Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitymoi j'en ai marre des titres parce que c'est le je sais pas combien rp que j'ouvre de suite alors pardonne moi Julie ( PV Andrea)
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moi j'en ai marre des titres parce que c'est le je sais pas combien rp que j'ouvre de suite alors pardonne moi Julie ( PV Andrea)

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La commémoration. Un jour chargé de souvenir, de stress… Cette journée je ne l’avais pas vraiment vécu de l’intérieur puisque par chance, je n’étais pas sur le campus ce jour là. Mais je me rappelais encore quand j’avais appris la terrible nouvelle, le stress qui m’avait envahi concernant Emrys et Denys, sur place puisqu’encore étudiants d’Harvard à l’époque. Les heures que j’avais passé à attendre de leurs nouvelles avaient été les plus longues de ma vie. Et puis il y avait eu tous ces blessés, ces morts aussi… Des connaissances, des amis, des professeurs… Bref je tenais à y être et je savais que pour Andrea c’était important aussi. La demoiselle m’en avait parlé rapidement, on s’était beaucoup croisés ces derniers jours, depuis la crémaillère, on n’avait pas vraiment eu le temps de se poser et de se confier, c’était aussi pour cette raison qu’on avait choisi de se rendre à la cérémonie ensemble. Sauf que la demoiselle lambinait dans la salle de bain. Une vraie nana, à moins que ça ne soit le stress qui la fasse rester enfermée aussi longtemps. Bref pour finir, je m’approchai de la porte et toquai en la charriant : « Andrea t’es sûre que ça va ? Tu t’es pas noyée sous la douche ? »
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Assise sur le carrelage de la salle de bain, le dos collé à la baignoire, j'inspire et expire une nouvelle fois. Aujourd'hui, c'est la commémoration pour les trois ans des attentats qui ont touché le campus... Trois ans. J'en reviens pas que ça fasse aussi longtemps quand même... Ça fait donc trois ans que je vis avec une jambe de moins, que j'ai perdu des amis à moi... Trois ans que la bibliothèque a explosé, tuant des gens que je connaissais de vue dû au nombre incalculable d'heures que je passais à la biblio à l'époque. Je l'avoue, depuis cet événement, j'évite d'y aller au maximum. Je n'y reste plus pour travailler parce que j'ai toujours peur. Peur que cette terrible histoire se répète une nouvelle fois. La tête entre les genoux, je tente de calmer mon rythme cardiaque et de me calmer. Ça va pas être aussi facile que ce que je pensais... Il faut que j'y aille mais en même temps... J'ai peur que des malades se pointent et profitent du regroupement pour faire une connerie. Moi, paranoïaque ? Jamais... Je sursaute quand j'entends Priape toquer à la porte. " J'peux pas Priape, j'peux pas y aller... " Ma voix tremble et je sens un long frisson parcourir mon échine. Il le faut. Mais c'est dur. Et ça m'angoisse... Sympa tout ça...
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J’étais inquiet. Les filles mettaient toujours trois plombes à se préparer, c’était connu. Mais on ne se rendait pas à un rendez vous galant, on allait juste à la commémo ensemble, alors le temps passé enfermée dans cette salle d’eau avait de quoi m’alarmer. J’avais donc fini par toquer et juste après la voix de la blondinette s’éleva. Elle ne pouvait pas y aller. « J’suis sûre que t’es très belle comme ça… Y’a pas de dress code hein tu le sais, on y va comme on est et ça sera déjà bien… » répondis-je d’abord avec légèreté avant de percevoir l’angoisse dans le ton de sa voix. Je re-toquai avec plus de douceur cette fois en reprenant : « Andrea, ouvre moi… Reste pas enfermée… » Ca faisait depuis cet été que la jeune femme et moi nous nous étions de plus en plus rapprochés alors je savais au fond de moi que son –je peux pas- ne faisait aucunement référence à une jupe plissée ou un chignon de travers. Cette cérémonie allait remuer des souvenirs, comme pour moi, mais ça serait surement encore pire pour la jeune femme qui avait vécu de plein fouet cet incident, qui en avait gardé des séquelles, physiques, mais également morales. « Je vais pas te laisser hein, j’suis là. Je vais rester avec toi tout le long… » Et finalement, c’était une bonne chose que Talya y aille avec Isaac et qu’on ait convenu par sms de se voir plutôt mercredi soir, ma petite amie et moi. Pour le coup, j’allais pouvoir être tout entier dédié à mon amie. « Allez ouvre… »
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Trois ans. Je n'arrive pas à croire et à voir tout le chemin que j'ai fais en trois ans. Je veux dire, après les attentats, je me suis carrément renfermée sur moi même, j'ai quitté la Dunster House, j'ai arrêté dessertir - ce que je ne faisais déjà pas des masses - et je suis retournée vivre chez ma mère. J'ai peur d'y retourner, que tout remonte à la surface alors que je m'en sors plutôt bien maintenant. J'accepte pleinement mon handicap, je vis avec alors que je ne m'en croyais pas capable il y a encore quelques mois de ça. Jusqu'il y a peu, je croyais que ma prothèse était ce qui me définissait, était ce qui repoussait les gens, les hommes. Je l'écoute et ne bouge pas. Même s'il tente l'humour pour me détendre, qu'il essaye de me faire déverrouiller la porte. J'arrive pas à me lever, je suis coincée sur le sol de cette fichue salle de bain. Je risque d'attraper froid comme ça mais c'est pas grave. Je suis plus à ça prêt. Ca me rassure qu'il me dise qu'il va rester tout le long à mes côtés, vraiment, parce que je deviendrais folle d'être laissée en plan dans cette foule de personne. " J'peux pas Priape. Vas-y tout seul " Vas-y seul et laisse moi me foutre en boule dans mon lit. Je sais que c'est important pour lui et il doit surement avoir Talya qui l'attend. Je sais très bien qu'ils sont ensemble et tout ce qui va avec. Elle a franchement de la chance, c'est loin d'être mon cas. Je soupire fortement et finis par me lever pour déverrouiller la porte et me rassoir à ma place presque chaude. Je le laisse entrer et le regarde avec pitié. Qu'on m'achève ou qu'on me laisse tranquille. " J'y arriverais pas Priape, y a tout qui remonte " Tout, ces sentiments destructeurs, les détonations, les cris, la poussière et les débris. J'ai l'impression d'être de retour là haut, en 2013. " J'y ai perdu ma jambe ce jour là, c'est trop douloureux " Je n'avais plus eu mal à la jambe depuis une éternité. Mais parler de cet incident et tout ce qui en avait découlé faisait naître en moi une douleur insupportable... 
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Toute mes tentatives échouèrent. La porte était restée close et la voix de mon amie me répondit simplement qu’elle ne pouvait pas, que je devais y aller seul. « J’y vais avec toi ou pas du tout. » Point final. Mon ton était sûr et décidé. Oh, bien sur, je pourrais encore renvoyer un sms à Talya pour lui dire que changement de plan, je me joignais à Isaac et elle… Mais ce n’était pas ce que j’allais faire. Si Andrea restait enfermée toute la soirée là dedans, je resterais à faire le planton ici, à discuter avec elle à travers la porte. Finalement, des bruits de pas se firent entendre avant que le verrou ne soit tourné. Je saisis la poignée pour ouvrir et entrer dans la pièce et je trouvais alors la jeune femme assise par terre, contre la faïence de la baignoire. « Y’a des fauteuils très confortables dans ton salon, je sais pas si t’es au courant… » Nouvelle tentative d’humour qui tomba à plat vu le regard que mon amie me lança. Je me laissais tomber à côté d’elle, prenant moi aussi le carrelage froid pour dossier en grimaçant : « Ouais je confirme c’est carrément plus confortable à côté dans la salle. » Mon bras passa ensuite autour de son épaule et je déposais mes lèvres sur sa joue avec tendresse. « On n’y va pas si tu veux pas… » Je n’allais pas la forcer à quoi que ce soit, même si cette commémoration était quelque chose d’important… Ma main glissa dans la sienne alors que je demandai avec prudence : « Tu veux parler de tout ça ? » Tout ce qui remonte, ses souvenirs, son épreuve lors de cette terrible journée… Au final, je savais que son handicap venait de là mais elle m’en avait jamais véritablement parlé. Peut être que de le faire, de vider son sac l’aiderait à ensuite se rendre sur les lieux de la cérémonie…
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Je soupire. J'adore Priape mais je crois que là, j'aurais bien besoin d'être un peu seule, de pleurer dans mon coin. Pourtant, je sais que je vais le remercier dès demain d'être resté avec moi parce qu'il est un ami comme tout le monde rêverait d'un avoir un, un ami qui vous donne la main quand ça ne va pas et qui vous dit ce qu'il pense. C'est ça, la vraie amitié... Je finis par capituler - sans trop de résistance non plus - et lève les yeux au ciel comme il me dit qu'il y a de très bons fauteuils dans mon salon. " Ça fait plus dramatique sur le carrelage congelé de la salle de bain " Soufflais-je, presque fière de moi. J'avais vraiment pas besoin de rajouter une dose de drame dans ma vie à ce moment là mais bon... C'est comme ça. Dès que je crois que ça va aller mieux, une nouvelle couille se présente sur mon passage. J'ai vu Bonaventure il y a deux jours, tout allait bien après ma légère crise de nerf et là, je suis au fin fond de la tombe que je me creuse depuis quelques semaines. " Le problème c'est que je sais pas si je veux y aller. Je... Je veux pas y aller parce que ça veut dire que j'ai survécu à ce drame alors que certains ont perdu des personnes chères à leur coeur... Mais en même temps... " En même temps, sans cet attentat à la con, j'aurais encore deux jolies jambes. Pas que la prothèse soit moche, loin de là mais bon... " T'as envie de m'entendre pleurer c'est ça ? " J'ai la tête posée sur son épaule et j'expire tout l'air que j'ai dans les poumons. " J'étais à la biblio avec Jules quand c'est arrivé. On était avec des copains à bosser nos exams et tout a bougé " Ça n'a pas bougé, ça a explosé. Je me souviens encore quand je suis tombée de ma chaise, soufflée à quelques mètres. " J'entendais plus rien, ça bippait c'était insupportable. Mais je trouvais pas Jules. Alors j'ai cherché partout et je l'ai trouvé. Il était pas trop trop blessé alors on est parti aider les autres. Je veux dire, on est des futur médecin quoi " Enfin c'est mon cas. Jules a disparu du jour au lendemain alors je ne sais pas si c'est toujours ce qu'il veut lui... " J'ai aidé les gens jusqu'à ce que les secours arrivent. Les minutes sont longues dans ce genre de choses... Et en arrivant à l'hôpital, après deux heures à aider sur le campus, le référent aux urgences a pas voulu me laisser bosser parce que je saignais à la jambe. C'était rien et je suis vaccinée contre toutes les merdes comme le tétanos. J'ai demandé un bandage à la va vite et au final, à la fin de mon services, les tissus étaient nécrosés. J'ai eu une fasciite nécrosante et j'avais le choix : on m'ampute ou je meurs " À vrai dire, on ne m'avait pas vraiment laissé le choix mais je savais comment j'allais me réveiller. Des larmes coulent le long de mes joues et mes épaules tremblent. " Et voilà, tu sais tout " Je crois que je ne l'ai jamais raconté à personne de cette façon...
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 Elle céda et me voilà à côté d’elle par terre. Je savais que j’aurais peut être du respecter son intimité, mais l’imaginer pleurer seule sur le carrelage froid, parce que bordel c’était franchement désagréable, pas ça je ne le supportais pas. Je préférais encore me geler les miches à côté d’elle. « Tu veux une musique triste aussi pour rajouter du drama ? » me moquai-je alors qu’elle refusait mon invitation implicite à rejoindre le canap du salon. Je lui laissais le choix pour la cérémonie. Y aller ou pas. Je ne la forcerais pas. Mais je ne m’y rendrais qu’avec elle point final. Sauf qu’elle ne savait plus ce qu’elle, elle voulait. « Y’a des gens qui ont péri et toi tu t’en es sortie c’est vrai… » Mais elle avait payé le prix fort malgré tout en perdant un membre alors… « T’as pas à culpabiliser de faire partie de ceux qui restent. Et ceux qui ont perdu la vie méritent qu’on ait une pensée pour eux, ce n’est pas un manque de respect que de se rendre là bas… » essayai-je de la rassurer avant de l’inviter à se confier à moi concernant ces tragiques évènements qu’elle ne m’avait jamais conté. Elle posa sa tête sur mon épaule en me demandant si je voulais l’entendre pleurer. « Je changerais de chemise après si il faut, t’en fais pas… » répondis-je avec un petit sourire avant d’ajouter plus sérieusement : « Je te force pas… Parle si tu veux, si ça te fait du bien… Sinon on peut juste rester par terre à se câliner toute la journée si tu préfères… » Mon bras se resserra avec tendresse sur son épaule et c’est alors qu’elle prit la parole. Elle me confia l’explosion ressentie alors qu’elle bossait dans la BU, comment elle s’était activée pour aider comme elle pouvait, que même une fois les secours sur place et arrivée à l’hôpital elle avait voulu continuer de donner un coup de main, et l’issue finale, l’amputation de sa jambe… Ma main voyagea pour essuyer délicatement les larmes qui inondaient ses joues. J’étais un peu bouleversé de découvrir les faits avec précision. J’avais toujours cru qu’elle avait perdu sa jambe sur le coup, arrachée dans l’explosion et écrasée par un débris… Mais de savoir que c’était son obstination à vouloir aider les autres qui lui avait coûté son handicap, ça rendait l’histoire encore plus tragique. « T’as été une super héroïne en fait ce jour là… Tu feras un médecin sensationnel. » lui assurai-je avant de venir poser mes lèvres sur son front doucement. En espérant ne pas avoir trop remuer les choses en la lançant sur ce sujet. En parler pouvait aussi la libérer un peu…
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Je pense que j'aurais pu rire à toutes les blagues que Priape déblaterrait si je me sentais mieux. Je sais qu'il fait tout pour que je me sente mieux mais c'est peine perdue. Je n'arriverais jamais à aller mieux aujourd'hui. C'est mission impossible et j'espère qu'il ne prendra pas en compte cet échec cuisant. Je l'écoute et hausse les épaules. C'est pas un manque de respect mais j'ai perdu des 'patients' ce jour là mais aussi ma jambe. Et j'en ai fais le deuil de cette dernière. " J'aime pas les foules. Imagine si quelqu'un décide d'en faire son anniversaire terroriste sérieux ? " Parce qu'on sait jamais et que c'est vraiment quelque chose qui me fait peur. C'est une peur tout ce qu'i y a d'irrationnel, je le concède bien mais c'est comme ça... Avec les récents événements, je suis encore moins en sécurité quand il y a une foule. J'ai un raisonnement tellement tordu ces derniers temps... Je soupire légèrement. " Sinon t'as qu'à te mettre torse nu ça évitera une machine " C'est moi qui tente l'humour pour ce coup-ci mais c'était tellement faux. Ma voix est basse, terme, monocorde. On dirait une dépressive qui s'exprime et ça jure totalement avec ce que je viens de lui raconter. Et puis ce qui suit me brise le coeur. J'ai l'impression d'y être à nouveau. La peur que j'ai lu sur le visage de Jules après plusieurs minutes à le chercher, la mort dans les yeux de certaines personnes de notre groupe... Quand rien ne va, rien ne va... Je soupire légèrement avant de rouvrir les yeux. Étonnement, je préfère regarder le lavabo en face de moi que de tout revivre. Ça a été difficile au début. Je ne dormais plus la nuit, je bossais encore et encore pour être occupée... Ce n'était pas le bruit de la bombe qui m'avait tant effrayé mais bien le fait que ce n'était pas la première fois que je perdais quelqu'un à cause d'une bombe. " Ouai, si je meurs pas d'ici là hein " Oui parce que j'avais une chance inouï voyons. J'ai perdu tellement de sang avant mon arrivée à l'hôpital en janvier que j'aurais juré que c'était la fin, une bonne fois pour toute... " C'est pas la première fois que je perds quelque chose à cause d'une bombe. Quand j'avais seize ans, alors qu'on jouait avec des amis, une bombe artisanale à éclater. Elle a tué tous mes amis... Malik, Safaa... " Un long tremblement parcourt mon corps. " J'ai eu que les poumons brûlés. Je m'en sors toujours bien " Enfin, ça c'était vraiment vite dit. Mais je le voyais comme ça. " T'es le premier à qui j'en parle. J'avais tout laissé en Afghanistan " Tous mes souvenirs, pouf, en Afghanistan. Mais là, avec les commémorations, tout remonte. Ça creuse plus que je ne l'aurais voulu...
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"Andy je comprends que tu sois flippée. C'est normal..." Puis entre la bombe, les agressions et ensuite la fusillade, le campus était loin d'être l'endroit où l'on se sentait le plus en sécurité c'était sûr... Ça et le contexte tendu actuellement. Alors oui je la comprenais, si elle voulait rester là a pleurer sur mon épaule, à tremper ma chemise c'était aussi logique. Sauf qu'elle tenta une vanne sur un ton monocorde et las. Enfin c'est bien elle essayait au moins. "T'es déjà flippée, je voudrais pas te faire davantage peur en me mettant torse nu." répliquai-je alors avec une certaine autodérision. Si tenter de la taquiner elle semblait ne pas marcher, peut être que se moquer de moi même aurait plus d’impact. Elle m’avait confié avec beaucoup d’émotion comment s’était passée cette terrible journée pour elle, comment elle en était venue à perdre sa jambe, comment elle s’était démenée pour les autres aussi, et j’étais touché… Resserrant un peu l’étreinte de mon bras autour de son épaule, je cherchais les mots pour essayer de lui remonter un peu le moral mais y’avait rien à faire et rien à dire. C’est d’ailleurs avec un pessimisme certain qu’elle me répondit après que j’aie laissé échapper un compliment sur ses futures compétences de médecin…  « Dis pas ça Andy… T’es là, t’as fait des grandes choses, ne te dévalorise pas… » Sauf que la jeune femme continua dans ses confessions, remuant un peu plus loin ses souvenirs torturés. Elle évoqua alors une autre explosion, plus lointaine, alors qu’elle avait 16 ans, en Afghanistan… Les brulures comme séquelles, mais aussi le deuil de ses amis présents avec elle ce jour là. « Hey… J’suis désolé. Je veux pas que tu te sentes forcer de me raconter tout ça si t’en as pas envie, si c’est trop dur… » lui soufflai-je alors avec douceur alors qu’elle reconnaissait que j’étais le premier avec qui elle évoquait cet incident. Mais d’un autre côté, peut être aussi que de laisser tout sortir, tout s’échapper, ça serait ce qui la libérerait un peu du poids de tout ça. Vivre de telles horreurs vous marquaient surement à vie, mais les garder pour soit et laisser ses scènes resurgir uniquement dans nos cauchemars, ce n’était surement pas sain non plus…
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Normale, je ne sais pas. Je trouve plutôt que toutes ces peurs sont irrationnelles. Si je fonctionne comme ça, autant ne plus jamais sortir de l'appartement, ne plus jamais rien faire sans être à cent pour cent sure de ma sécurité. Mais c'est impossible. Alors il faut que je me bouge et rapidement. Je dois prendre sur moi et aller à cette putain de commémoration. Je le dois. Pour moi et pour les autres. Je ne pense pas quitter Priape d'une semelle si ce n'est pour faire pipi et c'est tout. Je ne pourrais pas survivre à me retrouver seule plus de deux minutes. Je soupire quand il se dénigre. " Je sais pas, je peux pas dire, je t'ai jamais vu torse poil " Pleurer contre son torse, ça me connait. Mais voir ce qu'il y a sous le tshirt ou la chemise, nope, jamais. Lui m'a déjà vu en soutien gorge par contre. Je me souviens de ces retrouvailles en novembre. J'ai fais honneur à notre ancien pari. Ces pensées m'arrachent un sourire. Sourire qui disparait rapidement pour laisser place à la tristesse, à la peine, au souvenir douloureux, très douloureux... 2013 mais aussi 2004. " J'me sens pas forcée Priape... C'est juste que c'est pas facile de se rappeler de tout ça... Mais tu sais, il m'arrive encore trop souvent d'y penser... De voir cette putain de bombe artisanale exploser alors qu'ils essayaient de s'en éloigner " Ils m'avaient devancé sur le trajet et en un claquement de doigt, boum. Plus rien, plus personne. " Je fais de grandes choses mais tous ceux qui meurent pourraient faire de grandes choses aussi si on leur laissait le temps de les faire... " Soufflais-je. Je ne suis extraordinaire, loin de là. J'expulse tout l'air de mes poumons et ça finit presque avec le même bruit que les chevaux peuvent faire. " Tu t'es déjà demandé pourquoi toi et pas les autres ? Moi je me le demande souvent " Finis-je par me confier. Et c'est vraiment pas cool comme questionnement, vraiment pas...
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