you and me, and never us. (SAMYR)

you and me, and never us.
feat palmyr rutherford et samaël l-florès.

La situation est extrêmement étrange entre Palmyr et moi-même. J'essaie malgré tout d'être un bon ami pour elle, qu'elle sache que je suis là dès qu'elle a besoin d'aide. Mais, je sais pertinemment que je ne remplacerais jamais Zéphyr. Il a une place importante dans la vie de la jeune femme. Or, ce n'est pas vraiment mon cas. Du moins, c'est l'impression que j'ai. Je n'aime pas voir Palmyr dans cet état, toutefois je ne peux pas la forcer à pleurer où encore à m'expliquer le comment du pourquoi. En sachant, que je me suis livré à-elle à plusieurs reprises alors, qu'elle ne cessait de me répéter que je ne le faisais pas assez. J'ai envie que notre relation d'amitié repart sur un bon pied. Je croise les doigts pour que cela arrive un jour où l'autre. « Comme tu le dis, tu étais. C'est du passé maintenant Palmyr. » J'ai été attiré par elle aussi. Sauf, que c'est du passé comme elle vient de le dire de vive voix. Ce n'est qu'une simple amitié à l'heure d'aujourd'hui. Une chose qui ne risque pas de déranger Claarys ou encore Tamsin. Je regarde le film Kill Bill tout en réfléchissant aux questions que je pourrais lui poser. Sans pour autant la brusquer ou l'offenser. Ce n'est pas mon intention. Clairement. Finalement, je tourne ma tête vers elle avant, de lui poser deux questions. En attendant qu'elle daigne me répondre, je récupère mon verre de tequila et le boit d'une seule traite. « Désolée. Étrange quand même. En sachant, qu'il y a pas très longtemps tu n'aimais pas tant que ça. Elle ment très mal, je sais reconnaître ces choses-là. Vu que je suis un bon menteur, je l'ai fait toute ma vie. Je me ressers un deuxième verre de tequila avant de le boire d'une seule gorgée également. « Je me contenterais d'aller lui casser la gueule à cet homme. » Au moins, elle sait que je suis prêt à la protéger coûte que coûte.

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— with samaël l-florès.

« Tu as raison. » Cette petite attirance, la complexité de notre relation était du passé. Et pour le bien de deux petites, c’était pour le mieux. Puis, je suis certaine qu’il fait un bon ami, Samaël. Un jour, il aura Palmyr à la même puissance que Zéphyr m’avait. Dans le genre, à me pointer chez lui à 1 heure du matin parce que je n’ai pas envie de dormir toute seule. Voilà, ça ressemble à cela m’avoir dans la vie. Il ne faut pas que Samaël s’y méprendre, je n’aime toujours pas l’alcool. C’est seulement pour ce soir parce que ça aide à faire disparaître la douleur. Certes, pour un petit moment, mais c’est un petit moment que j’aime bien côtoyer. Un petit moment de répit avant que je remette à réaliser que c’est à ça que ça ressemble avoir le cœur brisé. Je n’aimais pas. Je n’ai pas aimé la première fois, je n’aimais toujours pas la seconde fois. Bref, en guise de réponse, je lui fais un sourire et je bois une petite gorgée. Honnêtement, je n’aime pas l’alcool et même après plus d’une gorgée, je tire toujours une grimace. « Alors, non, ce n’est pas à cause d’un homme. » Je lui fais un sourire et je me concentre mon attention sur Kill Bill. Parce que malgré la frustration/haine que j’ai envers Royce, je suis contre les gens qui règlent des problèmes avec leurs poings. Ça ne va servir à absolument rien. De toute manière, la vie continue. Voilà, ma nouvelle philosophie. Certaines personnes ils vivent pour celle d’Hakuna Matata, la mienne c’est celle-là. Sur un coup de tête, je lui soulève le bras et je vais m’y réfugier en déposant ma tête sur lui. « Fais comme moi, dis-toi que tout arrive pour une raison. » Et cette raison est qu’entre Royce et moi, ça n’allait jamais fonctionner.

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Je l'écoute me répondre que j'avais raison. Évidemment, que j'ai raison. Toute cette relation ambiguë qui a tourné dans la complexité était du passé. On ne devrait pas revenir là-dessus. On doit se concentrer sur le fait qu'on a décider d'être amis. C'est le plus important dans l'histoire. Je ne veux qu'une unique chose dans tout ça. De pouvoir être à la hauteur de notre amitié. D'avoir une place importante auprès d'elle et de son coeur. D'être à la hauteur de Zéphyr. Il m'intimide ce jeune homme sans même le connaître. Je ne sais pas ce qu'il a fait pour être autant bien placé dans la tête, l'esprit et le coeur de Palmyr. Mais, c'est impressionnant. Je ne sais même pas comment me comporter avec elle, pour éviter qu'elle pense à lui. Tout de même, je n'aime pas voir mon amie dans cette situation. Elle a l'air complètement déboussolé, anéantie. Surtout qu'elle n'aime habituellement pas l'alcool et, voici qu'elle en boit ce soir. Je me ressers d'un troisième verre de tequila pour le boire d'une seule traite encore une fois. Je regardais le film en attendant que Palmyr daigne me répondre. Sur le coup, j'avais dit que j'allais fracassé la tête de cet homme en question. Effectivement, ce n'était que des mots en l'air. Je n'avais pas l'intention réellement d'aller tapé un homme que je ne connais pas spécialement. « J'ai dit ça sur le coup. Je n'irai pas le frapper même s'il ne mérite pas que tu te mettes dans un état pareil. » Ça ne me mènerait à rien de me battre avec un homme. En sachant, que je pourrais mal finir étant donné la musculature que je peux avoir. Je regarde le film Kill Bill très attentivement quand je sens mon bras se levait pour que Palmyr vienne se réfugier dans mes bras. C'est bien la première fois qu'elle a une affection dans ce genre-là envers moi. « C'est ce que je pense Palmyr. À croire que mon coma a vraiment servi dans ma façon de penser et d'agir. »

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— with samaël l-florès.

D’une traite, j’avale la Tequila présente dans mon verre et pour la millième fois une grimace s’affiche sur mon visage. J’ai menti, je ne me suis absolument pas découvert un intérêt pour l’alcool. Alors, je me demande comment Samaël fait, lui, pour s’enchaîner les verres alors que je viens de terminer mon second. Lui, il en est à son troisième, je le sais, je tiens les comptes. Puis, j’ai faim. Les pizzas me font de l’œil, mais je n’ai pas envie de bouger. Je suis bien dans ses bras, un peu de réconfort ne se refuse pas même si je l’ai décidé. « Ça devait bien arriver un jour ou l’autre. » J’avoue que j’aurai préféré que ce ne soit pas de Royce, mais bon, je lui avais donné la permission. Du coup, c’était de ma faute. D’avoir réellement pensé qu’on pouvait être quelque chose. « Ouais, mais toi t’aurais pu mourir et heureusement que ce n’est pas le cas. Mon pauvre cœur de Quincy n’aurait pas supporté de te perdre. » Répliquai-je en me séparant de lui pour attraper une boîte, ouvrir celle-ci et en prendre une. Tout ça, en retournant dans les bras de Samaël. « Moi, j’ai seulement décidé de donner la permission à un mec de me briser le cœur en pensant que ça n’allait pas arriver parce que je pensais que j’allais être suffisante pour lui. » J’ai l’impression que ma voix tremble et je cligne à plusieurs reprises des yeux pour faire disparaître l’eau qui vient d’y apparaître. Mange ta pizza, Palmyr. C’est ce que je fais. Dissimuler le moindre doute d’une rupture. « Mon problème est mineur quant au tien, Lancaster. » Bref, en espérant que ça change le sujet, je lui offre la pointe de pizza que j’ai dans les mains afin de voir s’il est aussi affamé que moi. Aller, Samaël, je sais que tu as faim et que tu en as marre de m'entendre parler.

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feat palmyr rutherford et samaël l-florès.

J'enchaîne les verres les uns après les autres. Je m'impressionne tout seul de ne pas grimacer pour l'instant. Ça ne devrait pas tarder. J'étais déjà à mon troisième verre de terminer, je rajoute une quatrième fois ce liquide tellement délicieux dans mon verre. Pendant ce temps, j'observe cette boîte de pizza qui me fait de l’œil depuis presque cinq minutes. Boire c'est bien mais, se remplir le ventre c'est encore mieux. Voilà ma philosophie. Or, pour l'instant je me contente de donner un peu de réconfort à Palmyr. C'est la seule chose que je peux faire, à l'heure actuelle. « Peut-être. Ça me donne pourtant, pas envie de sauter au plafond. Excuse-moi. » Je n'aime pas voir mon amie dans cet état. Ce n'est pas un crime, n'est-ce pas ? Je ne connaissais pas qui avait pu osé mettre Palmyr dans un état pittoresque. En tout cas, j'espère qu'il est peu fier de lui. « Tu dis cela sur le moment. Tu aurais pu penser tout autrement à l'époque ... » À l'époque où tu te sentais encore attiré par moi. Tu aurais pu trouver cela comme un soulagement le fait que je disparaisse de ta vie soudainement. Bref, ne pensons plus au passé. Ça ne fait qu'empirer le sentiment que je peux ressentir dans mon cœur. Je retire mon bras d'elle pour qu'elle puisse récupérer une part de pizza. « Tu as fait confiance à la mauvaise personne. Sache-le que tu suffirais à n'importe quel homme sur terre Palmyr. Tu as tout ce qu'un homme rêverait de trouver chez une femme. » Je parle en général. Moi le premier. J'aurais vraiment tout donné à l'époque pour qu'elle daigne me remarquait ne serait qu'un minimum. Sauf, qu'elle a préféré un autre. C'est tout à son honneur. J'aurais été toxique pour elle. Bref, je croque dans la part de pizza que le Palmier me tendait parce que ça me donnait vraiment faim cette odeur dans la pièce. Je continuais de regarder le film qui était projeté devant mes yeux avant de lui rendre la pizza qu'elle tenait dans ses mains. « Et c'est quoi mon problème, Rutherford ? » Je suis curieux de l'apprendre. Puisqu'en apparence tout allait bien dans le meilleur des mondes dans ma vie.

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Haussement d’épaules, je l’excuse que le fait que j’ai le cœur brisé ne l’emballe pas. J’aurai cru entendre Zéphyr parler, il m’aurait dit les mêmes mots. Il aurait également menacé d’aller le tabasser, tout comme Sam l’a fait, il y a quelques minutes plus tôt. Mes sourcils se froncent avant que je le fusille de mes yeux. « Non. Je t’interdis de penser le contraire. » Je suis catégorique. Je lui interdis formellement de penser que sa mort aurait été un soulagement. « J’aurais dû tomber amoureuse de toi. » Lançai-je à la légère, riant pour la première fois de la journée. Ou même de la semaine. En fait, Samaël était une coche plus compliqué que Royce, mais ça ne m’aurai pas dérangé. Par contre, ça aurait dérangé les gens autour de nous. Encore plus compliqué ma relation avec Tamsin qui m’en voulait depuis notre dernière conversation. Aujourd’hui, elle avait raison, mais j’aurai tout donné pour que Tamsin ou même Walter n’aillent pas raisons. Enfin, tout ça c’était du passé. Samaël était mon ami, futur remplaçant de Zéphyr. Pour le moment, il remplissait très bien son rôle. J’étais bien dans ses bras et j’avais du réconfort. Ce que je désirais depuis le début lorsque je l’avais invité à venir chez moi. « En tout cas, la fille qui sera amoureuse de toi, elle sera chanceuse de t’avoir. » Si elle n’était pas aveugle ou sans-cœur. Sam est un mec bien, qui a ses défauts, mais qui a aussi ses qualités. Il est incroyable. Reprenant la pizza, je concentrai mon attention sur le film lorsque la voix de Samaël parvint jusqu’à mes oreilles. Son problème ? Pendant quelques secondes, je suis confuse et ça se voit sur mon visage. « Je comparais ton accident et coma à ma peine de cœur. » Sourire. J’attrape la bouteille de Tequila à moitié vide et j’en verse dans mon verre. Prends une gorgée puis une autre pointe de pizza et je regarde Kill Bill. « J’ai une question… Tu avais prévu d’autres plans après être venu me réconforter ? » Je demande lorsque le générique de la fin s’affiche sur l’écran. J’ai la tête qui tourne un peu, mais je vais bien.

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feat palmyr rutherford et samaël l-florès.

Je lui avoue ouvertement que l'idée qu'elle puisse avoir le cœur brisé ne m'enchante pas. Ça ne me fait pas sauter au plafond. Ensuite, je lui dis aussi qu'elle a pu penser autrement à l'époque. Elle aurait pu croire que ma mort l'aurait vachement aidé à relancer la pression. « Tu ne peux pas m'interdire de penser ce que je veux. » Je continuerais à camper sur mes positions. Elle ne me fera pas changer d'avis. « Ne dis pas de choses que tu ne penses pas. » Je ne veux pas entendre des mots qu'elle ne pense pas. Même si cela aurait pas mal dérangé dans mon entourage. J'aurais tout fait pour être comblé avec Palmyr si elle avait un tantinet soit peu porté d'intention à mon égard. Sauf, que c'était tout pour Royce. Ce n'est pas un reproche. On ne contrôle pas ses sentiments. Dans tous les cas, je suis devenu son ami. Ce n'est mieux que rien. Autant profiter de chaque instant à ses côtés. Je la garde dans mes bras pour lui apporter un peu de réconfort. Je n'ai que ça à lui procurer. Elle devra s'en contenter. « Faudrait qu'il y en est une dans ce monde de fous. Ce n'est pas gagné, crois-moi. » Je préfère être honnête avec elle. Je ne suis pas sûr qu'il ait une femme qui sera digne de m'aimer un jour. Ni même que je la croiserais un jour à Boston. Après avoir mordu dans la part de pizza que Palmier tenait dans ses mains. Je viens à sourire niaisement avant de reposer mon regard sur le film. « Une peine de cœur c'est extrêmement difficile à s'en remettre. Mon petit problème n'est rien à ce que tu vas devoir supporter pendant quelques temps. » C'est vrai. J'ai déjà vécu une peine de cœur et y a peu de temps. J'ai encore du mal à m'en remettre. Alors, mon accident et mon coma c'était vraiment minime. Je n'y repense plus à cela. Alors, que ma peine de cœur est encore omniprésent dans ma poitrine. J'ai dû mal à m'en séparer, c'est atroce. « J'avais simplement décidé de me mettre dans un état minable devant ma télé. Rien de bien passionnant. » Dis-je avant de poser mes yeux sur le générique de la fin du film.

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« Si. Si je le peux, Sam parce que t’as pas le droit de penser ça. Si tu penses de cette manière, c’est parce que tu ne me connais pas. » Même la mort de mon pire ennemi ne me soulagerait pas alors celle de Samaël ? Encore moins. J’ai de l’affection pour lui et s’il me croît réellement capable de penser que sa mort pourrait soulager ma vie, il se met l’œil dans le doigt. Et surtout, il ne me connait pas très bien. Donc, oui, je me permets de lui interdire de penser de cette manière. La prochaine fois qu’il me sort un truc comme ça, je le frappe et là, il va regretter d’avoir un tantinet pensé de cette manière. Enfin, il ne veut plus m’entendre lui dire que j’aurais dû tomber amoureuse de lui, très bien. Je l’accepte. Je ne vais pas lui interdire de m’en empêcher. Au fond, je me dis que ma vie aurait été plus simple si j’étais tombée amoureuse de lui et pas de Royce. Parce que je sens que Samaël aurait été capable d’accepter mon manque de confiance et le fait que je ne suis pas douée avec les démonstrations d’affections. Je suis peut-être folle, mais ça me va très bien. « Il y en a une, j’en suis certaine. Je suis persuadée qu’on a tous sa moitié quelque part. » Ça, c’est Palmyr qui croît à l’amour comme une fillette de cinq ans. Même quand j’ai le cœur brisé. J’y crois encore, mais je veux juste le voir se réaliser autour de moi. Je ne veux plus que ça m’arrive et je commence à me faire à l’idée que je vais terminer vieille fille. « En fait, je suis sûre qu’il y en a une, en ce moment. Tu veux juste pas m’en parler et ça me va. » Si jamais, il veut m’en parler, je suis là. Au moins, Sam sera heureux et c’est le plus important. Bref. J’ai une boule qui se forme dans ma gorge en l’entendant parler de ce qui arrive après une peine de cœur. Je n’ai pas envie de le croire sauf que je sais qu’il a raison. Avec le temps, je suis certaine que je vais aller mieux. « Tu veux rester dormir ici, ce soir ? » Demandai-je en relevant le regard vers lui.

(Invité)

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« Ça fait quoi si tu te rends compte que je ne te connais pas ? » J'aimerais bien savoir si ça changerait quelque chose entre nous. Que je sache dans quoi je m'engage avec le Palmier. Elle reste ma meilleure amie, elle est la seule à pouvoir panser mes blessures. Si je viens à la perdre, mon monde s'écroule comme un château de carte. Je n'ai même pas envie de penser à des choses pareilles. Je lui interdis même de me dire qu'elle aurait dû tomber amoureuse de moi. Je n'ai pas envie de croire que j'ai raté le coche avec Palmyr. Je n'ai pas envie de m'imaginer ce que notre relation aurait pu être. Je peux simplement accepter d'être son meilleur ami, point barre. Je ne veux pas me torturer l'esprit avec un possible nous. Il est évident qu'il n'arrivera jamais. Puis, j'ai une autre femme en tête. Même si pour l'instant ce n'est qu'un stable où s'essayer de l'apprivoiser. « Tu as peut-être raison au fond. » Je ne crois pas à l'amour. Pas après l'échec puisant que je viens de vivre avec Alaska. Je m'étais marié à la femme que j'aimais qui était aussi ma meilleure amie. Sauf, que toute cette relation a fini dans un ravin. « Effectivement, il y en a une. Je suis au stable où je l'apprivoise. Y a absolument rien de concret. » Je préfère être honnête avec mon amie. D'où le fait que je lui explique ce qu'une peine de cœur peut engendrer dans une vie. Je le sais mieux que quiconque. Puisque je le vis encore à l'heure d'aujourd'hui. « À seule condition que tu veuilles me prêter ton canapé. » Réplique-je en rigolant un peu ! Comme pour détendre un peu l'atmosphère qui régnait dans cette pièce.

(Invité)

Mer 2 Mar 2016 - 4:05

YOU AND ME. AND NEVER US.
— with samaël l-florès.

Qu’est-ce que ça fait ? C’est une bonne question. Question a laquelle, je ne sais pas quoi répondre. Donc, pour le moment, comme je n’ai aucune réponse à lui transmettre, j’haussai les épaules. En réalité, si Samaël ne me connait pas, ça part mal. Dans ma tête, en tout cas. Parce que s’il ne me connait pas, notre relation démarre sur le mauvais pied, mais elle va s’améliorer. Il va apprendre à me connaître. Moi, je le connais déjà. La preuve est que je ne l’ai pas empêché de m’empêcher de penser comme je veux. « J’ai toujours raison. » Roulement d’yeux de l’audience, merci, bonsoir. Excitée comme un enfant, je m’agenouillai dans le canapé en le regardant, bouche ouverte. Je suis surprise. Franchement, je m’attendais à ce qu’il se referme sur cette affirmation et qu’il ne m’en parle pas. Le fait qu’il s’ouvre à moi me choque peut-être un peu trop. « J’ai droit aux détails ? Ou pas du tout ? » Je le vois son regard qui me dit que non, je n’en ai pas le droit parce qu’il l’apprivoise encore. Merde, ça fait chier. Ça me ferait plaisir de l’entendre parler de cette élue qui peut conquérir son cœur. S’il veut, il peut juste me donner son prénom… Le reste se fait tout seul. Quelques recherches par-ci et par là, je sais tout. Je sonne comme une folle, cette fois ça ne me convient pas. Euuuuuuuuh, pourquoi mon canapé ? Il n’est pas confortable, apparemment. Puis, il est grand alors il va regretter demain matin. Du coup, je le regarde avec une expression qui dit carrément, t’es sérieux ? « Non, non ! Dors avec moi. Je ne vais pas te sauter dessus. » Même si j’ai de l’alcool dans le sang, je sais me contenir. Je roule des yeux en me relevant et je ramasse ce qui se trouve devant moi avant de me diriger vers ma chambre. Je suis fatiguée.

(Invité)

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