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(sachkorphée) chassez le naturel, il revient au galop.

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Pour une fois, il avait l’air d’avoir réellement envie de te parler et toi t’avais envie de saisir cette chance. Il était rare que Sachka s’ouvre, se montre tel qu’il était, tu l’acceptais avec son caractère mystérieux et un peu renfermé mais t’étais la première à vouloir en apprendre plus sur lui, qu’il te fasse confiance. T’avais pas envie qu’il se force mais qu’il s’ouvre de lui même, et de façon assez surprenante, c’était ce qu’il semblait prêt à faire à l’instant. T’étais l’air de rien une grande soucieuse, et apprendre que l’un de tes amis les plus proches, de tes confidents semblait avoir réellement quelque chose qui l’emmerdait ne te faisait pas du tout plaisir.. Comme d’habitude il ne peut s’empêcher de te chambrer un peu et dans un sourire en coin, tu tapes doucement ton épaule contre la sienne. « Bien sûr, une histoire, je te borde, un petit baiser sur le front et bonne nuit bébé Sachka. » Tu fais presque d’une voix douce dans ton besoin de protéger tout le monde à tout prix. Tu sais que même les plus forts ont parfois besoin que quelqu’un les protège, leur fasse savoir qu’ils sont là. Et toi t’étais là, vraiment, pour lui. De toute façon tu sens bien que son besoin de te taquiner cache une certaine faille, tu évites de trop le fixer pour ne pas le mettre mal à l’aise malgré ton envie irrésistible de le regarder dans les yeux, de lire en lui, de comprendre cette faille. « Jamais parlé de quoi..? » Tu fais doucement en caressant lentement son épaule, attentive et sérieuse. C’est finalement lui qui plonge ses yeux dans les tiens lorsqu’il commence à s’expliquer et vous ne vous lâchez plus des yeux. Alors tu fronces légèrement tes sourcils blonds en l’entendant faire allusion à des choses qui t’apparaissent comme bien lourdes, tu prends une petite inspiration en venant poser ta tête contre son épaule, l’écoutant finir de parler, les mouvements de sa mâchoire faisant tanguer un peu son corps fort et rigide. « Tu crois qu’en parler ça t’aiderai à ne plus faire de cauchemar ? » Tu finis par dire après un petit silence, sérieuse comme jamais pour une fois. De là où tu es tu peux inspirer son odeur toute particulière, qui a quelque chose de réconfortante aujourd’hui, et comme toujours.

Et votre jeu reprend, encore et encore. Sauf que cette fois tu te vexes, sans pouvoir t’en empêcher. Tu n’aimes pas l’idée qu’il parle d’autres filles, d’autres de ses conquêtes que tu sais facile. Tu t’en fous de ça, t’espère juste en fait… Qu’il ne te voit pas comme ça. Même si tu sais bien sûr qu’il doit voir mille autres visages, mille autres paires de jambes, de seins, de fesses. Sans doute bien plus jolis que toi. T’as même pas envie d’y penser. Soudainement pourtant, la conversation prend une autre tournure et tu fronces un peu les sourcils, en levant un légèrement. Amour ? Tu ne savais trop comment prendre le mot. « Pourquoi, tu as déjà été amoureux d'une fille avec qui tu n'as jamais couché ? » Tu demandes presque candidement avec une voix étrange, ne sachant pas sur quel ton lui parler. Mille questions se bousculent à la porte de tes lèvres. Mais brusquement c’est comme à son tour d’être jaloux et tu l’écoutes parler avec la bouche légèrement entrouverte, tes yeux s’écarquillant avant que tu éclates de rire. « Un grand blond aux yeux bleus… » Tu répètes avec un grand sourire amusé, gloussant presque en feignant un air savant. Tu roules alors les yeux en venant le prendre dans tes bras en riant, embrassant sa joue, amusée. « Oh Sachka, tu parles de Timéo de Luxembourg là ? » Tu fais en levant successivement les sourcils pour qu’il comprenne. «Timéo mon grand frère ? » Tu insistes en éclatant de rire.
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Attention attention, elle ne m’entendrait jamais dire que j’avais besoin de protection. En tous cas, pas consciemment ni intentionnellement. D’autant que la protection que j’étais supposé rechercher ne pouvait venir d’une jeune femme, d’une amie et d’une confidente telle que Orphée. Pour quelle raison ? Sa jeunesse. Bien que la vieillesse ne soit pas gage automatiquement d’expériences, je recherchais les bras protecteurs d’un homme. Ceux de mon père, certainement pas ceux d’une personne moins âgée et donc plus inexpérimentée. Et surtout pas ceux d’une femme. Les femmes m’avaient toujours utilisé. Aimé certes, mais pas de la façon dont aurait eu besoin le garnement que j’étais resté. Encore qu’Orphée faisait parfois exception à la règle. Ce pourquoi, j’avais tellement de mal à dévoiler mes sentiments véritables en sa présence. Raison pour laquelle sûrement, nous n’avions jamais partagé la même couche. « Non. » lâchai-je dans un souffle. C’était un demi-mensonge, puisqu’à l’époque, le pédopsychiatre qui m’avait brièvement suivi m’avait clairement fait comprendre que d’évoquer à une personne à laquelle je tenais, le mal qui me rongeait ne pouvait que m’aider à avancer. A l’époque, je n’avais personne sur qui pouvoir compter. Aujourd’hui, j’avais Orphée. Mais la peur étant ce qu’elle est, n’avait jamais disparu, ni la honte ou la culpabilité. Et je savais que même si une partie de moi le désirait ardemment, l’autre se trouvait encore dans l’impossibilité de tout révéler du passé. « Les cauchemars ont toujours fait partie d’ma vie d’toutes façons. T’inquiète pas… » tentai-je de la rassurer dans un sourire. « Et puis, si tu restes auprès de moi, j’pense que j’finirai par les vaincre. » résumai-je alors que mon sourire s’élargissait et que mes yeux s’ancraient aux siens.

Je savais que la conversation allait finir par déraper. C’était prévisible. Ce pourquoi j’avais quitté la chambre la dernière fois que nous nous sommes vus. Aujourd’hui, allez savoir pourquoi, je désirais rester. Ne pas être lâche. Faire front, même si ça me coûtait. « Non ! » m’exclamai-je un peu trop rapidement. « Enfin…j’en sais rien. » C’était flou, trop compliqué. Pourquoi tu m’as posé cette question d’abord ?! Un poil gêné par la tournure que prenait cette discussion, je me défile, me levant du banc sur lequel nous étions installés pour faire quelques pas devant moi avant de me retourner vers Orphée. « Vu que j’ai jamais été amoureux, j’peux pas dire en fait. C’est quoi aimer pour toi ? » finis-je par lui demander en espérant qu’elle ne se moquerait pas de ma…candeur.

C’est pas drôle. Affichant une moue boudeuse, je fronce les sourcils en constatant que ma démonstration de jalousie soit disant dissimulée la fait rire. J’vois pas pourquoi. « Content que ça t’amuse. » grommelai-je entre mes dents en croisant les bras contre mon torse. « C’est ça son nom Ti-méo…c’est complètement ridicule. On dirait un nom de prince ! Doit pas se prendre pour de la merde ce type ! » continuai-je sans que l’information « De Luxembourg » soit arrivée au cerveau. La jalousie vous rend aussi aveugle que sourd, visiblement. « Ton… » Merde. Meeeerrddeuuhh. « Ah c’est ton frère ? » Fais comme si de rien n’était, Sachka. Te rends pas encore plus ridicule. « J’le savais hein ! C’était un test en fait. » Tu.parles. « Il est plutôt baraqué n’empêche. Toi en comparaison… » Je m’approche de la jeune femme, passant une main au dessus de sa tête comme pour mesurer sa taille. Puis, mes bras entourent ses hanches, presque timidement. « …t'as l'air d'une crevette. »


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C’était étrange cette histoire de cauchemar. Cette façon dont les gens pouvait tout garder en eux, jusqu’à exploser. Comme des éponges. T’avais déjà vécu ça avec des gens comme ton frère. Timéo supportait tout, se gonflait de souffrance et de non-dits. Il encaissait et ne disait jamais rien, il restait un roc en toute circonstance, et puis un jour, sans pouvoir s’en empêcher il finissait par littéralement exploser. Et lorsqu’il le faisait, ce n’était jamais sans énormes conséquences. Tu entrainais alors ton frère à te parler, t’essayais toujours de lui tirer les vers du nez. C’était un peu le cas aussi pour Sachka, en vérité. Il y avait beaucoup de ressemblance entre ton frère et lui. C’était sans doute pourquoi tu les aimais autant tous les deux, t’avais un amour tout particulier pour les gros durs difficiles à déchiffrer. Mais là c’était comme une occasion, Sachka qui te parlait de ses cauchemars. Comment pouvait-il avoir une si grande habitude à la souffrance ? Le moindre cauchemar pouvait te traumatiser, et lui t’en parlais comme quelque chose de fréquent qu’il encaissait. Les mecs n’étaient pas possibles. Tes doigts fins caressent avec lenteur son épaule, tu ne veux pas être trop insistante, tu veux juste qu’il sente ta présence. Comme un pressentiment. « ça ne veut pas pour autant dire qu’ils sont légitimes… » Mais il te coupe avec ta seconde phrase, parce qu’alors que tu insistes il fait référence à ta présence, te fait comprendre qu’elle a une importance, un impact sur ses cauchemars. Et tu clignes soudainement des yeux en croisant son regard. « Comment ça, c’est vrai, ma présence te fait du bien ? » Tu lui souffles avec un petit sourire confiant. C’est le genre de mots qu’il manque toujours dans une vie.

Le sujet de l’affection, de l’amour, finit toujours par revenir entre vous. Et tu ne sais trop quoi en penser. Lui non plus apparement, puisqu’il semble s’y embrouiller carrément. Toi tu l’observes, d’abord sans un mot, il s’enfonce dans une sorte de confusion qui lui donne même un petit coté adorable. T’as envie de le serrer dans tes bras et de lui dire que rien ne l’oblige à rien, que tu ne veux pas l’embarrasser. Et t’es à ton tour complètement dépourvue devant sa question. « C’est quoi… Quoi ? » Tu clignes de tes grands yeux bleus en te raclant la gorge, comme s’il venait de te demander de réciter le théorème de Thalès, dont t’as aucun souvenir. « Eh bien j’en sais trop rien. C’est un sentiment un peu inexplicable qui a le don de faire autant de bien que de mal, je suppose. » Tu fais en haussant les épaules, baissant les yeux. Les souvenirs de tous tes exs, maltraités, oubliés, te revenant en mémoire. « C’est avoir un trop plein d’affection je suppose, ne pas pouvoir vivre sans quelqu’un et la désirer en même temps. » Tu te perds à ton tour dans ton explication confuse. T’as déjà été amoureuse, évidemment, mais comment es tu sensée expliquer ça ?

Puis l’ambiance se détend lorsque tu te rends progressivement compte qu’il est en train de te faire une drôle de crise contre ton frère. Une crise de jalousie ? Peut-être est-ce seulement une question de testostérone, comme s’il voulait être le seul mec à te protéger. Ou peut-être est-ce d’avantage ? T’oses pas trop y penser. Tu éclates de rire, faisant envoler quelques pigeons au loin. « Oh mon dieu, Sachka ! T’es tellement bêêêête ! » Tu fais en lui souriant, rien qu’à l’idée qu’il ait pu jalouser ton frère. « Ouais t’as raison n’empêche, il se prend vraiment pour un prince, faudrait qu’il arrête. » Tu fais à nouveau pour le taquiner, tirant la langue. Rapidement il se venge d’ailleurs en faisait référence à tes petits bras fins, dépourvus de force. Tu fais la moue. « Chez les Luxembourg les hommes sont forts et de véritables stratèges, et les femmes sont belles et manipulatrices. » Tu lâches en plissant les yeux, prenant une mine faussement mystérieuse avant de rire, t’es trop sincère avec lui pour coller à ta description. Tu poses tes mains sur ses épaules, comme par réflexe lorsqu’il attrape ta taille, et tu admires son visage. « Mon gros ours. » Tu lâches alors dans un petit sourire tendre.
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« Non, je sais, ils le sont pas. » murmurai-je pour moi-même avec un sourire triste. « Mais c’est une partie d’moi, tu comprends ? J’arrive pas à en parler comme ça, avec n’importe qui. Enfin, c’pas ce que je veux dire, toi, t’es pas n’importe qui. Mais je…j’veux pas que tu portes un autre regard sur moi que celui que t’as maintenant. J’crois que c’est ça qui est pire. J’te fais confiance comme personne et je sais que ce que j’ai vécu, je suis pas le seul à l’avoir vécu, que p’têt j’devrais m’y prendre autrement pour extirper tout ça d’ma tête, mais pour moi ça revient à prendre le risque qu’on m’voit différemment. Qu’on prenne en pitié, et j’détesterai ça. Ces souvenirs, mon passé, ces cauchemars, c’est aussi une façon pour moi d’avancer, tu comprends ? De pas faire les mêmes erreurs qu’avant pour éviter de souffrir comme j’ai…souffert. » terminai-je. Le sujet était clos. Je venais déjà de parler beaucoup plus que ce que je n’aurais dû dire et ce que je n’aurais cru être capable de dire. Mes sourcils se froncent un moment à la question de Orphée. Etait-elle sérieuse ? On dirait bien que oui. « Evidemment, oui. Tu es…bon j’dirais pas comme une petite sœur parce que j’te vois pas comme ça, mais tu es très…importante pour moi. » énonçai-je en baissant la voix, comme si je venais de révéler un secret honteux. Parler de mes sentiments, de ce que je ressens n’avait jamais été mon fort.

Sa façon d’expliquer le sens du mot « amour » eut le don de me faire sourire. Un sourire empreint de nostalgie et d’une réelle souffrance. Ainsi, si c’était ça l’amour, ma mère m’avait vraiment aimé. Puisque j’avais vécu à ses côtés autant de bonheur que de souffrance. « Et, t’as déjà ressenti ça pour quelqu’un ? » lui demandai-je alors en lui jetant un regard à la fois sincère et sérieux. « Je veux dire, pas la famille ou quoi, mais pour un garçon ? Enfin, un homme quoi… ? » Houla, tu parles d’une confusion. Pourquoi un sujet aussi beau était-il aussi difficilement exprimable ?

« C’est toi qu’es bête ! » grognai-je deux minutes plus tard en faisant mine de bouder, le regard ailleurs. « Tiens donccc… » Les femmes sont belles et manipulatrices. « Alors, laisse-moi te regarder… » Je fais un tour complet de sa personne, puis me poste devant elle, mon index sous le menton, les yeux plissés, observant sa plastique de haut en bas, puis de bas en haut. « Moui…moui, pas mal… » A mon tour de la taquiner. En vérité, j’avais toujours trouvé qu’Orphée belle comme le jour. « Par contre, manipulatrice toi ? Va falloir prendre des cours je crois… » A moins que je ne me trompe ? Peut-être que je ne la connaissais pas si bien que cela, va savoir ! « Uoo, ton quoi ? Une minute fillette, je ne suis pas GROS. » Première chose. « Et j’suis pas un ours non plus ! » grommelai-je en enserrant néanmoins ses épaules et en déposant un baiser sur son front. « Un loup, à la rigueur, mais pas un ours. » continuai-je pour moi-même à voix basse dans ses cheveux.


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Enfin ça y est il parle, pleinement, longuement. Toi tu l’écoutes sans un mot ou une expression de trop qui pourrait l’interrompre, tes doigts caressant son épaule carrée et large, malgré ce corps brut qui a soudainement quelque chose de terriblement humain. « Je ne te verrais jamais différemment que comme je te vois maintenant. » Tu fais lentement, même si tu sens que le sujet est clôt, seulement pour conclure à ton tour et pour ne pas le laisser avec cette seule tirade. « Tu seras toujours mon Sachka, je te connais sans doute plus que tu ne le crois, et que je le crois aussi. » C’était comme physique, quelque chose qui vous reliait tous les deux, quelque chose d’inexplicable. Comme une émotion. Ce genre de chose qu’on explique pas, qu’on est même pas sur de vouloir expliquer. Tu te redresse un peu pour embrasser sa tempe, closant donc le sujet, un jour peut-être, il t’expliquerait tout et la cicatrice se refermerait pour de bon. Mais l’ambiance se détend un peu et tu éclates de rire en l’entendant parler de petite soeur. « Tu ne me supporterais même pas cinq minutes en petite soeur, crois moi ! » Tu fais en songeant au pauvre Timéo, mais comprenant évidement ce qu’il veut dire. Tu lui souris doucement. « J’espère bien que je le suis, qu’est-ce que tu ferais sans moi hein ? » Tu fais en jouant doucement avec ses boucles, que tu enroules autour de tes doigts fins. C’est dingue ce que tu peux l’adorer.

Le sentiment amoureux semble le déstabiliser et cette sorte d’hésitation te prend toi aussi. C’est plus difficile d’en parler quand c’est avec lui bizarrement, c’est comme un sujet sensible pour quelqu’un d’aussi libérée que toi. Tu te racles la gorge en rougissant légèrement à sa question. « Ben je… oui, plusieurs fois. Mais bon ça s’est jamais vraiment bien terminé en vérité. » Tu fais en te raclant de nouveau la gorge. Si, avec Zachary et Andrew vous étiez resté en bon terme, mais c’était bien les seuls, et c’était au prix d’un petit effort, d’un arrêt net ou d’une langueur. Tout était si compliqué. Tu glisses tes yeux bleus vers le visage de Sachka. « J’suis pas vraiment le genre de fille avec qui tout se passe bien, je suppose. Ou alors peut-être que tout finit par se faner un jour. » Tu fais avec un air ailleurs. T’es un grande amoureuse, une grande romantique, mais parfois tu te questionnes sérieusement sur tout ça. D’où viennent toutes ses ruptures atroces ?

« C’pas la peine de rager, c’est toi le bête ! » Tu fais en éclatant de rire, ne pouvant t’en empêcher. Tu adores le voir grognon comme ça. Il se met alors en tête de t’examiner et tu lèves un sourcil blond avant de le laisser faire, prenant la pause. Tu rougis légèrement lorsqu’il te dit que tu n’es pas mal et tu ris de plus belle. « Hey, mieux que pas mal quand même ! » Tu fais pour plaisanter évidemment. T’es pas vraiment du genre à te vanter. Quoique. Tu croises les bras sur ton torse. « Mais je suis une grande manipulatrice, nameoh ! Regarde heum… » Tu bouges les bras comme si t’étais en train de lui jeter un sort. « Sachkaaaaaa, je t’ordonne de ne rien faire de spéciaaaaaal ! » Un gros silence s’ensuit et tu te racles la gorge. « Tu vois ça marche. » Evidement tu exploses de nouveau de rire, c’est toi tout craché. « Si t’es très gros. » Tu fais en tâtant son ventre dont la graisse est complètement inexistante, mais c’est une bonne excuse pour venir l’entourer de tes bras, inspirant ton odeur en glissant ton nez contre son torse. Tu souris en l’entendant. « Si, t’es mon ours à moi. Mon gros ours en peluche. » Tu fais en le serrant fort dans tes bras, le taquinant.
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« Ca, c’est justement parce que tu ne sais pas tout de moi. » répondis-je doucement avec un fin sourire. Ce n’était pas un reproche. C’était la stricte vérité. Et à mon grand regret, c’était pourtant la meilleure solution pour tout le monde. Le jour où je m’engagerais avec quelqu’un, quelqu’un en qui j’aurais entièrement confiance, avec qui je devrais partager mes secrets, mes doutes, mes angoisses, tous ces moments vécus et qui m’ont à jamais traumatisés, ce pourquoi j’ai des blessures sur tout le corps, le récit de mes cauchemars, je déballerais tout. Pour ne rien lui devoir. Parce que cette personne sera ma moitié et qu’elle aura le droit de savoir avec qui elle s’engage. Avec quel genre de monstre elle s’apprête à faire sa vie, et si, et seulement si elle le veut encore ensuite, nous nous engagerons. Pas avant. Pas avec de ‘simples’ amis, même s’ils m’aidaient, comme Orphée le faisait d’ailleurs très bien, à rompre avec cette solitude et cette méfiance naturelle qui me caractérisaient. Mes sourcils se froncent l’espace d’une minute à ce possessif qu’elle utilise pour me qualifier. Ainsi ne suis-je pas seulement Sachka, mais « son » Sachka. Etait-ce parce qu’elle me considérait comme un ami, un confident, un frère, …ou autre chose d’encore indéfini ? Tout était si confus dans notre relation, quoique très amicale et basée sur l’affectif, n’en était pas moins ambigüe par moments, du moins l’avais-je parfois ressenti ainsi. « Qu’est-ce t’en sais ? J’ai jamais eu de sœur. J’aurai aimé ne pas être fils unique pourtant. » Avoir quelqu’un à aimer, quelqu’un à protéger ou qui ME protègerait. Enfin, c’était trop tard maintenant. « Des bêtises. » la taquinai-je en lui touchant le bout du nez d’un air moqueur. Je ne crois n’avoir jamais eu une discussion aussi intime avec quelqu’un, homme comme femme, que celle que j’ai avec Orphée à l’heure actuelle. Même en Russie, je n’avais jamais rien évoqué en ce qui concernait mes sentiments, mes émotions, mon moi profond. Et ça ne me gênait pas cela, ça me déstabilisait. Comme si éprouver quelque chose m’était interdit. Comme si j’avais encore tout à apprendre. Ca semblait si compliqué. « Pourquoi ? Pourquoi tu penses ça ? C’est peut-être juste que t’as pas encore trouvé la bonne personne. » murmurai-je en passant ma main dans la sienne. Si elle n’était tombée que sur des crétins, c’était pas étonnant qu’elle envisage l’amour comme une expérience difficile, lointaine, inaccessible. Enfin, je pouvais parler moi, je n’étais pas si différent au fond. « C’est quoi ton type d’homme déjà ? Me dis pas que c’est comme l’abruti qui t’a collé tout à l’heure ? » soupirai-je en riant à moitié.

« C’est vrai…beaucoup mieux que ça… » approuvai-je, tout à fait sérieusement cette fois. A dire vrai, et jamais je ne l’aurais avoué sauf si elle me l’avait demandé elle-même, Orphée était physiquement tout à fait mon genre (exception faite des rousses qui restaient ma grande obsession). Psychologiquement, je ne la connaissais pas encore suffisamment bien pour pouvoir juger, mais le peu que j’entrevoyais d’elle depuis notre toute première rencontre suffisait déjà à me combler. « Un gros ours en peluche hein ? » L’agrippant par les épaules, je la soulève soudain et place rapidement mes bras sous ses fesses pour qu’elle ait au moins deux têtes de plus que moi. « Et il peut faire ça ton ours en peluche ? Ou ça… » Dans un grognement, j’enfouis mon visage sur son visage et fait mine de vouloir la manger toute crue. Ma bêtise est tellement grande que je ne peux m’empêcher de rigoler avec elle dans mon élan. Mais lorsque nos regards se croisent à nouveau, je retrouve aussitôt mon sérieux pour l’observer. L’admirer même. Le loup qui contemple l’agneau et y perd peu à peu son âme. Lentement, je la relâche, la faisant redescendre en glissant le long de mon corps, comme au ralenti.


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« Qu’est-ce que tu crois, que je te fuirais comme un pestiféré si je te connaissais encore d’avantage ? » Question mi maligne mi sérieuse en vérité, presque tendre, tu te la pose vraiment. Est-ce si grave pour qu’il prenne ce ton si sérieux avec toi avec ce ton d’animal sauvage dont on caresse le poil dressé. T’as tout de même la sensation d’être toujours en période d’essai avec lui, même si c’est sans doute faut, t’as surtout peur qu’il t’échappe, comme ça sans prévenir. Ce sont les problèmes de gros ours comme ça, tu ne sais jamais complètement ce qui lui passe par la tête. Peut importe à quel point tu essayes. T’aimerais qu’il te prouve le contraire. Heureusement, la conversation dérive rapidement et tu souris en l’entendant, riant légèrement. « Je suis déjà une grande mère poule avec toi, alors imagine si t’étais mon frère. Mon petit frère. » Tu fais avec un petit sourire en coin, touchant du doigt le bout de son nez.

Mais pourquoi vous vous mettez à parler d’amour franchement ? Même toi, la grande amoureuse, c’est un sujet que tu ne maitrise pas bien. Rares sont les personnes qui le peuvent, et toi t’étais sans cesse en train de douter là dessus. T’étais une grande perdue, comme ses héroïnes à double questionnement, qui à défaut de ne pas hésiter entre vampire et loup garou - allez rions un bon coup - doutait plutôt d’elle même. « Hmm, j’suis pas sûre qu’il y ait vraiment ‘une bonne personne’, Sachka. Même si j’adore raconter ce genre d’histoire, je suis pas sûre d’y croire tout à fait. » En tout cas les évènements t’avais toujours montré le contraire. Peut-être que la vie avait raison finalement. Tu caressais ses doigts du bout des tiens, ses mains mille fois plus grandes que les tiennes. Mais tu ris légèrement en l’entendant, voyant bien qu’il essayait de te faire rire, tu secouas la tête. « Pitié, tu crois vraiment que je me tape des vieux pervers tous les samedis soirs hein ? » Tu ris, passant une main sur ton visage. « J’sais pas trop, un mec comme mon frère. » Tu fis en haussant les épaules avant d’éclater de rire. « Ouais j’sais ça sonne bizarre comme ça, mais c’est un peu ça. » Tu savais pas trop expliquer en fait, il allait te prendre pour une folle. C’était peut-être ça ton problème, t’avais une vision trop angélique des mecs, t’avais trop besoin qu’il te protègent, qu’ils supportent tes conneries comme Timéo était bien obligé de le faire.

Alors tu ris en l’entendant et tu roules les yeux, le poussant un peu. « Charmeur ! » Tu lâches dans un demi sourire, croisant élégamment les jambes en le fixant. Vous vous chamaillez un peu comme à votre habitude jusqu’à ce qu’il se fache en t’entendant lui parler d’ours en peluche et décide de te montrer que ce n’est pas le cas en venant frotter son visage contre le tien. Tu écarquilles un peu les yeux avant d’éclater de rire, rougissant. Tu glousses tandis qu’il te repose lentement au sol et que tu déglutis, le regardant dans les yeux en glissant sa main fraiche contre sa joue. Un silence s’installe alors et dans ta maladresse légendaire tu lâches : « Je… F-Fait froid pas vrai ? » Tes joues rougissent sous le vent, ou peut-être sous l’émotion. Tu déglutis et glisse un doigt sur les lèvres du brun, sans pouvoir t'en empêcher.
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Je préfère ne pas répondre, ça valait mieux. Je n’avais pas envie qu’elle croit en un mensonge si je l’avais rassuré sur ce point. Encore que l’humour derrière la question rhétorique avait tendance à me décrisper à ce sujet. « Une grand-mère peut-être. Mais poule, sûrement pas. T’oublie que c’est toi la gamine ici. » lui rappelai-je avec un sérieux amusé. Et puis, je ne voulais pas d’elle en tant que sœur. Ou peut-être si, au fond. Nous avions déjà un comportement bizarre l’un envers l’autre. Jamais je n’avais été aussi protecteur avec quelqu’un depuis longtemps. Ce besoin constant de savoir où elle se trouvait, avec qui, ce qu’elle faisait…c’était de l’amitié fraternelle ça ? Je n’en sais fichtre rien. J’aime à croire que s’il s’agit d’un amour platonique, nous saurons garder nos distances, même si j’ai jamais cru en l’amitié entre un garçon et une fille passé le cap des hormones. C’était trop…risqué. Un jeu sans fin. Quel type sain d’esprit et surtout honnête dirait qu’il voudrait être ami avec une fille jolie comme un cœur, sans aucune arrière pensée ? Un gay, ou un type déjà casé à la limite. Enfin, c’est un autre débat. Pour le moment, je me rattache aux propos tenus par ma sœur de cœur, et fronce à nouveau les sourcils face à son scepticisme évident. Venant d’elle, la connaissant maintenant, je n’aurais jamais douté qu’elle ne soit pas d’un grand romantisme. A croire que je l’étais plus qu’elle, en fin de compte. « Je vois. » soufflai-je en guise de réponse. La vérité étant que j’étais surpris. Pas fâché, ni déçu. Juste surpris. Avec une pointe de tristesse peut-être que je cachais trop bien pour qu’elle ne puisse la déceler dans mon regard. « TOUS les samedis, non, peut-être pas… » répliquai-je en faisant mine de réfléchir, un sourire taquin sur les lèvres. « Ah ouais, un blond quoi. Un grand blond ave une barbe et le physique de baba michelin, je vois l’tableau. » ronchonnai-je dans mon coin. Là par contre, j’étais franchement…quoi ? Jaloux ? Oui…oui, je suppose que c’était ça. Peut-être parce qu’en y songeant deux minutes, je me rendais compte que j’étais exactement l’inverse de son idéal masculin. Mise à part la taille, j’étais fin, musclé mais pas autant que je le voudrais, des cicatrices sur tout le corps, des tatouages, j’étais roux et pas blond, je ne savais pas rigoler comme Timéo, moi. « Ok ok, ça va j’ai pigé. » lâchai-je d’une voix grave, un peu trop brusquement.

Quelques minutes plus tard, mon sourire s’en était définitivement allé pour cette après-midi. Et, elle avait froid. Sûrement la faute au temps. « J’te raccompagne chez toi. » murmurai-je en passant ma veste par-dessus ses épaules pour qu’elle lui tienne chaud, et marchant quelques mètres devant elle. Ce que je venais d’apprendre me rassurait au moins sur un point : nous ne serions jamais rien de plus que des amis. Proches certes, mais je n’étais pas son type. Dommage pour moi que le contraire ne soit pas vrai…


THE END
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