Alaska ▲ Incomplete

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Il fallait toujours que de l'huile s'ajoute sur le feu de leur relation. Declan avait beau se faire des serments de maturité, tenter de trouver un terrain d'entente avec Alaska, c'est bien simple, ils marchaient tous les deux sur des œufs. Mais le pire, c'est qu'ils avaient fini par s'y habituer. Il se contenta donc de serrer les dents lorsqu'elle lui intima de se calmer. A vraie dire, il avait envie de foutre un coup de poing dans le mur mais ça faisait désordre et surtout Alaska n'avait pas besoin de ça, elle devait se reposer, prendre sur elle. Il ne pouvait s'empêcher de lui faire la morale, de lui dicter une conduite à tenir avec les garçons, particulièrement ceux qui la malmenaient. Il savait que c'était inutile mais il ne pouvait s'en empêcher, dans le doute. Et puis vint la question du bébé. Cette question était douloureuse, il le savait, mais il ressentait le besoin d'en parler avec elle. Il réfléchit longuement à ses paroles avant de venir s'asseoir à côté d'elle. « Et si tu le faisais pour toi ? Et si tu t'aimais un peu toi ? Tu penses pas que ce serait de meilleures conditions encore pour accueillir un enfant. » Parce qu'elle deviendrait une femme bien, une femme posée et heureuse, il en était certain, parce qu'il s'en était fait le serment. Il ferait tout pour penser ses plaies et Declan était le meilleur allié de l'obstination.

FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.

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Il ne pouvait pas crier. Il n'avait pas le droit. Nous étions dans un hôpital et même si l'envie de m'étrangler était plus forte que tout, il se devait de prendre sur lui par respect pour les autres. Puis, j'étais sacrement fatiguée. Je ne pouvais pas suivre et s'il s'en prenait trop à moi, j'allais finir par craquer définitivement et non, je ne voulais pas me mettre à pleurer une nouvelle fois... Pas devant mon grand frère. En même temps, est-ce que je pouvais en vouloir à Declan de jouer son rôle du frère protecteur ? Non, je ne pouvais pas. J'étais rancunière et il le comprenait à chaque fois que nous nous voyons, mais j'avais assez de cœur pour comprendre qu'il essayait d'être là et qu'il faisait beaucoup pour moi. La discussion s'apaisa, mais elle resta douloureuse. Le bébé. Il attendait des explications. Normal. Je m'en voulais d'avoir perdu mon bébé. J'aurais aimé avoir ce brun d'espoir en moi plus longtemps. J'aurais aimé donner la vie et donner de l'amour sans que l'on me tape sur les doigts en retour. « C'est impossible » commençais-je en fronçant les sourcils. Je ne pouvais pas m'aimer. Je me dégoûtais bien trop. « Mais je crois que ça aurait pu le devenir » Ouais, ce bébé. Enfin... L'idée d'avoir un bébé, être enceinte me rendait heureuse. C'était un peu mon challenge, mon bonheur à moi. Cet espoir que personne ne pouvait détruire... sauf moi. « Mais de toute façon la question ne se pose plus. » Le bébé n'allait pas arriver. « Ne dis rien à mon père » Je ne pouvais pas m'en empêcher. Malgré ma relation chaotique avec mon père, je ne pouvais pas faire autrement que de souligner qu'il était avant tout le mien de père et non le sien. Je suis cruelle, mais je supposais qu'il pouvait comprendre, surtout avec mon vécu. Ouais, malgré tout, mon père était mon dernier parents.

Ton avatar Désolée pour le retard :doh:

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Bien sûr que pour elle, ça lui semblait impossible. Tout simplement parce que Laska ne se voyait pas à sa juste valeur. On dit que des débuts chaotiques dans la vie n'aident pas, mais il ne comprenait pas pourquoi elle se dépréciait autant. Même si quelque part, il avait participé à ce mal-être en bon crétin qu'il était à l'époque. Le Ténébreux se mordilles les lèvres, coupable. « Ce qui est fait, est fait, mais ça ne t'empêche pas d'être indulgente avec toi-même. » Qu'elle essaie au moins plutôt qu'elle se détruise et qu'il tente par tous les moyens de la rafistoler. La Belle évoque ensuite le père qu'ils ont en commun. Du moins sur les papiers, parce que le sang n'est pas vraiment de la partie. « Je ne dirai rien, mais arrête les conneries, sinon je lui parlerai. » Et il ne plaisantait pas. Toutefois, il appréciait que sa demi-soeur lui fasse en quelque sorte confiance et il voulait l'apprivoiser et non la trahir, qu'elle ose enfin se reposer sur quelqu'un et particulièrement lui. Mais si il sentait qu'elle se mettait de nouveau en danger, il n'hésiterait pas. Il soupire fataliste, tout en la regardant. Une main maladroite se pose sur la sienne de nouveau. « Tu as besoin que je t'amène quelque chose ? » Parce que c'était ça aussi le rôle d'une famille, être présent pour tous ces tracas quotidiens dans les bons et les mauvais moments.

FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.

Merciiii

Pas de soucis Alaska ▲ Incomplete - Page 2 1001568715

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Comment réussir à se voir à sa juste valeur quand il y a des gens qui passent leur temps à vous détruire ? Non, je n'en valais pas la peine. Hardin me l'avait dit une fois, il m'avait dit que je ne valais pas la peine que l'on s’intéresse à moi. Je m'étais montrée très patiente avec Alexander, pourtant, il m'avait jeté, me hurlant que je n'avais pas essayé et que je ne lui avais donné aucune chance. Quel foutage de gueules quand j'y repense. Alors non, je ne pouvais pas croire en moi parce qu'il y avait trop de monde à me montrer le contraire. Je ne pouvais de toute façon plus revenir en arrière. J'avais été heureuse à l'idée d'être enceinte, désormais, j'allais devoir vivre avec le fait que ce bonheur m'était retiré. Je pinçais mes lèvres en écoutant mon grand frère. Il allait y avoir du travail encore. Autrefois, je voyais un psychologue pour parler et ça me faisait du bien, mais désormais, je ne le voyais plus et peut-être qu'il me manquait cela, quelqu'un avec qui parler de tout. Il ne devait rien dire à mon père. Notre père. C'était d'accord à condition que je ne fasse plus de bêtises. Je fronçais les sourcils en regardant Declan. « Nous n'avons plus aucun contact depuis mon overdose... » En gros, il ne pourra pas vraiment aggraver la chose de lui-même. Finalement la main du jeune homme venait se poser à nouveau sur la mienne. La colère était domptée, il n'allait pas sauver. J'haussais les sourcils, surprise par sa question. « Des m&m's et un ou deux bouquins... ceux que tu veux » lui demandais-je avec un petit sourire.

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