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Naikho ▲ Il faut le vivre pour le comprendre

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Naima & Nekho
We are all creatures of the stars
Mercredi 20 janvier 2016. Les maisons et tout le fonctionnement, c'était quelque chose de nouveau pour moi, une nouvelle conception de la scolarité. Les confréries ce n'est pas vraiment l'idée en vogue dans les écoles où je suis allé, du moins à Gizeh chacun venait étudier et pas question d'appartenir à tel ou tel groupe en dehors des équipes sportives. Encore une fois une tradition américaine qui m'avait quelque peu échappé au début, pourquoi vouloir séparer les élèves en petite communauté selon leur différence ? Étrange, très même, surtout quand on voit les critères d'admission pour entrer dans un "clan". Enfin aujourd'hui j'avais plus ou moins changé d'avis puisque j'avais intégré les Eliots depuis mon arrivée, soit deux semaines et je dois avouer que j'avais été bien accueilli et que ça avait été un peu leur propagande, jamais seul et on se fait facilement des amis, ce dont j'avais besoin. J'avais certes retrouvé quelques connaissances ici, mais quoi de mieux que de débuter par des nouvelles relations ? J'avais donc décidé de passer après mes cours du matin par la Eliot House, voir si il y avait du monde à cette heure là. A peine je passais la pas de la porte que je reconnus Naima, l'une des premières Eliots à qui j'avais parlé, et c'était une heureuse surprise de retrouver quelqu'un "comme moi". « Salam aleykoum Naima » Même si je faisais l'effort de parler uniquement en anglais, quelques petites expressions familières faisaient du bien de temps en temps. Je venais la saluer en souriant, ravis de la voir ici et d'avoir la chance de tomber sur elle avant qu'elle n'aille ailleurs. « J'espérai te voir, je ne te dérange pas au moins ? » Peut-être était elle venue étudier ou manger, ce qui était courant dans les maisons, je préférais me renseigner avant de plus l'importuner.


 
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J’étais pressée, impatiente, presque surexcitée. J’avais prévu de sortir au cinéma avec une copine et je devais bien avouer que ce nouveau film me mettait l’eau à la bouche. Un bel acteur, un film d’action, je ne pouvais pas dire non. Je m’étais donc affublé d’un ensemble noir Adidas et d’une paire de la même marque pour sortir de chez moi direction la Eliot House pour rejoindre mon amie. Décidée, j’arrivais avec une bonne demi-heure d’avance, en profitant pour faire un tour furtif de la résidence et voir si je ne pouvais pas croiser deux ou trois têtes connues. Alors que je m’apprétais à sortir à nouveau, j’entendis la voix chaude de Nekho m’appeler. Me retournant, affichant un sourire franc et chaleureux, je m’approchais de lui tout en lui répondant « Aleykoum Salem, Nekho » d’une voix plus que ravie. Je ne m’attendais pas à le croiser aujourd’hui. C’était une bonne surprise pour le coup. Cela ne faisait pas longtemps qu’il était arrivé sur le sol américain mais je trouvais qu’il se débrouillait très bien pour un nouvel arrivant. Il me rappelait moi il y a quelques années. Il me saluait en souriant et tandis que nous nous rapprochions l’un de l’autre, je venais le prendre dans mes bras d’un geste affectueux, lui répondant « moi aussi … et non tu me déranges pas, jamais ! » avant de lui sourire à nouveau. ça faisait du bien de le voir, de sentir mes origines remonter à la surface. Je me sentais moins seule quand il était là. Resserrant mon étreinte pendant quelques minutes, je lui demandais alors « tu avais quelque chose à me demander ? » tandis que je m’écartais à présent de lui, un sourire barrant toujours mon visage radieux pour la première fois depuis longtemps.
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Naima & Nekho
We are all creatures of the stars
Mercredi 20 janvier 2016. Trouvé Naima ici c'était comme faire un voyage immédiat en Afrique, un moment de fraicheur et de réconfortant amplement attendu depuis que j'avais quitté le sol sablonneux de mon pays. Il y avait des différences entre l'Algérie et l’Égypte, mais qu'importe pour nous deux, on ne s'arrête pas à ça à notre âge et encore moins quand on est loin de notre terre natale. Juste de voir le teint hâlé, les cheveux jais et les yeux bruns de Naima, cela faisait remonté les souvenirs de mes jeunes sœurs. Heureux d'entendre que je ne la dérangeais pas je l'accueillais dans mes bras dans une étreinte douce, un geste réconfortant et redonnant le souffle d'énergie dont j'avais besoin. « Juste passer un peu de temps avec toi, ça a tendance à m'apaiser comme depuis mon arrivé ce n'est plus aussi facile qu'avant » Je souriais en haussant les épaules face à cette vérité, depuis que j'étais parti ma vie avait changé et il fallait un temps d'adaptation à ce nouveau quotidien, histoire de survivre en territoire inconnu. Cela était étrange à dire, mais les étudiants orientaux étaient plutôt rares, et qu'on le veuille ou non quand on rencontrait quelqu'un avec de origines similaires on avait tendance à s'y accrocher. Je m'appuyais sur le table de la pièce principale avant de continuer avec un petit rire non dissimulé. « J'ai participé à mes premiers cours, c'était ... La hess » Allez suivre un différent type d'enseignement dans une autre fac, sans vos repères ni même les cours du premier semestre, bienvenue dans la dure réalité du monde américain. « Ça change tellement de l'enseignement en Égypte, déjà la langue mais je devrais passé au dessus d'ici quelques semaines, enfin masha'Allah » Je secouais la tête en essayant de me convaincre, je n'avais pas un niveau horrible, loin de là, mais tous les termes techniques employés depuis des années en égyptien devaient trouvé leur équivalent en anglais.


 
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Je l’avais pris dans mes bras avec une douceur que je ne réservais qu’à quelques personnes de mon entourage. Nekho était quelqu’un qui avait pris une grande place dans ma vie malgré le fait que cela ne faisait pas longtemps que l’on se connaissait. J’aimais son côté doux et protecteur qui me rappelait mon frère resté au bled. J’avais parfois besoin de retomber dans cette ambiance, dans la chaleur de la culture arabe que j’aimais tant. Il me disait qu’il voulait juste passer un peu de temps à mes côtés car je l’apaisais et moi, troublée, je ne pus que sourire à cette déclaration. Nekho, je l’aimais comme un frère et s’il avait besoin de moi, je resterais près de lui. profitant encore quelques minutes de son étreinte, je lui répondais « on peut passer l’après-midi ensemble et tu me parleras de tout ça, ça te va ? » avant de lui sourire amicalement. Je sentais que sa sérénité était encore fragile et que quelque chose avait du se passer depuis la dernière fois que nous nous étions croisés. Je n’aimais pas le voir ruminer comme cela, tout seul. Il me parlait ensuite de ses cours et je ne pus que rire légèrement sous son expression. Oui, les cours c’était « la hess » comme mon disait si bien. J’avais moi-même galéré lors de mon arrivée à Harvard. Je le laissais m’expliquer que la différence entre les deux langues était vraiment une gêne pour lui et je ne pus que compatir. Glissant ma main dans la sienne, je la serrais pour lui montrer que je le soutenais, lui souriant toujours aussi amicalement tandis que je lui disais « j’ai eu du mal aussi au départ. Les cours sont totalement différents et j’te dis pas, au départ je voulais prendre des notes en arabe mais impossible de le ressortir en anglais, c’était vraiment invivable » avant de rire légèrement. J’avais été bête et si je pouvais lui éviter cela, je le ferais. Le tirant délicatement vers moi, je l’emmenais vers le hall, lui demandant « tu veux aller où ? boire un café ? manger un truc ? » avant de le regarder d’un air interrogatif. J’avais totalement oublié d’appeler ma copine pour annuler notre après-midi shopping mais … tant pis. Nekho avait besoin de moi, je serais là…
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Naima & Nekho
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Mercredi 20 janvier 2016. Je n'avais pas pour habitude de m'attacher rapidement aux gens, mes amitiés au Caire s'étaient construites après les six ans que j'avais passé à l'université car dans le monde actuel il faut accorder son entière confiance à quelqu'un et ce n'est pas une chose facile. Mais Naima n'était pas comme les autres, nous avions une culture commune ce qui prouvait que nos valeurs étaient similaires, pas question de faire des coups bas ou de jouer aux hypocrites. C'était pour cela que très rapidement je m'étais pris d'affection pour elle, comme si je retrouvais l'une de mes petites sœurs face à moi, et c'était un bonheur incroyable. « Tu es trop gentille » Quelle personne connaissant quelqu'un d'autre depuis deux semaines serait capable de passer son après-midi à écouter les plaintes d'une autre ? Pas grand monde je crois bien, et cela ne faisait que me prouver qu'en Naima je pouvais retrouver à la fois une confidente et une camarade de confrérie. Je l'écoutais me parler de sa propre expérience en souriant, je savais qu'elle avait du vivre la même chose que moi à son arrivée, mais l'entendre de sa propre bouche était un soutien de plus, je n'étais pas le premier ni le dernier à subir le décalage entre les deux modes d'apprentissage et d'explication. « J'ai fini par demandé à la fille à côté de moi de me passer ses cours, j'ai tout mélangé entre l'anglais, l'arabe écris et parlé alors ma feuille était un vrai champ de bataille » Des ratures, des mots à moitié effacés, ce n'était pas un travail soigné bien au contraire. Je serrais doucement la main de Naima en signe de remerciement comme il était courant de le faire entre amis proches, parfois un geste a plus de signification qu'un mot. « Tu penses qu'au Star... Starbucks ils font des thés à la menthe aussi bons que ceux des anciens ? » Je souriais en m'efforçant de retrouver les noms des enseignes connues ici mais impossibles à trouver chez nous, du moins pas au Caire. Un thé à la menthe bien chaud par ce temps neigeux accompagnée d'une personne me comprenant, que pouvais-je demander de mieux ?


 
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Je venais de lui proposer de passer l’après-midi en ma compagnie et tandis qu’il me disait que j’étais bien trop gentille, je lui souriais à nouveau en prenant cette phrase pour un oui. Je n’allais pas le laisser ruminer ses mauvaises pensées seul alors que je n’avais rien d’important à faire aujourd’hui. Je lui répondis « je sais, mais c’est rien que pour toi » avant d’éclater d’un rire presque cristallin. Il me faisait oublier les petits tracas de ma vie sentimentale un peu chaotique en ce moment et il me permettait de m’évader dans un lieu qui me manquait terriblement. Il continuait alors de me parler de ses problèmes avec les cours et je l’écoutais attentivement, rigolant légèrement en entendant qu’il galérait comme moi j’avais galéré il y a de cela quelques temps. Lui souriant presque tendrement, je lui disais « c’est dommage qu’on soit pas arrivés en même temps, on aurait galéré ensemble » avant de rire légèrement puis, je resserrais sa main dans la mienne en lui avouant « ne t’inquiète pas, tout va s’arranger sous peu » d’un ton doux et amical. Il me serrait la main en signe de remerciement et je lui souriais pour lui montrer qu’en sa compagnie, je me sentais vraiment bien. Tandis qu’il me disait qu’il aimerait bien aller dans un endroit où ils faisaient le thé à la menthe à l’ancienne, je souriais en le sentant buter sur le nom du Starbucks. Le tirant doucement par la main, je lui disais « je connais un excellent endroit où on pourra boire un thé à la menthe comme au bled » d’un ton presque enjoué tandis que j’ouvrais la porte pour aller dehors. Il faisait frais, le temps se couvrait et la neige tombait à gros flocons. Toujours aussi souriante, j’ajoutais un « c’est chez moi » avant de rire d’un air léger. Je savais qu’il s’en doutait. Je savais aussi qu’il ne refuserait pas. Et puis, il n’avait jamais goûté le thé made in Naima. Ce serait une première. Soucieuse, j’ajoutais un « enfin si tu veux bien » avant de m’arrêter au milieu du chemin, le visage toujours plus soucieux.
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Naima & Nekho
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Mercredi 20 janvier 2016. Il y a des gens comme Naima qui ont le coeur sur la main et je ne peux que comparer ça à la chaleur habituelle des habitants des pays du sud. Cette charité ça coule dans les veines et on peut la constater partout, dans les rues, les grandes places et même jusqu'à Harvard. Quelle chance j'avais eu de rencontrer Naima aussi tôt, autrement mon expérience ici aurait été plutôt désastreuse, j'aurai eu d'autres amis certes, mais aussi compréhensifs ? J'en doutais au vu de la gentillesse dont elle faisait preuve alors qu'elle ne me devait rien. J'étais d'accord avec elle, si notre arrivée ici avait été commune l'intégration et la compréhension auraient été plus simple et moins douloureuse. Même si il ne s'agissait que de mots et méthodes, il fallait le temps d'adaptation avant que tout aille mieux. « Tu nous imagines jurer en arabe devant trois cent étudiants à cause d'un mot inconnu ? » Je riais en voyant la scène se dessiner dans mon esprit, c'est cliché oui, mais il faut bien exprimer son mécontentement quand un professeur utile une expression inconnue et que l'on dispose de cinq secondes pour l'analyser et la traduire, seul. Heureusement je n'en étais pas là, du moins je paniquais intérieurement lors des cours pour éviter de déranger les autres. Je me laissais guider par Naima à l'extérieur, remontant la fermeture éclaire de mon blouson tout en jetant un regard inquiet au ciel gris, décidément j'allais vivre comme un vrai américain. « Ça serai un honneur ! » Prendre un thé fait par Naima et chez elle, peut-on vraiment rêver de mieux ? Je ne crois pas. Je ne pouvais ôter ce sourire de mes lèvres, c'est comme rentrer tard le soir après une journée éprouvante et voir que votre tante préférée et venue apporter une boisson avec un assortiment de gâteaux fais main. Je reprenais ma marche en étudiant la neige tombant de plus en plus, phénomène étrange. « Je vais avoir du mal à me faire à ce climat, j'ai de la chance si je ne n'attrape aucun ... Rhume c'est ça ? » En Égypte ce n'est pas courant ce genre de virus, même impossible à attraper hormis dans les avions à cause de la clim.


 
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OH OUI, on aurait fini par en rire. Jurer en arabe devant 300 étudiants qui se demanderaient ce qu’il se passe, ce serait bien mon genre. Nekho était surprenant parfois car j’avais l’impression qu’il me comprenait comme je le comprenais et se dire que nous nous ressemblions autant me mettait du baume au cœur. J’avais l’impression de ressentir la chaleur du bled en lui et tout me poussait à passer plus de temps avec lui. un sms à ma copine pour lui dire que notre après-midi shopping serait reportée et me voilà en train de lui proposer de venir boire le thé chez moi, à l’ancienne. Lorsqu’il me disait que ce serait un honneur, je ne pus m’empêcher de sourire et de rougir légèrement. C’était un compliment qui me faisait on ne peut plus plaisir car la cérémonie du thé, je l’avais apprise de ma grand-mère, cette douceur algéroise que j’avais perdue il y a de cela quelques années. Alors oui, pour moi, ce serait un honneur de lui faire goûter la recette de ma grand-mère mais ce n’était pas dit que cela lui plairait. J’ajoutais donc un « l’honneur est pour moi, tu sais. On y va alors ? » avant de lui sourire doucement puis, de sortir devant le bâtiment de notre confrérie. Le voyant remonter sa fermeture éclair, il me disait qu’il lui faudrait du temps pour s’habituer à ce climat et, riant doucement je lui avouais « on ne s’y habitue jamais vraiment tu sais » tandis que je l’amenais jusque sur le parking, continuant de lui parler d’un ton léger « ah oui, les rhumes ! mais on s’y fait tu sais. La première fois ça nous fait bizarre et puis la seconde on sait comment y faire » avant de rire d’un ton doux. Puis, l’amenant jusqu’à ma voiture, je lui souriais en lui demandant « c’est moi qui conduit alors ? » tandis que je lui désignais ma voiture, une mercedes AMG-GT rouge flambant neuve. Oui, ma mère avait les moyens après tout, pourquoi ne pas en profiter…

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Naima & Nekho
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Mercredi 20 janvier 2016. J'avais vraiment cru qu'en quittant Le Caire j'allais me retrouver dans mon monde différent, la quatrième dimension. Même si ma ville était moderne, à la pointe dans tous les domaines à partir du moment où l'on est riche, ce n'est pas New-York ou Los Angeles, il y a tout de même un grand décalage entre la cinquième avenue et le Nil, ça personne ne pourra dire le contraire. Mais c'était sans compter sur des personnes comme Naima qui malgré leur vie plutôt occidentale, gardait une touche d'arabie en elle, et c'est ce dont jamais le plus besoin aujourd'hui, encore plus que jamais dans ma vie. « C'est parti, je te suis ! » C'était rassurant de savoir que l'on est pas seul dans cette aventure, que même si l'on est à l'autre bout du monde on finira toujours pas croiser quelqu'un qui a des similitudes, comme quoi on cherche tout le temps une personne ne ressemblant. J'affichais une mine surprise quand Naima me confia qu'on ne se faisait jamais totalement au froid, la chaleur ne me faisait plus rien aujourd'hui, mais la neige ... Je voulais bien la croire quand même, c'est tellement étrange cette pluie opaque et glacée qui vous gèle la moindre partie du corps exposée. « Première fois de ma vie que je pense à m'abonner à une entreprise de mouchoir » Je lâchais un petit rire partagé entre de l'humour, et la triste vérité, si la grippe espagnol avait décimé les indiens, le rhume était sûrement l'ennemi numéro un des arabes. La voiture de Naima était voyante, un véritable bolide que l'on remarquait de loin, un beau modèle de luxe, je contournais pour me retrouver du côté passager en lui répondant avec un sourire. « Je préfère ne pas abimer cette belle carrosserie » Je n'étais pas un piètre conducteur, mais je prenais la sécurité de lui laisser le volant, je ne connaissais pas encore assez bien le trafic de Boston.


 
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Il avait l’air de me faire confiance puisqu’il me suivait d’un pas guilleret. En même temps, je le comprenais. Si j’avais été à sa place, j’aurais eu autant d’entrain que lui. je me sentais bizarrement apaisée en sa compagnie et me dire que j’allais boire un thé en sa compagnie à la maison me remplissait d’une joie que je n’avais plus ressentie depuis un bon moment. On continuait de marcher vers ma voiture lorsqu’il me disait qu’il pensait pour la première fois à investir dans une entreprise de mouchoirs. Je ne pus que sourire, rigolant légèrement en lui répondant « tu verras, c’est pas si grave que ça un rhume, crois moi » avant de resserrer ma poigne autour de son bras. C’est vrai qu’il ne faisait pas spécialement chaud aujourd’hui, même pour moi qui était habituée à un climat plus clément que celui d’Egypte. On arrivait alors à ma voiture et, alors que je m’apprêtais à lui demander s’il voulait conduire, il se contentait de se retrouver côté passager en me disant qu’il ne voulait pas risquer d’abîmer cette belle carrosserie. Je rigolais à nouveau en prenant place côté conducteur, le laissant s’installer à côté de moi puis, je lui disais « bah dis donc, je te connaissais plus galant que ça » avant de lui lancer un petit regard amusé. puis, prête à partir, je fis démarrer la voiture, prenant les routes de Boston avec une certaine aisance. Il fallait dire que je conduisais depuis l’âge de mes seize ans, cela y jouait donc pour beaucoup dans ma facilité à conduire. Une fois arrivés devant chez moi, je me garais et sortais du véhicule, attendant Nekho pour ouvrir la porte. Je lui disais alors « fais comme chez toi » tandis que j’allais déposer mes affaires dans ma chambre. Je commençais à me sentir fiévreuse, sûrement un petit coup de fatigue. Je pris donc le temps de prendre un médicament avant de redescendre d’un pas plus assuré. Je le cherchais, me demandant où il était parti s’installer puis, je me dirigeais vers la cuisine où je commençais à faire chauffer de l’eau en attendant qu’il revienne vers moi.
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