Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLe duo de l'océan doit éviter de sombrer comme le titanic. (Nemouche) - Page 2
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Le duo de l'océan doit éviter de sombrer comme le titanic. (Nemouche)

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J'imaginais le campus d'Harvard retourner dans les années barbares des punitions corporelles, on pourrait monter le coup et blâmer le tout sur le dos du nouveau Doyen aussi s'y il continuait à menacer les confréries de fermeture. Un peu plus et on aurait des idées de dictature mais sa c'était notre plan démoniaque à moi et Nemo: ''C'est des bonnes idées sérieux, à nous le pouvoir et les autres à nos pieds et nus vénérer.''. J'aurais définitivement dû passer moins de temps sur netflix la nuit passée, ca commençait à m'embrouiller les idées alors que j'avas a peine touché un cocktail mais Nemo savait trop bien que c'était le genre de blague qu'on faisait tout le temps ensemble depuis qu'on avait partagé la présidence des Eliots. Je lui avais annoncer que pour la destination de notre voyage, moi et Victoria avions bouqués Dubaï, une destination à l'image de la Eliot House quoi. C'était simplement paradisiaque et respirait le luxe. Je riais, excellent jeu de mots: ''Tu va te sentir à la maison quoi! J'ai trop hâte d'y aller!''. Je voulais rester sympa mais aussi avoir des réponses à mes questions. Je lui avais demandé franc jeu s'y il y avait un froid entre nous et à voir sa réaction, je devais être stupide. Je le regardais haussant les épaules, lui faisant comprendre que je ne comprenais pas. Je prenais une gorgée de mon cocktail et lui dit: ''Nemo, je suis pas complètement taré. J'ai vu quand May est revenue que ton attiude à mon égard avait changé mais c'est que je pensais que tu prenais plus le côté de May que le mien alors j'ai pas voulu en faire un plat disant que c'était passager.''. Je regardais Nemo en espérant qu'il accepte de me parler, jamais je l'avais vu comme sa. Je prenais mon verre en essayant de trouver un moment que j'aurais pu lui faire du mal ou être désagréable mais rien me venait à l'esprit.
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T'étais plutôt tolérant comme mec, mais il semblait, depuis que tu étais jeune, qu'il y avait des opinons sur lesquelles tu ne pouvais pas diverger, comme si tes principes et tes valeurs n'acceptaient pas que tu t'ouvres à d'autres éventualités sur ces sujets-là. Ce n'était pas tous les jours facile, mais tu te sentais très fermé sur le sujet de l'infidélité, même s'il y avait une grand probabilité de chance pour que dans ta vie on te trahisse de cette manière plus d'une fois et qu'il faudrait peut-être dès maintenant te faire à l'idée histoire de ne pas tombé en dépression quand ça arrivera plus tard. « Nus hein ? Je savais que t'aimais mater les mecs à poils. » Tu te moquais dans un sourire un coin, juste avant de prendre un petite gorgée de ton liquide bleu alcoolisé. Quoi, c'était lui qui avait fait la référence du nu, t'étais pas l’investigateur de pensées perverses et nudistes pour une fois. Tu pensais ensuite au voyage que vous alliez faire bientôt, et t'étais jamais allé à Dubaï encore. T'avais pas vraiment eu l'occasion, mais maintenant que tu t'étais renseigné et que tu étais tombé sur des photos de l'endroit, t'avais juste hâte que l’événement arrive. Tu acquiesçais vivement à son enthousiasme aussi débordante que la tienne pour l'endroit, et tu sautillais d'impatience de voir ce que la présidence vous avait prévu comme sorties de groupe. Puis vint le tour des questions, et tu te demandais s'il réfléchissait parfois avant de parler, car il avait franchement l'air de se foutre de ta gueule, à te demandais tel un chiot prêt à se faire piquer s'il s'était moqué de toi ou t'avait insulté. Alors tu devenais plus froid, un peu plus hautain, puisque de toute manière, dans ta tête, tu valais mieux que lui à ce moment-là, toi au moins tu parlais pas derrière tes potes. Il te sortait un truc sur May et tu fronçais les sourcils – le con il devait sacrément être manipulateur car voilà qu'il commençait déjà à te perdre. « Il était probable qu'à ce moment-là je prenne plus le côté de May que le tien tu dis ? Comment ça ? Vous étiez en froid ? » La vérité tu ne te souvenais plus de tout, ni ce qu'il s'était passé entre eux tous. Tu savais juste que May te soutenait, que May t'avait parlé, mais il n'y avait pas vraiment une histoire de prendre parti. Puis tu repensais à lui, et tu rigolais froidement. « Mais c'est vrai que j'oublie, j'suis con, tu n'sais pas être ami avec deux personnes en même temps toi, il faut toujours que tu prennes parti. » C'est pour ça qu'il ne comprenait rien. Lui il se faisait ses agenda avec cette semaine je suis ami avec Victoria, puis la semaine d'après ce sera Lottie parce que je ne l'ai pas vu depuis un moment, et oh, gardons une place dans un mois pour Nesayem. Sauf que c'était pas ça, l'amitié.
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Je savais que pour le moment, c'était le bon moment avant de rentrer dans le vaste de la raison pourquoi j'avais convié Nemo au Drink. Il était peut-être mieux d'en rire maintenant car je ne savais pas comment on allait sortir d'ici tous les deux. Je faillis m'étouffer avec une gorgée avec ce qu'il venait de dire, j'en riais avant de déposer mon verre et le regarder amusé: ''Ne confonds pas tes fantasmes avec les miens mon chou.''. J'aimais le taquiner, c'était un peu comme un petit frère Nemo, moi qui avait seulement une sœur alors je pouvais trouver d'autres repères avec mon acolyte malgré qu'on semblait avoir toucher la pointe d'un iceberg. Je pouvais voir une autre facette de Nemo, un côté de lui que je n'avais jamais connu et c'était bizarre de le voir aussi froid, lui qui était un Stitch sur deux pattes. À voir son étonnement, je pouvais donc conclure qu'il n'était pas au courant pour moi et May, voilà qui était intéressant. ''Ah je vois qu'elle t'a rien dit? Oui effectivement il y avait un froid entre nous deux alors je croyais que c'était pour sa que tu me faisais la gueule mais je vois que je me trompe.''. Je commençais à être vexer par ses propos, quelle mouche l'avait piquer? ''Excuse-moi?'', d'où il sortait ce truc? Je lui répondis: ''Je prends seulement partie dans un conflit malgré que je devrais faire comme mon pays de naissance, de quoi tu parles Nemo bordel? Je suis ami avec tout le monde en même temps.''. Mon cerveau sa devenait la twilight zone, genre pendant combien de temps j'allais devoir jouer aux devinettes avec lui pour qu'il me dise ce que j'avais fait de mal.
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« Et pourtant, c'est ce qui vient de sortir de ta propre bouche, choupinou. » Tu disais en levant tes mains en signe d'innocence, riant doucement en le voyant presque s'étouffer. Puis tu changeais d'attitude, puisque la situation te le permettait. Tu ne comprenais pas où il voulait en venir exactement avec May, surtout qu'elle n'était pas encore revenu à cette période-là – enfin, tu ne savais plus trop. « Elle me dit ce qu'elle a envie d'me dire. Je n'aime déjà pas mes propres conflits, alors m'occuper de ceux des autres... En tout cas, t'as du faire un truc vraiment grave pour que tu me laisses être en froid par sa faute sans que tu viennes t'expliquer. » Tu remarquais, ton regard suspect le détaillant. Peut-être qu'en vrai, il était encore plus connard que tu le pensais. Ce Noël, tu lui offrirais sûrement un bon l'amitié pour les nuls, un classique. En attendant, tu te moquais, mais ton raisonnement était juste. May t'avait peut-être racontée cette histoire. A vrai dire, tu ne t'en souvenais plus du tout, si elle l'avait fait tu avais oublié, ou sinon elle avait préférée garder la chose pour elle. Ce que tu voulais dire par-là, c'est qu'il avait réellement dû être fautif pour le coup. Même s'il pensait vraiment que tu étais en froid avec lui pour soutenir May de quelconque conflit il y avait eu entre eux, quand on sait que l'on est innocent dans une affaire et que l'on voit son ami s'allier avec une autre alors que pour nous, il ne connaît pas toute l'histoire, on vient le voir. On vient s'expliquer, lui montrer sa part des choses afin de ne pas perdre cet ami. En fait, que tu sois là ou pas, il s'en foutait sûrement bien pas mal Tate, ça ne changeait pas grand-chose à sa vie, à part une présence ennuyeuse par dessus son épaule. Tu haussais un petit sourcil lorsqu'il fit le mec choqué en mode Excuse-moi? – remballe tes excuses petit, t'en auras jamais assez pour te faire pardonner. Tu soupirais, déjà fatigué par son attitude. « Sauf que ce n'est. Pas. Vrai. Je ne sais pas à quel point tu dois te voiler la face chaque soir par mesure d'arriver à dormir sans ressentir la moindre culpabilité, mais il serait peut-être temps d'te réveiller et d'arrêter d'faire ta pauvre victime qui est encore plus blanche que blanche ? » Tu t'énervais, venant tapoter le bois de la table doucement de tes phalanges. « La vérité, tu n'sais pas ce que c'est que l'amitié. Tu fais semblant de savoir, tu fais semblant d'être le fidèle matou de la meute, mais t'es surtout le spécialiste du vent. Tu mérites même pas que j'm'explique, parce que tu t'chercheras encore des excuses, ou tu t’inventeras des trous de mémoire, histoire de continuer à vivre ta petite existence parfaite en effaçant de ton sillage les maux que tu créer. » A quoi ça servirait ? Si c'était pour qu'il te lâche un « non, mais tu as eu une mauvaise impression, je t'assure que je vous soutenais tous les avec autant d'envie et de ferveur », tu ne crois pas que tu le supporterais.
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Définitivement ce soir, j'allais en avoir pour mon argent. Non seulement parce que j'avais commandé plusieurs cocktails sur le menu que moi et Nemo on pourrait essayer mais je découvrais un autre côté de mon ami que je ne connaissais pas encore: Un Nemo trahi, pouvant même dire humilié ou vexé. Je devais sûrement pour le débile de service, le mec qui avait l'air d'avoir rien dans la tête alors que je voulais simplement aider à comprendre pourquoi de nouveau j'étais le vilain petit canard. Premièrement, le sujet revenait encore sur May et la conversation qu'elle avait entendu...définitivement malgré qu'elle n'était plus à la Eliot House, elle avait laissée quelque chose sur son passage: le mauvais karma. C'était fou comment une conversation qui avait été supposé rester secret faisait des victimes. Je soupirais, définitivement agacer par la tournure de la situation. Je finissais d'un trait le cocktail devant moi et secouait la tête à cause du goût. Honnêtement, je me demandais ce qu'il fallait que je dis ou fasse pour qu'un jour on accepte de prendre ma défense. J'essayais de ne pas trop parler pour pas que Nemp prenne mes paroles encore plus mal que maintenant, à chaque fois que j'ouvrais la bouche j'étais dans le pétrin. ''Nemo tu m'aides pas aussi, je cherche à réparer un tort tu l'aggraves encore plus.''. Je pris mon verre, enleva le petit parasol et le calait d'un trait, commençant à être énerver. Je m'imaginais pas lever la main sur Nemo mais s'y il faudrait que je le fasse pour qu'il arrête de jouer au plus dur avec moi je le ferais. Je riais hypocritement, réalisant bien des choses malgré qu'il pensait le contraire. ''Nemo, je ne sais pas d'où viens tout cette colère à mon égard mais sérieux, tu dois arrêter. Tu ne vois pas que je suis seul la parce que je suis sérieux? Je veux régler la situation et tu te fous de moi. Écoute, je repense à sa et le seul truc que je me rappelle qui pourrait te donner une sacrée attitude envers moi, c'est les élections que tu as gagné contre Alejandro et que j'ai critiqué avec ce dernier lors de notre petite rencontre en privé que May n'a pas su garder pour elle.''. Je m'en foutais qu'elle était son amie.
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« C'est parce que j'vois pas pourquoi j't'aiderais dans cette histoire-là. T'as voulu jouer double jeu, tu t'es cassé la gueule... Tant pis pour toi. » Tu disais dans un haussement d'épaule je-m'en-foutiste. Le mec il pensait, tranquillement, posé, que t'allais faire le boulot de la réflexion et de la recherche pour lui. Il avait définitivement pété un câble. Il savait bien ce qu'il avait fait. Ça n'avait pas été des paroles en l'air, et l'interprétation des mots avait bien été la bonne. Alors tu n'avais aucune envie de commencer à lui mâcher le travail. Il était grand, il était à Havard ? Et bien qu'il le fucking prouve. Parce que là, t'en avais un petit peu marre de te retrouver avec une Dory grandeur nature qui se cachait derrière les voiles qu'elle se créait. C'est pas difficile de se souvenir quand on agit et qu'on parle comme le connard de service non ? C'était pas dur. Tu lâchais un rire alors que le mec il prenait grave ses aises avec toi – d'où il se permettait de te dire que tu devais arrêter ? Si vous en étiez là c'était de sa faute et de sa faute seulement, alors t'avais bien tous les droits, que ça lui plaise ou non. Puis enfin, wooooaaaaw, l'illumination suprême. Il lui en a fallu du temps. Tu fendait un grand sourire mi-hypocrite, mi-fier de lui ironiquement sur le visage. « Alala, c'est vrai. Parce qu'en plus, quand tu fais le bouffon, il faut que les gens qui y soient témoins se taisent pour toi, ferment leur gueules histoire de cacher le fait que t'es loin d'être intègre. Tu lui as proposé d'l'argent contre son silence tant qu't'y es ? Puis d'abord, tu t'prends pour qui, pour oser dire qu'elle « n'a pas su garder quelque chose pour elle » ? T'es pas sérieusement, devant moi, en train de remettre la faute de ta connerie profonde sur May qui ne fait que relier une simple et très intéressante information, là, non ? Peut-être que si il y a des choses à répéter, c'est parce qu'elles devaient être répétés. Tu n'crois pas ? » Tu réfléchissais, arquant un sourcil interrogateur. Mais bien sûr. Il se permet de parler mal derrière votre dos à tous les deux, mais il ne faudrait surtout pas que quelqu'un vous le répète. Histoire de pouvoir continuer là prochaine fois à faire le bouffon à l'ombre des regards. Qu'il dise de suite que votre amitié ne l'intéressait plus, vous vous sériez moins fait chier tous les deux. « Mais c'est bien, j'imagine. C'est bien. Tu vois qu'en fouillant un peu, on retrouve vite des choses qui n'étaient sûrement pas si enfouit que cela, M'sieur je vois pas du tout de quoi tu parles. A d'autres. Puis il y avait avant ça aussi, c'est un gros tout, cette histoire. » Tu disais dans un faux sourire.
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Cette histoire, elle me suivrait tant aussi longtemps qu'il n'y aurait pas de dénouement final. Je comprenais la frustration de Nemo à mon égard mais honnêtement sa m'aiderait à fermer ma gueule à l'avenir mais également, il y avait des personnes qui devaient apprendre à la fermer aussi sans penser à une personne particulière. J'aurais dû me douter qu'elle n'allait pas se contenter de régler nos conflits comme des adultes. Je passais ma main dans mes cheveux, un peu découragé de la tournure des événements. Jamais j'aurais cru que j'allais devoir m'expliquer avec Nemo pour une conversation que j'avais eu avec Alejandro, une conversation qui était supposé rester secrète. Je l'écoutais et cela me mettait de plus en plus en colère, j'en revenais pas encore une fois, je croyais que cette histoire était morte et enterrée mais je me trompais. Une chance qu'il n'y avait personne au bar, on aurait cru qu'on gueulait à cause de l'alcool. Je regardais Nemo avec son air prétentieux: ''Mais non Nemouche, je suis capable d'assumer ce que je fais et surtout ce que j'ai dit, je trouve sa dommage que May a décidé d'ouvrir sa gueule à d'autres personnes et de ne pas venir me voir en personne au lieu pour qu'on parle de ma conversation secrète avec Alejandro. Je peux m'expliquer.''. Je respirais un bon goût et lui dit, en espérant qu'il me laisse défendre mon point: ''Nemo, il y a rien qu'on ne puisse faire mais c'était avant qu'on se connaisse. J'avais décidé de me mettre en équipe avec Alejandro pour qu'il puisse être élu comme mon vp mais le résultat n'a pas été ce que j'avais prévu car tu as causé une belle surprise. Au début, j'étais un peu contrarié car je me disais qu'Alejandro le méritait plus et je t'ai jugé avant même de te connaître et avec le temps, je crois qu'une fois qu'on a appris à se connaître, j'ai vu en toi, un frère, un vrai ami et je le dis honnêtement Nemo, si je pourrais revenir en arrière, je le ferais.''.
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C'était peut-être bien finalement, que cette discussion sorte enfin. Elle semblait comparable à un raz-de-marée qui décidait d'embarquer tout le monde sur son passage, et elle en provoquait des choses, encore plus après le retard immense de ces mois où tout avait été passé sous silence. Ça te mettait en colère d'en parler car tu avais au fond de toi vécu ça comme une vraie injustice, et lui aussi s'armait de ses mots, sans vraiment rechercher le fond du problème, plutôt juste agacé que tu aies pu découvrir quel enfoiré il était. Mais au moins, ça avait le mérite de crever l'abcès, et n'était-ce pas là ce dont vous aviez besoin tous les deux ? T'avais envie de l'emplâtrer lorsqu'il utilisait ton surnom – vraiment ? Il pensait que c'était le moment pour les Nemouche ? C'était quoi, une tentative pour t'affaiblir d'un simple surnom affectif ? Il était encore dans le rouge – et tu secouais ton visage devant les explications minables qu'il te donnait. « Tu voulais qu'elle fasse quoi au juste ? Tu parlais de moi, évidement que j'avais le droit de savoir ce que tu osais dire derrière mon dos quand tu déclarais être mon ami. N'est-ce pas mon droit de savoir avec qui je traîne et le comportement qu'ils ont réellement quand je n'suis plus à leur côté ? » Tu demandais, et le pire c'est que ça ne semblait même pas rhétorique, et tes yeux paumés le regardait, comme s'il avait perdu la tête. Il avait franchement l'air de venir d'une autre planète, il n'allait tout de même pas te dire que s'il était à ta place il préférait qu'on lui mente et qu'il reste dans le mensonge, non ? Utiliser toutes les méthodes pour reconnaître les hypocrites, c'était un droit comme un autre, et il n'avait pas l'autorisation de t'enlever ça : quand on ne voulait pas voir des choses qu'on aurait pu dire être repris ailleurs, on réfléchissait avant de parler et on fermait sa bouche et gardait les choses pour soit lorsqu'elles craignaient trop. Il tentait ensuite de se défendre et tu l'écoutais, même si tu lâchais un petit rire quand il te disait que vous ne vous connaissiez pas à ce moment-là : repenser au fait que tu avais pu voter pour lui en tant que vice-président et que t'avait même mené ta mini campagne de soutient en décrédibilisant Alejandro et Minnie qui concouraient contre lui à l'époque, ça te donnait envie de vomir. « Oh oui, j'ai bien vu que t'étais en équipe avec lui, on l'a tous remarqué Tate. J'ai bien aussi remarqué quand t'as demandé à Zakhar d'un peu plus se taire et se faire discret afin de ne pas trop clamer pour qui il votait afin d’influencer personne : c'est drôle, quand toi tu ne te gênais pas pour faire de même et qu'Alejandro indiquait bien à la fin de son discours qu'il avait tout le soutient que tu pouvais lui offrir. » Tu balançais, parce qu'après tout sortons tous les dossiers, sortant le moindre petit désagrément, comme ça, tout sera fait, et tout sera posé sur la table. Tu soupirais, puis reprenait la parole, tentant de ne pas monter ta voix afin de lui expliquer les choses. « Moi aussi, j'aimerai bien que tu puisses. Parce que quoi que tu dises, on se connaissait. J'suis dans le club de natation depuis 2013, t'as perdu un peu la tête ? T'aurais pu dire simplement que tu soutenais Alejandro un petit peu plus que ce soit par question d'amitié ou autre, tout en restant sympathique, amical et respectueux envers moi. Mais tu ne l'as pas fait. T'as su être ami envers qu'une personne et lâcher complètement l'autre, et j't'en veux pour ça. Être content pour moi, même modérément, ça ne voulait pas dire ne plus être loyal envers Alejandro, c'était montrer un peu de respect et de contentement et de fierté envers ton second ami. Mais tu n'sais pas faire, alors t'as préféré descendre et te mettre en mode complète biatch comme si j'étais un mather ou avait été ton pire ennemi dans l'histoire. » C'est ça qui avait été blessant. Il avait changé de casquette du jour au lendemain face à toi, à croire que tu ne faisais même pas parti de la même maison.
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J'étais pris au dépourvu, honnêtement je voulais simplement que le dénouement de cette histoire allait bien se terminer car je ne voulais pas perdre l'amitié de Nemo si c'était déjà pas le coup. Je choisissais rapidement un autre cocktail qui se trouvait dans mon champ de vision et le tenait comme une bouée de sauvetage, boire c'était parfait à quel point on avait été con et que les erreurs étaient fréquentes. À ressentir l'intensité également de la conversation, je voyais que c'était un poids qui avait traîner un peu trop longtemps entre nous et je me félicitais d'avoir pris l'initiative d'avoir inviter Nemo pour qu'on puisse en parler avant de créer une atmosphère digne de la guerre froide. Pendant qu'il parlait, je prenais le verre pour le caler d'un trait malgré son goût ignoble. Je déposais mon verre et répliquait: ''J'aurais voulu qu'elle vienne me voir pour qu'on règle cette situation entre nous et après avoir compris la gravité de la situation, j'aurais venu m'excuser auprès de toi plus tôt au lieu de laisser cette histoire. May a agit en véritable ami, elle a réussit la où j'ai échoué tout simplement envers toi.''. Si ma nounou Ingrid serait encore de ce monde, elle aurait bien honte de moi mais en même temps, elle serait fière que quelqu'un me mette en pleine figure mes erreurs surtout. Définitivement, j'avais agi comme un crétin et j'en payais le prix aujourd'hui. Je prenais un autre cocktail rouge devant moi et écoutait les remontrances de Nemo. ''Je suis un crétin.'' dis-je et l'assumait. Je soupirais, agacé et ne sachant surtout plus quoi faire apart que demander pardon. Je hochais la tête à ses propos:''C'est vrai, j'oublias la natation, mais on dirait que j'étais encore sous le régime dictaturial d'Anya et ceux qui était divergent de la pensée, je m'en méfiais. J'avoue, j'aurais du mieux agir, j'aurais pu te montrer plus de respect, j'avoue que j'ai pensé comme un idiot et surtout j'ai agi comme un conspirateur politique , j'ai honte de moi Nemo surtout que tu méritais mieux de ma part. Je le reconnais et je ne peux pas m'empêcher de te demander pardon mais j'ai changé ce Tate la, je préfére l'oublier crois-moi.''. Je commandais au bar des trucs plus fort.
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Tu pouvais enfin parler. Tu avais enfin la possibilité après tant de mois de sortir chaque petite contrariété, chaque petit mot ou geste qu'il avait eu envers toi et que tu n'avais jamais accepté, et surtout jamais oublié, comme si ton cerveau avait confectionné juste pour l'occasion des petits rangement pour chaque dossier que tu pourrais lui renvoyer à la gueule le temps venu. T'avais appris à être rancunier avec le temps, puisque lorsqu'on était trop bon avec les personnes, trop gentil, trop aimable à vouloir que tout se passe toujours bien et se faire des amis, et bien on vous prenait vite pour un con crédule, et on se servait de vous. T'avais également vécu plusieurs histoires semblables plus jeune, comme avec Xaver ou Andy, qui avaient coupés les ponts avec toi lorsque qu'un Nemo adolescent paumé s'était confié à eux sur ta possible bissexualité. Ça t'avait fait mal, dans une période où tu souffrais déjà beaucoup à essayer de te comprendre, et t'avais décidé de ne pas oublier, ça non plus. Alors peut-être que maintenant, on te trouvait trop dur, trop pointilleux, trop gamin même, de revenir toujours sur les mêmes histoires et de t'y accrocher. Mais tu t'en foutais. C'était ta méthode à toi contre les injustices, et ton rempart contre la souffrance gratuite. Tu ne voyais pas pourquoi tu devais accepter les excuses d'une personne si rapidement lorsqu'elle aurait bousillé tout ton mental autrefois. Tu le regardais boire, et tu attrapais un nouveau cocktail à ton tour – même si c'était pas vraiment certain que ça vous aide, l'alcool. « A quoi ça servait, de t'obliger à t'excuser ? Ce sont tes mots, ce sont tes ressentis, ce sont tes gestes. Si t'es pas venu, c'est que t'en avais pas envie, et que de toutes manières, ça ne te gênait pas pour dormir le soir. » Tu répondais en haussant tes épaules, venant boire une bonne gorgée du liquide verdâtre. Après tout, tu n'étais pas le genre de mec à forcer les gens à faire quoi que ce soit : tu te disais que s'ils le voulaient se faire pardonner, ils le feraient d'eux-mêmes, et qu'au final, si l'initiative ne venait pas vraiment d'eux... Enfin, ça perdait de la valeur, vous voyez ? « Ouais, l'plus gros de tous. » Tu acquiesçais quand enfin il le reconnaissait. Ce n'était pas trop tôt. Tu écoutais son nouveau monologue, et arquant un sourcil suspect. « Si t'es si influencé par Anya, ça fait un petit peu peur, surtout qu'il y a quand même eu May et Phoenix juste après et c'étaient pas des dictateurs. Mais ouais, je méritais mieux. Je comprend que c'est difficile d'être totalement objectif, mais là, y avait même pas de volonté de l'être. Alors j'comprend, j'étais fraîchement membre des Eliots, j'étais pas forcément le plus qualifié aux yeux de tous. Mais j'crois pas qu'vous ayez compris que j'me suis pas voté seul pour moi. En plus j'avais été cool avec toi quand tu t'étais présenté pour la place de vice-président, j't'avais jamais rien fait. » Tu lui disais, croisant tes bras autour de ton torse. « On verra si t'as changé. J'sais même plus quand tu joues la comédie ou quand t'es sincère, alors tu sais. »
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