SHAYTAM ✮ EST-CE QUE TU PENSES SOUVENT A MOI ?

L'animation un peu partout, les cris provenant des montagnes russes, la musique envoûtante des manèges... J'adorais ce genre d'endroits où la jeunesse se retrouvait pour ressentir le grand frisson et où les plus jeunes encore y trouvaient l'émerveillement propice à conserver leur innocence. Une fois n'est pas coutume, je me promenais, le cœur léger. Vêtue comme toujours plus classe que jamais, mon chemisier blanc manche long fourré dans un short jean déchiré exprès à la mode, des bas blancs évidemment ainsi que des bottines assortis à mon ensemble. Histoire que je n'attrape pas froid, il y avait un bonnet qui survolait ma tête et une écharpe qui entourait mon cou. J'étais magnifique sans trop de maquillage, juste ce qu'il faut pour souligner mon regard de braise. En vrai, je me sentais à ma place dans ce genre d'endroits, la musique festive et une forte odeur de barbe-à-papa s'élevait dans les airs. De la barbe-à-papa ? Miammmm. J'adorais ça et étant donné que j'avais un petit creux, je ne me priais pas pour aller m'en acheter une à la fraise que je commençais à dévorer avec appétit. Je m'installais même sur un banc et regardais le flot de gens qui se rendaient d'une attraction à l'autre. J'appréciais toute cette joie de vivre. L'air un peu absente, j'observais tout ce qui se passait autour, captais les conversations des gens et regardais les enfants s'amuser dans un mini trampoline. Puis, je fusse prise d'une soudaine envie de monter continuer ma sucrerie dans la grande roue, sauf qu'au moment où je me levais pour entamer ma marche, une personne me heurta sans crier gare et ma barbe-à-papa tomba et s'écrasa au sol. Grognant comme une gamine qui venait de perdre sa sucrerie, je me tournais vers cet individu prêt à l'injurier...

La fin de semaine commençait à me tirer un peu partout, je veux dire que je ressentais que mon corps avait besoin d’air frais. La journée en salle de cours ou à la bibliothèque tel un rat et la nuit dans ma petite piaule d’étudiant Dunster, mon corps n’en pouvait plus de ne plus prendre l’air, de ne plus voir la lumière du jour ou même celle de la lune. Je devais me dégourdir les jambes, pensé à autre chose qu’à Brynn qui avait décidé de quitter Harvard. Ça y est, tout le monde était parti… Salomée, Brynn… Tout le monde avait déserté mon monde, je me retrouvais à nouveau seul après le départ de Mackenzie et celui de Poppy. Une boule dans la gorge accompagnant celle que j’avais dans la gorge, je déambulais à travers des jeunes qui semblaient s’amuser. J’étais idiot…ouais plus qu’idiot de croire que venir dans ce genre d’endroit accompagné de mon cafard allait me remonter le moral et m’en débarrasser. Autour de moi j’entendais des cris mélangés à des rires et aux bruits stridents de certaines attractions. Soupirant, je m’arrêtais un moment pour voir la dernière attraction en vogue, enfin visiblement, étant donné la queue qu’il y avait pour faire un tour de celle-ci. Un genre de truc à sensation forte qui vous retournait le bide, très peu pour moi. Je soufflais longuement, bien décidé à rentrer, après tout j’avais fait un petit tour, c’était suffisant pour recharger les batteries de mon corps, c’était assez pour respirer de l’air frais . Quoi que dans cet air soi-disant frais pesait une odeur de barbe à papa et autres pomme d’amour. Bref, bien décidé à rentrer je me faufilais à travers des gens avant de me faire bousculer par une jeune femme faisant tomber sa sucrerie. Je regardais les dégâts avant de reporter mon regard sur la blonde, que je connaissais en fin de compte. « Eh mais… Sharon ? »

Relevant les yeux, je bloquais les injures entres mes lèvres avant qu'elles ne sortent, surprise de voir Haytam dans ce genre d'endroit. Fin, j'ai toujours pensé que son petit monde résidait dans la bibliothèque et là, je fusse assez choquée de le voir se pavaner dans ce lieu. Ceci dit, je restais heureuse de le voir. Puis, étant donné nos dernières rencontres, je ne pouvais qu'apprécier sa présence. Faut dire que pendant longtemps, il avait tenté de me repousser, mais j'avais fini par percer sa petite carapace et avoir un peu de moments intimes. Mais, il y a bien une chose qui me trottait à la tête, nous nous sommes échangés des baisers, des caresses, mais jamais nous sommes allés plus loin que ça. Alors oui, je m'étais souvent posé des questions, questions que j'avais voulues temps résoudre aussi, mais bon, j'étais partie trop vite. Maintenant que je suis de retour et que je le voyais là, peut-être serait-il temps de mettre fin à ce mystère ? Savoir ce qu'il cachait parce que par moment, je le trouvais mystérieux et intriguant. M'approchant de lui, je passais mes bras autour de la sienne like a couple vous voyez un peu la chose ?. « T'as de la chance que ce soit toi, sinon tu aurais entendu de vilains mots. Je n'aime pas qu'on fasse tomber ma sucrerie. » Avouais-je avec un grand sourire. « Mais puisque tu es là, tu vas pouvoir m'en offrir une nouvelle n'est-ce pas Winchester ?. » Oui oui, je m'improvisais petite-amie de Haytam en cette journée. D'ailleurs, je le guidais jusqu'au vendeur de barbe-à-papa. « Mes bisous t'ont manqué ? T'as souvent pensé à moi ?. » Posais-je la question. Une façon comme une autre de lui demander s'il ne s'était pas trop ennuyé sans moi ici. Enfin, je suis certaine qu'une dose de folie manquera toujours au quotidien de n'importe qui à un moment donné.

« Pas très élégant pour une demoiselle. » Je posais mon regard sur son doux visage de porcelaine, elle m’aurait vraiment insultée ? Devant tout le monde ? En même temps comment réagir dans ce genre de situation à part lorsqu’on est un enfant et que l’on se met à pleurer ? J’aurais eu certainement l’air con, enfin si je mangeais ce genre de truc. Je détaillais la tenue de la demoiselle alors qu’elle venait s’accrocher à mon bras. « T’es sûr de ça ? Pense à tes hanches. » Okay alors là, ça ne me ressemblait pas du tout. Je fronçais les sourcils, étonné par moi-même, c’était vraiment moi qui venait de sortir cette énorme connerie ? Je veux dire… Sharon était parfaite, une femme belle élancée alors… Je soufflais longuement et avant qu’elle ne puisse répondre à quoi que ce soit, je me ruais vers le stand de sucrerie, grugeant quelques personnes au passage, ça non plus ça ne me ressemblait pas trop en même temps je n’étais jamais vraiment moi en compagnie de cette blonde sulfureuse. Je l’avais embrassé, nos corps s’étaient touchés, à vrai dire je n’étais jamais vraiment été aussi loin avec une femme… Bref je devais me sortir ce genre d’image de mon esprit avant de succomber une autre fois. Je tendais alors la sucrerie à la demoiselle tout en me mordant la lèvre inférieure, penaud. « Oui… je veux dire non, non pourquoi ça devrait ? Et toi, enfin… » Bah voilà, là j’étais redevenu le Haytam manche à couille que tout Harvard connaissait, bon d’accord un peu moins que le Haytam mystérieux qui faisait flipper mais… Je recommençais alors à marcher en continue de Sharon tout en regardant ailleurs, l’air de rien, plus que mal à l’aise.

« On va dire que ma langue ne porte pas de culotte !. » Et qu'elle dérapait aussi vite quand quelque chose me déplaisait. Et comme je venais de lui dire, heureusement que ce fut lui, parce que Haytam était loin de me déplaire. Je veux dire, nous avions passé de bons moments mine de rien, mais ça me laissait un arrière-goût d’inachevé, comme si nous avons commencé quelque chose de vraiment intéressant, mais que nous l'avons jamais terminé et c'était une sensation un peu frustrante faut l'avouer. Aussitôt lui avoir répondu, je m'étais accroché à son bras, réclamant rapidement une autre sucrerie, mais je remarquais aussi qu'il me détaillait de son regard, surtout le coin de mes hanches pardi. « Sûre et certaine, puis ne t'inquiète pas pour mes hanches, leur donner un peu graisse ne leur feront pas de mal. Les hommes aiment de nos jours, les filles pleines, ils trouvent que c'est plaisant de caresser de la bonne chair un peu rembourrée qu'un tas d'os !. » Et ce n'était pas moi qui venais de l'inventer, et puis on peut dire aussi que j'avais été gâté par dame nature, car je pouvais me goinfrer sans crainte de devenir une énorme baleine. Par la suite, Haytam se perdit dans ses mots, bégayant même et m'offrant une mine complètement gêné. C'était mignon à voir, un homme ne s'était jamais montré aussi intimidé en ma présence, comme si j'étais une oeuvre d'art qu'il avait peur d'approcher ou de toucher, ou même de contempler par crainte de craquer. « Ahaaaa, je ne retiendrais que le oui !. » Lâchais-tu en mangeant un peu de barbe-à-papa. « Si je te disais que oui ?. T'es quand même le premier mec qui me laisse sur ma faim. » De toute mon existence. Alors ouai, ça avait le don de m'attirer également.

« Bah… euh okay. » J’ignorais quoi répondre, il faut dire que le franc-parler de Sharon et sa capacité à tout faire pour provoquer me laissaient parfois coi. Je posais mon regard sur elle, elle ne se débinait jamais, en fin de compte elle était tout le contraire de moi… en femme, ce qui était plutôt étrange à réaliser pour un mec réservé comme moi. « Si tu le dis… » Je me contentais de hausser les épaules tout en commandant une autre sucrerie, qu’est-ce que j’y connaissais aux préférences des hommes moi ? Je n’arrivais déjà pas à connaître mes préférences… C’est vrai quoi, il fallait avouer que moi et les femmes ça faisait plus d’un, c’était sûrement pour ça que je n’avais toujours pas sauté le pas avec une femme d’ailleurs… Je secouais légèrement la tête, l’air de rien, je devais penser à tout sauf à nos moments proches, ces moments où j’avais succombé à son charme. Surpris par sa réponse, je reposais mon regard sur elle. « Sur ta faim ? Qu’est-ce que tu veux dire par-là… ? » J’ignorais comment réagir en sa compagnie. Bien sûr,’elle était charmante, bien sûr qu’elle m’attirait mais de là à succomber ? Et puis qu’est-ce qu’elle me trouvait au fond ? Sûrement rien. En la regardant, on pouvait comprendre qu’elle était en moyens d’avoir tous les hommes qu’elle désirait alors pourquoi avoir jeté son dévolu sur un pauvre mec comme moi ? Je continuais à marcher en sa compagnie tout en chipant un morceau de barbe à papa.

Je pouvais voir à quel point je mettais Haytam mal à l'aise et c'était mignon à le voir chercher ses mots, bégayer, ou encore détourner le regard. Sérieusement, le mec n'arrivait pas à me regarder plus de cinq secondes dans les yeux. Avait-il peur de s'y noyer ?. Non parce qu'il aurait raison. Le dunster achetait donc les sucreries alors que j'avais décidé d'avoir certaines réponses à mes questions. Il est vrai que beaucoup de temps ont passé depuis nos derniers câlins, mais il n'était jamais trop tard pour connaître la vérité n'est-ce pas ?. Puis de nature curieuse, je ne pouvais pas passer à côté. Surtout pas maintenant à le voir encore plus déstabilisé qu'au départ de notre rencontre. « Tu sais, dans le sens où nous nous sommes embrassés, nous nous sommes caressés et je voyais bien l'effet que ça te faisait... mais ce n'est jamais allé plus loin. Est-ce parce qu'à l'époque tu avais une autre fille en tête et que tu ne pouvais pas te permettre de succomber ou alors est-ce parce que je n'étais pas assez désirable pour te donner envie d'aller jusqu'au bout ?. » J'allais droit au but, mais j'étais ainsi après tout. Il m'avait laissé sur ma faim à plusieurs reprises alors que j'avais eu des envies folles de lui arracher ses vêtements. Mais moi aussi je jouais le jeu de la fille qui savait se tenir, qui n'allait pas brusquer les choses et laisser le temps faire, sauf que jamais ça ne s'était produit et j'avais fini par me dire que je n'étais pas son style de nana avec qui il s'imaginait passer des soirées de folies sous la couette. Loin de me douter qu'en fait, il était encore puceau. En gros, il était trop beau pour être encore puceau, c'est vrai quoi, je n'imagine pas le nombre de nanas qui avaient pu réclamer son corps tout comme son cœur. Bref, le voyant chiper un morceau de barbe à papa, je le fusillais du regard. « Tu me cherches Winchester ?. » Dis-je en riant et en coupant de nouveau un morceau pour le lui glisser entre les lèvres. « Viens pas dire après que je ne te nourris pas !. » Je lui tirais langue en regardant ensuite les différentes attractions. « Ça te tenterait un tour dans la grande roue ?. » Proposais-je, sait-on jamais s'il avait des vertiges ou si une autre attraction l’intéresserait plus.

Sharon était une de ces filles pulpeuses avec qui il aurait pu se passer tellement de choses… Malheureusement ce genre de femme, même si elles m’attiraient, me faisait grave flipper. Je n’étais pas un de ces mecs à me taper des nanas à tout va, je n’étais pas non plus un de ces mecs couchant avec une fille seulement une fois et basta, non moi il me fallait de la confiance et pas uniquement l’alchimie de l’attraction physique. « Une autre fille… non je… » Qu’est-ce que je pouvais dire à ça ? Je n’avais jamais sauté le pas, ouais j’étais toujours puceau à mon âge, s’en était presque dramatique mais en même temps est-ce que je pouvais m’en vouloir ? Non, probablement pas et pourquoi ? Parce que j’avais passé la plupart de ma vie dans une cage dorée où les règles régnaient sur ma vie et pour ce qui est de la suite… les gens me trouvaient bizarre et les seules filles avec qui je m’entendais bien eh bien… elles ne faisaient plus partie de ma vie dorénavant. Poppy, Milena, toutes ces filles avec qui il aurait pu se passer quelque chose, et je ne parle pas uniquement de sexe, elles avaient disparu dans un écran de fumée, mes sentiments avec. « Tu vas carrément me rassasier si tu continues ! » Je me mettais à rire en avalant le bout de barbe à papa qu’elle m’avait glissé entre les lèvres avant de me rendre compte qu’étant donné la situation entre nous, la phrase que je venais de balancer avait un double sens, surtout auprès des oreilles d’une telle prédatrice. « Va pour la grande roue. » Je passais ma langue sur mes lèvres pour enlever le collant de la barbe-à-papa puis je me dirigeais en sa compagnie vers la roue. La queue n’était pas bien longue comparée aux autres attractions à sensation. Arrivé au guichet, je payais deux tickets et venais me glisser en la compagnie de Sharon dans une de ces bulles.

J'attendais impatiemment qu'il réponde à ma question parce qu'en ce jour, je voulais absolument savoir pourquoi Haytam se retenait ou du moins, restait sur la défensive. Lorsque le verdict tomba, je fronçais les sourcils et donc s'il n'y avait pas d'autres filles, c'est que c'était moi le problème, moi qui ne lui plaisais pas assez pour s'imaginer passer une nuit de folie en ma compagnie. « Alors je ne suis pas assez plaisante, fin je ne suis peut-être pas ton style. » Dis-je en riant. Honnêtement, je n'allais pas mal le prendre si jamais il confirmait, car je savais que chacun avait ses goûts, qu'on ne pouvait pas tout aimer dans la vie n'est-ce pas ? Alors je comprendrais qu'il ne soit pas attiré par moi, qu'il soit plus attiré vers le style de filles douces, calmes et surtout posées. « D'ailleurs ? C'est quoi ton style de nana ? Qui sait, je pourrais peut-être avoir une amie dans le lot et je pourrais vous organiser un petit tête-à-tête. » Okey, d'une certaine façon, je pourrais coller cette amie et vouloir avoir toutes les informations sur la nuit qu'elle aura passé avec lui, non parce que je suis certaine qu'elle sera aux anges après. Par contre ouai, la phrase qu'il venait de balancer avait un double sens pour mes oreilles et c'est donc sans hésiter que je reprenais. « Ça fait partie de mon plan qui sait ?... Arriver à te rassasier. » Et pas simplement en lui faisant manger de la barbe-à-papa, mais bien plus que ça, je veux dire, ce serait encore plus bon que de la sucrerie. C'est même prouvé, il n'y a pas plus bon au monde. Nous nous rendions ensuite dans la grande roue suite à la paye de tickets par le dunster. Je m'installais dans la bulle en face de lui, près de la fenêtre. « C'est peut-être le moment de faire des confidences, ce qui se dira dans cette roue restera dans cette roue. » Ouai, je le poussais encore un peu à m'avouer ce qu'il cachait, parce que je sentais bien qu'il cachait quelque chose. Il était beaucoup trop mystérieux à mon goût.

« Non c’est pas du tout ça, tu es parfaite, rassure-toi. C’est juste que tu peux avoir tous les garçons que tu veux et que de mon côté je ne suis pas pressé de… enfin tu vois. » Je me contentais de hausser les épaules, oui ma vision de la première fois était peut-être un peu trop ‘féminine’ pour un mec comme moi étant donné que je pensais que le sexe n’était là que pour former quelque chose de nouveau entre deux personnes s’aimant mais aux final personnes ne m’aimait et je n’aimais personne donc je restais seul et puceau. Certaines personnes considéraient que le sexe était quelque chose de libérateur et je pouvais comprendre leurs points de vue mais… est-ce qu’ils étaient au courant que lorsque le corps subissait un orgasme, c’était comme s’il subissait un mini-arrêt cardiaque ? Réponse typique de l’étudiant en médecine, ça je le savais… « Honnêtement, j’en ai pas, je sais, ça paraît dingue. » Non je n’en avais pas car les filles pour qui j’avais pu avoir des sentiments avaient toutes été très différentes, dis comme ça on dirait que j’en avais aimé des dizaines alors qu’en fait ma vie sentimentale était aussi pauvre que la Grèce en ce moment. Bref Milena était une femme forte, sûre d’elle alors que j’avais relevé des dizaines de fois Poppy d’une certaine dépression supportée par sa douceur, d’ailleurs, il lui arrivait parfois de se changer en vraie garce… bref. Je me contentais de lâcher un léger rire discret, légèrement gêné, ouais j’avais compris ce qu’elle venait de dire, j’étais loin d’être con. Je me raclais la gorge alors que je prenais place dans la roue, environ une minute après celle-ci se mettait en marche et nous commencions à prendre de la hauteur. Regardant ailleurs, je fronçais les sourcils, qu’est-ce qu’elle voulait dire par-là ? « Tu as quelque chose à te confier ou quelque chose en tête à propos de moi ? »