Alaska ▲ Incomplete

Dim 24 Jan 2016 - 22:16

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Plusieurs jours s'étaient écoulés et pas un mot. Alaska n'était pas le genre de fille à le rassurer au premier texto. Elle le trouvait souvent étouffant et ne se faisait pas prier pour l'envoyer balader. Mais voilà, Declan savait qu'elle avait besoin de lui et son silence pendant plusieurs jours l'inquiétait. Le rendait malade presque. Le Flic se rend sur le lieu d'habitation de la Frêle, ne constate que l'absence et l'angoisse le ronge à présent. Le poing s'écrase sur la porte de colère. Cette gamine le rendra dingue, c'est presque certain. Le Perdu déambule dans les rues de Cambridge qui se parent de blanc. Un Blizzard en réponse à ses questions. Finalement, il doit écarter le pire et décide de se rendre à l'hôpital. L'Autoritaire s'essuie rapidement les pieds sur le tapis de l'entrée, ce qui contraste avec le bordel ambiant. On oublie pas les bonnes manières même en plein chaos. Sourire aux lèvres et maux de ventre, rage sourde en colonne. « Bonsoir Madame. » Et que je te balance mon insigne c'est toujours plus classe. « Detective Yates-Hamilton, brigade criminelle. Je suis à la recherche d'une étudiante. » La secrétaire se lève sans y penser. Un flic et plutôt séduisant, de quoi se ranger du bon côté. « Oui Detective, dites-moi son nom. » Les billes claires balaient agréablement le visage de la femme. Si je dois jouer les enfants de chœur pour obtenir le sésame alors soit. Je suis expert de la manipulation honnête. « Alaska Hamilton. » Les lèvres se pincent, feintent l'impassibilité mais l'impatience le gagne quand elle tapote sur son ordinateur et les doigts masculins pianotent agressivement sur le comptoir de l'accueil. « Oui nous avons bien une patiente de ce nom. Avez-besoin besoin de renforts ? » Crétine, as-tu au moins vu sa taille à cette demi-portion ? Le sourire reste figé sur la bouche du Sournois. « Non ça ira... » Le regard se porte sur le badge, toujours feindre une proximité pour mieux endormir les soupçons. « Miranda. » Declan range son insigne. « Dites moi simplement où elle se trouve. Elle peut être témoin pour une enquête. » Histoire que tu n'alarmes pas tout l'hôpital à cause de ton mal d'adrénaline et ton trop plein de fictions. « Chambre 314, service maternité. » Maternité... whaaaat ? Ravale ta salive, idiot. « Merci. Bonne soirée. » s'entend-t-il dire toujours affable. C'est quoi ce bordel encore ? Il frappe à la porte et n'attend pas de réponse pour entrer. Il est prêt à bondir mais il trouve Alaska endormie, alors il prend une chaise et attend. Que la réalité refasse surface, parce que ce ne sera pas sans violence, il le sait déjà. Autant ménager sa peine et tenter de faire taire la colère en lui.

FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.

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Lun 25 Jan 2016 - 23:15

Je dormais paisiblement. Si j'avais réussi à m'assoupir après une telle soirée, c'est parce que les médecins m'avaient donné un calmant. J'avais beau être extrêmement fatiguée, impossible pour moi de me calmer. J'étais fatiguée de ce qu'il m'arrivait... Le pire dans tout ça ? C'est que je l'avais bien voulu ! Je veux dire, si j'en étais là, c'était de ma faute. Déjà, quelle idée de pardonner encore et toujours Alexander comme si tout allait bien se passer. Il l'avait dit, nous étions bousillés, trop pour être ensemble. Et quelle idée de garder ce bébé ? Je n'avais que vingt-trois ans, il me restait désormais un an et demi d'étude et je n'avais absolument pas d'argent pour assumer toute seule un bébé. Psychologiquement, j'étais totalement à la ramasse. Je n'étais pas capable d'assumer autant dans un cadre aussi difficile. Mais au fond de moi, je me sentais tellement mal. J'étais loin d'être soulagée de tout ce qui m'arrivait. Parce que finalement, j'avais eu le temps de me faire à l'idée d'être maman, ça me plaisait vraiment. Je me rendais compte que j'en avais envie, mais que j'allais devoir mettre tout ça de côté et reprendre difficilement ma vie d'avant. Il fallait que je tourne une page difficile à tourner. Je ne sais pas si c'est le bruit, mais je me réveille doucement. J'ai l'impression d'être complètement assommée à cause du médicament que l'on m'a donné. Quand j'ouvre les yeux, je tombe nez à nez avec mon demi-frère, Declan. Je ne m'attendais pas vraiment à le voir ici. Il est vrai que je n'étais pas très bavarde avec lui. « Tu ne travailles pas ? » lui demandais-je encore endormie.

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Mar 26 Jan 2016 - 18:33

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Les minutes passent et Declan se calme progressivement. De la voir si frêle, fragile, lui fait baisser les armes. On dirait une enfant. Mais c'est ce qu'elle est au fond. Si seulement elle n'était pas si fière. Les draps commencent à remuer doucement et le Policier sort de ses songes. Il la laisse reprendre conscience, rien ne sert de la brusquer, il se doute que ce qu'elle vient de vivre est difficile même si il a plus que jamais envie de la secouer. « Non, ça fait plusieurs jours que je te cherche partout. » réplique sa voix plus froide et sanglante qu'il n'aurait voulu. « Alors au bout d'un moment, ma cervelle de moineau m'a soufflé l'idée d'aller voir à l'hosto. » Et je t'y ai trouvé toi qui aime tellement te détruire, est-ce vraiment si surprenant ? Le service dans lequel tu as attiré l'est davantage. « Alaska. » dit-il doucement, presque murmuré, alors que son visage se fige dans l'élan de sa question. « Pourquoi es-tu au service maternité ? » Question qui peut sembler stupide. Mais est-elle enceinte ? Ne l'est-elle plus ? Peut-être que l'hôpital était plein et qu'il n'y avait plus de place ailleurs, autant qu'elle donne une explication. Une bonne raison qui l'ait poussé à disparaître et à garder le silence parce qu'il n'est pas certain de se contenir bien longtemps.

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Ven 29 Jan 2016 - 21:50

Au fond, je n'étais pas surprise de retrouver mon demi-frère à mon chevet quand je me réveillais enfin. J'étais totalement endormie, mais j'étais apte à discuter doucement. Au moins, je n'avais pas d'énergie à lui envoyer dans la figure, ce qui voulait donc dire par là, c'est que je n'allais pas être d'humeur à lui crier dessus, sauf s'il trouve un moyen de faire monter l'énervement. Il n'est pas au travail, il devrait. Mais non, sans que cela m'étonne il m'avouait me chercher depuis quelques jours déjà. J'avais l'impression d'être un poids pour lui, d'être le boulet qu'il se traîne depuis quelques années déjà. Il aurait dû me fermer la porte au nez l'année de mes quinze ans. Son ton était froid, il m'en voulait très clairement. Je pense surtout qu'il m'en voulait de me retrouver encore une fois en ces lieux. Moi-même j'aurais préféré m'en sortir autrement et je me sentais tellement honteuse. Puis il reprit avec une douceur déconcertante. Le calme avant la tempête peut-être. « J'étais enceinte d'Alexander. Je l'ai quitté quand j'ai appris qu'il avait mis enceinte sa demi-sœur, fatiguée qu'il me fasse du mal. Et finalement, je n'ai même pas réussi à gérer une simple rupture... J'ai tout foutu en l'air Declan » me confiais-je finalement avant de me mettre à pleurer, cachant mon visage dans mes mains. « J'ai fait une fausse couche, j'ai perdu mon bébé et je m'en veux terriblement » continuais-je. Il pouvait me hurler dessus s'il en avait envie. Ce n'était pas un problème. Je n'étais pas du genre 'actrice' à pleurer devant le grand-frère pour l'amadouer. J'étais juste terriblement sensible et je me sentais vraiment mal.

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Dim 31 Jan 2016 - 22:12

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Une gifle aurait pu lui faire le même effet. Ainsi, elle était bien dans le service pour ce qu'il redoutait. C'était horrible à dire mais il était soulagé qu'elle ait perdu l'enfant. Elle était trop jeune, trop irresponsable pour avoir une autre vie que la sienne à gérer. Mais paradoxalement, il comprenait sa peine. Sa main se tend pour attraper son avant-bras. Il se rapproche d'elle et passe ses bras autour d'elle pour la serrer contre sa cage thoracique. Il est rare qu'il s'autorise des gestes tendres mais elle semble si désemparée, il sait que ce qu'elle traverse est difficile. « Pourquoi tu ne m'as pas appelé avant ? » avoue-t-il en soupirant. Alaska ou la faculté de se mettre dans le pétrin aussi vite que son ombre. « Je vais le pulvériser. » dit-il en serrant la mâchoire à l'égard d'Alexander. Si il l'aime pourquoi lui faisait-il autant de mal. Pourquoi la faisait-il souffrir de la sorte ? Pour une demi-soeur c'était tordu et surtout c'était pas ça l'amour. Il fallait qu'elle comprenne et qu'elles s'éloigne de lui définitivement.

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Je ne savais pas ce qui était le plus difficile : devoir dire à voix haute ce qui me faisait tant de mal, devoir l'apprendre à mon frère comme si j'étais une enfant qui disait à son père les bêtises qu'elle avait faite ou bien, le soulagement qui passait sur le visage de Declan le temps de quelques secondes. J'aurais pu le gifler si j'en avais eu la force. J'avais les sautes d'humeur et je ne comprenais pas vraiment ce que pouvait ressentir mon frère puisque de toute façon, je ne comprenais pas que l'on puisse se faire du soucis pour moi. Pourtant, je le laissais s'approcher, me serrer contre lui parce que rien ne pouvait rivaliser contre l'amour et la tendresse réconfortante d'un frère, peu importe le passé. Je pleurais. J'étais sensible et à fleur de peau, alors, il ne m'en fallait pas plus que le geste de Declan pour me faire pleurer. Je m'en voulais terriblement, je m'en voulais d'être aussi faible quand il s'agissait d'Alexander et je m'en voulais d'être aussi faible face à mes démons au point de me laisser détruire. « Parce que j'avais peur et que tout a été très vite » Trop vite. Je me retrouvais désormais amoureuse d'un homme qui ne me regardait plus et qui m'avait certainement déjà oublié. « NON » m'écriais-je avec force en repoussant mon demi-frère. « Je crois qu'il y a déjà eu assez de problèmes comme ça. Je ne vois pas ce que cela pourrait apporter mis à par de la violence et des disputes. Ce sont mes histoires Declan, pas les tiennes » m'exclamais-je ensuite en essuyant mes larmes.

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Comme toujours Alaska l'avait laissé sur le rebord de la route, parallèle à ses ennuis, en dehors de son histoire. Et il ne pouvait s'en prendre qu'à lui. Toutes ces années il s'était appliqué à la rejeter et il en payait le prix désormais. La jeune femme s'était habituée à se débrouiller seule, à ne compter sur personne. Si bien que les prunelles masculines s'assombrissent à cet aveu, quoi faire ? Faire payer quelqu'un d'autre pour son incompétence et dans le cas présent, qui de mieux qu'Alexander ? Il a beau apprécié ce garçon, il est allé trop loin en bafouant de la sorte de le cœur de son Sang. « Et alors je fais quoi? » s'écrie-t-il d'une voix posée mais puissante alors que Laska le rejette une nouvelle fois. « Je te regarde avoir mal ? Je te regarde te détruire sans rien faire. Je me contente d'approuver ces mecs qui te foutent à terre pour mieux te piétiner ? » Non c'était trop pour lui, il fallait qu'il fasse comprendre à Alex le mal qu'il avait fait à sa sœur. « J'espère que tu ne vas plus le voir n'est-ce pas ? » Qu'elle n'aurait pas la faiblesse de lui pardonner une nouvelle fois, il fallait qu'elle aille de l'avant. Qu'elle trouve quelqu'un qui la mérite enfin. Il savait qu'il se mêlait de ce qu'il ne le regardait pas, mais voilà, il devait à tout prix la protéger.

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Je venais seulement de me réveiller que je devais faire face à mon demi-frère. Je savais que ça n'allait pas être facile alors je faisais de mon mieux pour calmer la situation. Il ne faut pas qu'il m'en veuille de l'avoir laissé en dehors de tout ça. Feldt avait les deux pieds dedans elle et ça lui faisait du mal. Mais Declan avait ce regard sur moi. Celui que mon père avait aussi. J'étais l'enfant du malheur, la gamine à emmerde. Je ne voulais en aucun cas qu'il subisse. Mon cœur se serrait dans ma poitrine quand il disait vouloir faire du mal à Alexander. Mais, je ne voulais pas de tout ça. Et puis, à quoi bon ? De toute façon, 'il n'est pas sur le continent', c'était la réponse qu'il m'avait donnée quand je lui avais annoncé que nous n'allions plus être parent lui et moi. Declan explosa, me faisant revenir au moment présent. Qu'est-ce qu'il devait faire ? « Tu te calmes déjà! » Il redescend d'un cran parce que nous sommes dans un hôpital, pas à la maison et donc, ce n'est ni le lieu, ni le moment. Puis, moi aussi je pouvais jouer à ça, faire des yeux noirs. Mais il continuait. « Ou alors, tu fais comme à l'époque : Tu affiches un sourire mesquin et tu me montres à quel point tu en as absolument rien à foutre que j'sois en train de me flinguer » Le truc, c'est qu'il s'arrêtait seulement sur les points négatifs. Il s'arrêtait simplement sur le fait que j'étais une gamine à ses yeux. Alors, qu'il pourrait se montrer doux et compréhensif pour une fois. Essayer de me comprendre. Comprendre que l'amour ça fait faire des choses stupides aux gens. Je commençais à croire que j'étais seulement une petite chose frêle à ses yeux, pourtant je m'appliquais à mettre toute la force que j'avais pour le repousser parfois. Je poussais finalement un râle de mécontentement en l'écoutant parler, m'écroulant finalement de nouveau dans le lit. Est-ce que j'allais retourner vers Strudwick ? Je n'en avais aucune envie. Mais, il était ma faiblesse, alors je ne pouvais pas lui répondre.

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L'incompréhension avait toujours été l'étendard de leur relation et pourtant Declan s'appliquait par sa présence, il souhaitait aider Alaska de toutes ses forces. Mais voilà, la Mather s'appliquait à le rejeter. Sans doute parce qu'il l'avait rejeté lui-même des années. Mais c'était avant qu'il découvre la vérité sur elle, qu'il la découvre autrement. La seule façon d'étouffer sa culpabilité c'était d'être là malgré tout. Malgré son manque de talent pour consoler, malgré son incompétence de frère et malgré les mots qui n'étaient jamais les bons. Ce qu'Alaska ne manqua pas de lui reprocher justement. « Tu sais bien que je ne suis pas calme. » articule-t-il froidement. Ce n'est que la partie émergée de l'iceberg et les années qui lui ont appris à intérioriser la rage un peu plus longtemps avant l'explosion mais il était tout sauf calme. « J'peux pas. Je suis plus comme à l'époque. » rétorque-t-il en tournant la tête. Et voilà qu'elle lui balance son comportement des années passées, lui envoyant par la même sa culpabilité en pleine face. « Mais toi tu peux pas continuer à laisser les autres te faire du mal. » continue-t-il obstiné. « Et à ignorer mes appels ou mes messages. » Parce qu'elle était mal mais elle ignorait l'angoisse dans laquelle elle s'était retrouvé. Il soupire, ne trouvant pas de solution à leur dialogue de sourdingues. Il se renfrogne donc sur sa chaise et attend en silence quelques instants. « Tu regrettes pour le bébé ? » dit-il doucement. Parce qu'il ne sait pas trop ce que sa sœur a pu penser de ce futur enfant. Est-elle soulagée quelque part ? Ou bien vit-elle le deuil de cet enfant qui ne naîtra jamais ? Mais en tout cas, Declan tente le pas en avant.

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Il ne fallait pas longtemps pour que la colère nous gagne lui et moi. C'était tout le temps comme ça, alors on commençait à en avoir l'habitude. Ce n'était pas que je ne voulais pas de son aide, c'est juste que je ne voulais de l'aide de personne. Je ne voulais pas dépendre. Je me le refusais parce que ça faisait vraiment mal. Les gens passaient leur temps à se trahir entre eux et voilà, je n'avais plus la force. Declan m'avait repoussé pendant tant d'années, à mes yeux, il était l'ado qui avait pris ma place, l'enfant qui avait volé mon père. Désormais, il faisait de son mieux pour être à mes côtés. Il faisait de son mieux, mais en réalité, j'avais peur de m'attacher à mon propre frère pour la simple raison que j'avais peur qu'il me repousse. Mais, j'étais une femme pleine de contradiction, du coup, parfois, je me laissais aller à quelques moments rares de tendresse avec lui. Je lui reprochais encore et toujours les mêmes actes, c'était mon côté rancunier. Cela avait le don de le mettre en pétard à chaque fois et c'était ainsi que l'on se mettait à s’engueuler pour un oui et pour un non. « Et bien tu vas prendre sur toi ! » m'exclamais-je tout aussi froidement. Je lâchais un soupir en l'écoutant. Il n'était plus comme à l'époque et pour ma part, j'étais totalement perdue, je ne savais plus qui j'étais, ni celle que je devais être. Qu'est-ce que je pouvais répondre à tout ça ? Je devais accorder moins d'importance aux connards de ma vie, mais plus à lui. Ce n'était pas comparable. J'veux dire, c'était juste impossible. J'étais amoureuse des connards et c'était totalement à dissocier de ma relation fraternelle avec Declan. Il s’assied à nouveau et mon regard le fixe. Je suis trop fatiguée pour me battre ce soir. Sa question me fait mal tout aussi qu'elle me surprend. « J'avais trouvé une raison de me prendre en main. De me concentrer sur moi. J'étais heureuse à l'idée de devenir mère, même si je savais qu'être célibataire n'allait pas être facile. » Et finalement, je n'avais pas réussi à me faire à l'idée de me séparer du père. J'avais totalement pété les plombs.

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