors que j’étais allongé sur le sol et qu’elle m’embrassait tendrement tout en faisant en sorte que je devienne totalement désireux d’elle. Je souris lorsqu’elle dit qu’elle allait les amadouer elle-même … « Hum ça dépend de ce que tu veux faire pour les amadouer mon cœur. » dis-je d’un ton malicieux avant de me relever et de prendre sa main, et aussitôt elle venait se blottir contre moi. « Suis-moi ». Main dans la main, je l’emmenais auprès des flics qui nous surveillaient depuis l’entrée. « Bonsoir, j’avais une question à vous poser »[/color]. Celui qui était le chef de cette petite escouade censée me surveiller et me protéger par la même occasion, répondait d’un ton respectueux. Que pouvons-nous faire pour vous, Mr Walton ?

Maintenant que nous avions officialisé notre relation ultrasecrète depuis quelques semaines, ma petite amie souhaitait que je vienne dormir chez elle – dans ce fameux appartement que j’avais trouvé pour elle, que je lui avais offert le jour de ses vingt-cinq ans : un certain 25 décembre 2015 – mais j’ignorais vraiment si on me laisserait l’opportunité de le faire. Néanmoins comme elle semblait vraiment être désireuse à ce que ça soit moi qui vienne chez elle cette fois, j’allais faire de mon mieux pour obliger les flics à accepter ça. Quitte à leur donner un peu d’argent même si ce n’était pas mon genre de faire des pots-de-vin mais dans le cas actuel, je n’avais pas tellement le choix. De toute façon, pour ma petite amie, j’étais prêt à tout. Elle me disait qu’elle m’accompagnerait et qu’elle essaierait même d’amadouer les flics, ce qui valut une question de ma part d’un ton assez malicieux. Elle me répondait sur le même ton, ce qui parvint à me faire rire légèrement avant que je ne retrouve un air plus sérieux. Prêt à affronter les policiers afin que ceux-ci m’accordent le droit de passer une nuit en compagnie de la femme que j’aime. Et une fois que nous nous retrouvions devant ceux-ci, et que leur chef nous demanda ce que je souhaitais, ce fut ma petite amie qui prenait la parole à ma place et le chef des flics l’écoutait sans broncher jusqu’à ce qu’elle se tut. Honnêtement, si ça ne tenait qu’à moi, je ne serais pas venu ce soir. Je serais en compagnie de ma femme… Mais nous sommes surtout là pour protéger Mr Walton, donc les gars et moi, nous ne sommes pas contre à cette idée. Par contre, nous allons devoir rester dans les environs…. J’étais scié sur place en entendant ces mots. Je ne m’attendais pas du tout à ça, je vous l’avoue surtout que pendant qu’il parlait, j’avais serré très fort la main de Phoenix… « Corbatz, je ne sais comment vous remercier pour ce que vous venez de faire. » dis-je d’un ton ému tout en me tournant vers ma copine afin d’afficher un regard des plus radieux. Vous nous en devez une, Mr Walton. Et toutes mes félicitations, votre petite amie a du cran. Votre père serait très fier de vous !. En l’entendant parler de mon père, je ne pus qu’afficher un regard totalement étonné… Il connaissait mon père ! Je me tournais à nouveau vers ma petite amie, cette fois totalement surpris.

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Honnêtement je me sentais grandement soulagé parce que j’allais pouvoir fièrement m’afficher avec Phoenix au bras, lui voler des baisers dans le cou devant les expressions choquées des vieilles dames ou les regards attendris et j’en passe. Sauf qu’une ombre pouvait encore menacer notre couple et elle se trouvait actuellement sur ma cheville… Ce fameux bracelet qui m’interdisait de quitter mon domicile à plus de cinquante mètres sinon je verrais débarquer une unité du SWAT de Boston ! Fin bref, accompagné de ma petite amie, j’espérais énormément que les flics qui m’accompagnaient accepteraient de me laisser dormir chez Phoenix. D’ailleurs avant que je ne puisse parler, ma blonde avait pris l’initiative de lancer les débats et alors que je lui serrais fort la main, je restais presque figé sur place en entendant la réponse des policiers… Je n’arrivais tellement pas à y croire mais ils venaient réellement de dire oui ! Ma copine s’était jetée à mon cou alors que le flic venait de parler de mon père… M’occupant de ma petite femme que j’aime, en lui offrant le plus beau des baisers, j’éclatais de rire avec elle avant de la garder dans mes bras tout en demandant d’une voix radieuse : « Corbatz, comment connaissez-vous mon Père ? ». L’homme s’approcha de Phoenix et moi avant de poser sa main sur mon épaule tandis qu’il se mettait à parler. Votre Père m’a chargé de vous protéger mais je vous expliquerais tout ça plus tard… Profitez de votre bonheur avec cette jolie femme. Vous le méritez avec tout ce que vous traversez actuellement. Il sourit et en retour j’en faisais un aussi avant de me reporter mon attention sur ma petite amie : « Je t’aime Phoenix Cahill… »

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Je suis vraiment soulagé que rien de grave ne lui soit arrivée parce que je ne me serais jamais pardonné le fait de ne pas l’avoir sauvée… Déjà que pendant les attentats de janvier 2013, pendant la prise d’otages de l’année dernière, j’avais perdu des êtres chers tout en essayant de les sauver en plus, je m’étais posé mille questions pendant que je m’affairais sur le cas de ma petite amie. Néanmoins j’avais réussi et maintenant je pouvais avoir l’esprit plus léger… Sauf que je ne pouvais pas, je venais également d’apprendre que la jeune femme était enceinte depuis onze semaines et je n’étais pas au courant… Quoique je me demandais si elle-même était au courant. Elle ne m’aurait jamais caché ça surtout que je savais pertinemment qu’elle ne voulait pas du tout être mère. Je déglutis légèrement tout en cherchant comment j’allais pouvoir aborder cette question. « Ce n’est pas ta faute mon amour… N’y penses plus maintenant, tu es saine et sauve. Je ne te laisserais pas toute seule, je te le promets ! ». Après l’avoir embrassée tendrement, je m’étais relevé pour lire son dossier mais aussi et surtout pour chercher un moyen afin de pouvoir lancer le sujet… Elle était enceinte et je commençais à croire qu’elle était en train de faire un déni de grossesse depuis plus de deux mois… Je déglutis légèrement tout en faisant rapidement le calcul et je me rendais compte que ça ne pouvait être que notre fameuse partie de jambes en l’air dans l’avion pour la Floride. Elle me demandait de m’asseoir ce que je fis rapidement avant de me caler à ses côtés la prenant tendrement dans mes bras, l’embrassant avec douceur, exprimant toute la peur que j’avais ressenti en la voyant dans cet état là… « Je t’aime et je ne tolérerais pas de te perdre mon cœur ». Je lui murmurais ça tout contre son cou que j’embrassais doucement avant de la regarder dans les yeux. « Mon cœur, il faut que je te dise quelque chose… »


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