Envoyons nous en l'air • ADRIEL

« Que de sacrifices de ta petite personne Rhodes ! » Je lève les yeux au ciel et je rigole, mon dieu ce qu'il peut être nigaud et taquin parfois, mais c'était exactement de ça que j'avais besoin pour me détendre. C'était le mec parfait pour me sortir mes idées pas cool de la tête, je ne m'étais pas trompée. « Je vois ça ta galanterie est très... limitée ! » On avançait dans la fête à la recherche de notre prochain attraction. C'était à moi de choisir et il n'allait pas être déçu. Je m'arrêtai à un moment en plein milieu me mettant face à lui. « Là, on va faire celle là. » Je tournai doucement sur la droite pour me mettre face à une maison du rire gigantesque. Voilà, voilà, j'étais une grande gamine mais il fallait bien que j'avoue que c'était en général mon manège préféré ! Surtout le grand toboggan à la fin même si ça pue dedans et qu'en général on a les fesses toutes noires en sortant... Ce soir on s'en fout ! « Cette fois je paye ! » Et je ne lui laissai pas vraiment le choix ni le temps qu'il en soit autrement en me précipitant vers la caisse et en prenant deux tickets. « Je t'attends ! » Et tout le monde sait que ce n'est pas bien de faire attendre une femme !

Je le prends par surprise en m'approchant de la caisse du manège que je veux faire d'un coup, et je paye. Je n'ai pas envie de me faire rincer par lui toute la journée, vraiment, je ne veux pas abuser. « Ta galanterie a toute la nuit pour se manifester ! » J'hausse les sourcils en le regardant avant de me reprendre en me rendant compte de ce que j'ai dit : « Toute la soirée je veux dire ! » Oui non parce que toute la nuit ça faisait quand même vachement invitation à remettre le couvert. Je pris sa main et l'entrainai dans la maison du rire donc, comme je devais passer devant. Des petits plaques qui tournent sur le sol, et dans des sens différents à chaque pied qu'on pose dessus, le sol qui vibre des escaliers sur lesquels on ne peut mettre qu'un pied à la fois et qui ne bougent pas en même temps. Je rigole, je suis une vraie gamine si bien que quand on arrive dans une zone où des sortes de putching ball sont pendues, je me cache et je finis par en lancer un dans le dos d'Adriel tout en disant : « Bouh. » Ah ah je suis une enfant là dedans sauf que je ne vois pas le truc que je lui ai lancé revenir alors je n'ai pas le temps de le prévenir, ça percute sa tête le déséquilibrant légèrement et il se rattrape... A moi... « Je suis ta sauveuse. » Dis je alors que son visage est près du mien, un sourire sur mes lèvres alors que mes yeux croisent les siens pour un petit moment de complicité.