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Zacharias, fais voir ton bras que je te tue • Priape

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Zacharias, fais voir ton bras que je te tue
— Priape & Delilah.

J'étais de retour et je n'avais pas encore croisé Priape, je ne lui avais pas non plus dit que j'étais de retour, je voulais lui faire la surprise. J'avais donc légèrement menti à la secrétaire qui avait pris mon rendez vous en lui disant que ma fille était malade que le docteur Zacharias la connaissait bien et qu'il me fallait un petit créneau dans son emploi du temps. Elle avait rechigné un long moment puis elle avait fini par accepter de me concéder une petite plage horaire dans son emploi du temps de ministre à la première heure le lendemain matin en me demandant bien de ne pas être en retard. Donc je m'étais levée et je n'avais pas été en retard, si peu en retard qu'on m'avait installé dans une pièce pour le rendez vous avant même qu'il ne soit arrivé. J'étais assez dos à la porte et j'attendais donc le meilleur futur médecin de la planète, j'étais comme une petite fille impatiente, je sautillais limite sur ma chaise quand il entra en prononçant le faux nom que j'avais donné. « Docteur Zacharias... » Lui dis je en me retournant doucement pour qu'il ne voit plus ma chevelure mais bien mon visage et le grand sourire qui s'affichait dessus. Il ne put pas le voir longtemps puisque j'avais déjà sauté de ma chaise pour me pendre à son cou. « Tu m'as manqué saloperie ! »

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Je savais, via Talya qui l’avait croisée le jour de la commémoration, que Delilah était de retour. Alors bien sûr, j’aurais pu décrocher mon téléphone pour l’appeler, la textoter, mais je n’avais pas pris le temps, étant donné mon planning chargé, et ne sachant pas non plus si la demoiselle avait conservé le même numéro. J’étais loin de me douter que j’étais à deux doigts de la revoir. Je venais de terminer une visite des 6 mois d’un petit bout de choux et installé à mon bureau, cotant les actes effectués sur l’ordinateur, je pestais contre l’appareil puisqu’on était franchement mal équipés à l’hôpital. Ou alors c’était peut être mon manque d’aisance avec la technologie qui faisait que chaque manip’ me prenait toujours un temps fou. Bref, je jetai un œil à mon emploi du temps. Je devais examiner une petite Amy Cox. Je quittai donc mon bureau, me dirigeant vers la salle d’attente, poussant la porte en annonçant le nom de ma petite patiente à voix haute : « Amy Cox ?» Une brunette était assise dans la pièce, surement la maman de l’enfant, songeai-je pendant une fraction de secondes. Puisque dès que la jeune femme releva la tête pour me dévoiler son visage je compris. « Del ! » m’exclamai-je avec un grand sourire avant de me faire littéralement sauter dessus par mon amie. « Tu m’as manquée aussi… » fis-je en m’amusant à la faire tournoyer un instant avant de demander en lui faisant reposer les pieds au sol : « Qu’est-ce que tu fais ici ? » La salle d’attente était vide, alors un + un, mon cerveau ne tarda pas à comprendre : « Mon prochain rendez vous, c’est toi en fait ? Viens on va dans le bureau, on sera plus tranquilles… » fis-je en l’entrainant avec moi. Oui de la tranquillité, parce que la brunette allait avoir plein de choses à me dire…
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Zacharias, fais voir ton bras que je te tue
— Priape & Delilah.

Personne en salle d'attente j'étais la première et tant mieux. Quand Priape franchit la porte pour m'appeler, il comprit que le nom de sa patiente était inventé de toute pièce et que j'étais le futur bambin qu'il allait devoir examiner. Non vraiment on allait se passer de l'examination même si sa petite barbe le rendait plutôt sexy, notre passé commun était justement du passé, maintenant nous nous en tenions à l'amitié, je l'avais bien compris et j'étais plutôt contente de la relation qu'on avait réussi à créer depuis mon retour.  « C'est ça, je suis ton prochain rendez vous, mais rassure toi, j'ai bien perdu mon bébé l'année dernière, je n'ai pas accouché d'un mini Royce, je voulais juste te faire une surprise. » Je le voyais déjà s'imaginer je ne sais quoi dans sa petite tête de linote et je ne le voulais pas. Moi maman ? Jamais ! Enfin pour le moment c'était toujours cette réponse qui me venait. Il me conduit dans son bureau et je m'installais en face de lui, toujours un sourire radieux aux lèvres, j'étais tellement contente de le voir.  « Alors Docteur Zacharias ? On raconte quoi depuis mon départ ? » Mes yeux balayent le bureau et tombent sur la photo d'un bébé, je ne demande pas la permission, je prends le cadre pour le voir de plus près. « C'est ta fille ? Elle est magnifique et crois moi c'est un vrai compliment venant de la part de la nana qui aime le moins les bébés de la terre ! » Enfin peut être pas quand même puisqu'autrement ma fausse couche ne m'aurait pas à ce point touché. Mais je me voilais surement la face bien trop affectée par mon enfance pas franchement idéale.

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Del me confirma qu’elle était bien la prochaine sur mon planning… En gros j’allais avoir une pause, amen. Merci Delilah. Mon sourire s’élargit, bien que le fait qu’elle remette sa fausse couche sur le tapis soit peut être le signal qu’elle n’avait pas encore digéré cet épisode, j’étais malgré tout plus que ravi de la retrouver, qu’elle me fasse cette surprise, et je n’allais pas gâcher nos retrouvailles en me lançant d’emblée de jeu dans une psychanalyse de ses états d’âmes. Ni même dans les reproches concernant son départ précipité et inexpliqué. Elle était là, elle était revenue, c’était le principal. Et une fois dans le bureau, la brunette prit de mes nouvelles en prenant bien vite ses aises. Saisissant le cadre photo de mon trésor, elle commenta en devinant qu’il s’agissait de ma fille. « Oui c’est Mila. » acquiesçai-je avec un sourire fier en grand papa gaga. « Elle est né le 4 septembre, avec un peu d’avance, mais elle se porte comme un charme. » racontai-je. « Bon et toi ? Quoi de neuf ? T’étais où ? T’as fait quoi ? T’as encore oublié de m’envoyer une carte postale… » Pas de reproche franche, juste une petite réflexion. J’aurais aimé avoir plus de news de la demoiselle, surtout vu les circonstances dans lesquelles elle avait fini son année. « Raconte je veux tout savoir… » fis-je en me laissant tomber sur ma chaise de bureau, mon stéto toujours autour du cou, ne lâchant pas mon ancienne amie des yeux tellement j'avais du mal à croire à son nouveau come back bien que Talya m'en ait parlé l'autre jour. Un électron libre, voilà ce qu'elle était cette miss Carmichael. Et c'était surement aussi pour cela qu'on l'aimait.
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— Priape & Delilah.

« Le papa a l'air de se porter aussi bien que ça fille en plus ! Le sourire ne te quitte pas depuis que je t'ai vu, c'est ma présence qui embellit ta vie à ce point ? » Delilah dans toute sa splendeur, je suis sûre de moi, assez sûre de mes atouts et je n'en ai pas honte de le dire, je n'ai pas honte de taquiner aussi un peu les gens et de prêcher le faux pour savoir le vrai. Parce que non je ne suis pas bête, je sais bien que même si mon retour lui fait surement plaisir, ça ne révolutionne pas sa vie pour autant. « Alors Monsieur l'inspecteur, j'étais en France, avec Isaac au début, puis après il est revenu. J'ai fait... La folle ? Ca compte ? » Je ne perds pas mon sourire et mon ton léger, ce n'est surement pas avec Priape que je vais me prendre la tête, non jamais, je sais qu'il ne me juge pas. « Je peux avouer un truc un peu honteux ? Tu vas m'engueuler ! » Aller je vais lui balancer la bombe Royce, comme ça ça sera fait. « J'ai été tentée de revenir quand Royce m'a dit qu'il était célibataire mais je l'ai pas fait... Sauf que comme il était toujours célibataire quand je suis revenue, ben voilà... Et on va peut être un peu dire que ... T'as compris non ? » C'est compliqué de redire que j'ai des sentiments pour le mec qui a failli me couter la vie et qui en plus n'est pas amoureux de moi en plus de ça, parce que oui je le sais, on en a parlé lui et moi et je suis surement bien plus attachée qu'il ne l'est. Je mets mes mains devant mon visage comme si j'allais prendre une baffe pour mes bêtises, en rigolant bien sûr mais je vois le sermon arriver de là.

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"Oui voilà. Ça doit être ça. Ta présence ma Del!" me marrai-je à ses mots avec toujours ce même grand sourire. C'était pas faux, j'étais ravi de la voir. Mais bon la femme responsable de ma bonne humeur de ces derniers temps elle s'appelait plutôt Talya Blackburn. Mais la brune devait bien se douter que ce n'était pas juste son apparition dans la salle d'attente qui avait entraîné un tel changement dans mon comportement. Elle était partie quand je buvais, je broyais du noir, incapable d'oublier mon ex. Et 6 mois plus tard j'étais à nouveau tout pimpant. Ce fut d'ailleurs sur ces mois d'absence que je la questionnais non sans la fait rire. Et ce fut mon tour d'avoir un petit rire quand elle évoqua mon pote dunster. Ça me rappelait les infos que ma petite amie m'avait chargé de recueillir. "Isaac tiens tiens... J'ai ouïe dire qu'il y avait eu quelque chose après le bal entre vous... Il s'est passé quoi alors à Paris ?" Me dis pas que vous avez juste grimpé en haut de la tour Eiffel ma petite... Sauf que ses confessions suivantes concernaient un autre de mes amis. Royce. "Merde Del... Te rembarque pas là dedans" Je repensais pour le coup à Leevy, l'agression, son séjour en réa grâce à la blonde... Et mon bras gauche me demangea soudain. D'ailleurs, instinctivement, je mis ma main dans mon dos, geste très naturel on est d'accord, et avec un raclement de gorge nerveux j'essayais de changer de sujet. "Et à Paris il faisait beau sinon ?"
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— Priape & Delilah.

« Trop d'honneur mon cher Pripri ! » Je lui adresse un clin d'oeil, complique. Si j'avais pensé une seule seconde que des coucheries on passerait à une si belle amitié... Non je n'aurais pas parié là dessus. « T'as entendu ça où ? On va dire qu'on s'est un peu embrassés au bal et un peu cherché... Mais c'est pas correct, c'était pas sein, il était avec ma soeur quand elle est décédée. » Même si Isaac est bien mieux que Royce, je ne peux pas construire quelque chose de sérieux avec lui malgré toute l'affection que j'ai réussi à gagner pour lui en ouvrant les yeux à son sujet. Il était le petit ami de ma grande soeur, ma si parfaite grande soeur, je ne serais jamais assez bien pour lui. « J'étais persuadée que t'allais dire ça... Pourquoi ? Tu sais quelque chose ? Je sens Royce bizarre depuis que je suis revenue, j'ai l'impression qu'il ne sait pas comment se comporter... Mais je crois que je suis attachée à lui. » Pas amoureuse attention hein, ne me sors pas ce mot Priape Zacharias sous peine que je t'étrangle, mais quand même, attachée, bien trop, bien plus que je ne le devrais. Mes yeux furent attirer par ses bras qui s'agitait et une marque noire sur son bras qu'il alla planquer dans son dos. « Qu'est ce que tu lui as fait à ce bras ? Tu l'as abîmé ou t'as fait un peu le fou ? » Est ce que mon Priape était capable de se faire un tatouage ? Impossible ! Je n'allais pas être déçue !

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 L’info que je détenais concernant notre Isou sembla l’étonner. « J’ai mes sources qu’est-ce que tu crois… » Une source blonde, magnifique et incroyablement sexy… Je l’écoutais donc me résumer ce qui s’était passé entre eux, un baiser, du flirt et puis pouf plus rien. La demoiselle avait été gênée par la relation qu’avait eu le garçon autrefois avec son aînée. « Je comprends… » Oui ça devait être bizarre. Même si malgré tout, ça restait dommage parce que j’avais tendance à voir Isaac comme plus sérieux que Royce, même si j’appréciais aussi l’ancien winthrop… Disons qu’il les collectionnait un peu depuis qu’il avait retrouvé sa liberté de célibataire. Et d’ailleurs, Del m’interrogea sur ce que je savais. « Il a un harem, t’as du le trouver bizarre parce qu’il doit être épuisé. » Ca en faisait des nanas à satisfaire quoi. Je me marrais mais me calmai tout net quand elle lâcha qu’elle était attachée. « Del… Fais gaffe. » On commençait pas s’attacher et puis on finissait pieds et mains liés, ou plutôt le cœur lié… Et je ne voulais pas que la jeune femme y laisse des plumes. Je cachais ensuite maladroitement mon bras derrière moi, attirant plus qu’autre chose l’attention de mon interlocutrice dessus. Bien joué… « C’est rien, une erreur de beuverie tu vois… » tentai-je de justifier en gardant toujours le fameux tatouage hors de sa vue.
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Zacharias, fais voir ton bras que je te tue
— Priape & Delilah.

Je lui fais un clin d'oeil, j'aime savoir que même si j'étais loin et pas très bavarde au niveau des nouvelles, il a pensé à moi, il a pris des nouvelles de moi. Et il avait l'air plutôt content que je me rapproche du beau dunster malgré le fait qu'il ait été avec ma soeur. Mais pour moi c'était impossible, juste impossible... Il pouvait le comprendre, il le faisait surement aussi bien qu'il ne comprenait pas du tout ce que je pouvais ressentir pour Royce. « C'est Royce... Au moins Leevy trouvera quelqu'un d'autre sur qui frapper... Elle aura le choix cette fois. » Je rigole doucement mais ça ne me fait pas du tout rire, ça me serre le coeur clairement et les larmes me montent aux yeux. Est ce que je suis attachée à ce point ? Oui ! Je vais me faire engueuler. « C'est trop tard Priape... » Je ferme les yeux, je regarde un instant le sol avant de replonger mon regard dans le sien. Il va me passer une rouste mais avant toute chose je vois son air gêné. Je sentai qu'il me mentait alors je me dirigeai vers lui pour tirer sur son bras et sur sa manche et voir le tatouage apparaitre. « T'es avec elle ? T'es.... T'es avec elle maintenant ? » Je ne suis pas blonde, pardon, mais qu'ils soient en couple est la seule chose qui me passe par l'esprit. J'ai envie de pleure et je sens que je vais avoir du mal à me retenir mais je préfère dire un peu ironiquement sans lui laisser l'occasion de répondre et de me dire que je me trompe : « C'est pour ça que tu veux pas que je tombe encore plus dans les bras de Royce ? C'est même pas pour me préserver moi ? C'est pour pas t'attirer de souci ? J'te pensais pas comme ça Priape. » Aller explique moi, dis moi que je me trompe avant que les larmes se jettent du bord de mes yeux.

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 Je lâchai l’info à Delilah comme quoi Royce avait un vrai harem. J’avais eu l’occas’ de faire quelques soirées avec le garçon, dont l’une d’elles avait laissé un souvenir indélébile sur mon bras… Et ce qu’il y avait à retenir c’était que ses conquêtes étaient plus que nombreuses. « Je crois que même Leevy a abandonné l’idée de toute les massacrer… » Elle avait surtout abandonné l’idée de se remettre avec son volage d’ex copain il me semblait… D’où mon inquiétude par rapport à Del. Car si elle rigola un instant à mes mots, elle se crispa tout aussi vite, surement en imaginant toutes celles qui étaient passées au dessous de celui dont elle semblait entichée. « Putain Del, non pas ça, pas toi… » soufflai-je avec un air désolé alors que je la voyais touchée et peinée, et qu’elle me lâchait qu’il était déjà trop tard. Pas le temps de s’appesantir là dessus néanmoins, car elle saisit mon bras que je tentais vainement de cacher pour découvrir mon fameux tatouage. Son expression passa de la surprise à la sidération et elle sauta aussitôt aux conclusions hâtives. « Non mais non, arrête Delilah, calme toi. » tentai-je de tempérer alors qu’elle s’énervait de plus belle, enchainant en imaginant que mes conseils de prudence contre son attachement à Royce n’étaient guidés que par mon supposé amour pour Leevy. Mes mains s’ancrèrent sur ses épaules et je me plantai bien devant elle, mon regard dans le sien pour reprendre : « On se calme, on redescend sur terre miss Carmichael. Je ne suis pas avec Leevy ok. Je me suis remis avec Talya, et il n’y a absolument rien entre Leevy et moi. Ce que tu vois sur mon bras, c’est juste une erreur, le résultat d’une soirée d’ébriété avec ton cher Royce.»
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