moi j'en ai marre des titres parce que c'est le je sais pas combien rp que j'ouvre de suite alors pardonne moi Julie ( PV Andrea)

Je souris légèrement. Oui, j'aurais du gagner aux cartes pour le voir comme ça. Sauf que je n'ai pas de chances, jusqu'au jeu quoi ! On dit souvent "malheureux en amour, heureux au jeu". Mais c'est franchement pas mon cas ! Je dois avoir une malédiction sur le dos c'est vraiment pas possible autrement. Je secoue la tête de droite à gauche. " Non, ça sert à rien d'en parler. J'ai été voir un psy pendant des années, on en parlait des fois mais rien n'y fait et n'y fera jamais. Je dois juste apprendre à vivre avec. Parler ne sert à rien " Se renfermer non plus en soit mais c'est si facile... Et j'ai vraiment besoin de facilité en ce moment. J'ai besoin que tout roule sur des roulettes. Pas besoin de me sentir mal à l'aise pour x ou y raisons. " Des heures de séance n'ont jamais réussi à me déculpabiliser, c'est pas maintenant que ça va changer " Je soupire, expulsant tout l'air de mes poumons. La vie est juste injuste, c'est tout. Me laisser galérer est tellement mieux voyons... J'hausse les épaules. " Et quand elle tourne, elle te revient dans la gueule de plein fouet " J'ai pas le droit au bonheur, pas le droit d'être heureuse. Quelqu'un en doute ? Moi pas. Maxime, mon amitié avec Talya, cette grossesse... Ce ne sont que de petits exemples mais tellement représentatifs que non, je n'ai pas le droit au bonheur. Juste à souffrir et à pleurer des litres de larmes. " Allez viens on y va. Sinon on ira jamais " Et sa copine risquerait de m'en vouloir de l'accaparer de la sorte. Je me lève difficilement et tend la main à Priape. " Qu'est-ce que je ferais sans toi ? " Demandais-je avec un sourire. Pas grand chose. Vu les amis plutôt merdiques que j'ai...

 J'étais malgré tout soulagé d'apprendre qu'elle avait consulté pour parler de tout cela avec un professionnel même si d'après elle cela n'avait servi à rien. "Des séances gratos sur carrelage de salle de bain avec Pripri en super psy. C'est quand tu veux Andrea." proposai-je alors avec un petit sourire, déposant un bisou sur sa tempe. Ca c'était le bonus. Elle n'avait surement pas eu le droit à ce genre de petites marques d'affection chez le vrai psy. J'étais sincère : j'étais en effet prêt à l'écouter à nouveau si elle en ressentait le besoin. C'était bien ce que je voulais dire par ma petite remarque humoristique. Je ne pensais pas un fin psychologue mais j'étais quand même prêt à être là pour elle, comme ce fameux soir sur ce toit... D'ailleurs je venais d'essayer, en grand philosophe, de lui faire comprendre que la roue tournait parfois et que notre sort pouvait changer. Mais la jeune femme restait persuadée que les choses ne pouvaient que s'aggraver. Pessimisme quand tu nous tiens. Et c'est finalement en se mettant debout qu'elle me fit savoir qu'elle était décidée, qu'on devrait y aller et partir pour cette fameuse cérémonie. Je me mis debout à mon tour en attrapant ses mains et une fois sur mes jambes l'attirai dans mes bras pour un nouveau câlin tout en répondant à ta question avec légèreté : "Tu finirais congelée sur la faïence de la salle d'eau..." J'étais là pour elle, malgré ses tensions avec Talya, malgré que l'on se soit remis ensemble elle et moi, et j'espérais vraiment qu'Andy le savait...

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