✹ the past always comes back (ellia).

« Écoute, je m'en fiche. Des filles il y en a pleins et alors ? Ça doit me faire quelque chose ? T'es pas le dernier mec sur terre, tout comme toi des hommes il y en a pleins. » en réalité il cherche à énervé l'Allemande c'est pas possible. Il essaye de la rendre jalouse ? C'est peine perdu car elle n'est pas jalouse et ça depuis des années. Elle ne s'attache plus à personne désormais préférant s'attacher qu'aux gens qui en valent la peine comme Ozias par exemple. Impulsive, elle est comme ça et juste parce qu'elle a eu quelque chose pour lui par le passé. En le voyant, c'est toute cette naïveté qui revient au galop. Elle s'est éloigné de cette fille là il y a plusieurs années et elle sait que revoir les hommes de son passé n'est pas une bonne chose. Quant à sa remarque, elle ne dit rien. Ne préférant pas ajouter autre chose. Elle vient tout juste de rentrer et pourtant elle se sent comme à l'étroite dans son propre appartement. Il l'ignore c'est sûr. Il ne sait rien de cette époque et à quel point elle a eu du mal à vivre tout ça même si ce n'était que des "vacances". « Je ne suis pas encore diplômé, mais il me fait confiance et je suis doué. » bien sûr que non, elle ne se lance pas des fleurs. Elle a trouvé sa voie même si au début c'était pas facile vu qu'elle était en politique. S'éloigner lui a fait le plus grand bien. « Vaut mieux qu'il ne sache rien, aucun de ses potes ne doit m'approcher, va savoir pourquoi. » dit-elle en haussant les épaules. Après, Lia couche avec pas mal de mec donc peut-être qu'il ne veut pas que ses potes soit dans le lot ? Commandant, elle file dans sa chambre en le laissant comme un con allongé sur le canapé. De toute façon, il se croit chez lui et puis elle a autre chose à faire que de jouer la baby-sitting. Posant sa valise sur son lit, elle l'ouvre, mais au même moment un souffle lui chatouille l'oreille et la nuque. Il est là, derrière elle à quelques centimètres. « Autrefois, j'étais conne et naïve de penser que t'étais un mec bien. » un gros indice pour lui dire qu'elle était sous le charme à l'époque, mais est-ce qu'il est aussi intelligent que ça ? C'est à voir. Ces quelques paroles et elle attrape ses robes qu'elle pose à côté de sa valise vu qu'elle ne peut pas trop passer sans l'effleurer.

"T'es contrariée." Lâche-t-il avec désinvolture. Il est persuadé de l'avoir touchée même si elle prétend le contraire. Il n'est pas le seul homme sur Terre, c'est évident, mais elle est sa nouvelle proie du moment, et puisqu'il a jeté son dévolu sur elle, il est prêt à lui faire oublier tous les autres hommes. Sauf que pour une fois, Elliot a un adversaire bien coriace. Elle ne semble pas céder. Il replonge dans ses souvenirs, où la petite blondinette semblait dissoner avec le reste du paysage fait de garçons plus âgés, mais ils l'avaient laissée s'immiscer, parce qu'elle était gentille, et puis tous l'aimaient bien. En particulier Elliot. Il n'avait pas de petite soeur, alors il s'était pris d'affection pour elle, mais c'était tout. Il s'apercevait que lorsque l'on passe la puberté, les différences d'âge tombent et les envies sont différentes. Cornelia joue les prétentieuses. Elle est probablement douée dans ce qu'elle fait, comme il est doué en ingénierie, mais il est certain de ne pas être attiré par le milieu de la dentisterie, à cause d'un problème en particulier: "Félicitations, j'espère par contre qu'ils auront pas tous une hygiène douteuse. Tu devrais mettre une pancarte: 'tout patient est prié de se brosser les dents trois fois avant de venir'" Ca le répugnerait de faire face à des clients peu soigneux. C'est alors qu'elle lui parle d'Ozias et de sa tendance à vouloir l'éloigner de ses potes. Cela étonne un peu le meilleur ami du dit frère, parce qu'il le connait bien moins strict. "C'est drôle qu'il se prenne au sérieux d'un coup. Ca lui ressemble pas." Et il se plait à ajouter: "Et puis moi je suis son meilleur pote, donc c'est pas pareil!" Il croit qu'il aura le droit à un traitement de faveur. Après tout, Ozias le connait bien. Mais c'est justement ça qui devrait le faire réfléchir. Tandis qu'il rejoint la belle Van Rosen dans sa chambre et qu'il lui souffle quelques mots, la réponse le laisse pantois. Il se redresse et reste interdit. Dans un moment de lucidité, il parvient à demander presque gêné: "Attends...J'suis pas sûr de comprendre... T'étais à fond sur moi?" Ce qui signifie qu'il a une chance de plus de pouvoir honorer son pari. Plutôt que de la laisser dans l'embarras, il sourit. Puisqu'elle parle au passé, autant en savoir plus: "Et c'est quoi qui t'a fait changer d'avis?" S'il avait été si peu intelligent, il se serait moqué de la situation. Lui, compte s'aider de cette révélation pour mieux rebondir.

C'est fou ce cliché que tout le monde a. Heureusement qu'elle ne pense pas comme ça. C'est sûr, certaines personnes ne sont pas très "propre" mais ça fait partie du métier et elle fait avec. Elle aime ce qu'elle fait et ça n'a pas été facile pour elle car Lia voulait à tout prix s'éloigner de son père et de son emprise en faisant quelque chose qu'il n'affectionnerait pas. « C'est fou comme vous êtes nombreux à penser ça. Si ça continu, il n'y aura plus aucun dentiste sur cette planète. » Étrangement, Lia ne connait pas son frère comme elle le devrait. Elle l'a toujours vu sérieux, proche d'elle et même trop protecteur. Le voir déraper ? Jamais et se la jouer cool c'est pareil surtout quand la blondinette traîne dans les parages. « Il a toujours été comme ça avec moi. Même si il est chiant à vouloir jouer le "grand-frère" » elle ne va pas le nier car c'est vrai. Il est tellement lourd par moment et le pire c'est si elle ramène un mec ici, vaut mieux pour elle que son frère ne soit pas là sinon le mec en question va vite prendre la porte. « Rêve pas trop, j'crois que tu sais pas à quoi tu vas avoir le droit quand il va rentrer. » il ne va pas gueuler, mais il va avoir ce regard noir et froid envers son pote, ça c'est sûr. Finalement, peut-être qu'il n'est pas aussi idiot que dans ses souvenirs. Prenant ses affaires, elle passe sur le côté en le laissant là où il est pour tout mettre dans son armoire. Monsieur n'a pas eu l'intelligence de se décaler pour la laisser passer, mais a néanmoins une réaction sur ses paroles « Faut croire... » dit-elle presque dépité d'avoir été entiché par un mec comme lui « Tu me prenais pour une petite fille et tu t'amusais avec beaucoup d'autres, j'ai ouvert les yeux tout simplement. » elle hausse les épaules car elle a ouvert les yeux et pour la seconde fois compris que l'amour c'est pour les faibles et que ça ne sert à rien « C'est du passé, à présent c'est moi qui mène la danse avec les mecs de ton genre. » elle joue, s'amuse avec avant de disparaître et ne plus revenir ou alors juste pour le sexe, ouais c'est tout.

Cornelia semble dépitée de voir qu'Elliot pense comme la majorité. Au fond, il trouve ça juste admirable que des gens passent outre les questions d'hygiène pour les autres, mais lui fait partie de ceux qui supporteraient le manque d'hygiène des autres. C'est pour cela qu'il ne fréquente pas trop les milieux délabrés. Il a beau être sportif et côtoyer des gens transpirants la plupart du temps, il sait aussi qu'à peine sortis ils sautent tous dans la douche. Il hausse les épaules, ne sachant pas bien quoi lui répondre, car au fond, elle a raison. "Bah heureusement qu'il y a des gens comme toi alors..." Il semblerait qu'elle ne connaisse pas la même personne que lui, et pourtant ils parlaient bien d'Ozias, son meilleur pote. Elliot ne lui connaissait pas ce côté frère ultra protecteur, et il trouvait que ça lui allait assez mal d'ailleurs. D'autant plus que Cornelia n'était plus une enfant. "Tu sais, t'es majeure, tu peux le remettre à sa place." Lui ne fonctionnait pas de cette manière avec ses frères et soeurs. Il les laissait faire leurs vies, sauf quand évidemment ils étaient dans de beaux draps, là il intervenait. La jeune femme cherche à le mettre en garde sur ce qui l'attend, mais Elliot coupe court. Si Ozias a quelque chose à lui dire, il le lui dira, mais le prendre en compte, c'est une autre histoire. Il sourit: "Oh tu sais, Ozie ne m'a jamais fait peur..." Et pourtant il leur est arrivé d'être en désaccord tous les deux. Mais leur amitié est bien trop forte pour qu'ils en viennent aux mains, ou à se détester. C'est en tout cas la conviction d'Elliot. "T'es sérieuse?" Lui dit-il alors, comme s'il réalisait à peine que la petite blonde avait eu le béguin pour lui. Ca semblait impensable et pourtant, à y réfléchir, ça faisait sens. Le ton qu'elle adoptait était empli de reproches, mais Elliot ne pouvait la contredire. Il avait l'habitude de s'amuser avec les femmes, mais Cornelia était bien trop jeune pour qu'il adopte le même comportement avec elle. Ce qu'il confirma: "Mais...Tu étais une petite fille, Lia..." On a plus tendance à regarder les personnes plus âgées que plus jeunes; Il avait presque l'air désolé pour elle, pourtant, elle était déjà passée à autre chose. A ses certitudes, il cherche à l'ébranler une dernière fois: "Oui c'est ce qu'on raconte. Mais t'as pas l'air décidée de la mener avec moi!" Aurait-il une place de choix, ou serait-elle trop rancunière pour lui laisser sa chance? Une fois de plus, il s'est approchée d'elle, comme pour l'étouffer, l'empêcher de réfléchir pour mieux céder.

Il pense vraiment qu'elle se laisse faire et qu'elle ne dit rien à son frère ? C'est tout le contraire. Le pauvre, il va devenir fou avec la blondinette qui passe son temps à laisser ses affaires traîner, rentrer à pas d'heure, sortir tous les soirs, fumer dans l'appartement alors qu'il gueule car il veut qu'elle arrête. Le pire, c'est quand elle ne rentre pas durant plusieurs jours comme aujourd'hui. Elle n'a donné aucun signe de vie à son frère alors qu'il a essayé de l'appeler, mais sans grand succès. « Tu crois vraiment que je reste assise là sans rien dire ? On s'gueule dessus comme des fous et souvent, il pense que j'suis une petite nature qu'il faut protéger et préserver. » dit-elle comme si sa vie est parfaite et qu'elle n'a pas besoin de protection. C'est vrai, elle a retrouver son grand-frère et elle est heureuse d'ailleurs, mais elle aime cette liberté qu'elle peut avoir, cette sensation de pouvoir être qui elle veut sans avoir ses parents, sa famille derrière son dos. « Tu crois que je vais plaisanter avec ça ? » dit-elle en prenant le reste de ses affaires pour les ranger dans son placard. « Commence pas à me sortir ça, on a que deux ans d'écart Elliot. De toute façon, ça n'a plus d'importance. J'ai changé et dans le fond tant mieux. » elle l'aurait mal vécu qu'il couche juste avec elle et ensuite enchaîne avec une autre. À cette époque, Lia était sage, douce et croyait en l'amour. Chose qui n'existe plus à présent. « Et non, t'as passé ta chance il y a des années. » dit-elle en se retournant et en se retrouvant à seulement quelques centimètres de lui, de ses lèvres qu'elle a toujours rêvé d'embrasser « Va t'amuser avec d'autres Grimes. »

Il s'imagine à peine la situation Elliot. C'est comme s'il avait du mal à croire qu'Ozias puisse être aussi chiant que ce qu'elle le dépeint. Son meilleur ami a l'air d'un étranger. "Je vois. Ca a l'air amusant chez vous..." Marmonne-t-il. Il n'a pas la solution pour elle, si ce n'est qu'elle pourrait se barrer si jamais son frère lui tape trop sur le système. Quoi qu'il en soit, la porte d'Elliot lui sera toujours grande ouverte, bien qu'il se doute bien que la jeune femme ait d'autres points de chute. "En tout cas si tu sais pas où dormir quand tu te casses d'ici, moi j'ai de la place chez moi." Il vivait seul et la plupart du temps, il découchait. Il n'est pas aussi maniaque que son meilleur ami. A la fac c'était lui le bordélique qui laissait tout trainer. Regardant Cornelia s'affairer alors qu'elle s'insurge qu'il puisse prétendre qu'elle s'amuse, il hausse les épaules, toujours aussi surpris de cette annonce. "J'en sais rien, ça me fait juste bizarre de le savoir!" Peut-être que de le savoir aurait bien changé des choses, mais on ne peut pas vivre éternellement dans le passé. Elle lui reproche d'attacher de l'importance à la différence d'âge. A l'époque, c'était le cas oui. Parce que Cornelia n'était pas une femme, mais une jeune fille. "Et alors?! Deux ans ça compte à certains moments. J'allais pas coucher avec toi à cette époque là. On m'aurait accusé de te violer." Prendre sa virginité n'aurait peut-être pas été la meilleure expérience de sa vie. Il préférait laisser ça à d'autres. En revanche, il ne voulait pas croire qu'il avait laissé passer sa chance. Il la voulait, il l'aurait. Alors qu'elle était toute proche de lui, il avança encore vers elle, comme pour l'empêcher d'aller ailleurs, et tout proche de son visage, il lui souffla: "J'ai pas envie d'aller m'amuser avec d'autres, Lia." Comblant la distance entre leurs lèvres, il s'empara de celles de la Mather avec ferveur dans un baiser qui voulait tout dire quant à ses intentions avec elle.

« Et encore, le mot est faible. » Lia ne veut pas s'en aller. Elle vient tout juste d'apprendre qu'elle a un frère et il a tout quitté pour venir la rejoindre à Cambridge. Il ne veut pas l'avouer, mais l'allemande sait parfaitement qu'il est en ville pour elle et qu'il a demandé son transfert. Il n'est pas de "passage" et même si ils passent leur temps à s'engueuler, ils sont très proches tous les deux. C'est vrai, elle pourrait s'en aller, prendre un appartement avec quelqu'un d'autre et le laisser tout seule mais dans le fond elle n'y arrive pas. Attaché ? C'est très rare et pourtant c'est un homme important dans sa vie. Faut croire que se faire engueuler, elle aime ça. « Tu crois vraiment que je vais venir chez toi ? Rêve pas trop hein. » c'est très gentil de sa part, mais Cornélia n'est pas folle. Elle ne va pas quitter son frère pour aller vivre chez son meilleur pote. Déjà, elle aimerait rester le plus loin possible de lui et pour finir son frère les tueraient tous les deux. Il est suicidaire ce mec, ça doit être ça son problème. « Remets-toi, c'est pas l'annonce de l'année non plus. » dit-elle comme exaspéré de la situation. C'est pas nouveau, depuis qu'elle est Harvard elle est ainsi et tout ceux qui sont passé dans ses draps sont au courant de son jeu, cette envie de tout contrôle et d'être sans attache. « Parce que maintenant t'as peur de ce disent et pensent les autres ? Arrête un peu. J'étais pas ton genre et c'est toujours le cas. Je connais les mecs comme toi, je suis comme ça aussi. Jouer, c'est la seule chose qui t'anime. » et qui anime la blondinette par la même occasion. Ce sont les mêmes. Se tournant pour rejoindre sa valise, elle ne peut pas. Elliot a décidé de rester devant elle en s'approchant encore plus pour qu'aucune sortie ne soit possible. Elle regarde où elle peut passer, mais il est bien trop proche et ces mots sonnent comme un gros mensonge « Arrête ton charabia, je connais ton petit jeu. » il n'a pas changé et elle le sait. Ces yeux dans les sien, elle ne s'attendait pas à ce qu'il l'embrasse et pourtant il lui offre ce baiser qu'elle a tant voulu étant gamine. Un baiser qui la trouble, mais qui réveille des sensations perdu, ce quelque chose enfouit en elle. Elle aurait pu le pousser, mais elle ne fait rien en jouant à son tour avec lui, le provoquer c'est ce qu'elle fait de mieux. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et la Van Rosen se recule légèrement pour lui dire « T'as bien profiter j'espère. C'est tout ce que tu auras de moi : mes lèvres. » sadique la petite quand elle veut.

Elliot a du mal à comprendre le lien qui unit Lia à son frère. Après tant de temps sans se connaitre, voilà qu'ils éprouvent tous les deux un besoin irrépressible de passer du temps ensemble. C'est drôle. Elle semble si attachée à lui, que lui convenir fait partie de ses priorités, même si elle a conscience de partir de loin avec son fort caractère. Fort caractère qui s'exprime encore et toujours en le remettant en place, comme si elle n'aspirait qu'à le faire taire. Elliot lève une fois de plus les yeux au ciel. "Je rêve pas, c'est une proposition, tu fais ce que tu veux!" Il ne s'était pas attendu à ce qu'elle réponde positivement à cette dernière, il avait juste balancé cette possibilité sans y attacher grande importance. Il a laissé passer une grande opportunité de voir Cornélia se glisser entre ses draps pour les partager le temps d'une nuit, mais ça ne veut pas dire qu'il a perdu. La vie est comme un match de basket, elle ne finit qu'au buzzer final. Elle le connait bien mieux que ce qu'il pense. Elle a dû bien l'observer pendant ces vacances passées en sa compagnie. Certes il a un peu muri depuis, mais il reste encore le même genre de garçon, qu'elle semble bien mépriser. "Non, mais c'est pas la même chose d'être accusé de viol! T'étais trop jeune, point barre! Et j'ai jamais dit que t'étais pas mon genre." Parce que son genre, elle l'est. Il n'a qu'à poser les yeux sur elle pour le lui faire comprendre. Il la dévore du regard, il se mordille la lèvre inférieure comme pour la conquérir, et il lui souffle: "Je ne joue pas." Pourtant c'est ce qu'il fait à essayer de la percer à jour, à l'approcher dangereusement. Après le baiser qu'il lui a offert et qu'il a su apprécier à sa juste valeur, elle le met en garde: qu'il profite, car c'est la seule chose qu'il obtiendra d'elle. Elliot sourit dans une moue légèrement mutine, comme s'il cherchait à commettre un méfait. "Je prends ce qu'on me donne!" Assure-t-il fier de lui, avant de prendre son visage entre ses mains, l'embrassant une fois de plus, capturant ses douces lèvres pulpeuses avec intensité. Il la pousse ensuite contre le mur sans quitter ses lèvres, jusqu'à ce qu'il laisse glisser les siennes sur l'arrête de sa mâchoire, descendant vers son cou. Elle est persuadée qu'elle ne craquera pas, mais lui sait qu'elle succombera.

Cornélia ne cherche même plus à comprendre son raisonnement. Trop jeune, trop jeune et encore trop jeune. C'est sa seule excuse de toute façon et ça elle l'a bien compris. Non, elle a eu la réponse à sa question et ça s'arrête là. Lia ne veut pas passer son temps à ressasser le passé lors que le présent est juste là, devant eux. Des confidences, des vérités et pourtant elle ne le croit pas. C'est un joueur tout comme elle. Elle sait comment s'y prendre et connait son petit manège. Lia n'est qu'une distraction, un moyen de se divertir et quand il aura ce qu'il veut réellement, il ira chercher ailleurs pour jouer de nouveau tout comme elle. Au final, ils se ressemblent bien plus qu'ils ne veulent se l'avouer. « On est tout le deux dans la partie Elliot. » dit-elle avant qu'il ne pose ses lèvres contre les siennes alors qu'elle ne s'y attendait pas. Malheureusement pour lui, il n'aura pas le droit à autre chose qu'aux lèvres de l'allemande et c'est déjà bien assez selon elle. Elle n'a pas le temps de répliquer que ses lèvres sont volés par ce dernier avant que le mur ne vienne faire pression sur son dos alors qu'il l'a bloque pour ne pas qu'elle s'échappe. Il sait comment s'y prendre et Lia adore ça. Jouer, ce petit truc qui se passe à ce moment même, cette décharge qui parcours son corps quand il quitte ses lèvres sans son accord pour se nicher dans son cou. Elle se mordille la lèvre à cette sensation avant de relever sa tête pour croiser son regard « Mes lèvres, rien d'autre. » dit-elle sur un ton un peu plus sérieux. Elle ne le veut pas dans son lit et c'est sûrement une grande première « Le livreur est là. » sauver par la sonnerie... Elle quitte son emprise en longeant le mur avant de le laisser planter comme un con pour ouvrir au livreur et lui payer la note. Brent ne va pas tarder et puis il va bien lui pardonner son absence car elle lui a pris sa pizza préféré. Les pizzas posés sur le comptoir, elle prend une assiette pour se servir. De toute façon, Elliot fait comme chez lui et l'odeur de la pizza n'a pas mis long feu avant d'arriver jusqu'à son nez car monsieur était déjà là.