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Suis moi je te suis, fuis moi je te suis [Cameron]

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Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis
Madi et Cam



Cambridge, ville que j'adorais. Jason et moi avions fait un bon choix en venant nous installer ici, pour recommencer notre petite vie à zéro. Je ne voulais plus penser au passé et à Mattéo, notre petit-frère, bien qu'il me manquait beaucoup..J'avais encore du mal à me regarder dans le miroir, sachant que je me suis enfuis avec Jason, après avoir assisté à la mort de notre petit-frère..Bien sur nous avions appelé l'ambulance, mais ayant trop peur, nous avions pris la fuite. Je soupirai, cette vie était loin derrière moi, je voulais me reprendre à zéro, et vivre dans une ville ou personne ne me connaît..C'est tout ce qui m'important en ce moment même..

J'étais en train de marcher dans le nord de Cambridge, histoire de faire les magasins, mais il y avait trop de monde et je n'avais pas envie d'attendre, une heure derrière une caisse, le temps qu'on s'occupe de moi. Alors résultat, je suis ici à ne rien faire... Je regardai les boutiques autour de moi, lorsque mon regard se posa sur l'antenne d'un pub, le Bukowski Tavern. Je n'étais jamais venu ici, mais j'en avais déja entendu parler..Je jetai un coup d'oeil sur ma montrer, et je finis par pénétrer dans le pub. Il y avait un peu de monde mais pas beaucoup. Je partis au comptoir et me commandai une petite bière, j'avais soif et c'était une excellente boisson pour me rafraichir.


© Mzlle Alice.
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Cameron s’était éclipsé du Summer Camp sans rien dire à personne. Qu’il veuille être seul était devenu chose rare depuis quelques temps maintenant, toutefois quelque chose de bien étrange qu’il n’aurait su expliquer semblait le pousser vers le Nord de Cambridge. Tandis qu’il marchait dans les rues en ignorant complètement tous les passants qui se bousculaient autour de son corps plutôt musclé, il observait le sol, les yeux dans le vague.

Quelques nuits auparavant, il avait dormi avec une belle demoiselle. Les femmes, il les aimait, mais quelque chose en chacune d’entre celles qu’il avait approchée ou qui étaient venues vers lui ne lui suffisait pas. Son premier et unique amour avait été une jeune fille dans sa classe avec de belles et longues boucles dorées qui descendaient sur ses épaules et son front sans pour autant cacher sa grande poitrine et ses pétillantes prunelles azurées. Il était encore gamin, au collège, et elle n’était d’autre que la plus belle fille de l’établissement. Jamais il n’eut le courage de l’approcher.

Depuis, pour une raison qu’il ne comprenait nullement, seuls les corps des femmes l’interpelaient. Leur caractère ne lui déplaisait pas, certes, néanmoins il ne ressentait rien dans son cœur. En tant qu’homme, il ne l’aurait avoué pour rien au monde, ni sous la torture, ni sous la menace, toutefois cela commençait à l’inquiéter ; trouverait-il un jour une fille qui lui plaise, et non seulement pour ses courbes et ses baisers ?

Il admira un jeune homme qui passerait bientôt la vingtaine. Son simple T-shirt blanc plus ou moins transparent laissait fièrement apparaître les muscles de son torse. Avec son corps d’athlète et son visage enfantin mais mature, il avait été gâté par Mère Nature. Cependant, il n’intéressait aucunement Cameron. Je n’aime pas les filles, je n’aime pas les mecs, songea-t-il alors. Mais qu’est ce qui j’ai ? Merde alors !

Agacé, il donna un violent coup de pied dans une pierre qui avait eu le malheur de se trouver sur son chemin puis leva les yeux. En voyant le pub juste devant lui, la soif l’assaillit. Habitué à écouter son cœur et à suivre ce que lui dictait son instinct, il y entra sans se poser la moindre question.

En s’asseyant et en commandant un simple coca cola, n’ayant pour l’instant pas envie d’alcool, il se passa la main dans les cheveux. Et si je me trouvais une meuf, pour aujourd’hui ? se demandait-t-il en attendant que le serveur ne lui tende sa commande. Mais pas pour baiser, cette fois. Juste pour qu’on s’amuse ensemble… Il serait sans doute temps que je me trouve une copine. Une vraie petite amie.

Lorsqu’il tourna la tête, ses prunelles se posèrent sur une certaine jeune femme aux environs du même âge que lui aux longs cheveux châtain sombre bouclés. Il la trouva aussitôt très ravissante…

« Hey », fit-il pour la saluer.

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Madi et Cam



Je venais d'entrer dans ce bar ou plutot pub. J'avais eu envie de me poser un peu et de boire un coup, car oui dehors, il faisait super chaud et ma bouteille d'eau était complétement vide. Heureusement j'avais de l'argent sur moi pour me payer quelque chose à boire. J'étais partis m'installer près du comptoir et le serveur ou barman, peu importe me donna la bière que j'avais commandé. C'était la seule boisson alcoolisé que je m'autorisais aujourd'hui, car je n'avais pas envie d'en boire trois ou quatre, sinon je finirai bourrée et en plein après midi c'est pas top quoi. Je regardai alors mon portable, je n'avais aucun nouveaux messages, ni de mon frère ni de mes amis. Ils doivent certainement être occupés. J'entendis alors une voix qui me salua, ce qui me fis sursauté d'un coup. Je ne m'attendais pas à ce qu'on vienne m'interpeller. Je tournai ma tête et vis un jeune homme, peut être à peine plus âgé que moi s'assoir à mes cotés. Je le saluai alors gentiment. Après l'avoir regardé, je me rendis compte que je ne le connaissais pas du tout et que je n'avais jamais vu son visage.

Je suis Madison

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Elle était belle, avec son long visage anguleux et ses prunelles sombres. Les cheveux bouclés lui allaient bien, et aux yeux du jeune homme, sa chevelure ainsi faite était parfaite. Son corps possédait de magnifiques courbes, ses vêtements ne ressemblaient pas à ceux que portaient les salopes « à la mode » sans qu’il n’ait l’air d’une vraie ringarde. Pendant un court instant, il se dit qu’elle était parfaite. Qui sait ? songea-t-il. Peut-être qu’il y a, en fait, quelqu’un là-haut qui m’a entendu plaider et qui m’a envoyé un de ses anges incarnés pour me rendre heureux…

Puis la voix grave mais féminine de cette charmante demoiselle le tira de ses rêveries ; elle se présentait.

« Je suis Madison. »

Et en plus, comme par hasard, elle n’est pas timide ! se dit Cameron en esquissant un sourire. Si elle est sociable, je pourrai sans doute l’inviter sans problème à passer l’après-midi avec moi. Et puis, elle ne ressemblait pas à toutes ces femmes prétentieuses et expérimentées que le jeune étudiant savait désormais reconnaître. Il lui semblait que s’il lui proposait une petite sortie ensemble, elle ne le prenait pas mal.

« Moi, c’est Cameron, répondit-il donc de son air amical habituel. Ravi de faire ta connaissance. Qu’est ce qu’une jolie meuf fait ici à cette heure ? Perso’, je bois pas en début d’après-midi. »

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Un jeune homme venait de se mettre à coté de moi et de m'interpeller. Bien entendu, je lui avais répondu, je ne voyais pas lui mettre un vent, je suis pas ce genre de filles. En plus a priori, il avait l'air sympa, pas louche car oui je me méfie des gens, j'ai du mal à faire confiance donc je reste toujours sur mes gardes, mais bizarrement, son visage me montrait qu'il n'avait pas l'air d'un tordu. Je venais alors de me présenter et il me répondit qu'il s’appelait Cameron. Je fis une grimace lorsqu'il prononca le mot : " meuf" je n'aimais pas ce langage, j'aimais pas le familier tout cours. Quand on dit meuf, j'ai l'impression qu'on est des moins que rien..bref je sortis de mes pensées, je n'allais pas faire ma chiante dès maintenant. Bref il me demanda ce que je venais faire par ici, et que lui ne buvait pas en début d'après midi. J'avoue j'étais d'accord avec lui, mais là cette boisson me faisait le plus grand bien donc. Je me contentai de sourire avant de boire une petite gorgée de ma bière. C'est là que je lui répondis

Moi aussi, je ne bois pas en début d'après midi mais aujourd'hui, je fais une petite parenthèse


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« Moi aussi, je ne bois pas en début d’après-midi mais aujourd’hui, je fais une petite parenthèse.
- Je serais mal placé pour te critiquer, je fais pareil »
, répondit Cameron avec la plus grande franchise.

Ce n’était pas du tout dans sa nature de mentir, il détestait cela d’ailleurs au plus haut point, et ne le faisait que pour deux raisons ; soit pour protéger quelqu’un d’autre, soit pour se protéger lui-même lorsque les circonstances le lui contraignaient. C’est pour cela qu’il ne ressentit aucune gène à raconter sa vie à cette parfaite inconnue ;

« Je n’aime pas boire beaucoup, même quand je suis avec mes potes. Bien sûr, je me défoule et tout, mais j’aime bien rester à minimum lucide, tu vois ce que je veux dire ? »

Faire la conversation faisait partie des nombreux points forts du jeune homme. Il savait aborder un sujet, défendre son point de vue dessus puis le changer quand pour une raison quelconque la conversation devenait gênante ou qu’il n’en pouvait plus. Il arrivait souvent que ceux avec qui il bavardait n’écoutassent rien de ce qu’il disait, et afin d’éviter la bagarre – puisque souvent ceux-ci ne partageaient pas son avis – il lançait poliment et discrètement un nouveau sujet de conversation, comme pour faire diversion. Ne souhaitant pas particulièrement évoquer les raisons qui l’avaient poussé à l’approcher, il évita donc le sujet ;

« Bon sinon, tu es étudiante à Havard ? »

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Madi et Cam



J'étais contente de faire une nouvelle rencontrer, à Cambridge, tu rencontre de nouvelles personnes à chaque coins de la ville. Aujourd'hui, j'avais rencontré Cameron et il avait vraiment l'air sympa. Je souris lorsqu'il me répondit qu'il faisait la meme chose, au niveau de la boisson. Il était vraiment sympa, pour quelques minutes, je l'aimais bien. Bon après je le connais pas beaucoup mais je suis sur que par exemple si on reste en contact, qu'on s'entendra à merveille. Il avait un peu la même personnalité que moi. Il me demanda alors si j'étudiais à Harvard, bien entendu c'était le cas bien que je n’appréciais pas vraiment les études. Mais bon, j'aimais les études que je faisais donc c'était une légère exception. Je sortis de mes pensées, j'y étais trop souvent et je devrai changer cet aspect de ma personnalité.

Oui oui, j'étudie la litterature, et toi ?


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Cameron ne put dissimuler sa joie lorsque d’un air parfaitement innocent la jeune femme en face de lui annonça qu’elle étudiait en effet à Havard, et de qui plus est travaillait la littérature, tout comme lui. Comment se faisait-il alors qu’ils ne se soient pas encore rencontrés ?

Sans vraiment en connaître la cause, le jeune homme sentait une excitation l’envahir tandis qu’il apprenait qu’ils partageaient des points communs. Cette jeune demoiselle lui paraissait de plus en plus sympathique, et plus la conversation avançait, plus l’envie de passer son après-midi en sa compagnie l’étreignait.

« Moi également, je souhaite progresser dans l’art d’exprimer ses sentiments, ainsi que mes opinions, surtout, à travers le langage écrit, là où les mots coulent tels une fleuve de… de… euh… »

Il pouffa de rire devant sa propre ânerie, peux soucieux de savoir si oui ou non il venait de faire bonne impression sur cette charmante demoiselle. Après tout, il ne souhaitait pas faire semblant d’être quelqu’un d’autre ; si cette fille ne l’aimait pas pour qui il était vraiment, alors il préférait encore passer une nuit auprès d’elle pour ne plus jamais la revoir ensuite.

« Certes, la poésie n’est pas mon point fort », avoua-t-il en poursuivant la conversation sans essayer de détourner l’attention de son erreur de débutant – parler avant de réfléchir. Plutôt impatient et casse-cou, c’était presque devenu pour lui une habitude, d’agir sans songer aux conséquences de ses actions, de toute manière. « Mais bon, c’est ma passion depuis longtemps. Je rêve d’être journaliste, tu sais… »

Et il poursuivit amicalement en expliquant les raisons de ce vœu. Il avait toujours souhaité dénoncer les actes criminels, les injustices dans le monde que l’on laissait impunis. De plus, l’imagination dont il faisait preuve débordait depuis son enfance et, n’en sachant qu’en faire, il s’était mis à écrire sur des cahiers de brouillon tandis qu’il s’ennuyait en cours. Dans ces courts récits, il argumentait souvent contre les personnes qu’il détestait, voire ses parents parfois, qui se plaignaient de lui alors qu’en fin de compte, il restait premier de la classe en quasiment toutes les matières. Écrire devint rapidement plus qu’un simple passe-temps, et bien qu’il en eut honte au début, croyant que les livres n’étaient destinés qu’aux filles, il apprit vite que les femmes écrivains ne vinrent qu’après les hommes et au fur et à mesure que ses talents croissaient, sa crainte de son don se muait en fierté.

Il s’apprêtait à poursuivre en racontant la réaction de ses parents lorsqu’il se rendit compte que depuis quelques minutes, il ne parlait que de lui et de sa propre vie.

« Et toi ? demanda-t-il donc, les joues légèrement écarlates, un peu gêné. Qu’est ce qui pousse une jolie fille comme toi, qui aurais facilement pu devenir mannequin, à faire ce genre d’études ? »

Son sourire enthousiaste n’était que très légèrement charmeur. Ce compliment avait été lancé plus pour installer entre eux une atmosphère de confiance et de confrérie, et sa curiosité était bel et bien réelle ; il s’intéressait particulièrement à cette personne avec qui il voulait passer la journée.

Lorsqu’elle lui eut expliqué les raisons qui l’avaient poussée ces études-là, il lui demanda ce qu’elle comptait faire de sa journée. Il fit bien attention à le faire d’une manière la plus discrète possible, afin qu’elle ne pense pas qu’il ne souhaitait que passer la nuit en sa compagnie, qu’il n’était en réalité intéressé que par son corps, puis il lui avoua avec ses plus grands yeux de chien battu que lui, il n’avait rien de prévu. Afin de s’assurer qu’elle avait bien compris le message, il exprima donc à haute voix sa petite requête ;

« Ça te dirait pas qu’on aille quelque part ? Choisis donc, je paierais. »

Après tout, grâce à ses parents, il avait du fric. Pourquoi ne pas s’en servir ?

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Ca m'etonnait que Cameron fasse les mêmes études que moi, car je ne l'avais jamais vu en classe, ce qui était étrange..peut etre qu'il était dans l'autre classe, car il y en a deux en tout..mais même avec ça, les deux classes se retrouvent souvent pour travailler ensemble et son visage ne me disait absolument rien. Enfin maintenant grâce à lui, je ferai plus attention lorsque j'irai en cours, que je regarde un peu tout le monde. Bref, cameron me parla de lui et il se mis alors à faire un petit poème mais se stoppa soudainement, ce qui m'amusa. Ses joues étaient légèrement devenues roses. Il me demanda alors, ce qui me poussait à faire ses études, je sentis alors le rouge me monter aux joues lorsqu'il m'affirma que j'aurais pu faire mannequin..personne ne m'avait dit ça et j'avoue que ça m'intimidait un peu. En effet, je ne trouvais pas que mon physique pourrait faire de moi une mannequin enfin bon. Je lui expliquai alors que j'avais toujours aimé écrire depuis que j'étais petite, c'est en écrivant des petites histoires que je me rendais compte que j'adore écrire.. Je terminai alors en lui expliquant que j'avais écrit un libre il y a quelques mois mais que je n'osais pas le faire éditer, par peur qu'on reconnaisse mon histoire..car oui je parlais de la mort de mon petit frère...et je ne voulais pas qu'on découvre qu'ils 'agissait de moi..

Je terminai ainsi mon récit. C'est alors que Cameron me proposa ou plutot me demanda si ça me disait d'aller quelque part..J'avoue que généralement je ne suis pas les inconnus comme cela pour aller ailleurs..mais cameron m'inspirait confiance donc.. Je me commandai alors une simple bouteille d'eau et il insista pour me la payer. Une fois ma bouteille dans mon sac on sortis de pub

Tu as une idée de l'endroit où on pourrait aller ? Car je n'en ai aucune idée personnellement


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Contre toute attente, Cameron retint sa respiration en attendant la réponse de la jeune femme. Il ne s’en rendit toutefois compte que lorsqu’elle accepta son offre, et son sourire ravi aurait fait fondre n’importe quelle fille. Sa joie se mua néanmoins rapidement en indignation lorsque cette intrigante demoiselle refusa qu’il lui paie sa simple bouteille d’eau qui ne lui aurait coûté absolument rien. Rendre service aux autres venait naturellement pour lui, et le fait que l’on puisse refuser son aide le surprenait au plus haut point ; d’habitude, au contraire, les gens avaient tendance à profiter de lui.

Puis le jeune garçon incrédule se rendit compte que, ne le connaissant pas de réputation, Madison ne pouvait être au courant de la position de ses parents, du fait qu’il était riche de naissance. Curieusement, cette révélation lui procura une raison de plus de garder cette femme pour lui toute la journée, voire plus longtemps. Une forte envie de la prendre dans ses bras, de la serrer jusqu'à ce qu’elle étouffe, de ne jamais la laisser le quitter, l’étreignit tellement qu’il faillit succomber au désir.

Cependant Madison le tira de ses rêveries et l’attendrit d’une simple phrase prononcée sur un ton parfaitement innocent ;

« Tu as une idée de l’endroit où on pourrait aller ? »

Puisqu’elle précisait ensuite qu’elle n’en avait, personnellement, aucune ide, il fit un effort, passa en revue tous les coins de la ville où il aimait se rendre, avant de se rendre compte qu’il ne s’agissait pas de lui faire plaisir, mais de choisir quelque chose que sa charmante compagne aimerait également.

« Et si on marchait le long de Charles River ? Je sais ! Avant, on n’a qu’à aller s’acheter une glace à Christina’s Ice Cream. Et cette fois, que tu le veuilles ou non, c’est moi qui paye ! »

Il y avait une certaine détermination entêtée dans sa voix qui trahissait le fait qu’il n’aimait pas qu’on refusât ses avances. Il faisait, en effet, un bien piètre perdant, ce qui, en plus de son entêtement presque insupportable, enrichissait son fort caractère.

Tandis qu’ils marchaient à travers la ville, prenant toutefois le train afin de changer de quartier, puisque la rivière où ils souhaitaient se rendre se trouvait de l’autre côté de la cité, tout en mangeant leur glace – Cameron avait pris son parfum préféré, la noix de coca, et y avait ajouté du chocolat – le jeune charmeur bavardait joyeusement, provoquant les rires de sa nouvelle amie en introduisant dans leur conversation une pointe d’humour, parfois par blagues, parfois en faisant des erreurs stupides dont il riait ensuite ouvertement afin de détendre l’atmosphère.

Puis, lorsqu’ils parviennent ensuite aux abords de l’eau, il devint un peu plus sérieux. Le soleil, toujours haut dans le ciel, poursuivit désormais une course vers le couchant. Il souhaitait aborder un sujet important, au cas où cette charmante demoiselle ne le trouve pas à sa hauteur – ce qu’il redoutait et comprendrait parfaitement – et refuserait son invitation quand il l’inviterait à manger un petit dîner chic avec lui.

« Tu sais, tu m’as parlé plusieurs fois de ton livre, maintenant, lui fit-il remarquer en détournant son regard du sien.

Alors qu’ils bavardaient tout en s’esclaffant librement, regarder les gens en face ne lui gênait nullement, néanmoins ce n’était pas pareil quand la discussion prenait une tournure sérieuse. Pour lui, les sentiments et les affaires sérieuses s’exprimaient bien plus facilement par l’écrit – surtout alors que personne ne pouvait les lires – et les évoquer à haute voix créait pour lui quelques fois des problèmes. Il lui arrivait même parfois, en de rares occasions, de se mettre à balbutier, et il en avait extrêmement honte.

Cependant, pour des raisons parfaitement innocentes, il souhaitait aider cette femme.

« Pourquoi tu ne veux pas le publier ? Je ne l’ai pas encore lu, mais vu la façon dont tes yeux… s’embrasent quand tu parles de la littérature, je devine que tu es douée. Et puis, peu importe, s’il est bon ou pas ! Si tu ne l’envoies à aucun éditeur, personne ne pourra te donner le moindre conseil, et tu ne sauras jamais si tu es à la hauteur ou non… Je t’en prie, laisse-moi le lire, au moins. Je te promets que je ne me moquerai pas de toi. Je t’aiderai même, si tu veux. »

Il se retourna brusquement vers elle, la prit par l’épaule afin de l’obliger à s’arrêter devant lui. Ses yeux braqués sur les siens, il prit une mine sérieuse qui en disait long sur son honnêteté naturelle, avant de sourire afin de détendre l’atmosphère légèrement gênante ;

« Putain, sérieux… j’ai l’impression d’entendre un vieux crétin de prof’ parler ! Pas toi ? Je suis vraiment con, des fois… »

Il rougit alors bêtement, conscient qu’il devait en effet avoir l’air bien bête, se demandant ce que Madison, qui lui inspirait bon nombre de sentiments curieux, pouvait bien penser de lui dorénavant, s’il l’avait vexée.

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