Lottie ► Mémoire du coeur

Mémoire du coeur

Il y a un heure, j'ai du encore manger... Ce repas infâme, celui de l'hopital, pas salé, pas épicé... Rien... C'est fade, mais je dois manger, je suis obligé, mais franchement, je me passerais bien de cette nourriture si peu appétissante... J'avais d'ailleurs longuement jouer avec mes pommes de terre avant de finalement les manger à contre coeur... Il le fallait vu que je devais prendre mes médicaments. Anti-douleurs et autre conneries dont je n'ai pas retenu le nom... Trop compliqué ou bien n'étais-je simplement pas assez attentif ? Je n'en savais rien, j'avais trop d'information à assimiler depuis mon arrivée... Le retour d'Arès, celui de Marley également... Alors retenir le nom des cachets que je devais prendre... Non merci ! Bref, j'étais encore allongé sur mon lit... Faut dire que je ne peux pas le quitter seul, il me faut toujours une infirmière pour m'aider... C'est génial non de devoir aller au toilette accompagné comme ça... Je sais pas si j'ai l'impression d'être retomber dans l'enfance ou bien d'être devenu un vieux croulant incapable de me débrouiller seul... Enfin, heureusement que c'est temporaire... Mais là, la digestion, les pensées et tout... Je finis par sombrer dans un pseudo sommeil assez torturé dans un sens, parce que mon rêve marque bien mes angoisse, ma peur de ne pas me souvenir de ces derniers mois... Je n'entends pas la personne entrée dans ma chambre, cette blonde avec qui je suis sortit et dont je ne me souviens pas... Mais j'ouvre les yeux, après un moment et la première chose que je vois en scrutant la pièce, c'est son visage... Je la regarde et laisse franchir ses mots de mes lèvres, dans un chuchotement. "Es-tu un ange ?" Je ne comprenais pas ce que je ressentais à cet instant... Cette fille, je ne la connais pas et pourtant, je ressens quelque chose pour elle, je crois... Je ne sais pas...

J’arpentais les couloirs blancs, que des couloirs blancs, je n’aimais pas réellement me rendre dans ce genre d’endroit à cause de ma grand-mère schizophrène, j’avais toujours peur de ne pas pouvoir ressortir de l’établissement, de me retrouver enfermée et d’être enfermé comme ma grand-mère. Seulement, je me devais de faire un effort, un grand effort même, pourquoi ? Pour une personne, une simple personne. Je peux vous dire que si cela avait été l’un de mes parents, je ne me serais pas déplacé, par contre pour Caleb, Eden, mon frère ou d’autre, j’aurais pris le temps de venir dans cet endroit qui me donne la nausée. C’est à se demander comment je ferais lorsque j’accoucherais d’un enfant. J’arrivais enfin au niveau de la porte de sa chambre. J’hésitais grandement à franchir la porte, voulait-il seulement me voir ? Après tous, nous n’étions plus ensemble alors pourquoi… Il me manque je dois bien l’avouer, son sourire me manque, sa chaleur me manque, ses bras me manque, juste sa présence me manque également. Je finis par franchir la porte de la chambre d’hôpital, je redoute ce qu’il va se passer. Et s’il me demande de partir ? Je fais quoi ? La porte grince un peu en la poussant, mais pas tellement, avec un peu de chance, il sera endormie, je poserais l’ours en peluche sur la petite table à côté de lui. J’aurais pu venir avec autre chose, mais je trouvais qu’une peluche serait une bonne idée, surtout qu’elle ressemble un peu à celle qu’il m’avait gagné une fois. En arrivant près du lit, je remarque qu’il a les yeux clos, un frisson me parcours, je me dépêche de poser la peluche sur la petite table pour repartir. Je n’ai pas envie de rester, je n’ai pas envie de continuer à le voir dans cet état.

Il vient d’ouvrir les yeux, je me stoppe dans mes gestes et garde la peluche dans les mains du coup. Je peux sentir son regard sur moi, mais je préfère l’éviter un maximum. J’attends la sentence, un simple mot qui me dirait de partir, mais tous ce qu’il dit me bouleverse. Je ne comprends pas ce qu’il se passe, oh je comprends ce qu’il a dit, mais à moins qu’il se joue de moi, il n’est pas du genre à me sortir ce genre de phrase surtout depuis que nous ne sommes plus ensemble. Je m’avance encore un peu et finis par le regarder, son regard à l’heure perdu, comme s’il n’arrivait pas à mettre un prénom sur mon visage. Je baisse les yeux et commence à triturer l’ours en peluche mal à l’aise. « Salut… jay » Son surnom, je n’aurais peut-être pas dû le dire, maintenant c’est trop tard.

Mémoire du coeur

Mon regard est posé sur elle.Je ne sais même pas qui elle est. Je ne me souviens pas l'avoir déjà rencontré et pourtant, en la regardant, je sais qu'il y a quelque chose entre nous, ou bien est-ce que c'est ce que j'espère parce que je la trouve tout à fait charmante ? Je ne sais pas... Mais la façon dont elle a détourné la tête quand mon regard ses posés sur elle... ça doit bien vouloir dire quelque chose... Alors, je la regarde, détaillant un peu son visage qui ne m'est plus du tout familier alors qu'elle malmène une pauvre peluche qu'elle semble avoir prise pour moi ? Ou bien c'est-elle trompé de chambre ? Non... Sa voix, douce, agréable, retentit dans la pièce pour m'appeler par mon surnom, ce Jay qui pourrait être associé à plein de prénom tel que Jayden, Jayce, Jayson et probablement encore d'autre dont je ne connais pas l'existence ou auxquels je ne pense pas à cet instant... Non, parce que je suis captivé par elle, me demandant qui elle peut bien être en général comme pour moi. Qui est-elle ? Je continue de la regarder sans dire un mot, parce que je ne sais pas quoi dire... Comment lui demander son prénom alors qu'elle me semble si familière tout en étant à cet instant plus qu'une parfaite inconnue pour moi ? Je cherche alors à me relever, enfin, me redresser un peu sur mon lit pour m'asseoir, pour ne plus être simplement allongé. Je grimace d'ailleurs à cause de la douleur que cela occasionne un peu. Je suis bien trop rigide, trop contracté sur le coup. Pourtant, une fois assis, je repose mon regard sur elle, reprenant enfin la parole. "Bonjour..." Pas de prénom, pas de surnom, comment pourrais-je lui en donné un. Je pourrais peut-être lui dire ma belle, mais cela pourrait être déplacé non ? Je ne sais pas... Elle me chamboule, alors je tente de me concentrer sur autre chose. "C'est pour moi ?" La questionnais-je en faisant référence à la peluche qu'elle avait entre ses mains. Je trouvais qu'une peluche était un cadeau assez enfantin, mais je ne dirais rien, parce que j'avais envie de l'accepter, parce que ça venait d'elle et sur le coup, je ne savais même pas pourquoi je pensais ainsi, pourquoi je désirais cela... Je n'arrive tout simplement pas à mettre de mots sur ce que j'éprouve et pense à cet instant à son égard, parce que je suis chamboulé... C'est tellement étrange... Qui est-elle ? Cette question me hante et je n'ose pas lui poser la question parce que vu mes réactions à son égard, lui poser cette question ne pourrait lui faire que du mal.

Je garde les yeux rivés sur l’ours en peluche que je continue de triturer. Pourquoi étais-je venue déjà ? Je le regrettais déjà. Rien que le voir, me faisait mal au cœur, alors oui je regrettais un peu. Je soufflais doucement avec d’affronter son regard, bien décidée à ne pas flancher la première. Je le vois bouger pour mieux s’installer, je le vois souffrir sous la douleur avec l’envie prenante de lui venir en aide, mais je reste à ma place. Si je commence à aller vers lui maintenant, il pensera que nous nous entendions bien, puis je serais capable de craquer à n’importe quel moment, alors je ne bouge pas. Un simple bonjour, lui échappe des lèvres. Pas de prénom à la suite ? Il a vraiment perdu la mémoire, c’est dur pour lui, mais aussi de se dire qu’il ne se souvient pas de notre histoire, ni de notre rupture. Je refoule les larmes qui tentent de faire irruption aux coins de mes yeux. Je ne devais pas montrer que j’étais toujours aussi triste en le voyant, que notre histoire me chamboulait. Je secoue la tête pour chasser mes pensées alors que d’autres commencent à faire leur apparition. Devrais-je lui dire mon prénom ou pas ? Le laisser dans le flou et voir s’il est capable de s’en rappeler tous seul ? « Lottie, mon prénom c’est lottie. » dis-je sans vraiment le regarder, ce n’est pas si le simple fait de lui dire mon prénom allait faire un déclic dans sa tête. Quand il me demande si c’est pour lui, je le regarde ne comprenant pas au début, puis je remarque que je tiens toujours la peluche dans mes mains. Je m’avance alors vers lui et lui donne la peluche entre les mains avant de retourner à ma place. Je détourne les yeux mal à l’aise et ne sachant pas quoi dire. Que pourrais-je lui dire de toute façon ?

Mémoire du coeur

Je ne sais pas qui elle est, j'aimerais le savoir, pouvoir mettre un prénom sur son visage, connaître notre relation... J'ai envie de savoir qui elle est pour moi, de savoir pourquoi je ressens ça pour elle. Sommes-nous ensemble ? Non... Sinon, elle ne serait pas aussi distante, elle ne se tiendrait pas si loin de moi... J'ai envie de la toucher, de sentir sa peau contre la mienne, de lui tenir la main... Elle se présente, a-t-elle vu ma difficulté ? Non, plutôt, mon incapacité à trouver son prénom ? Probablement, mais le fait qu'elle me le dise ne m'aide pas, ou plutôt ne me rappelle rien... Sans cette attirance que je semble avoir pour elle, elle ne serait au final qu'une simple inconnue pour moi, une fille dont je ne me souviens pas... Pourtant, c'est loin d'être le cas, même si je ne sais plus rien d'elle, d'un nous qui existe peut-être ou qui a peut-être existe. Je ferme les yeux, cherchant à me souvenir d'elle, du sourire qu'elle pourrait avoir à la place de cette moue inquiète, triste, perturbée ? J'ai du mal à savoir ce qu'elle ressent à cet instant, on dirait qu'elle n'aime pas être ici... Elle n'a pas envie de me voir ? J'inspire profondément alors que je l'entends bouger, s'approcher de moi, mes paupières se relèvent un peu et je la regarde d'un peu plus près. Elle est belle, vraiment. Je bouge un peu, pour attraper non pas la peluche, mais son poignet, pour la toucher enfin. Je la retiens près de mon lit, pour ne pas qu'elle s'éloigne encore... "Lottie..." Son prénom entre mes lèvres, ça devrait me rappeler des choses, mais non, je le dis juste avec trop de tendresse, je ne sais pas pourquoi. "Qui es-tu... Pour moi ?" Finis-je par la questionner alors que je relève le regard vers son visage, mon pouce dessinant des léger cercles sur son poignet que je tiens encore de peur de la voir partir, disparaître, s'envoler... J'ai besoin de savoir qui elle est pour moi, ce qu'elle représente, mais j'ai l'impression que la réponse qu'elle me donnera ne m'aidera pas...

Je ferme les yeux pour m'empêcher de frissonner à l'entende de mon prénom prononcer par lui. Cela est étrange, j'ai l'impression de l'entendre comme au début de notre relation, quand nous en étions encore à "est-ce que tu veux sortir avec moi", pourtant, je ne devrais pas penser à cela, et encore moins m'attarder sur sa voix. Ni dans ce lieu, pourquoi suis-je encore présente dans cette chambre, je n'aime pas les hôpitaux, toujours peur de ne jamais pouvoir en repartir. Je pourrais très bien retirer mon bras, faire demi-tour et partir, mais sa question me fige sur place. Que suis-je sensé répondre à cela ? Je ne sais pas quoi répondre, cherchant une réponse, oubliant même mon ex me dessine des cercles sur mon poignet. « Je... » Je ne peux pas lui dire, je suis ton ex, tu m'as trompé, comme si j'annonçais qu'il pleuvait dehors ? Ce n'est pas possible, puis je n'ai pas envie de parler de cela. « Pourquoi tu ne chercherais pas tous seul ? » Au moins, cela m'arrangerait qu'il cherche à savoir ce qu'il est tout seul. Je n'aurais pas besoin de me rappeler de souvenir malheureux.

Mémoire du coeur

Je la regarde, cherchant à comprendre et j'avoue ne pas réellement apprécier sa réponse... "Parce que j'ai peur de me tromper... Je ne me souviens pas de toi, pourtant..." Je la fixe, cherchant à me redresser encore un peu plus, mes doigts se glissant entre les siens. "Ce gestes me semblent naturel avec toi... Je n'ai pas envie de te laisser partir... Pourtant... Quand je vois ta tête, je me dis que je fais erreur..." Je relâche alors ma prise sur sa main, mon regard toujours rivé sur elle. "Tu n'as pas envie d'être la n'est-ce pas ?" C'était un question simple, mais pourtant la réponse qu'elle me donnerait pourrait me faire très mal... Je ne voulais pas qu'elle m'avoue qu'elle ne voulait pas me voir... Pourtant, je la fixe, attendant sa réponse, parce que je la veux réellement, je veux l'entendre me dire si oui ou non, elle préférerait être ailleurs, peut-être avec qu'un d'autre même ? "Répons moi franchement... Nous n'éprouvons pas la même chose l'un pour l'autre n'est-ce pas ?" Cette fois-ci c'était une question plus complexe... Que savait-elle de mes sentiments à son sujet, et moi alors... Je ne savais rien sur elle et pourtant je lui parlais comme si elle était la personne la plus importante pour moi, parce que j'ai ce sentiment qu'elle l'est, qu'elle n'est pas n'importe qui à mes yeux... mais pour ça, il faudrait que je sache ce qui nous à lier par le passé, ce qu'on a vécu ensemble... Mais elle ne semblait pas décidé à me le dire alors...

Il a peur de se tromper ? En même temps, ce n'est pas comme si c'était la première fois qu'il se trompait ? Bon cela me blesserait certainement, et encore plus s'il m'appelait par le nom de la pouff avec qui, il m'a trompé, mais il pourrait faire l'effort de se souvenir seul. Je ne lui demande pas de se souvenir de tous ce qui nous lit, juste qu'il trouve mon prénom, je ne lui demande pas la lune ? Si ? Non, je ne pense pas. Cependant, je retiens mon souffle quand il s’arrête sur son pourtant, mais encore plus quand je croise son regard et que ses doigts se glissent lentement entre les miens. Je ferme les yeux pour retenir les émotions qui commencent à faire irruption. Cela me permet aussi de couper le contact visuel, pourquoi faisait-il cela.

J'encaisse toutes ses paroles sans le couper, que pourrais-je dire de toute façon ? Non, tu n'as plus le droit depuis que tu es partie tremper ta merguez ailleurs ? Que nous étions ensemble, mais que tu as tous gâché pour une histoire de cul. Oui la tromperie revient toujours sur le tapis, mais c'est tous ce dont je peux me rappeler pour l'instant, parce que si je commence à dérouter sur les souvenirs heureux, je vais vouloir me raccrocher encore à toi, et je terminerais encore blessée.

Je finis quand même par lui répondre, sans aller dans les détailles. Si vraiment il veut savoir, sa mémoire finira par lui revenir. « Est-ce que j'ai envie d'être là ? La réponse est non, mais ce n'est pas contre toi. Je n'aime pas les hôpitaux parce que cela me fait penser à ma grand-mère c'est tous. » Au moins, il pourrait croire que j'avais envie de le voir, puis d'une certaine façon, c'était le cas, puisque j'étais venu. « Pour... Nous... Il n'y en a plus. C'est compliqué et beaucoup trop douloureux pour moi, pour t'en parler, même si je devrais, je ne peux pas. Tu ne peux pas me forcer à tous te dire. » Je ne savais pas quoi lui dire d'autres, mes sentiments ? Devrais-je lui dire la vérité ? « Il est vrai que je ne peux pas t'oublier ainsi, en ce qui te concerne, je n'en sais rien. Il n'y a que toi qui pourrait me le dire, puisque... Non rien oublie. »

Mémoire du coeur

Mon regard est posé sur elle. Je reste maintenant silencieux en attendant sa réponse, ses réactions… C’est compliqué… Tout ça, cette histoire entre nous… Les sentiments que j’éprouve pour elle… Je ne comprends pas tout, je n’y arrive pas et en même temps, comment pourrais-je alors que je ne me souviens de rien de notre histoire ? Parce qu’il y en a une, elle me le fait bien comprendre, un putain d’échec et pourtant, j’ai toujours des sentiments pour elle… Je ne comprends pas du tout pourquoi… Pourquoi est-ce que je l’aime encore ? Pour le coup, je comprends parfaitement l’expression le coeur à ses raisons que la raison ignore… Je l’écoute donc, appréciant un petit peu sa première réponse étant donnée qu’elle me fait comprendre qu’elle est quand même venue pour me voir, à moins que je ne sois qu’un détour pour elle, peut-être est-elle là pour Andrew? Je me crispe un peu à cette pensée… Si ça se trouve, c’est pour cela que l’on ne s’entendait plus, parce que comme beaucoup de filles, elle préférait le prince à moi… Il faut dire qu’il a beaucoup pour lui… “Et… Andrew?” Finis-je quand même par demander pour voir si elle était venue pour le voir aussi, ou si ce n’était que moi qui avait de l’importance pour elle… J’espérais qu’elle allait me dire qu’il ne comptait pas, qu’elle s’en fichait de lui en quelque sorte, mais étrangement j’en doutais… Je n’étais que le second, comme toujours… Je baisse un peu la tète à cette réalité alors qu’elle continue de me parler, de nous, de m’expliquer pourquoi il n’en a plus… Je l’écoute sans comprendre, parce que je ne peux pas comprendre sans savoir ce qu’il s’est passé… Alors je ne dis rien, respectant son choix de ne rien me dire au final... Mais cela me bloque… Bien que pas autant que ses prochains mots… Je relève la tête pour la regarder. “Tu crois que c’était mon souhait peut-être de perdre la mémoire ? De tout oublier ? De t’oublier toi ?” Je la fixe, les sourcils froncés et quand même blessé par les mots qu’elle à décidé d’employer… Oublier… Se souvenait-elle que j’étais amnésique? Que je ne me souvenais de rien ? Alors me dire d’oublier comme ça, c’est du foutage de gueule non ?

Quoi Andrew ? Pourquoi il me parle de lui ? On parlait de nous deux et lui il me parle d'Andrew, je ne vois pas pourquoi il aborde ce sujet, cela n'a aucun sens. Alors cela est plus fort que moi, il faut que je comprenne pourquoi il me parle de lui. « Quoi Andrew ? » C'est vrai quoi. Il n'y a aucune raison pour que l'on parle de lui, j'étais venu voir Jay, pas Andrew... Oh. Se pourrait-il que... Non quand même pas. « Tu crois que je suis venue pour le voir ? Si c'était le cas, je ne serais certainement pas devant toi. C'est toi que je suis venue sauf qu'entre nous c'est tendu à cause d'une chose que tu as faite. » Ajoutais-je rapidement d'une voix calme, il voulait savoir, il en savait une petite partie maintenant. Sauf que dire que notre relation était tendu, sonnait faux, je n'arrivais juste pas à garder mon calme, à être objective quand il s'agissait de lui.

Je détourne les yeux découragée, parce que maintenant, je vais devoir faire attention aux mots que j'utilise sérieusement ? Je n'ai jamais mâcher mes mots, je ne vais pas commencer maintenant. « T'es sérieux là ? C'est une expression merde. Oublie dans le sens, laisse tomber, sert à rien de revenir là-dessus. Tu ferais que me briser le cœur une deuxième fois. » Et voilà, il a fallu que je m'énerve encore. Il va s'énerver en retour et on va se retrouver encore fâcher l'un contre l'autre pour pas changer.