Please, can someone rescue me ?!

Quelques jours s'étaient écoulés depuis le moment ou j'avais tout avoué à Arwen sur le baiser que j'avais partagé avec une nana et l'amour que me portais Solweig. Je n'allais pas bien il suffisait de me voir pour le comprendre. L'Ethan parfait bien rasé, parfumé et pimpant avait complètement deserté les lieux, laissant place à un clochard. Mes cheveux n'étaient pas du tout coiffés et avaient repris le dessus, je ne m'étais pas non plus rasé, je fumais comme un pompier et buvais n'importe quoi ce qui ne rendait pas mon haleine dès plus agréable. J'étais une épave qui parcourait le Vermont sans but précis, je n'avais plus envie de vivre ni d'être présentable depuis ma sérieuse dispute avec Arwen, je ne savais plus ou j'allais, j'errais pour oublier l'homme misérable que j'étais.

Seulement cette aprem, en fumant un joint et délirant, j'avais vu ma mère, assise sur notre vieille terrasse texane se balançant sur son vieux rocking chair une bouteille à la main, et j'eus envie d'aller lui acheter quelque chose à la boutique de souvenir du coin pour lui montrer que je ne l'oubliais pas et que je l'aimais profondément. D'ailleurs en parlant d'elle je ne lui avais toujours pas avouer toute l'histoire sur l'homme qui l'avait lâchement quitté. Ainsi soit il j'avais décidé de prendre le bus en direction du village car je n'étais pas vraiment en état de conduire. Il m'avait déposé devant l'hotel qui abriter la boutique. Je descendais doucement, lisant les indications menant au magasin qui se trouvait à quelques étages. Je n'étais pas du tout prêt à affronter les escaliers, j'optais donc pour l'ascenseur qui allait justement se fermer si je ne me dépêchais pas, je freinais alors les portes en les rouvraient pour m'incruster à l'intérieur.

Quelle ne fut pas ma surprise quand je me retrouva face à face avec Solweig, mon coeur s'emballa, mes joues brulèrent en un éclair. J'aurais du finalement laisser filer cet maudit ascenseur plutôt que d'être dans cette situation désagréable. Je ne savais pas ou me mettre. Les étages défilèrent et soudain la machine s'arrêta net. J'appuyais sur la sonnerie pour demander de l'aide mais personne ne répondit. Solweig ne me regardais pas et s'asseya contre la paroi de l'ascenseur énervé à l'idée d'être bloqué en ma compagnie. Je décidais alors de briser la glace. " Hé tu vas pas pouvoir m'ignorer longtemps, on est dans la même galère je te ferais remarquer " je m'approchais d'elle tout tremblotant sous l'effet de l'alcool et m'affala à ses côtés, je la regardais avec insistance pour qu'elle se sente observée et me parle enfin.

J'avais réussi à la sortir de son ignorance sauf qu'elle ne me répondit pas grand chose en retour et qu'elle était décidément motivée à ne plus m'adresser la parole. J'arrivais pas à la suivre, il y'a quelques temps elle m'aimait et maintenant c'était le chaos total. Je comprenais que mon refus y était pour quelque chose mais la vu les circonstances elle aurait pu faire un effort.

"On a rien à se dire, Ethan". C'était sa réponse rapidement éjectée de sa bouche, elle replongea ensuite immédiatement dans son silence que je devais essayer de briser encore une fois. Elle ne pourrait pas m'éviter à vie, je faisais parti de la vie de Rose quoiqu'elle dise. " Tu sais très bien qu'on aurait des tas de trucs à se dire, nous étions de plutôt bons amis tu te souviens ? " je la bousculais de mon épaule pour la taquiner. Mon ivresse m'aidais beaucoup pour une fois à me sentir bien dans une situation déplorable.

Pour la mettre à l'aise je décidais de lui raconter en premier ma regrettable vie tout en souriant faussement. " Tu vois je pue, je suis affreux, Arwen doit me détester alors que toi tu es toujours aussi jolie et en plus tu sens super bon. " je collais mon nez sur son bras en baragouinant n'importe quoi et en m'esclaffant à chaque fin de phrase.

Depuis que j'avais débarqué à Harvard c'est vrai que j'avais eu un succès auprès de la gent féminine que je n'expliquais pas encore. J'étais plutôt simple et ne jouer pas les dragueurs. Je commençais à croire que chez moi c'était naturel, et j'avais pris énormément d'assurance grâce à tout ça. Mais sa n'excluait toujours pas mon manque de confiance envers les autres. Quand Solweig finit par me dire si sa me faisait plaisir de savoir que j'étais inaccessible, je me rendais compte qu'elle avait plutôt raison. J'en jouais énormément auprès des filles surtout celles qui me collaient de trop, et j'étais fier de pouvoir dire que j'étais à Arwen. Mais depuis notre dispute je ne savais même pas si j'étais encore à elle.

"Pourquoi tu fais ça, Ethan ? Tu sais très bien que je t'aime et que ce n'est pas possible toi et moi, alors pourquoi tu me dis ça ? Ça te plais de me voir souffrir ? Ou c'est parce que ça te fait plaisir de savoir que tu es inaccessible pour certaines ?"Solweig me bousculais avec toutes ses questions, je sortais peu à peu de mon enivrement pour réfléchir à tout ça en profondeur. Je me relevais alors pour me placer cette fois ci en face d'elle, contre les portes. " Je croyais que tu m'avais deja oublié , regardes toi t'as l'air plutôt bien tu sais, je ne veux pas que tu souffres à cause de moi, j'ai suffisamment fais souffrir de personne en un rien de temps." je repensais à la tête d'Arwen quand je lui avais tout avoué, la déception que j'avais lu sur son visage et son terrible abbatement.

Je respirais profondément, l'alcool s'évaporer doucement de mon corps, je redevenais conscient mais deja en manque. " Ouais j'ai trop joué avec le feu, et tout m'est bien retombé dessus, tu peux au moins t'estimer heureuse, tu as juste perdu un minable dans ta vie. C'est pas une grande perte. " Je me rongeais alors les ongles surement pour me destresser ou fixer mon attention autre part que sur la souffrance qui m'entourait.

Solweig avait beau me regarder du coin de l'oeil elle faisait semblant de me détester et me sermonner sur mon hygiène de vie, décidément j'avais de la chance de l'avoir. Elle tenait encore à moi sinon pourquoi me faire la morale. C'était absolument délicat et attentioné de sa part, je savais qu'elle était quelqu'un de bien et elle m'en faisait la démonstration une fois de plus.

"Ouais, bah tu sais pas l'état dans lequel j'étais il y a quelques jours, tu vois. Et toi t'as pas le droit de te laisser aller comme ça ! Tu bois trop, tu fumes beaucoup trop !" Je n'avais pas grand chose à lui dire tout de même sur ses mises en garde. " Je n'ai plus rien à perdre je vois pas pourquoi je me priverais. " disais je assez froidement, car je savais quand m'auto détruisant je pourrais faire du mal à quelques personnes tout de même. Je ne réfléchissais pas avant de parler et je jouais au petit provocateur n'ayant peur de rien.

Solweig fnit par craquer en me dévoilant ce qu'elle pensait réellement de moi et c'était adorable, comment pouvait elle avoir encore ce genre de propos à mon égard. "Je peux m'estimer heureuse ? T'es pas un minable arête ! T'es un homme respectable, charmant, intelligent, et bienveillant. Voilà ce que t'es." Je ne savais plus trop quoi dire, je me relevais en l'approchant, je m'allongeais sur le dos, les jambes face au mur que je tendais pour m'appuyer. Je pouvais de cette façon voir son visage. " C'est très aimable de ta part de me réconforter de la sorte, mais je sais ce que je vaux. " Histoire d'enfoncer le clou elle continua : "Je crois que tu ne te rends pas compte de à quel point je tiens à toi, Ethan." Je ne voulais pas faire le type sur de lui, mais c'était tout de même évident qu'elle m'aimait, je le savais mais j'essayais de ne pas y croire. " Je pourrais dire l'inverse, tu crois que je n'éprouve rien du tout pour toi mais tu te trompes bien, et ce qui fait que je suis mal aujourd'hui c'est pas seulement ma dispute avec Arwen. " Je sous entendais par la que sa disparition m'avait également touché. " Je me déteste putain, il m'arrive que des conneries regarde même l'ascenseur me punis. Je sais plus quoi faire je suis largué, tu me manques aussi "

En fin de compte je n'avais pas perdu Solweig, elle tenait toujours à moi comme moi je tenais toujours à elle. Je ne l'avais pas oublié et je m'inquiétais beaucoup sur son état depuis le jour ou elle m'avait avoué son amour pour moi. Car je n'avais pas pu lui rendre et ça avait dû la détruire. "Si, tu m'as moi..." J'aurais eu envie de lui rendre la pareille mais je ne pouvais pas ça ne sortait pas, comme si je ne me sentais pas capable d'être la pour elle. Je n'étais même pas capable de prendre soin de moi, ça aurait été ridicule de lui dire "Tu m'as aussi..."

"Non, apparemment tu ne sais pas ce que tu vaux Ethan. " à l'évidence je me voilais encore la face, et j'aimais sa me faire plaindre pour que l'on me rassure. J'exagérais toujours pour qu'on me ramène à la raison et me dise à quel point j'étais quelqu'un de bien. Solweig appuya sa tête sur mon épaule, ses longs cheveux légèrement ondulés tombaient en cascade sur moi dégageant une odeur parfumée. "Tu me manques aussi...j'ai plus envie de te perdre." Je savais que Solweig prononçais cette phrase à contre coeur, car en m'avouant ça elle replongeait un peu plus dans cette relation infernale qui l'unissait à moi.

Puis Solweig s'en pris à mes doigts elle les secouaient et tripoter ça me faisait sourire de la voir jouer comme une enfant. Je me laissais faire, de toute façon je sentais à peine mon corps. "Tu penses qu'un jour on arrêtera de se faire souffrir ?" Malheureusement je n'avais pas la réponse à sa question qu'elle me posa avec sa voix douce, pas celle qui m'avait gueulé dessus auparavant. " Je ne sais pas Solweig, ma vie est faite de millions de questions sans réponse à laquelle j'ajoute celle ci. Nous ne savons pas ce que le destin nous réserve. Mais je pense que c'est réalisable, on se ressemble en fin de compte et nous arriverons à vaincre ceci. " J'avais énormément envie de parler d'Arwen car elle, je ne savais pas si je l'avais encore, sa me démangeais mais je me doutais que Solweig la détester même si elle ne la connaissait pas vraiment. Je me réfugiais alors dans les bras de Solweig tout groggy " Pardon pour tout vraiment tu n'as pas le droit de souffrir " je serrais ses côtes et frottais ma tête contre elle, j'avais régresser au stade d'enfant. " Puis on va rester bloqué combien de temps la dedans je vais piquer une crise d'angoisse la " je faisais la moue, ma bouche pincée en avant.