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(sachkorphée) chassez le naturel, il revient au galop.

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Tu t’étais finalement décidée à renoncer à ton bon lit bien chaud pour le froid de l’hiver dans le parc de la ville. Aussitôt sortie de tes longues heures d’histoire, l’aspect légèrement enneigé du territoire t’avais séduite et tu n’avais pas résisté à l’envie d’en profiter, même quelques heures. Tu avais marché vers là où tes jambes avaient choisies de te porter, aussi bête que cela puisse paraître, le vent frai venant chatouiller tes collants et tes bas remontés. T’avais opté pour une jupe aujourd’hui, et même ta grosse écharpe ne te la faisais pas oublier, néanmoins, cela ne t’empêchas pas d’admirer les rues avec un plaisir et une douceur qui te constituait entièrement. Le parc était relativement libre, pour une ville comme celle là, sans doute le léger froid avait rebuté les plus frileux. Ce n’était pas ton cas apparement, puisqu’après une petite marche solitaire tu repéras un banc sur lequel tu vins t’asseoir en croisant élégamment tes jambes interminables. Tu posas ton gobelet de chocolat chaud près de toi, et tu sortis un roman de ton sac avant de poser tes yeux dessus. Tu dévorais depuis deux jours déjà un Philip Rhott passionnel qui te plaisait bien, toi et ton intérêt pour l’histoire. Mais à peine avais-tu tourné quelques pages que tu sentis quelqu’un venir s’asseoir à coté de toi et tu découvris un homme un peu plus âgé que toi, t’adressant un grand sourire. Sur le coup, dans ta douceur habituelle tu le lui rendis tandis qu’il se présentait à toi et te demandais si tu aimais la littérature de Rhott, engageant la conversation. Tu n’étais pas stupide au point de croire ses intentions seulement amicales mais tu ne trouvais pas l’agacement de le repousser alors tâchais de lui répondre poliment en discutant de l’oeuvre. Tu vis qu’il se rapprochais de plus en plus de toi sur le banc, et tu inspiras. Ça ne te disait trop rien, mais tu ne disais rien, non pas par vulnérabilité mais simplement par peut-être manque d'intérêt, il passa ses bras autour de tes épaules.
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Je n’avais sûrement jamais eu plus l’air d’un Russe qu’en cette froide journée d’hiver. Emmitouflé dans mon manteau en peau de bison d’un marron tirant sur le gris, c’était le seul vêtement que j’avais rapporté avec moi de ma chère patrie. Pour le reste, malgré les températures basses aux yeux de l’Américain lambda, je me promenais avec un débardeur de couleur sombre, un pantalon gris dont le tissu avait semble t-il connu l’après-guerre et des bottes lacées noires paraissant être celles d’un ancien militaire. Les cheveux dans le vent –comme toujours-, mon poignet gauche recouvert par une vieille montre chic mais qui fonctionnait encore, deux alliances de famille à mes doigts, dissimulés au fond de mes poches, je marchais tranquillement le long du parc de la ville, à la recherche d’un centre d’intérêt quelconque. En fait, ma principale motivation demeurait être celle d’une jeune personne dont j’avais fait la connaissance très récemment, et qui me donnait un mal de crâne impossible à faire disparaître. Trop jeune pour vivre dans la rue, c’était une enfant que je pariais battue, et qui ne me disait rien, du moins pas encore, et que je souhaitais ardemment aider dans la mesure de mes capacités. La tête ailleurs donc, je ne me rendis pas compte tout de suite du spectacle qui se jouait sous mes yeux. Un sourire goguenard avait même fait une apparition surprise alors que j’étais en train de me dire que la méthode était lourde mais que l’appât mordrait peut-être lorsque je contemplais la stature du pêcheur qui jetait son bras autour des épaules de la jeune femme. Une jeune femme…étrangement familière. Aussi vite qu’il était apparu, mon sourire s’évanouit lorsque je reconnus Orphée. D’amusées, mes pupilles sombrèrent dans la colère brute. Il agissait avec elle comme si c’était une proie facile, sa propriété. Mais Orphée était ma… peu importe, ma colère gronde, je n’ai pas besoin de réfléchir plus longtemps pour m’élancer dans leur direction. Le pas rapide, lourd et les poings déjà prêts au combat. A un mètre à peine de mon adversaire, je le jauge, criant intérieurement ma rage de le voir si proche de ma petite sœur de cœur. Sauf que mise à part sa non élégance, il ne faisait rien de mal. Et si malgré le malaise que je croyais voir grandir en elle, elle le connaissait ? Et si elle prenait sa défense ? Une seule façon de savoir… « Bonjour chérie, j’ai eu un peu de mal à t’trouver, pardon, le parc est si grand ! » tonnai-je en me plaçant directement face à ma supposée petite-amie, un regard noir sur son voisin. « Je ne savais pas qu’on attendait de la compagnie. Vous êtes qui ? » soufflai-je dans un murmure qui paraissait plus tenir du grognement d’ours qu’autre chose. Un pas dans sa direction, je retire mes mains de mes poches, et l’homme ne peut que comprendre mon intention de le cogner s'il ne s'éloigne pas sur le champ. « Ca vous arrive souvent de passer les bras autour de la fiancée d’un autre ? » grondai-je menaçant, en avançant encore d’un pas vers lui.
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C’était le genre de situation qu’une jolie fille assise simplement sur un banc pouvait vivre bien plus d’une fois dans sa vie, à vrai dire. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois pour toi qu’un inconnu à la main un peu trop baladeuse venait te faire la causette tout en espérant un peu plus. Déjà toute jeune adolescente t’avais déjà vécu ça, même pas majeure et aujourd’hui n’était qu’une fois de plus. À force, tu passais au dessus. Des fois ça te plaisait, lorsque t’étais d’humeur et lorsque tu faisais en sorte de les attirer, d’autres fois beaucoup non quand t’étais simplement plongée dans ton roman et que t’avais simplement envie de connaître la fin et pas de parler avec un inconnu qui d’ailleurs avec une odeur étrange de mentholé, sans doute avait-il avalé huit chewing-gum avant de venir te parler. Mais l’air de rien tu restais de marbre, malgré ses conversations et regards appuyés et faisait mine de t’intéresser de très près à ton livre, espérant simplement qu’il change d’avis et parte. T’étais pas une petite chose fragile qui n’osait pas le repousser, mais t’avais simplement pas envie d’user de ton énergie ou de devoir hurler pour qu’il te laisse tranquille, t’espérais seulement qu’il comprenne de lui même et fasse demi-tour. Le moins qu’on puisse dire c’est que ce ne fut pas le cas. Tu sentis alors un de ses bras venir envelopper tes épaules, et cette fois tu grimaças un peu en ouvrant la bouche pour cette fois mettre un bémol. Il était gentil mais fallait pas abuser, t’étais pas un chiot dont on caresse la tête au détour d’une rue, sans doute qu’en plus ce n’était certainement pas ta tête qu’il voulait caresser. Mais tu n’eus rien le temps de dire, restant simplement béat la bouche ouverte puisqu’une grosse voix retentit et que tu relevas immédiatement les yeux vers Sachka, les écarquillant. Depuis combien de temps était-il là ? Mille questions se bousculaient dans ta tête mais surtout une principale : comment venait-il de t’appeler là ? « S-Sachka ?! Oh ben je… » Tu ne compris pas trop sur le coup tant les choses s’enchainaient. Seulement tu repéras surtout le grognement d’ours de ton… Ami ? Et tu finis par comprendre son petit jeu de rôle pour éloigner le type. Tu rougis un peu de surprise, tandis que le mec en question retirait de suite sa main de ton épaule en se faisant tout petit. « Pas du tout, mais monsieur se fait très insistant depuis tout à l’heure… » Tu fis en prenant une moue embêtée, comme la femme fragile qui attend l’aide de son mari. Un frisson t’échappas, était-ce le froid ? L’inconnu eut simplement le temps de balbutier des mots incompréhensibles, blanc comme un cachet d’aspirine avant de se lever d’un bond et de s’excuser mille fois, puis de disparaitre aussi vite qu’il était apparut. Tu restas la bouche entrouverte en le regardant s’enfuir, puis tu relevas tes grands yeux verts vers Sachka. « M-Merci, je croyais qu’il ne me lâcherait jamais ! » Tu te raclas la gorge, époustant ton épaule.
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Insistant hein ? Je vais te le casser la gueule moi, ça va pas trainer ! Sous mes airs d’ours mal léché, habitué moi-même à user de la force physique si nécessaire, avec les hommes comme avec les femmes d’ailleurs, je n’aurais jamais eu le culot d’agir comme bon m’entendait avec le corps d’une demoiselle, surtout à des fins purement sexuelles. Ce n’était pas une question de courtoisie, mais du respect du corps d’un autre individu que soi-même, et de son libre-arbitre. Ce que visiblement cet imbécile avait du mal à comprendre, même si dans son cas, il faut bien le reconnaître, ce n’était que la jalousie qui m’avait poussé à réagir, bien que je n’en sois pas réellement conscient. Montrant les crocs au « monsieur », celui-ci se dépêche de filer sans que je ne le lâche du regard une seule seconde jusqu’à ce qu’il ait disparu de mon champ de vision. Je me souviendrai de ta tête, mon bonhomme, et si ça te reprenait un jour, cette fois, je serais beaucoup moins conciliant. « Une chance que je passais dans le coin. » lâchai-je pour répondre à mon amie en m’installant à ses côtés, posant nonchalamment un bras autour de ses épaules à mon tour. « Y’en a qui sont vraiment sans gêne, n'empêche. » maugréai-je pour moi-même sans prendre ce commentaire pour ma propre conduite actuelle. Après tout, nous étions amis Orphée et moi, non ? Donc, j’avais le droit de passer un bras autour de ses épaules, moi ! « Comment tu vas sinon, gamine ? » Un sourire sur le visage, je dépose un baiser sur le coin de sa joue gauche, avant d’aviser du regard le livre qui l’accompagnait. « C’est aussi ennuyeux que ça en a l’air ce truc ? » soupirai-je en soulevant de mon autre main le bouquin du bout des doigts. « C’est lourd en tous cas. » Moi et la littérature. Autant me parler chinois, je comprendrais mieux…
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À vrai dire t’avais un peu de mal à te rendre compte qu’il était de nouveau là, réapparu aussi vite qu’il avait disparu. Il semblait agir comme si rien ne s’était passé, comme si votre dernière entrevue s’était terminé de façon tout à fait banale. Ça n’avait pas été le cas, et à le voir partir d’une tellement façon t’avais été franchement inquiète qu’il se soit passé quelque chose de grave. L’espace d’un instant il avait semblé si dérangé, si chamboulé… Ça t’avais complètement empêché de dormir et ça t’avait trotté dans la tête jusqu’au lendemain. Mais en un sens, c’était peut-être mieux de ne pas en reparler. Malgré ton inquiétude, tu ne saurais comment aborder le sujet. En tout cas, il n’avait rien perdu de son coté gros ours de garde, son air ronchon que tu aimais bien chez lui parce que ça lui donnait un coté terriblement attachant. Sauf que cette fois, il avait vraiment été menaçant avec ce type et c’était tant mieux. Il déclara que certains étaient vraiment sans gêne et un soupir d’exaspération t’échappas tandis que tu hochais de la tête pour acquiescer et qu’il venait s’asseoir près de toi, passant à son tour son bras autour de tes épaules. Par réflexe et sans même y penser tu posas ta tête contre son épaule, comme si tout ça était tout naturel. Tu poussas un petit grognement en entendant ton surnom. « Plutôt bien, et toi sale gosse ? » Tu fis en lâchant un léger rire, recoiffant les jambes tandis qu’il reportait son attention sur le livre posé sur tes genoux, après avoir déposé un baiser sur ta joue. Tu lui adressas un petit sourire, embrassant à ton tour sa tempe comme par besoin de lui rendre cette attention. « Quel est ce ton dédaigneux monsieur Gretchko ? Tu ris, haussant les épaules en le regardant le manipuler comme s’il s’agissait d’une relique. Ça te plairait peut-être, ça parle de l’histoire russe. » Tu le repris dans tes mains douces en lui donnant un petit coup sur le haut du crâne avec, riant. « Ainsi tu n’aimes pas lire, gros ours ? » Ce n’était pas péjoratif, il pouvait être le plus attachant des ours lorsqu’il était avec toi.
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Grrrr…fut la réponse que je lui donnais alors qu’elle me traitait de sale gosse. Je savais que ce n’était pas une insulte dans sa bouche et c’était ce pourquoi j’appréciais ce petit jeu entre nous presque autant que lorsqu’elle se laissait aller, comme maintenant, contre moi. Mes sourcils se froncèrent une seconde fois lorsqu’elle eut l’audace de déposer un baiser sur ma joue, mais je gardais le silence, admirant la vue comme si de rien n’était. Comme si ça n’avait pas d’importance. « Je connais tout sur le sujet. » répondis-je sur un ton qui se voulait arrogant en levant le menton. « Ne m’appelle pas comme ça, mini-pouce. » Gros ours, mini-pouce, fillette, grincheux, on ne manquait jamais de surnoms pour se qualifier nous deux. C’est sûrement ce qui faisait partie du charme. « Non, pas trop. Enfin, pas quand c’est ennuyeux à mourir. » continuai-je en lui faisant mon plus beau sourire, accompagné d’un clin d’œil en direction de son bouquin. « Mais dis-moi toi, c’est pour les cours ou c’est parce que je commence à t’intéresser, petite ? » la taquinai-je ensuite. Peut-être que le choix de l’histoire de mon pays n’était pas si anodin après tout. Entre temps, j’avais inconsciemment rapproché ses épaules afin que son visage soit plus près du mien, tout en continuant à la dévisager avec ce même air prétentieux et ce sourire machiavélique.
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La fraicheur de cet après-midi te semblait bien lointaine au moment où il s’installait près de toi, tout de muscle et de force, son corps, sa carrure, imposait le respect et l’admiration à la fois. D’une certaine façon, tu comprenais sans mal la réaction de l’homme qui avait osé le mettre de mauvaise humeur. Et toi l’air de rien t’étais toute heureuse, même si d’habitude tu n’aimais pas tellement qu’on joue les gardes-du-corps avec toi - t’avais renvoyé les cinq que tes parents avaient embauchés pour toi lors de ton entrée à Harvard, t’aurais pas supporter d’être suivie et espionnée en permanence. Tu ris en entendant sa réponse, secouant la tête en posant une main sur ton livre posé sur tes genoux. « On ne connait jamais toute l’histoire. » T’étais bien placée pour le savoir, toi qui faisais des études d’histoire et qui chaque jour apprenait toujours quelque chose de nouveau, de complexe, qui t’émerveillais parfois et d’autres te faisait mourir d’ennui. Fouiner dans les affaires d’état, ça c’était ton dada, et l’histoire russe en ruisselait. « Okay grizzly. » Tu fis dans un petit sourire, comme si t’allais t’arrêter. Il savait très bien que non. Tu l’interrogeas alors sur la question de la lecture, et tu fis une petite moue en l’entendant. Les livres avaient une place immense dans ta vie, comme un refuge pour une rebelle qui s’inspirait parfois des plus grandes héroïnes qu’elle découvrait au détour d’une page. « Dommage, j’aurai bien proposé de te lire une petite histoire au téléphone avant que tu t’endormes le soir. » Tu lâchas encore pour le taquiner, tirant la langue avant d’éclater de rire. C’était votre jeu. Puis sa remarque et votre soudaine proximité te firent étrangement rougir, tu fronças les sourcils en te raclant la gorge. « Bien sûr que non c’est un hasard. » Tu marmonnas un peu en cherchant tes mots avant de te reprendre finalement dans un petit sourire. « Pourquoi ? T’aimerais bien hein ! » Tu ris, lui lançant un regard malicieux.
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Moi si. Enfin non, mais disons que je n’avais pas envie d’en connaître davantage. La Russie me manquait, par certains côtés, c’était vrai mais pour d’autres, et que mon amie ignorait, je la détestais tellement que j’aurais souhaité ne jamais y avoir été né. Ainsi donc, à sa réplique, j’avais levé les yeux au ciel comme si ce qu’elle venait de dire était la première des bêtises, mais un sourire léger vint poindre à mes lèvres au surnom qu’elle m’affubla ensuite. Grizzly, hum, bonne idée, d’autant que c’est un animal qui ne manquait pas dans mon pays d’origine. La chair d’ours est d’ailleurs délicieuse, je me demande si elle a déjà goûté… « Si ça pouvait vraiment m’aider à dormir, j’aurais pas dit non… » tonnai-je en enroulant mon index autour de l’une de ses mèches dorées, mon regard dans le sien. Lui avais-je déjà parlé de mes insomnies ? Non,…non je ne crois pas. C’était peut-être le moment. Quoique…ce n’était pas comme si elle pouvait y changer quelque chose malheureusement. « Un hasard…hum hum… » la taquinai-je encore tandis que mon sourire dévoilait des crocs blancs de loup. Un sourire qui disparut aussitôt qu’elle me relança la balle et tandis que je la fixais avec attention, mes sourcils se froncèrent l’espace d’une minute ou deux. Est-ce que nous sommes encore en train de jouer ? Oui, oui puisqu’elle riait. Pourtant, au-delà du jeu, il y avait autre chose entre nous. Cette petite poupée et ce grizzly qui faisaient toujours connaissance et s’aimaient comme des amis…un frère et une sœur, des confidents…et quoi d’autre encore… Il m’arrivait souvent depuis quelques temps de songer à Orphée. De réfléchir à notre relation. A son rire cristallin qui me faisait frissonner à chaque fois que je l’entendais. A mon souffle qui se bloquait dans ma poitrine lorsqu’elle posait les yeux sur moi, comme si je me sentais puissant, comme si j’avais besoin autant qu’envie, de la protéger. Mais de quoi au juste ? Et d’où venait cette sensation d’être chez moi lorsque j’étais prêt d’elle ? « Tu s'rais pas la première… » commençai-je alors. « …ni la dernière à m'faire les yeux doux. » terminai-je en détournant les yeux, comme pour la provoquer. Dans un coin de mon esprit, j’adorais ça. Je voulais la rendre jalouse, mais pourquoi ?

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Il était vrai que tu t’intéresses beaucoup à l’histoire russe ces derniers temps. Un hasard ? Au fond, tu n’en étais pas si sûre. C’est vrai que cet accent plutôt reconnaissable de Sacha t’avais toujours intriguée, tu avais emprunté ce livre il y a peu à la bibliothèque, juste après votre petite conversation étrange où il avait prit la suite, comme si tu te décidais à percer un énorme mystère. Tu n’étais pas sûre que tout ça t’apporte réellement une quelconque réponse, mais en attendant le livre te plaisais, la Russie était un bloc immense d’histoire et de secrets que t’avais réellement envie de découvrir, comme Sacha d’ailleurs. Et dans vos petits taquineries il te confie qu’il n’aime pas tellement rire, tu le charrie en lui disant que c’était dommage, que tu aurais adoré lui lire un chapitre pour qu’il s’endorme le soir. Cependant tu clignes un peu des yeux en l’entendant. « Tu as du mal à dormir ? » Tu t’inquiètes, comme d’habitude en posant une main sur son épaule pour qu’il repose son attention sur toi. Sachka ne t’a jamais parlé d’insomnies, ainsi donc s’ouvrirait-il un peu à toi ? Tu souris doucement à cette pensée. « Un hasard, un hasard. » Tu répètes, ne voulant pas en démordre, têtue comme tu es, secouant la tête. Il ne semble pas vraiment convaincu. Alors dans votre jeu habituel - prenant pourtant une drôle de tournure - tu lèves alors un sourcil en lui demandant si c’est qu’il aimerait, que tu t’intéresses à lui. Et lui même semble un peu - malgré sa posture - décontenancé par la question. Mais tu n’en démord pas, les yeux plissés, masquée par cette allure de jeu qui n’en est pas un tout à fait. Et sa réponse te surprend tant sur le coup que tu écarquilles les yeux le temps d’une demi seconde avant de tout de suite te reprendre. Tu t’empêche de gonfler les joues de jalousie, cette dernière t’emportant de suite. « Oh, pardon alors, monsieur est déjà extrêmement demandé. » Tu fais en levant un sourcil, faisant mine de t’en ficher en te renfrognant un peu. Tu ne voulais pas être une parmi tant d’autres.  


pas de soucis. (sachkorphée) chassez le naturel, il revient au galop. 1365124802 :heaart:
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Elle s’inquiète. Sans doute était-ce une réaction normale pour une amie. Une réaction à laquelle pourtant, je n’étais guère habitué. Détournant les yeux pour ne pas lui reprocher la main qu’elle venait de poser sur mon épaule, preuve s’il en est de son inquiétude à mon égard, je fronce les sourcils en me demandant l’espace d’un instant si je devais lui parler de mes rêves. Ou plutôt…de mes cauchemars. Ce n’est pas que je n’ai pas confiance en Orphée, mais il y a des choses qui n’appartiennent jamais qu’à soi et qu’on craint de nous faire souffrir plus encore si on les raconte à d’autres. « Pourquoi ? Tu voudrais me border si c’était le cas ? » la taquinai-je dans un souffle, le sourire aux lèvres. L’autodérision avait toujours été ma meilleure défense lorsque je ne répondais pas directement à une question posée. Malgré cela, avec elle, je n’avais pas envie de faire les fanfarons, de jouer les gros bras juste pour qu’on me fiche la paix. Avec elle, je voulais être entier. « Je t’ai jamais parlé de …ça. » commençai-je alors en soulevant le menton pour désigner le livre de l’histoire de la Russie qu’elle tenait entre les mains. « Pour faire court, disons que mon enfance a pas été une partie de plaisir. La Russie c’est plein d’histoires, de forêts, d’animaux sauvages, mais parfois les animaux ne sont pas ceux qu’on croit. » tentai-je de lui expliquer en ancrant mon regard au sien. « Alors, je fais des cauchemars pratiquement toutes les nuits parce que…j’en ai jamais parlé à personne et que c’est dur à oublier. » résumai-je sans admettre que sa présence me faisait du bien. Ses bras, son odeur, son inquiétude pour moi. Ce que je n’avais jamais eu en somme : l’amour véritable. Même s'il ne s'agissait que d'un amour platonique.

Le jeu s’enlise, mais m’amuse tout à la fois. Elle est jalouse, je le sens, je le sais. Et ce constat loin de me déplaire me fait songer que notre affection l’un pour l’autre n’est peut-être pas si désintéressée que cela. Cependant, je n’avais pas envie de la voir me tourner le dos, ou la faire souffrir en lui évoquant mes brèves aventures d’un soir, d’autant plus qu’elles n’avaient jamais eu aucune importance à mes yeux que le besoin de satisfaire ma virilité. « Eh bien…oui, en effet. » répliquai-je en haussant le menton, l’air d’un prince fier de sa petite mise en scène. « Heureusement que le sexe n’est jamais synonyme d’amour. » Une bonne ou une mauvaise chose pour moi ? Pour elle ? Peut-être suis-je allé un peu trop loin ? « De toutes façons, toi aussi tu plais aux garçons. » Bizarrement, mon ton était moins sûr de lui et plus sur la défensive cette fois. Presque…agacé ou…jaloux. « L’autre crâne d’œuf de tout à l’heure et la dernière je t’ai vu traîné avec un grand blond aux yeux bleus qui te tenait par les épaules ! » grognai-je en feignant pourtant l’indifférence même si mon regard lançait des éclairs. « C’était qui ? » Si j’avais su à l’instant que je faisais référence à son frère aîné…

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