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Léchage de botte, game on (Orphée)

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Arrivé début janvier sur le sol américain et dans le prestigieux campus d’Harvard, j’avais déjà eu le temps de faire un petit repérage des personnes à éviter, et au contraire, des personnes à avoir absolument dans mon carnet d’adresse. Ou plutôt dans mon iphone 6s. Oui j’étais du genre sélectif quant à mes amis et mon entourage. C’était d’ailleurs sur la jolie princesse de Luxembourg que mon dévolu s’était tout particulièrement porté. De bonne famille. Riche. Et charmante par dessus le marché. Je la voulais… C’était parti donc pour sortir le grand jeu. Lors d’une soirée étudiante où j’avais appris par bruit de couloir qu’elle se rendrait, j’étais assis à une table, scrutant les lieux et je finis par la repérer finalement parmi la foule et un petit sourire étira mes lèvres. Forcément, elle était plutôt bien entourée. C’était bien ma veine… Au moins ça voulait dire qu’elle n’était pas trop cruche. La blondinette se leva alors pour se diriger vers les toilettes et il me parut évident que c’était maintenant ma chance de l’aborder. Je délaissais les quelques amis qui m’avaient accompagné à cette soirée, me levant pour soit disant me dégourdir les jambes, alors qu’eux, pas dupes et hilares se foutaient déjà de ma poire en parlant d’une nouvelle cible dans mon viseur. Pour toute réponse, je leur servis mon majeur avant de réajuster ma veste de costard et le col de ma chemise. Je me devais d’être élégant pour cette jeune femme de la haute… Et je m’avançai ensuite vers les sanitaires, attendant que la porte ne s’ouvre à nouveau et qu’elle en sorte pour fondre littéralement sur elle : « Mademoiselle De Luxembourg ? » l’abordai-je alors avec un sourire charmeur. « Cole Smythe-Wildingham. C’est un honneur de vous rencontrer. » la saluai-je alors d’une manière un peu trop cérémonieuse pour une soirée étudiante.
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Une de ses soirées étudiantes dont t’avais plus que l’habitude. Il fallait dire que tu ne ratais pas une occasion de sortir t’amuser hors de ta chambre et trainer avec tes amis. Tu supportais très mal la solitude, elle te plongeait dans une nostalgie douloureuse et te faisais réfléchir à des choses auxquelles tu ne préférais même pas songer. Alors dans ce genre d’endroit tu te sentais bien, comme réellement toi même. T’essayais tout de même d’ignorer les regards trop insistants sur toi, pas ceux de mauvais dragueurs - ça ça flattait au moins un peu l’égo - mais de ceux qui te reconnaissaient et qui murmuraient à l’oreille de leur voisin quelle princesse ils avaient en face d’eux. Ça te mettait très mal à l’aise. Tu ne rêvais que d’être Orphée, la simple et douce Orphée. Ressentant une envie présente tu t’excusas néanmoins avec grâce et rejoignant les sanitaires, tu eus le temps de te laver les mains et de vérifier quelques secondes ta tête dans le miroir, car à peine tu ressortie, qu’un brun te sauta dessus et manqua de te faire sursauter. Tu fis de grands yeux tant t’avais une drôle d’impression de ce type qui se présenta à toi - il s’appelait Cole apparement - et il avait pas le nom d’un simple petit gars de campagne. Néanmoins tu tâchas de faire bonne figure, te redressant un peu. « Bonsoir monsieur Smythe. Pitié, appelez moi Orphée. » Tu finis par lâcher en te demandant ce qu’il pouvait bien te vouloir. « Je suis enchantée, je vois que vous m’avez reconnu sans mal… » Tu riais, mais ton rire était particulièrement nerveux.
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Des moments où elle serait seule étaient bien trop rares et j’avais littéralement sauté sur l’occasion, la prenant un peu par surprise, je pus le voir dans ses yeux. « Je ne voulais pas vous effrayer. » m’excusai-je alors pour mon apparition un peu inattendue sous son nez. Mais avec une élégance de princesse qui ne me déçut pas et elle me salua à son tour. Elle me glissa de l’appeler Orphée, ce qui me fit sourire quelque peu. C’était un bon point non ? Si nous en étions déjà, après seulement quelques mots échangés, au stade des prénoms ? « Appelez-moi Cole alors… » Si on laissait les -mademoiselles- de côté, il fallait également renoncer aux –monsieurs-. Elle me parut néanmoins mal à l’aise, notant la facilité avec laquelle je l’avais reconnue, tout ça accompagné d’un petit rire nerveux. « J’étais assis à quelques tables de la votre, seulement je n’ai pas voulu vous interrompre tout à l’heure… » expliquai-je alors. « Mais je ne pouvais pas manquer ma chance de rencontrer enfin la magnifique princesse De Luxembourg. » ajoutai-je avec un sourire charmeur sur un ton volontairement flatteur. « Est-ce que je peux décemment escompté de vous enlever quelques minutes à vos amis pour vous offrir un verre ? » demandai-je avec des petits yeux suppliants. J’insistais sur le –offrir- qu’elle n’aille pas me prendre pour un de ces piques assiettes sans ressource qui devaient lui tournaient autour comme des vautours simplement attirés par son argent. Non, non, pour ma part, je n’en avais absolument pas après son porte monnaie.
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Tu t’en voulu assez vite d’avoir sursauté d’une telle façon. T’essayais de relativiser. Tu avais toujours tendance à montrer les crocs, habituée à être sans cesse guettée par des vautours près à te dérober ton argent ou ne trainant avec toi que pour ta célébrité, mais cet homme là après tout ne te voulait peut-être aucun mal. Parfois tu t’en voulais pour ta méfiance trop pincée qui te donnait cet air snobe que tu détestais chez les autres. Tu tentas alors un petit sourire, relativisant. « Très bien, Cole alors. » Tu répétas, tâchant de ne pas oublier son prénom - t’étais assez tête en l’air. L’eliot - t’avais reconnu le blason sur sa veste - expliqua alors qu’il t’avait repéré depuis un petit bout de temps, tu hochas la tête avant de prendre une petite inspiration en entendant son compliment, souriant légèrement - bien que tu te questionnais toujours à son sujet. « Eh bien voilà qui est chose faite, ce besoin de rencontre est-il donc par simple intérêt ? » L’air de rien tu l’interrogeais sur ses intentions. Puis tu hésitas un peu lorsqu’il proposa de t’offrir un verre. Ton envie de boire et celle de lui accorder un angle bienveillant prirent le dessus et tu hochas la tête pour acquiescer. Cela sembla lui faire plaisir et même le soulager, tu ne pus retenir un certain sourire amusé en l’apercevant ainsi. Qu’il y avait-il de si extraordinaire à te connaître ? Tu ne monterais jamais sur le trône. Enfin ça, personne ne le savait. Tu l’accompagnas alors jusqu’au mini-bar en commandant une coupe de champagne - comme à ton habitude - la portant délicatement à tes lèvres avant de te tourner vers lui. « Smythe-Widman… Ça me dit quelque chose… N’auriez vous pas hérité, Cole ? » Tu demandas en cherchant son regard avec tes grands yeux océans pas aussi naïfs qu’ils en avaient l’air. Etait-ce seulement une attention charmeuse qu’il avait à ton égard ? Tu n’en étais pas si sûre. Tu attendais la suite.
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  Elle se détendit un peu, surtout après que je l’aie invitée à m’appeler par mon prénom. Je souris davantage en entendant le –Cole- qui s’échappait de ses lèvres. Je me faisais flatteur ensuite, jouant de compliments auprès de la charmante blonde. Mais clairement, si elle n’avait pas été princesse et si il n’avait pas fallu que j’entoure chacun des mes mots de mièvreries et de bienséances, je lui aurais bien fait sa fête à cette jolie poupée… Je redoublais de concentration donc, pour ne pas laisser divaguer mes yeux ailleurs sur les siens qui m’interrogeaient, cherchant à déceler mes intentions et la raison de mon intérêt. « Je suis à Harvard depuis janvier seulement… J’arrive d’oxford alors rencontrer d’autres étudiants, tisser de nouveaux liens, créer de nouvelles amitiés, c’est un peu mon quotidien voyez vous… » Je l’entrainai ensuite vers le bar, lui proposant un verre qu’elle accepta, commandant une coupe de champagne. Une femme de goût. Je commandai pour ma part, le scotch le plus cher de la carte, étalant ainsi de manière implicite les moyens dont je disposais. C’est d’ailleurs sur mon héritage que la jeune femme revint. « Que diriez-vous avant toute chose, que l’on se débarrasse du vous ? » Puisqu’elle souhaitait que l’on fasse l’usage de nos prénoms, nous pouvions peut être aussi envisager de passer ce nouveau cap. Le vous était inducteur de distance. Or, ce n’était pas un gouffre que je voulais créer entre nous, mais plutôt l’opposé. « Et c’est Smythe-Wildingham. » corrigeai-je, en essayant de ne pas trop laisser entendre mon petit ton pincé et vexé. Mon nom n’était clairement pas aussi célèbre que le sien, mais je restais fier de ma famille et de l’entreprise anglaise que mon père avait dirigé durant de longues années. « Mon père m’a en effet légué un joli portefeuille d’actions florissantes dont je ne saurais me plaindre… » Ne pas passer non plus pour un mercantile, j’ajoutai avec philosophie : « Mais l’argent ne fait pas le bonheur. » Et ce n’était surement pas à elle que j’allais l’apprendre. Et même si j’étais un véritable intéressé, calculateur et cupide dans les faits, mes mots avaient quand même une touche de sincérité : j’aurais préféré que mon père soit toujours en vie plutôt que d’avoir ce précieux héritage en ma possession. Je tendis ensuite mon verre en direction du sien en proposant : « On trinque ? »
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Eh bien dans l’ensemble tout semblait plutôt bien se passer, pour le moment. Même si tu t‘interrogeais encore sur ses intentions - jamais complètement naïves - t’avais vu passer plus de profiteur dans ta vie que d’hommes réellement bons. Mais tu n’étais pas à plaindre, sur cet aspect là, tes parents t’avais plutôt bien apprit à rester sur tes gardes. En marchant vers le bar tu en profitas pour l’interroger sur ses intentions et tu souris légèrement en l’entendant par de son débarquement à Havard. Il semblait sincère sur ses intentions et tu haussais les épaules en te disant simplement qu’il avait envie de ‘trainer’ avec des gens de son rang, pas étonnant pour un Eliot. « Oh oui je vois très bien. » Tu acquiesces en hochant la tête. Il risquait cependant d’être un peu déçu avec toi, ton aspect charmeuse et parfaite n’était qu’une façade pour tes contacts importants, la vraie Orphée était une grande consommatrice d’hommes et d’alcool. Enfin ça, seuls tes grands amis avaient besoin de le savoir. Tu pris la coupe de champagne que le serveur te tendais, satisfaite de sa fraicheur. Il proposa alors d’abandonner le vouvoiement et tu ris légèrement en hochant la tête, cette fois un peu plus d’avantage dans ton élément, détestant l’ambiance trop stricte qu’imposait les relations entre grandes lignées. « Rien ne me ferait plus plaisir ! » Tu fis presque avec soulagement, te détendant un peu, si tu pouvais te faire un ami de bonne famille mais te ressemblant d’avantage dans la détente et l’aspect sans protocole, tu en serais ravie. Mais tu pouvais aussi te tromper. Tu fis cependant un labsus sur son nom de famille qui sembla le contrarier derrière son air calme et posé, tu plissas légèrement les yeux dans cette erreur volontaire, lui adressant un grand sourire désolé de la pauvre princesse désespérée. « Oh je suis navrée, voilà que je ne retiens plus rien. » Tu fis dans un petit soupir, tâchant de rattraper l’air de rien les choses, tout en gardant un oeil sur ses réactions derrière ses grands sourires. Cependant, il t’étonne dans la suite et tu fronces un peu les sourcils, te demandant s’il dit cela pour jouer les philosophes où s’il le pense vraiment. Sur le coup, ta réponse est un peu longue à arriver, mais dans ton coté positif, tu aimes l’idée qu’il puisse vraiment le penser. Pour le coup, tu te dis qu’il a passé ton petit piège avec brio en ne prenant pas le faux parti intéressé par l’argent que tu lui présentais. « C’est ce que je me tue à tâcher de faire comprendre à beaucoup d’Eliots à vrai dire, mais apparement tu l’as déjà compris ! C’est agréable. » Tu lui fais avec un petit sourire, assez contente et intéressée par cet étrange personne que tu espérais sincère. « Trinquons ! » Tu fais en levant lentement ta coupe, venant l’entrechoquer dans la sienne en le regardant dans les yeux avant de glisser tes lèvres dans le verre.



HS : Ma faute pour le nom de famille, enfin plutôt celle de mon correcteur. Léchage de botte, game on (Orphée) 1881463262 J'ai essayé de rattraper ça. Léchage de botte, game on (Orphée) 1881463262
Eh au fait du coup je me demande en quoi ça va tourner ce sujet, parce que pour le moment Orphée trouve Cole assez sympa alors. Léchage de botte, game on (Orphée) 1881463262 Nous verrons par la suite. Léchage de botte, game on (Orphée) 3997999705
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  Soigner ses fréquentations, c’était le mot d’ordre. Et comment mieux le faire qu’en s’entourant d'une belle princesse. Je voulais véritablement faire de la jolie blonde une alliée… Ne me doutant pas que derrière la façade parfaite et sage qu’elle affichait, se cachait une toute autre facette, un autre versant de sa personnalité où l’on aurait pu se découvrir plus d’un point commun en fait… Mais pour l’instant, c’était mon aspect gentleman que je m’appliquais à montrer et à faire ressortir pour cette première rencontre, espérant ainsi lui faire bonne impression et pouvoir rapidement compter l’influente demoiselle parmi mes amies. Exit le vous, et cela sembla faire rire mon interlocutrice. Elle n’était pas du genre à s’embêter avec les formules de politesse et autres manières guindées qui dictaient pourtant les interactions entre les gens de la haute comme nous. C’était à noter donc. Et d’ailleurs, passé la petite offense de l’entendre écorcher mon prénom, la demoiselle s’excusa devant mon petit air vexé, je me permis une remarque narquoise lorsqu’elle m’expliqua ne rien retenir. Attrapant sa coupe pour la lui retirer un instant, jouant les chaperons donneurs de leçon avec humour : « Tu devrais peut être arrêter le champagne alors, quand on ne tient pas l’alcool il faut savoir s’arrêter… » Je me moquai clairement, mais puisqu’elle semblait préférer les familiarités aux courbettes, je n’allais pas prendre de gants avec elle. Faisant signe au serveur, toujours pour l’embêter, je réclamai : « Mettez lui un jus d’orange en fait, elle ne tient pas la route… » Avant de me mettre à pouffer en reposant la coupe devant elle. C’est avec sérieux et une étonnante sincérité que je révélais ensuite mon statut de riche héritier à la demoiselle, glissant au passage que ce n’était pas pour autant le secret du bonheur. Cet héritage était lourd à porter, dans le sens où l’absence de mon père était un poids, qu’il me manquait terriblement, que sa mort avait déterré des secrets qu’on aurait tous préférés ne jamais voir révélés au grand jour… Oui j’étais sincère, étonnement, lorsque je disais que l’argent ne faisait pas le bonheur et c’est avec cette parole philosophique que je semblais avoir conquis la confiance de mon interlocutrice qui acquiesça avant de me proposer de trinquer. « A cette rencontre alors. » Nos verres s’entrechoquèrent et je portai ensuite le mien à mes lèvres pour prendre quelques gorgées de boisson, mon regard planté dans le sien. « Alors Orphée, à quoi cela ressemble la vie à Harvard dis moi tout… » Je débarquais seulement depuis début janvier, même si j’avais ma sœur comme guide pour découvrir le campus, les conseils d’une princesse étaient toujours bons à prendre et c’était l’occasion d’en découvrir davantage sur la jeune femme.

HJ : t'inquiète c'était drôle du coup Léchage de botte, game on (Orphée) 1881463262
Cole fait trop bien le lèche botte en fait quoi Léchage de botte, game on (Orphée) 2474380249  Non mais sinon je pensais à un truc : on fait encore quelques postes de discussion sage Léchage de botte, game on (Orphée) 2474380249 , puis zou on ellipse et on les fait retourner l'un l'autre à leur soirée, on les fait se retrouver à la fin dans une situation complètement différente, genre Orphée qui est complètement défoncée , ou Cole qui est en train de serrer une nana dans les toilettes, bref truc du genre, pour que du coup ils se découvrent sous un tout autre visage quoi Léchage de botte, game on (Orphée) 1881463262
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T’avais en vérité un peu de mal à le cerner cet Eliot. Tous les gens étaient composés de différentes facettes et t’étais parfois la première à être surprise par des Eliots ou même des Mathers. Comme quoi, les maisons n’étaient qu’une partie de la personnalité de l’étudiant. T’avais vraiment envie de bien l’aimer ce Cole, il t’inspirait une drôle d’attirance, étrangement. Alors tu finis par un peu te détendre et à accepter le verre qu’il te proposait. Mais tu semblas le vexer une seconde en faisant un lapsus sur son nom de famille et tu tâchas de te rattraper comme tu le pouvais. Et finalement, il te surpris encore d’avantage en venant prendre ta coupe entre ses doigts. Sur le coup tu ne compris pas vraiment, clignant des yeux en le regardant faire avant qu’il se mette à parler, te faisant comprendre que tu avais peut-être déjà abusé de l’alcool. Tu pris une fausse mine outrée, déformée par le rire alors que tu secouais la tête. « Hey ! » Tu t’écrias en riant de bon coeur, amusée par cette petite mise en scène taquine comme tu les aimais, et surtout par l’idée d’imaginer la tête qu’il ferait s’il voyait ta tête après une longue soirée mather. Il poussa le jeu jusqu’à interpeller le serveur et tu rougis en riant de plus belle. « Oh ! C’est ça, et lui mettez lui un jus de raisin, que l’on partage au moins ! » Et la mine sceptique du serveur te fit encore rire d’avantage alors que tu tournais la tête vers Cole en roulant les yeux, aimant encore d’avantage ce coté plus simple qu’il te montrait là. « Tu n’es pas gêné toi ! » Tu fis en un petit sourire avant de faire s’entrechoquer vos verres lorsqu’il te présenta le sien. Tu repris un peu ton sérieux, glissant une main dans tes longs cheveux blonds, que tu avais lâché ce soir plutôt que de les attacher comme le voudrait l’étiquette. Tu changeas de position sur ton tabouret en l’entendant, terminant ta coupe en la reposant plus doucement, désormais totalement détendue. « Hmm, la vie à Havard n’est-ce pas… » Tu fis dans un air plus calme, réfléchissant sérieusement à la question en penchant légèrement la tête sur le coté. Puis tu lui adressas un petit sourire lorsque tu eus trouvé. « C’est beaucoup plus de bonheur que tout ce que tu as pu connaître jusqu’ici, mais c’est parfois aussi des moments durs au sein d’une grande famille. » Tu fais avec une voix plus douce, presque poétique sur le coup. « Une fois que tu as trouvé ta place, tu ne voudras jamais finir tes études. » Tu ris doucement. « Sois rassuré, tu as déjà une amie sur laquelle compter, et la meilleure ! » Tu lui fis avec un petit clin d’oeil entendu avant de rire.



HS : Oh oui très bonne idée, on fera comme ça quand on verra que la conversation deviendra plus plate. Léchage de botte, game on (Orphée) 980580023 Je dirai qu'une amie vient chercher Orphée. Léchage de botte, game on (Orphée) 980580023
Mais tu sais j'ai limite l'impression que malgré ça ils vont finalement bien s'aimer. Léchage de botte, game on (Orphée) 1881463262 :heaart:
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   Délaissant les manières pompeuses un instant, le vouvoyant et les –mademoiselle- cérémonieux, me voilà attrapant son verre, la taquinant sur ses supposés abus, remettant sa petite déformation de mon nom sur ses excès de boissons. La manœuvre la fit rire, encore plus quand je me pris le culot d’interpeller le serveur, qu’elle héla à son tour pour me commander un jus de raison. Je me marrai à mon tour lui rendant finalement sa coupe, faisant un petit non de la tête à l’attention du garçon qui de derrière son bar nous lançait des regards interrogateurs. Pas la peine de nous amener des softs, ils allaient être perdus. Mon interlocutrice souligna mon absence de gêne et je repris un instant mes airs de grand monsieur : « Excusez moi princesse… » Et brandis mon verre pour trinquer. Maintenant elle savait aussi que je pouvais déconner, tout autant que parler sérieusement. Disons qu’Orphée ne collait pas vraiment avec l’image de la royauté coincée qu’on pouvait s’en faire. Rien que son look, ses cheveux détachés, son air décontracté, tout semblait crier qu’elle voulait être une jeune femme comme les autres. Je l’interrogeai alors sur ses habitudes ici, sa vie sur le campus. Elle sembla réfléchir. Apparemment, elle s’y était fait sa place, enchainant moments de bonheur et moments plus durs, concluant qu’une fois qu’on s’y plaisait, on ne voulait plus jamais finir ses études. « Tu fais quoi d’ailleurs comme études ? » Mon sourire s’élargit en l’entendant conclure que je venais de me faire une amie sur qui compter, accompagné d’un clin d’œil. « Je tâcherais de m’en rappeler quand je serais perdu dans les dédales d’Harvard. » répondis-je avec une note d’humour, content malgré tout que cette petite discussion et ce petit verre aient pu me permettre de conquérir l’amitié de la jolie blonde. Elle comptait parmi les influents dont j’aimais m’entourer, mais surtout, après ce petit moment avec elle, il me paraissait évident qu’elle était loin de la princesse clichée que j’avais pu imaginer, c’était quelqu’un d’agréable et de drôle…

HJ :  Y'a déjà tellement de monde qui déteste Cole qu'un peu de positif en fait ça me fera pas de mal ^^ Et quand tu veux pour faire débarquer la copine alors :giggle:
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Sa petite boutade eut au moins pour but de te faire rire et tu pris une petite mine outrée devant tout ce petit jeu même s’il n’en était rien. L’atmosphère était désormais beaucoup plus détendue bien que toujours soutenue dans l’élégance d’une taquinerie agréable. Vous restiez ce que vous étiez, dans vos rôles d’héritiers, laissant cependant apercevoir une phase minime de votre façon d’être, quelque chose de plus déluré qui ne demandait jamais qu’à sortir. Mais tu étais tout à fait sobre et pas décidée à le faire, pour le moment. Tu ris en le voyant reprendre ses grands airs en t’appelant princesse et tu levas un sourcil tout en levant ton verre. « Bien je vous pardonne grand prince. » Tu fis avec un sourire entendu. Au fond, il n’était pas plus prince que tu n’étais réellement princesse dans ton coeur. Puis te te laissas enfin aller à goûter cette coupe de champagne qui te faisait tant envie, y trempant tes lèvres avec délice. On reconnaissait les meilleures bouteilles, bien que celle ci n’eut été qu’une élite et que l’on pouvait toujours trouver encore mieux, il n’en restait pas moins terriblement savoureux. Cole en profita d’ailleurs pour te demander ce que tu faisais comme études. « Beaucoup d’histoire et un peu de musique, disons que j’essaye de trouver un équilibre. Et toi, qu’est-ce que tu as choisi ? » Tu demandas avec curiosité en penchant légèrement la tête sur le coté. Tu lui confirmas d’ailleurs qu’il pouvait te voir comme une amie, ou alliée potentielle dans ce monde de brutes et de garces. Bien que tu en eus été une à des moments propices, l’air de rien. « Ca peut toujours être utile. » Tu confirmas à sa réplique, hochant légèrement la tête mais soudainement tirée de ton merveilleux Champagne par l’une de tes amies qui rejoignait le bar. « Orphée, qu’est-ce que tu fais ? On attend plus que toi. » Tu clignas un peu des yeux avant d’inspirer, tournant la tête vers Cole en lui adressant un petit sourire désolé. « Navrée, je crains que notre jolie rencontre ne se termine déjà. Voilà que mes devoirs d’organisatrice de soirée me forcent à quitter mon verre. » Tu pris une mine désespérée un peu exagérée en riant avant de finalement lui sourire en cherchant quelle façon serait la plus adéquate de lui dire au revoir. Alors dans ta délicatesse légendaire - ou sans doute celle de ton personnage tu vins lui prendre les mains en déposant un baiser sur sa joue. « Bonne soirée Cole. » Tu lui lanças alors avec un sourire avant de filer rejoindre tes amis.

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Et quelle grâce légendaire avait disparue au fil des heures. Si bien que frisant les trois heures du matin, tu marchais d’un pas plus très sûr de rien, zigzaguant jusqu’aux toilettes en éclatant de rire. « J’arrive, j’arrive ! » Tu fis aux quelques amis aussi torchés que toi qui t’attendaient pour partir, riant sans trop savoir pourquoi. Tu rejoignis les toilettes en ouvrant la porte à la volée, gloussant en marchant jusqu’au lavabo. Seulement tu clignas des yeux en tombant sur le fameux Cole de tout à l’heure. Etait-ce seulement Cole ? Tu éclatas de rire, l’interrompant dans un son baiser langoureux avec une demoiselle avec un décolleté si plongeant qu’au Luxembourg on appellerait même plus cela un décolleté. « Eh bien Coooooooooole, je vois qu’on s’amuse ! » Tu fis, amusée toi même en riant, t’appuyant sur le mur.
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