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Je veux seulement être sûr que tu vas bien
Dante D. Basini & Swan E. Keynes
Dante avait toujours eu une famille aimante qui l'entourait et était présente pour lui. Il ne pouvait que être reconnaissant, grâce aux activités illégales de sa famille mais néanmoins fleurissante, le jeune homme n'avait manqué de rien. Il avait grandit dans le quartier italien de la ville, et il avait été heureux, il avait rencontré plein de personnes super et dans le quartier italien tout le monde se connaissant, il avait toujours été entouré et choyé, surtout par sa mère, italienne de caractère envahissante envers son fils pendant longtemps elle était même venu chez lui faire le ménage et vérifier que tout était en ordre. Heureusement avec le temps, ça c'était calmer, surtout que finalement, Dante ne vivait pas bien loin de chez ses parents. Il les voyait régulièrement, surtout quand il allait dans le quartier, puisque la solidarité dans ce quartier typique de boston y est à son maximum. Tout le monde se soutient et aiment passer du temps ensemble, alors il était fréquent que son père soit dans un bar typiquement italien et sa mère Dalia dans le restaurant de sa meilleure amie à discuter avec elle en cuisine. Même son grand père, bien que chef de la camora avait toujours été bienveillant avec son petit fils Dante, l'appelant de temps en temps. Dans cette famille, la solidarité et l'accent chantant de l’Italie était de rigueur. C'était même entièrement le réseau de la Camora et toutes ses personnes hautes placés qui étaient une famille.
Swan elle découvrait ces règles que Dante connaissait déjà par coeur. Quand on grandit dans le quartier et avec des parents de cette trempe, on ne peut que connaitre les règles et les enjeux. On y connait tout le monde et on sait aussi les bons côtés de ce trafique et cette illégalité : sans ça, la ville de Naples serait probablement morte, car elle n'attirait pas beaucoup de touriste et les commerces fermaient un par un, c'est quand les vieux commerçants ont lancé cette idée, mené par un ancêtre de Dante que tout à commencé à remonté. En blanchissant l'argent, ils faisaient entré de la trésorerie et emplissait les caisses. Cela permettait d'investir dans la ville, si bien que la plupart des bâtisses de la jolie ville de Naples appartient en réalité avec des personnes qui sont en relation de près ou de loin avec des mafieux italiens. Les mauvais cotés sont quand même bien plus fort et Dante aurait tout de même vraiment préféré qu'elle reste bien loin de tout ça et qu'elle fuit la mafia toute sa vie. Même si son oncle était bienveillant envers elle, c'était aussi pour surveiller ses faits et gestes et être sûr qu'elle rentre dans le rang. Au moindre écart, ils risquaient gros l'un comme l'autre.
Assis dans la voiture après l'avoir suivis, il était finalement content qu'elle soit à ses côtés dans l'habitacle. C'était toujours mieux que dehors et entre eux, il y avait ce lien, inexplicable qui faisait qu'ils en étaient ravis, même si ni l'un ni l'autre ne comptaient l'admettre -faut pas rêver, c'est pas Noël, comme dirait Dante-. La discussion est lancée et Swan répond à sa question : finalement, même sans trop le connaitre, elle l'a entièrement cerné. Il la suit pour être sûr qu'elle va bien. Il ne peut être rassuré qu'en sachant qu'il peut la protéger. Après tout, elle est sa femme, c'est le rôle d'un mari de veiller sur elle. Dante ne confirme pas et n'infirme pas. Il la regarde juste dans les yeux encore un instant, comme ci il en avait grandement besoin, comme pour recharger ses batteries ou se sentir bien. Il repose son regard azure sur la route histoire de ne pas avoir d'accident. La jeune femme n'est pas vraiment capable de dire à quand remonte son dernier repas, peut être ce midi, du moins, Dante l'espérait, ignorant tout des soucis alimentaires de la jeune femme. Bien qu'elle soit mince, il ne l'aurait pas deviné, ne la connaissant pas assez pour l'affirmer. Il ne connaissait que son regard par cœur. Ses échanges entre eux étaient récurent. Elle lui annonce son plat en détaille et Dante fait demi tour, direction le McDo tout proche d'ici. Au drive, elle commande son plat avec précision et Dante ajoute ce qu'il veut : un menu maxi best of avec un mcfarmer des frites de l'ice tea une seconde portion de frites. La caissière prend note avec précision et Dante avant la voiture et paye avec sa carte. La commande est vite prête alors la jeune femme donne tout à Swan. Pendant qu'il va vers chez elle, toujours en lançant des coups d’œil vers elle, elle trie ce qui est à elle et à lui. Il finit par la déposer devant chez elle, se garant en double file il lui adresse un sourire « A bientôt » sans vraiment savoir quand ce bientôt serait. Il aurait aimé, mais il ne lui demanderait pas, hors de question. Il attend qu'elle soit entrée chez elle pour redémarrer et accélérer comme un fou pour rattraper le périph et prendre la direction de chez lui.
AVENGEDINCHAINS
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