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Drapeau blanc ? (Zozo)

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  Malaise. Je me sentais de plus en plus tendu à mesure que cette discussion avançait, que Zoïa s'enfonçait dans ses aveux, ses révélations, cette vérité que je ne voulais pas entendre ni voir... La découvrir ainsi, se livrant, s'ouvrant à moi, baissant les armes... C'était déroutant. Et ça m'en laissait carrément abasourdi. Je déglutis à ses paroles qui ne faisaient que confirmer à quel point je m'étais voilé la face. Elle déglutit à son tour. Et non elle n'attrapa pas la perche que je lui tendais, elle s'engouffra un peu plus dans la voie du vidage de sac. Plus de doute ou d'ambiguïté sur le sens de ces propos : elle me révéla alors que c'était bien ça, que cette amitié qui n'en était pas une, que c'était plus, que c'était même ce qui l'avait poussée à partir la première fois. Bien sûr que je m'en rappelais oui, mais c'était trop d'aveux pour moi, j'en restais muet. Étonné. Presque sonné. Sauf que quand son regard se brouilla et qu'elle le planta dans le mien, je ne pouvais pas rester stoïque davantage. C'est d'abord un douloureux "Zoïa" qui s'échappa de mes lèvres... Mes yeux cherchèrent instinctivement sa main, regardant ses doigts avec l'envie d'y glisser les miens, hésitant un instant. Est-ce qu'un contact physique était vraiment judicieux après tout ce qu'elle venait de révéler ? Et je détestais déjà le fait de me poser cette question, de devoir freiner mes instinct avec elle, pressentant malgré tout que désormais, tout serait ainsi : calculé, posé et réfléchi... Mais je ne supportais juste pas de la voir comme ça, de me savoir en partie responsable. Je saisis donc finalement sa main avec douceur tout en ne pouvant pas m'empêcher de lui demander " Pourquoi Zoïa ? Pourquoi tu me dis ça ? Pourquoi maintenant ? " Est-ce que ça aurait changé grand chose si je l'avais su avant de toute façon, ce n'était même pas sur. J'aurais juste voulu me complaire encore un peu dans notre relation sans nom, cultiver notre complicité, laisser le reste dans la flou... Mais peut être qu'elle avait raison, que c'était mieux ainsi, mettre des mots sur tout ça, enfin, pour mettre une distance indispensable entre nous. C'était surement mieux oui, puisque déjà mes doigts se resserraient sur les siens à l'idée que peut être, c'était la dernière fois qu'on partageait un tel moment...








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Elle se déteste. Parce qu'elle voit bien dans son regard la douleur qui l'anime. Elle ne se déteste pas de lui faire mal non, elle se déteste parce qu'il a mal pour elle. Et c'est pire encore. Maintenant que son choix est scellé, il avance et il la regarde à regret, avec pitié. Inspirer tout sauf ça. Mais elle sait également qu'elle doit passer par là pour se sentir libre à nouveau. Du moins en apparence. Sa main attrape la sienne et Zoïa n'a pas la force de se détacher de son emprise. Son cerveau lui crie de prendre la fuite désormais, seulement son corps est bien plus lâche et se contente de ce simple contact. Le regard s'abat de nouveau de côté alors qu'il la questionne. Pourquoi ne lui a-t-elle pas dit plus tôt ? « Parce que ça aurait changé quelque chose tu crois ? » Ses yeux osent de nouveau s'accrocher aux siens alors qu'un soupir s'échappe de ses lèvres absentes. « Tu es à Talya et je ne suis à personne. » Voilà la vérité. Quand bien même son cœur saigne de le savoir avec une autre, elle ne peut pas lui offrir ce qu'il désire, parce qu'elle est incapable d'aimer sans être terrorisée , voilà la raison. Finalement, sa cousine est bien plus courageuse qu'elle. Mais Zoïa a au moins le mérite d'être lucide sur elle-même et se donner à l'Autre est au dessus de ses capacités. Elle ressent ses phalanges se resserrer sur les siennes, et ce simple contact, si anodin d'apparence, lui arrache ce qui lui reste de fierté. C'est impassible en surface qu'elle sent l'eau caresser l'anguleux de sa joue pâle. Et la Demoiselle se sent bien plus à nue que cette fois dans le vestiaire. « Sois heureux. » dit-elle doucement. Parce que de nous deux, toi seul en est capable.
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C'est ma propre interrogation qu'elle me renvoya en écho aussitôt. Le savoir plus tôt aurait-il changé quelque chose ? "Je..." Je ne finis pas ma phrase parce que son regard percutait le mien et qu'elle affirmait que j'étais à Talya, qu'elle, de son côté, elle n'était à personne. "Parce que ça t'aurait plu d'être à quelqu'un ? Que... tu sois à moi, et moi à toi ?" Au delà même de la question de Talya ou pas Talya, puisqu'il y avait eu des phases où l'on s'était retrouvés célibataires l'un l'autre de manière synchro, si le pas n'avait pas été franchi, c'était bien parce que pour moi, j'avais cru comprendre que la vie de couple n'intéressait en rien la rouquine. Et mes doigts emprisonnant toujours les siens, ses larmes perlèrent et commencèrent à rouler sur sa joue. "Zoïa..." soufflai-je alors que de son côté elle me souhaitait d'être heureux. Alors ça y est, c'était la fin ? Ça allait se terminer ainsi ? Puisque se complaire dans le flou de notre relation n'était désormais plus une option, puisqu'on avait enfin mis des mots sur tout ça, que même moi je finis par le reconnaître : "Ce n'était pas qu'une amitié pour moi non plus tu sais..." Et maintenant, ce n'était plus rien. Il n'y avait plus d'autre choix que de se séparer là dessus, avec ce goût d'inachevé... C'est d'ailleurs ce que fit ma main, se séparer de la sienne. Je me levai, ayant bien du mal à soutenir son regard chargé de larmes par ma faute... "J'suis désolé Zoïa..." C'était moi qui l'avait voulu cette pause café, et bien, il était beau le résultat...
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