Sorry (Ariel)

Ariel ira à contre cœur, surtout avec crainte, chaque fois qu'elle venait à croiser Talya, s'était la troisième guerre mondiale, impossible d'aligner un mot, trop têtue autant l'une comme l'autre. Comment faire? Ariel n'a pas non plus envie de voir Priape s'éloigner d'elle car elle n'arrive pas à s'entendre avec sa chérie.. ouais, c'est une crainte qui la hante. Pourquoi il a fallu qu'il se mette avec elle? Une de ses ennemis, à vrai dire... sa seule ennemie aujourd'hui. Ariel n'a jamais réellement eu d'ennemie avant Talya. La Quincy roule des yeux et soupire « Très bien » Elle va faire des efforts, elle veut garder son Priape près d'elle! Ariel avait finipar venir se réfugier dans les bras de Priape, avouant clairement qu'il avait été con sur ce coup-là, elle ne lui a pas dit cash, mais elle lui fait comprendre. De plus, elle avoue qu'elle va partir « Je ne sais pas si tu la mérites » Elle hausse les épaules, sourire en coin, elle le taquine, mais bon, elle ne part pas pour longtemps, seulement pour quelques petits jours, tout du moins, elle s'amuse à lui faire croire le contraire, qu'elle ne sait pas si elle reviendra ou non un jour. Ariel cherche à se venger, une petite mini vengeance. Ce qui le fait réagir. La Quincy relève ses yeux sur le Dunster, il semble la croire, elle est bonne comédienne! Peut-être qu'elle devrait jouer à ça plus souvent. C'est sûr, cet article est débile, même si sur le moment ça l'a touchée, surtout le commentaire déplacé de Talya, ce n'est pas ce qui va l'abattre sur-le-champ, demain, elle l'aura elle-même oublié, ou presque. Priape semble inquiet, il lui donne tout un tas de raisons pour la pousser à revenir, mais finalement, il termine en avouant qu'elle va lui manquer. Ariel est surprise, elle arque un sourcil tout en dévisageant son ami « C'est vrai? » Pas de comédie cette fois, elle est réellement étonnée, car elle ne pensait pas manquer à qui que ce soit en "s'absentant".

J’avais du mal à être au milieu des conflits. Si avant que l’on se remette ensemble, je pouvais encore tolérer les réflexions d’Ariel sur Talya et l’inverse, c’était aujourd’hui beaucoup plus compliqué. Alors, en grand bisounours, je rêvais d’un monde parfait où ma petite amie s’entendrait avec Ariel et vice versa. Enfin, ne voyons pas trop grand. Si déjà elles se parlaient sans se prendre le chou, ça serait bien. Savoir que la brunette allait partir m’effrayait un peu, même si je réclamais une carte postale avec légèreté d’abord. « Tu peux m’envoyer une carte et écrire que je ne te manque pas du tout derrière si tu veux. » Ca, ça serait mérité. J’étais conscient d’avoir été un crétin pour le coup, et avec l’article de CS juste derrière, ça n’avait du qu’en rajouter une couche. Je flippais donc que ses petites vacances aient quelque chose de définitif et elle alla dans ce sens, amplifiant mes craintes. Je me lançai désespéré et un peu paniqué dans un argumentaire de ce qui devait la faire rester là, avant de conclure que finalement, elle allait vraiment trop me manquer. « Bien sur que c’est vrai… Je tiens beaucoup à toi Ariel. C’est pour ça que je veux que tu restes, que tu oublies mes textos débiles, que tu discutes avec Talya et qu’on trouve un terrain d’entente. T’es l’une de mes meilleures amies, tu comptes pour moi. » avouai-je alors avec sincérité. Depuis la rentrée et le home coming, on s’était de plus en plus rapprochés elle et moi. Je ne voulais pas que mon nouveau départ avec Talya soit responsable d’un retour en arrière et d’un éloignement nous concernant. « Et je suis pas le seul à qui tu vas manquer c’est sûr… Alors reste. » Crédule, j’y croyais toujours moi à sa décision de partir…

(Invité)