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Tu t’étais finalement décidée à renoncer à ton bon lit bien chaud pour le froid de l’hiver dans le parc de la ville. Aussitôt sortie de tes longues heures d’histoire, l’aspect légèrement enneigé du territoire t’avais séduite et tu n’avais pas résisté à l’envie d’en profiter, même quelques heures. Tu avais marché vers là où tes jambes avaient choisies de te porter, aussi bête que cela puisse paraître, le vent frai venant chatouiller tes collants et tes bas remontés. T’avais opté pour une jupe aujourd’hui, et même ta grosse écharpe ne te la faisais pas oublier, néanmoins, cela ne t’empêchas pas d’admirer les rues avec un plaisir et une douceur qui te constituait entièrement. Le parc était relativement libre, pour une ville comme celle là, sans doute le léger froid avait rebuté les plus frileux. Ce n’était pas ton cas apparement, puisqu’après une petite marche solitaire tu repéras un banc sur lequel tu vins t’asseoir en croisant élégamment tes jambes interminables. Tu posas ton gobelet de chocolat chaud près de toi, et tu sortis un roman de ton sac avant de poser tes yeux dessus. Tu dévorais depuis deux jours déjà un Philip Rhott passionnel qui te plaisait bien, toi et ton intérêt pour l’histoire. Mais à peine avais-tu tourné quelques pages que tu sentis quelqu’un venir s’asseoir à coté de toi et tu découvris un homme un peu plus âgé que toi, t’adressant un grand sourire. Sur le coup, dans ta douceur habituelle tu le lui rendis tandis qu’il se présentait à toi et te demandais si tu aimais la littérature de Rhott, engageant la conversation. Tu n’étais pas stupide au point de croire ses intentions seulement amicales mais tu ne trouvais pas l’agacement de le repousser alors tâchais de lui répondre poliment en discutant de l’oeuvre. Tu vis qu’il se rapprochais de plus en plus de toi sur le banc, et tu inspiras. Ça ne te disait trop rien, mais tu ne disais rien, non pas par vulnérabilité mais simplement par peut-être manque d'intérêt, il passa ses bras autour de tes épaules.
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