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Drapeau blanc ? (Zozo)

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Il y avait eu cet été. Il y avait eu ce massage, il y avait eu ce baiser… Et puis plus rien. Et si à la rentrée, j’avais changé d’attitude c’était que clairement ce dérapage incontrôlé avait failli tout faire basculer entre nous. Alors depuis, vengeance de la rouquine et re-vengeance de ma part, et nous voilà revenu au point de départ. Ou pire encore. Si au début c’était une rivalité de base qui nous animait aujourd’hui, même celle-ci ne semblait plus exister. Il n'y avait plus rien entre nous clairement. J’avais malgré tout recroisé Zoïa à la DH, ou au détour des couloirs, mais j’avais senti chez elle une volonté assez claire de m’éviter. Bien sûr, elle devait m’en vouloir, mais n’avais-je pas moi même fini accroché à un arbre au milieu d’une forêt ? Nous étions quelque chose comme quittes désormais normalement… Et pourtant, je savais au fond de moi que le fait que je vienne de me remettre en couple avec sa cousine allait peser dans la balance, et pas en ma faveur. Alors plutôt que de camper sur mes positions, de rester dans cette impasse dans laquelle l’épisode des menottes semblait nous avoir plongés, je pris sur moi de ravaler un peu ma fierté et d’aller retrouver la demoiselle. Profitant d’un moment de calme dans mon service de pédia, je pris l’ascenseur direction les sous-sols. Et oui, c’est sur son propre territoire que je venais l’affronter en plus. Peut être qu’ainsi elle se sentirait moins menacée ? Ou alors ça serait l’effet inverse, elle se sentirait envahie et me chasserait de là. J’allais bientôt le savoir parce que j’arrivais dans son service, macabre, et on m’indiqua qu’elle était actuellement dans une chambre mortuaire. Je déglutis. Je connaissais déjà l’endroit mais je détestais toujours autant m’y rendre… Fallait que je tienne quand même drôlement à la jeune femme pour venir jusqu’ici. Je toquai à la porte qu’on m’avait désigné et la poussai, prêt à faire face à mon ancienne rivale.
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Un univers familier et de façon surprenante, réconfortant. Zoïa a suffisamment progressé en médecine pour alterner seulement de morgues désormais. Celle du Commissariat, celle de l'hôpital. Et dans les deux cas de figure, elle trouve cela passionnant. De temps à autre, un remplacement l'appelle encore du côté des vivants mais rien de plus. Et rien pour venir troubler sa paisible obsession. Les mains gantées, équipée de blouse et de masque, lunettes, bref tout l'attirail, la Rousse déclame à son téléphone qui enregistre l'autopsie les causes du décès qu'elle vient de constater, à savoir un décès naturel suite à un accident ischémique pendant l'opération. C'est à cet instant qu'on frappe à la porte alors qu'elle tient désormais un fil et une aiguille. Ses prunelles s'ouvrent un peu plus lorsqu'elle reconnaît l'intrus dans la pièce. Qui n'a pas attendu de réponse en plus. Ceci étant, il aurait eu le loisir de sécher en attendant une réponse. « Qu'est-ce que tu veux ? » demande-t-elle doucement, d'une voix douce pas un brin agressive. Parce que pour qu'il vienne jusqu'au sous-sol pour la trouver, il devait y avoir une raison.
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Je poussai la porte et derrière celle ci c’est sur une Zoïa bien occupée que je tombais. Blouse, masque, lunettes, gants, fil et aiguille en main. Je me figeai sur place, réalisant que finalement le moment n’était peut être pas opportun. D’ailleurs mes prunelles s’attardèrent un instant sur l’objet piquant, un peu de la même manière que si la rouquine avait détenu un couteau. Oui, elle était armée en quelque sorte… Mais sa réaction n’eut rien de menaçant ou d’agressif. C’était même plutôt sur un ton doux qu’elle me demanda ce que je voulais. « Je… » commençai-je en hésitant un instant. « Je voulais savoir si tu voulais bien venir pauser avec moi, discuter un peu, mais… » Comme durant cette courte période où l’on avait baissé les armes, où l’on s’était essayés à cette amitié qui en avait les airs mais pas le nom, puisqu’on s’était toujours refusé à accoler une étiquette dessus. « Mais c’est idiot. T’as du taf, j’vois bien… Je repasserais. » Et j’esquissais déjà un petit mouvement de recul, prêt à m’emparer de la poignée. Sauf que je pouvais pas sortir sans le dire, parce que je savais que même si ma vengeance avait été motivée et justifiée par notre altercation à Halloween, je n’étais pas complètement innocent dans tout ça. Et s’il fallait que l’un de nous deux fasse le premier pas, je finis par lâcher : « Je suis désolé Zoïa… »
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Ses prunelles reposaient désormais sur le visage familier du Brun. Sourde au martèlement dans la béance de son sternum, elle se surprenait presque à observer de nouveau les traits du vieux rival de si près. C'était étrange après toutes ces semaines qu'il vienne finalement lui reparler. Et elle ne comprenait d'ailleurs pas vraiment pourquoi, mais elle sentait qu'il méritait une explication. Elle qui détestait expliquer. Zoïa est d'ailleurs prise entre deux sentiments contradictoires, entre miséricorde et rancoeur, lorsque Priape s'excuse finalement. S'excuser de quoi ? D'aimer sa cousine. Il n'y pouvait rien c'était ainsi et surtout trop tard. La Rousse repose sur l'aiguille entre ses mains alors que le Dunster s'apprête à passer la porte. « Attends. » De nouveau, son visage se relève vers le sien, l'aiguille toujours en suspens. « Laisse-moi dix minutes, le temps de finir la suture. Je te retrouve là haut. » Elle opine de la tête avant de se concentrer de nouveau sur sa tâche. Sans doute qu'il s'attendait à une colère froide, à une énième vengeance. Mais voilà, Zoïa n'en était plus là et ça depuis qu'il avait décidé de la laisser là, attachée sur le côté.
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 C'était une mauvaise idée elle était temps plein travail et puis je l'avais quand même laissée menottée à son lit. Elle allait peut-être avoir envie de me planter son aiguille dans les yeux. Même si, mon moment de solitude de bûcheron accroché à son arbre avait eu un confort aussi et justifiait pour moi ma petite vengeance. Le but c'était de mettre les choses à plat, pas de chercher qui était le plus coupable de nous. C'était pour ça aussi que je m'étais excusé, parce qu'il fallait bien que l'un de nous le fasse. La voix de la rouquine retentit au moment où j'allais saisir la poignée, me retenant. elle annonça qu'elle arriverait dans la salle de pause 10 minutes plus tard. "Ok... Merci." Un hochement de tête et je quittai son fief, la laissant à ses occupations. Et c'est avec le ventre un peu serré, appréhendant un peu cette discussion que je remontais. Mais c'était une conversation qu'il nous fallait avoir si l'on ne voulait pas tirer un trait définitif sur notre étrange amitié. Je me rendis ensuite dans la salle de pause et pour pallier au stress qui grimpait dans l'attente de notre entrevue je m'activais et sur la machine à café, pour préparer une cafetière fraiche, remplissant l'appareil d'eau, déposant filtre et café dans le compartiment prévu à cet effet. La porte s'ouvrit ensuite 10 minutes plus tard comme elle l'avait annoncé, alors que j'étais en train d'attraper les tasses. Mon regard croisa celui de Zoïa : "Je t'en sers?" Un café, des excuses, des explications...
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La vérité c'est que son premier réflexe a été de s'octroyer une trêve. Dix minutes. Dix minutes de suspens avant l'expiation. Parce que les langues se délieraient, parce qu'elle devrait se livrer pour s'affranchir et qu'elle redoutait ce moment. Mais le combat avait été trop long, et trop illusoire ces derniers temps. Alors il faudrait y mettre fin. Le tourment qui s'empare d'elle ne s'observe nullement néanmoins. C'est une main adroite et leste qui effectue les dernières coutures de finalisation. Un travail ne peut être qu'appliqué autrement ce n'en est pas. Un soupir agonise de sa gorge sèche lorsqu'elle range le corps dans le réceptacle mortuaire. Zoïa se déshabille puisqu'elle ne porte que surblouses ici, pas besoin de parade en blanc pour les absents. Après s'être précautionneusement lavé les mains, la voilà qui remonte à la surface. Là où la vie se passe et là où l'attend Priape. Il ne semble guère plus à l'aise qu'elle et ça la rassure autant que ça la peine. « Oui s'il te plaît. » rétorque-t-elle en passant une mèche feu derrière son oreille et en s'approchant. « Pas de sucre merci. » Pas de mièvrerie, jamais. La Solitaire prend la tasse entre ses mains et s’assoit sur le fauteuil non loin. C'est le moment. Son regard se relève vers celui du Grec « Bon, qu'est-ce que tu veux ? » demande-t-elle bien décidée à crever l'abcès.
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 Je m’exécutai donc, déversant un peu du liquide sombre dans la tasse de la jeune femme. Un café noir sans sucre, comme demandé. Je me servis le même régime avant d’attraper ma tasse, restant un instant debout alors qu’elle elle prenait place sur un fauteuil, me sentant bizarrement nerveux. Je trempai un instant mes lèvres pour prendre une gorgée de ma boisson. Mais si je pensais tourner autour du pot, évoquer la météo qui déraillait ou commentait le goût prononcé de notre café, c’était mal connaître la jeune femme. Car la rouquine, releva les yeux vers moi, affrontant mon regard pour me demander de but en blanc ce que je voulais. Clairement je ne pouvais pas passer par quatre chemins. « Prendre ma pause avec toi.» Oui on pourrait croire que je prenais un détour là, mais non, c’était pour mieux arriver aux faits, à l’aveu que j’avais à lui faire : « Ca me manque. » Les pauses cafés, mais les discussions qui allaient avec aussi. Sa langue aiguisée. Son absence de filtre. Son ton direct. « Tu me manques. » Mais est-ce qu’on pouvait retrouver notre relation telle qu’elle ? Après l’épisode des menottes ? Après l’épisode d’Halloween ? Après notre dérapage de l’été ? A présent que j’étais de nouveau en couple avec sa cousine ? Je posai un instant ma tasse, faisant un pas vers elle pour m’asseoir sur l’accoudoir de son fauteuil et réduire ainsi de manière symbolique la distance entre nous : « Tu m’en veux encore ? » Pour les menotte, le toit, le baiser, pour tout…
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Tout ça pour lui n'était qu'un petit jeu, une fantaisie colorée dans la ligne rectiligne qu'était sa vie. Elle le savait et elle n'avait jamais promis autre chose de toute façon, alors elle ne pouvait pas lui en vouloir. Mais l'aveu du Grec ne la rend pas indifférente. Elle ne sait que répondre et l'observe doucement s'approcher de son fauteuil pour reposer sur l'accoudoir. Son visage se relève vers le sien. « Non. » rétorque-t-elle d'abord pensive. La colère chaude, impulsive et destructrice a laissé place à une distance, un repli et surtout à la raison. La Volcanique a repris sa parure de glace, décidant pour sa bonne santé que le jeu avait duré bien assez longtemps. « Mais ce n'est plus possible de continuer comme avant, tu le sais très bien. » Puisque ton choix s'est arrêté sur la face solaire de notre sang, à la lune tu as préféré le soleil et je ne peux pas t'en vouloir de souhaiter le meilleur pour toi-même, après toutes ces soirées de ténèbres. « Tu es avec Talya maintenant et je lui ai promis de faire un effort. Alors je ne peux pas continuer à être proche de toi tu comprends ? » Les billes délavées se reportent sur celles familières. Sa voix se casse légèrement alors qu'elle abdique en un souffle. « Ce n'est pas une amitié pour moi Priape. » Parce que je sais que relever ma défense te déstabilisera et que c'est la seule manière de mettre une certaine distance entre toi et moi.
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  Je jouais carte sur table, laissant tomber le masque de la rancune, peut être parce que dans le fond je me savais plus coupable que vraie victime dans toute cette affaire avec Zoïa. Je conclus finalement par une question, à savoir si elle m’en voulait encore. Elle mit un petit temps avant de relever le visage vers moi et de laisser échapper un –non- J’aurais pu en sourire, chaudement, être rassuré. Mais quelque chose dans l’expression de son visage, ou plutôt dans la non expression, me laissait penser que ce n’était pas tout. Et effectivement, elle brisa le silence pour ajouter qu’il ne serait plus possible de continuer comme avant. Mon ventre se noua un instant, j’optais pour l’incompréhension, affichant une expression interrogative, alors qu’au fond, je le pressentais le verdict qui s’annonçait, surtout quand elle reprit en évoquant Talya, le fait que je me sois remis avec cette dernière, qu’elle, elle lui ait promis un effort, qu’elle ne pouvait donc plus être proche de moi. « Mais ça change rien ça… » Vas-y, joue les innocents, ignore le verdict qui arrive. Encore quelques secondes et les œillères allaient voler. Et dans un souffle, elle lâcha la bombe. Je déglutis, muet, comme abasourdi par la révélation qui n’en était pas vraiment une au final. Après tout ce qui s’était passé entre nous, j’étais peut être l’un des seuls à ne pas vouloir la voir, cette vérité qu’elle était à deux doigts de me lâcher. Et moi qui espérais qu’en ravalant ma fierté, nous allions elle et moi retrouver un semblant de normalité dans notre relation, je ne m’étais pas attendu à un tel pavé dans la mare. « Pas une amitié ? Qu’est-ce que tu racontes Zoïa ? » demandai-je alors, jouant toujours les nigauds malgré l’idée plutôt équivoque que ses propos signifiaient. Peut être qu’au fond de moi, je me disais qu’elle allait se reprendre, corriger le tir, me révéler juste qu’elle ne m’avait jamais considéré comme son ami mais comme un camarade de promo. Oui vas-y Zoïa, sers moi ça comme discours. Et c’est presque suppliant de ne pas poursuivre sur la voie dans laquelle elle s’était lancée, que mes yeux restèrent plantés dans les siens à attendre la suite.
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Bien entendu qu'il ne s'y attendait pas , comment s'attendre à ça ? Depuis le temps que Zoïa dénigre avoir un cœur, qu'elle se pare d'arrogance et se drape sous ses excès d'orgueil. La seule parade qu'elle ait trouvé pour se reclure en paix c'est d'abdiquer. Elle sait qu'il est bon, comme il est généreux, et altruiste. Elle sait d'avance qu'il ne supportera pas de la voir si faible. Et qu'il comprendra cette soudaine distance. Alors la Demoiselle choisit d'ouvrir davantage son entaille pour ne plus avoir à le refaire de sitôt. « La vérité. » rétorque-t-elle d'abord abrupte. C'est plus difficile qu'elle n'aurait pensé. Ses paupières voilent quelques instants l'authenticité de ses prunelles avant qu'elle ne retrouve le courage de l'affronter à nouveau. Mais elle tient à soutenir son regard lorsqu'elle lui assénera les mots parce qu'alors il saura que ce qu'elle dit est vrai, et que la ruse part d'un fond de vérité. « Je vois les choses comme elles sont et ces choses sont allées trop loin c'est tout. » Ce petit jeu entre toi et moi, ne peut plus durer. Parce que ton choix est scellé et qu'en plus il est dans la normalité, la happy end, c'est ce que tu as toujours souhaité. Elle déglutit à son tour. « C'est de ma faute, je n'aurais pas du continuer avec... ce que je ressentais. » Oui ressentir c'est le mot. « Je n'ai pas voulu voir mais non ce n'est pas une amitié Priape. » Définitivement pas. On ne désire pas à ce point un ami, on a pas autant d'ambiguité avec lui. « C'est déjà pour ça que je suis partie la première fois. » Rappelle-toi, il y a maintenant presque deux ans. Mais je suis certaine que tu t'en rappelles. « Il faut vraiment que je me ridiculise davantage? » L'azur de ses prunelles s'assombrit avant de se brouiller avant qu'elle le regarde à nouveau. Mais je n'irai pas jusque là non, et l'eau qui s'amasse au bord de mes aveux, je la retiendrai obstinément bien que tu puisses la deviner aisément désormais.
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