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« Cap ou pas cap ? » ft. Sharon

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« Cap ou pas cap ? »

« Fais ch**, j’te dis que j’veux pas y aller ! » grognai-je pour la centième fois à l’un de mes meilleurs amis qui tentait tant bien que mal de me convaincre de l’accompagner à une soirée étudiante prévue ce soir. « Alllez, à ce qui parait les filles qui y vont sont toutes canons et toutes majeures ! » s’exclama t-il comme si ce détail à lui seul valait tous les arguments que j’aurais pu avoir. « Non. » Un soupir désespéré résonne dans le salon. Je tourne les talons, il me barre la route et s’écroule dans mes bras, le visage tordu en une expression théâtrale de tristesse face à mon air blasé. « S’il te plaiiiittt ! J’ai envie de m’amuser ce soir et de rencontrer du monde, allez ! » Mais vas-y tout seul à ta soirée, je t’empêche pas, ais-je failli lui répondre en roulant des yeux dans leurs orbites. « S’il n’y a pas au moins une rouquine à ta p** de soirée, quelqu’un va d’voir payer au retour ! » concluai-je dans un sifflement exaspéré. « Ouiiiii !! merci merci merci, j’te revaudrai ça ! » entendis-je dans mon dos tandis que je filais à la salle de bain. C’est ça, c’est ça. « Au fait, t'as deux minutes, la soirée a déjà commencé. » Fais ch** !

Deux minutes plus tard, il dut attendre encore vingt minutes avant que je ne ressorte de la chambre, attifé comme l’adolescent que j’étais, d’une chemise en coton vert forêt à manches retroussées  l’avant-bras qui mettait en valeur mon regard, d’un chino tirant sur le marron brut, auquel s’ajoutaient une ceinture et des chaussures noires, assorties à mon tour de poignet en cuir sur lequel résidait une montre en argent massif. J’avais laissé la chemise entrouverte jusqu’à mi-torse pour ne pas avoir l’air d’un idiot endimanché, dévoilant quelques-uns de mes nombreux tatouages. Sur mes avant-bras, d’autres parcouraient ma peau, me donnant l’allure, avec les bagues qui ornaient mes doigts, d’un pirate des hautes mers. Ce soir, et pour une fois, j’avais noué mes cheveux d’un élastique pour ne pas succomber à la chaleur de ce genre de soirée bondée. Seules quelques mèches indomptables, dûes à ma coupe dégradée, encadraient encore mon visage et me donnaient un petit côté artiste. Une  légère fragrance boisée, de celle qu’on ne parvenait à humer qu’une seule fois avant de la rechercher à nouveau, me rendait plus énigmatique encore, si c’était possible. « Ouahouu, tu vois quand tu fais des efforts ! » entendis-je à deux mètres de moi alors que mon ami se levait du canapé sur lequel il patientait depuis tout à l’heure, les yeux écarquillés. « La ferme. »

Quinze minutes plus tard. Tandis qu’il s’était rapidement fondu dans la masse en me faisant promettre de m’amuser autant que lui, je rejoignais quant à moi l’une des chambres vides de l’immense résidence qui servait ce soir de lieu de débauche, pour être tranquille. Avec un peu de chance, je pourrais même me faire une fille – rousse de préférence, ma grande obsession – avant de tomber de sommeil jusqu’au lendemain. Les soirées, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé. Typiquement américain.

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CAP OU PAS CAP ?.
— SACHKA & SHARON.

Couchée paisiblement, mes magnifiques cheveux dorés étalés sur mon oreiller, la tête légèrement tournée vers mon poignet, je soupirais calmement dans mon grand lit bien trop vide depuis un moment. Cela ne me faisait pas grand chose qu’il soit vide, car à quoi bon chercher l’amour ? Aimer, c'est se blesser petit à petit jusqu'à ce que la blessure devienne encore plus grande. Mes grands yeux bleus s’ouvrèrent à cause d'un message reçu, puis deux, puis trois. Exaspérée, je me redressais adossant mon dos contre le dos du lit en parcourant tous ces messages un par un. En les lisant, mon sourire s'élargissait de plus en plus. Des copines me signalaient qu'il y avait une soirée étudiante ce soir et qu'il ne fallait pas que je rate ça. Moi ? Passer à côté d'une soirée de débauche ? Never. Jetant mon portable sur le lit, je m'empressais de m'habiller. Ce soir, j'optais pour une robe bleue courte et dévoilant parfaitement mes fines courbes. Des talons assortis ainsi qu'une veste en cuire parfait pour me protéger du froid. Il faut savoir doser de folie de temps en temps, tant que ça me mettait toujours en valeur, c’était l’essentiel. J’aimais attirer les regards, mais dans le sens positif sinon à quoi ça servait ?. Elles m'avaient prévenu aussi d'apporter un maillot pour au cas où j'aurais une envie de profiter du géant jacuzzi mis à l'honneur pour cette soirée. C'est pourquoi, je préparais aussi un sac où une serviette et un maillot noir y logeaient. Le léger maquillage terminé, je sortais de mon appartement afin de monter dans ma voiture roulant jusqu’à ce que j’arrive à destination. J'espérais une magnifique soirée particulièrement longue et épanouissante. Ce que je venais chercher ? Un moment de détente, j’avais envie de danser jusqu’à tomber de fatigue ou bien jusqu’à me trouver une quelconque autre distraction. Il ne me fallait pas longtemps pour entrer dans la salle et découvrir une musique battante son plein tandis que je m’élançais d’un pas décidé au milieu de la piste. Je ne prêtais pas attention à ce qu’il se passait autour de moi en laissant la musique envahir mon esprit et guider mes mouvements. J’avais simplement envie de ne penser à rien, juste danser. Je ne comptais pas les heures qui défilaient, mais quand je sentais mes jambes me supplier d'arrêter, je décidais de faire une légère pause pour profiter du jacuzzi. Alors, je décidais enfin de monter dans l'une des chambres afin de me changer dans la salle de bain pour enfiler mon maillot noir. Loin de me douter qu'une présence masculine venait de faire son entrée. Sortant donc de la salle de bain, je me baissais rapidement en détachant mes cheveux pour les ébouriffer afin qu'ils paraissent plus sauvages. Ce n'est qu'en me redressant, que je remarquais enfin cette présence masculine. Un sourire se dessinait naturellement sur mes lèvres tandis que je croisais mes bras contre ma poitrine. « Tien, tien, tien... Monsieur Sachka en personne. » Arquant un sourcil, je me dirigeais vers lui pour prendre place à ses côtés. « Je ne suis pas au bon endroit c'est ça ? Tu attends une conquête ?. » Ceci dit, ça me plaisait d'être là au mauvais moment, car j'allais pouvoir réduire à néant ses espoirs de copuler ce soir avec une inconnue dans cette chambre.

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« Cap ou pas cap ? »

Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça. Et par ça, je veux dire : Sharon Francescov. Une sorte de némésis trop bandante pour ne pas coucher avec, et trop chieuse pour ne pas avoir envie de la tuer juste après. Levant les yeux au ciel en signe évident d’exaspération, je remarque cependant son effort vestimentaire, et ne peut que baver intérieurement devant un corps de sylphide que je n’avais jamais oublié. « Pour toi, ce sera juste Monsieur, évite de salir mon prénom avec ta langue de vipère tu veux ! » répliquai-je en commençant les hostilités. Bah quoi ? Cette fille avait osé dire que je n’assurais pas au lit ! Moi ! Non mais quelle mauvaise foi, je rêve ! J’avais presque envie de la traîner de force sur le pieu le plus proche pour lui prouver à quel point ma virilité n’était pas un mythe. « Attends…explique-moi en quoi ça te regarde ? » grognai-je en lui lançant un regard noir. « A moins que tu ne sois jalouse, ce que je comprendrais tout à fait… » continuai-je en souriant à mon tour d’un air arrogant. « Et toi, où est ton cavalier ? Ne me dis pas que tu t’es fait jetée, ma pauvre… » Avec une robe et un corps pareil, soit le mec était con comme une brique soit je me trompais sur toute la ligne. Je penche pour la deuxième option. « Trêve de politesses, qu’est-ce que tu fous ici ? » Mon timbre, jusqu’alors feutré, avait retrouvé sa dureté d’antan alors que je croisais les bras contre mon torse et feignais de m’intéresser à un bibelot présent dans la pièce.

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CAP OU PAS CAP ?.
— SACHKA & SHARON.

J’aimais l’ambiance qui règle avec les éclairages alternatifs de couleur qui nous donnent à voir les autres sous les projecteurs de mille et une façons et cette musique puissante qui fait rythmer nos cœurs sur des airs endiablés, qui nous poussait à nous rapprocher des autres si on désirait leur adresser un mot. La proximité… En parlant de proximité celui que je venais de croiser n'était guerre content de me voir. À peine quelques mots prononcés qu'il lança déjà les hostilités. Mais j'étais Sharon, une Russe qui suivait ses propres règles. « Ma langue de vipère dis-tu ?. Pourtant, si mes souvenirs son bon, tu aimais bien jouer avec cette langue de vipère fut un temps. Et tu feras quoi ? Non parce que je suis curieuse Sachka ! S A C H K A. » Appuyais-je comme pour le narguer, même le provoquer. Faut dire que cette situation me plaisait de plus en plus. J'aimais voir à quel point il luttait pour ne pas craquer et la seule façon qu'il avait trouvé, c'était de m'envoyer chier alors que son regard le trahissait irrévocablement. « Moi jalouse ? Tu rigoles, pourquoi le serais-je ? Non en fait, je voulais juste voir la tête de la prochaine meuf qui allait être déçue d'avoir donné son corps ce soir. » Répliquais-je un peu plus brutale. Au fond, je m'amusais à lui faire croire qu'il n'était pas un bon coup, parce qu'il était loin de ne pas l'être, au contraire. Lorsque je repensais à chacune de ses caresses et de ses baisers, j'en avais l'eau à la bouche, mais disons que j'étais surtout bonne comédienne pour le cacher. « Ne te réjouis pas trop vite jeune homme, je suis venue sans cavalier, vaut mieux être seule que mal accompagné, tu sais. Puis j'ai un scoop pour toi !. À peine je viens d'arriver que j'ai déjà eu des tonnes de numéros, tu veux les voir peut-être ? Ils sont dans mon sac. » Ces petits bouts de papiers que je me ferais un plaisir de les mettre sous sa tronche. Ceci dit, il me posa une question qui m'obligea à me relever et me positionner en face de lui, le dos tourné. « Je suis venue me changer pour profiter du jacuzzi et d'ailleurs, tu pourrais s'il te plait faire glisser la fermeture éclair de ma robe ? Le maillot est en dessous. » Demandais-je poliment, vous voyez ? Je savais faire preuve d'un peu de politesse quand je le voulais et le jeune homme n'aura aucune excuse pour ne pas m'aider à défaire cette robe.

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« Cap ou pas cap ? »

Elle m’énerve. Mais qu’est-ce que cette fille pouvait être énervante. Et agaçante. Et…excitante. Pas étonnant que j’en ai fait mon quatre heures régulier fut un temps. Même si ça me tuerait de l’admettre, j’aimais sa façon de me narguer presque autant que je la détestais. J’avais toujours apprécié les femmes de caractère, qui ne se laissaient pas facilement marcher sur les pieds. Qui aimaient jouer le tandem soumise et dominatrice tout à la fois. Et Sharon était exactement comme ça. Une Russe dans la plus pure tradition. Une guerrière venue du froid avec laquelle, s’il n’y avait pas eu cette histoire, je me serais éternellement bien entendu. Déçue de… Mais je vais l’étrangler moi cette espèce de poupée barbie blonde ! Les joues rouges et le sang bouillonnant, je rageais intérieurement mais, bien décidé à ne pas lui faire le plaisir de me voir en colère, je répliquais avec force, collant brusquement et peut-être même brutalement mon corps contre le sien. « Déçue hein ? T’as beau causer, la dernière fois qu’on s’est envoyé en l’air, c’est pas de la déception que j’ai lu dans tes yeux. Aaah, ahhh ouii, continuuuee … hein ? On se demande qui criait comme ça pendant que je la tringlais ! » grognai-je ma bouche à deux millimètres de la sienne. Sans cavalier ? La vanne était trop bonne pour la laisser passer. « Dis plutôt qu’aucun mec sain d’esprit n’a voulu venir avec toi oui ! » me moquai-je dans un ricanement. « Normal, devaient être tous bourrés ! » tonnai-je encore en arrachant pratiquement son sac de dessous mes yeux. Je n’avais pas envie de savoir qu’elle avait des numéros. Encore moins s’il s’agissait de numéros de types qui ne désiraient qu’une seule chose … Fais ch*** Pourquoi je suis jaloux là ? Y’a aucune raison ! C’est pas comme si j’éprouvais quelque chose pour cette peste ! Non, je ressentais rien, point barre. « Grrhhmmpphh… » Faire glisser la fermeture éclair de sa robe. Non mais tu me prends pour ton valet ou quoi ? Encore que, bizarrement, je n’avais pas réussi à sortir un moment que déjà mes mains s’étaient posées sur ses épaules et s’affairaient maintenant sur la fermeture en question. La faisant glisser tout doucement – TROP doucement – je respirais plus difficilement en découvrant sa peau à moitié nue que ma mémoire, dans son infinie bêtise, n’avait pas oubliée.

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CAP OU PAS CAP ?.
— SACHKA & SHARON.

Je ne saurais expliquer notre relation, mais il y avait cet espèce de jeu dangereux entre nous, cette attraction assez forte autour de nous, mais aussi cette attirance irrévocable que nous refusions d'admettre. Et je me dis parfois, que nous sommes un peu les Sophie et Julien du fameux film "Jeux d'enfants". À nous tester par des caps ou pas caps, à voir qui franchira la limite avant l'autre, qui craquera et qui avouera sans peine l’attirance qui existe. Jusqu'à aujourd'hui, j'avais tenu bon sans flancher ne serait-ce qu'une seule fois face à son regard de braise, mais jusqu'à quand ?. Sachka se colla presque brutalement contre moi, s'expriment à quelques centimètres de mes lèvres tandis que mon regard parcourra rapidement les siennes. « Ne te réjouis pas trop vite, si je criais comme ça, c'était pour t'encourager à faire mieux, ou sinon, je n'ai pas l'habitude de parler au lit. » Jusqu'au jour où Sachka est entré dans mon lit et m'a fait parler pour la première fois si si si. Ce jour-là, je me suis lâchée comme pas possible, faut dire qu'il avait su toucher tous mes points sensibles, qu'il avait su me donner ce que j'attendais réellement d'un homme. Néanmoins, ce à quoi je ne m'y attendais pas du tout, c'était à sa petite crise de jalousie qu'il venait de faire en m'arrachant mon sac pour éviter de lui montrer ces fameux numéros. « Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi cette mine soudaine ? T'es jaloux ?. » Non pas que ça me déplaisait, mais ça me déstabilisait tout de même. Oula ! Je ne vais pas commencer à me poser des questions ein, Sharon, cesse de penser qu'il pourrait vraiment ressentir de la jalousie à ton égard, c'est impossible. Et comme pour fuir un peu ce petit moment, je m'étais rapidement levée pour qu'il m'aide à glisser la fermeture éclair de ma robe. Ce dernier s'exécuta en la glissant trop doucement alors que moi, je souriais. Et lorsqu'il termina, je m'avançais jusqu'à la porte pour fermer à clé afin de revenir face à lui et de laisser mon vêtement glisser lentement le long de mes courbes, puis mes jambes. « Et maintenant ?... » Murmurais-je doucement en prenant place à califourchon sur ses cuisses et en glissant mes lèvres contre son oreille. « Cap ou pas cap de me dégrafer le soutif du maillot ?. » Demandais-je en reculant la tête et en posant mes deux mains sur torse, immobile pour l'instant. Je soutenais juste son regard, cherchant à ce qu'il se noie dans le mien.

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« Cap ou pas cap ? »

Elle a beau dire, je ne la crois pas. Je ne la croirais jamais tout comme elle ne peut pas croire que je suis indifférent à ses charmes. Tenté, goûtée, impossible à oublier. Entre nous, ça a toujours été ainsi. Elle me cherche, je la trouve, elle me rejette, je la provoque, et c’est reparti pour une danse. Un ballet dangereux et suffocant de deux anciens amants incapables de tourner la page et de dire non. A l’autre…et à eux-mêmes. « Tu sais ce que tu es ? » grondai-je près de ses lèvres, le regard noir mais néanmoins ancré au sien. Une vieille douleur martelait mon cœur, et mes sens. La température venait considérablement d’augmenter. Je sentais ses battements, aussi rapides que les miens. « Une peste. » repris-je en passant de ses yeux à ses lèvres en une fraction de secondes. Si je ne contrôlais pas…ce serait si facile. Et c’était si…tentant. Je la déteste pour ça. D’être aussi belle, désirable, agaçante. Excitante. Finalement, lorsque j’apprends que son sac renferme des numéros, je vois rouge et m’empresse de m’éloigner de cette succube, la gorge sèche. « Jaloux moi ? » Evidemment que je suis jaloux, qu’est-ce que tu crois. « M’en fous royalement. Tape toi tous les crétins du globe si ça t’fait plaisir ! » arguai-je en plissant le nez, d’humeur tout à coup mauvaise, et refusant pour une fois qu’elle puisse entrevoir dans mes pupilles dilatées le moindre signe de mensonges.

Ahhh la robe. La ro… sa peau. Douce et fragile. Immaculée. Sensible. Je te déteste. Ce que j’aimerais te prendre, là maintenant. T’offrir mon corps pour le reste de la nuit et profiter du tien jusqu’au lever du jour. Pourtant, j’avais eu la force de reculer, et de me prendre les pieds dans le lit derrière moi, ce qui me fit chuter sur les fesses. Faisant comme si de rien n’était, je détourne les yeux de la jeune femme, déglutissant en silence avant d’entendre un cliquetis familier. Celui d’une porte que l’on verrouille. Mon regard se porte alors sur la vénus qui se tient devant moi, vêtue d’un délicieux maillot de bain qui faisait ressortir à la perfection la moindre de ses formes. Comment ose t-elle ? S’asseoir sur mes jambes ! Je n’avais rien prévu, j’avais été obnubilé, silencieux, paumé, confus. Je n’avais fait que regarder, et maintenant, j’étais piégé comme un loup en cage. « Maintenant quoi ? » parvins-je pourtant à répliquer en tentant de maîtriser un brin de voix désabusé. Le piège se refermait. Que se passerait-il alors, lorsque j’aurais accepté ? Je sombrerais, comme par le passé. « Cap… » chuchotai-je avant de passer mes bras dans son dos, et de commencer, très lentement, à dégrafer le haut de son maillot de bain. Aucun bruit dans la chambre. A peine nos respirations…sifflantes. « Cap ou pas cap…de passer le reste de la soirée en ma compagnie ? » murmurai-je alors à son oreille, conscient que sa réponse sonnerait soit le glas de notre soirée, soit la promesse d’un lendemain ensoleillé.  


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CAP OU PAS CAP ?.
— SACHKA & SHARON.

Nos visages à proximités, nos lèvres qui s'appellent, nos membres qui se cherchent, les yeux mi-clos, je ne fais que fixer ses délicieuses lèvres, n'écoutant presque plus ce qu'il me racontait. Ça m’électrisait, cette vague qui m’assaillit le cerveau, qui faisait battre mon cœur deux fois plus vite, qui me chatouillait le bout des doigts. Ma main brise la glace, vient se glisser contre la sienne posée sur le lit. La taquine du bout de mes doigts, la caresse de ma paume chaude. Et je lâche enfin d'une voix suave. « Et si tu n'aimais pas les petites pestes, j'crois que tu serais partis d'ici depuis longtemps. » Confiante, il savait et je savais qu'il se passait tout un tas de trucs inexplicables lorsque nous étions dans la même pièce. Même là, lorsqu'il niait clairement qu'il n'était pas jaloux, alors que ça se voyait, ça se lisait et pas seulement dans ses yeux, mais tout son corps s'exprimait. « Arrête de lutter... » Murmurais-je cette fois-ci d'une faible voix, comme si je ne voulais pas qu'il entende, comme si je me parlais tout simplement à moi-même. Qu'il arrête de mentir, qu'il arrête de jouer, qu'il arrête de se voiler la face, ce corps dont j'en possédais l’existence ne lui laissera jamais indifférent. Mais soit, j'étais curieuse de voir jusqu'où il ira, jusqu'à quand il luttera et surtout, tester sa patience à me savoir dans d'autres bras que les siens. Parce que là, je venais clairement de voir qu'il en était jaloux et ça me chamboulait un peu.

Mais ne déstabilisons pas ce moment critique, car je comptais aller jusqu'au bout de mon plan pour lui faire prendre conscience que j'existais déjà bien ancré en lui. Peut-être ma façon à moi de voir les choses, mais ce sont des signes qui ne trompaient pas, sinon, pourquoi était-il encore ici ? Pourquoi ne s'en allait-il pas ? Pourquoi me lançait-il un défi de passer le reste de la soirée en sa compagnie ?. Clairement que tu me désires Sachka, et tu me désireras toujours. Assise à califourchon sur ses cuisses, je prenais mes aises en le laissant dégrafer lentement mon soutif, mais l'envie de ne pas lui répondre toute suite me brûlait le bout de la langue. Le faire douter était encore plus alléchant. Alors, je quitte soudainement ses cuisses pour grimper sur le lit et derrière lui, je glisse mes mains sur les pans de son chemisier que je retirais lentement à mon tour. Ma poitrine maintenant nue, vint se plaquer lourdement contre son dos, mes doigts parcourent ses nombreuses cicatrices et tatouages que j'aimais tant redécouvrir avec mes lèvres. « Cap... » Susurrais-je enfin près de son oreille. « Cap ou pas cap d'avouer que tu es jaloux de ces numéros ?. » Rusée ? Je l'étais. C'était dans mon sang après tout. Néanmoins, je restais immobile dans son dos, mes bras enlaçaient son torse et mes lèvres caressaient son lobe d'oreille, attendant fièrement ma réponse.

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CAP OU PAS CAP ?.
— SACHKA & SHARON.

« Y’en a qui sont plus supportables que d’autres… » ne puis-je que répliquer dans un sifflement sans la quitter des yeux. Arrêter de lutter. C’était plus facile à dire qu’à faire. J’avais passé ma vie à me battre, pour tout. Nourriture, logement, droit de vivre, de ne pas être battu, d’être russe, d’être différent…tout ça pour rien. Parce que finalement on se bat tous pour quelque chose et on a tous du mal à avancer sans ça. Sauf qu’il ne s’agissait pas de ça ici. Juste d’elle et moi. Arrêter de lutter et se laisser apprivoiser. Le loup en moi grognait et menaçait à chaque minute de la dévorer pour lui prouver sa supériorité. L’agneau qui dormait ne demandait lui qu’à essayer. Mais entre Sharon et moi, l’histoire était trop compliquée. Ne pas se battre et risquer d’être traité de lâche, ou se laisser aller entre des bras qu’on a longtemps recherchés ?  Campant sur mes positions, mes mains presque vissées aux draps du lit sur lequel j’étais assis, je la contemplais un instant, cherchant dans son regard la moindre preuve qui la rendrait suspecte dans ce qu’elle était en train de et s’apprêtait à faire. Je n’y lus que l’envie et le désir de continuer. Après tout, le jeu était peut-être bel et bien terminé ? Quand avait-il vraiment commencé au fond ? Etrangement, en cet instant, je n’en possédais que de vagues souvenirs alors que je sombrais peu à peu dans la fièvre du plaisir.

Son soutien gorge dégrafé, je m’attendais de profiter de la vue d’une gorge que j’avais déjà ravie par le passé. Je fus bien déçu lorsqu’elle s’éloigna, tant et si bien qu’un grognement frustré s’échappa malgré moi du fond de mes entrailles. Pourtant, je n’avais pas bougé, rien fait pour l’en empêcher. Et lorsque ses mains se mirent au travail en retirant un à un les boutons de ma chemise, je la laissais faire à mon tour, droit comme un I, fixant un point devant moi comme si mes pensées étaient ailleurs. Finalement, je sentis la douceur caractéristique de la féminité contre les lacérations tatouées de mon dos, et un soupir de soulagement répondit à cette étreinte volée.

Dommage. Le jeu persistait. Brusquement, je me retournais et la repoussais sur le lit, attrapant ses poignets pour les glisser au dessus de sa tête, tandis que mes cuisses emprisonnaient ses hanches et ses jambes de part et d’autre. « Cap… » murmurai-je près de ses lèvres en lui arrachant un long et humide baiser.  



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CAP OU PAS CAP ?.
— SACHKA & SHARON.

« Intéressant monsieur Gretchko, nous y arrivons enfin. » De par ses paroles, il me cataloguait rapidement dans les femmes qui sont plus supportables et cela voulait clairement dire qu'au final, cette attirance était plus forte que tout. Attirance qui m'obligea à suivre mes pulsions, à défier les pseudos interdits, à ôter sa chemise et à effleurer son lobe d'oreille impatiente d'attendre une réponse. Alors que je ne m'y attendais pas du tout, il se retourna et me poussa contre le lit dans un geste rapide avant d'emprisonner mes poignets pour les plaquer au-dessus de ma tête. Mon regard se perdit automatiquement dans ses yeux alors qu'il m'arracha sans autorisation, un baiser aussi long que langoureux. Doux Jesus, ce que j'aimais lorsqu'il m'embrassait ainsi. Me passant la langue autour des lèvres, je finis par laisser échapper dans un soupir d'aise. « Lâche-moi !. » J'étais peut-être assez convaincante au niveau du regard, mais pas assez dans la voix qui plutôt, disait le contraire. Prends-moi !. « Non embrasse-moi encore !. » J'essayais de me dégager les poignets, mais rien à faire, même que mes jambes n'avaient aucun moyen de s'en sortir elles aussi, prisonnières de celles du jeune russe. « Arrête... » S'ayez, je perdais totalement la tête. Arrête de jouer avec mes nerfs Sackka, j'en peux plus de toi !. Soudain, une idée me traversa l'esprit, un malicieux sourire ornait mon visage tandis que je tournais ma tête vers l'un de ses bras pour mordre son poignet à pleine dent jusqu'à même y laisser une petite trace rouge. Pris par surprise, il me libéra enfin un poignet que je glissais rapidement sur son torse pour le stopper. « Alors comme ça, t'es jaloux... » Et je le savais maintenant. J'attrapais son poignet où il y avait la morsure et y déposait un tendre baiser en laissant le bout de ma langue l'adoucir quelques secondes. Puis, je glisse de nouveau ma main contre sa nuque, laissant quelques-unes de ses boucles jouer avec mes doigts en l’attirant irrévocablement jusqu'à mes lèvres pour lui voler un baiser plus que jamais, fougueux. Je pense que l'étudiant aurait pu se rendre compte à cet instant, que je jetais les armes. Je crois que cette fois, je lui avais cédé et je ne pourrais plus prétendre ne pas vouloir de lui comme je pouvais le faire avant. Je réussis d'ailleurs à libérer mon second poignet que je glissais tendrement sur son torse afin de redécouvrir à nouveau, ses nombreux tatouages. « Prends-moi... » Murmurant entre deux baisers presqu'à bout de souffle. Je fondais littéralement sur sa bouche, la dévorant sans aucun répit et enroulant sa langue autour de la mienne sans aucun ménagement.

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