you make my feel, like i'm in love again ✩ lucas

Il pourrais profiter de son week end, faire la fête avec la Mather House ou bosser sur ses exams. Voir du monde, au lieu de ça il s'oblige à rester avec toi, dans UN de ses hôtels qu'il connais par coeur, voir une fille qu'il n'aime pas du tout. Et surtout, tu n'arrives pas le regarder sans penser au ce qu'il t'as dit. « oui, c'est vraiment ce que je veux. Enfin non.. Je sais pas, c'est ce que tu veux toi, sans penser à ce que je veux moi. » vachement dur à suivre la fille, mais en somme il fait ce qu il veux, sans ce soucier de ce que tu veux toi, qu'il pense à lui d'abord, qu'il ne ce jette pas tete baisser dans quelques chose qu'il ne sait pas. « J'me soucie de toi et ton bonheurs. Je sais que tu penses que je le fais pour tout le monde, mais tu te trompe. J'me soucie que de ton bonheur à toi et si ton bonheur est à Boston entrain de faire la fête avec les autres verts alors tu devrais y aller. » tu ne peux pas lui dire que tu l'aimes. Parce que tu en est incapable et de lui dire comme ça, de but en blanc serais lui mentir.

Il y a cinq ans de ça, tout était beaucoup plus simple, sans prise de tête. D'ailleurs, on ne s'est jamais disputés. On se chamailler bien entendu, mais ce n'était jamais rien de bien méchant, contrairement à ces derniers mois. J'ai du mal à la comprendre, à la suivre alors qu'elle me parle, qu'elle enchaîne ses paroles. Mon bonheur est avec toi...mais peut importe, elle veut que je rentre, que je fasse la fête, bien, je le ferais alors même si je n'aurais pas pour autant retrouver le sourire. Si on y réfléchit, ça doit faire un peu moins d'un mois que je n'ai pas fait la fête avec les Mather, ou mes amis en dehors de la confrérie. Peut-être que je devrais m'y remettre, ou peut-être que je devrais m'enfermer dans ma chambre, à faire une dépression. Au final, tout ça ne m'aide pas plus, je ne sais pas ce qu'elle ressent, peut-être suis-je un mec de plus, ou bien juste le fantasme de son premier amour de jeunesse. Perdu dans mes pensées, j'entend soudainement la voix du micro raisonner dans le wagon. Nous sommes à l'arrêt, le train restant là 10 minutes, le temps que des passagers montent, ou descendent. Je la regarde, guette un signe de sa part. Signe qui ne semble pas venir. Je finis par me mordre l'intérieur de la joue, tout en me levant, récupérant mon sac. Je me lance vers elle, mais me retient à la dernière minute. Je ne nous comprend plus, je ne la comprend plus. Finalement, c'est tête baissé que je me dirige vers la sortie du train, me retrouvant sur le quai de la gare comme un con.