(matika) ☀ you're the light, you're the night.

Il était enfin midi, la sonnerie rententissait partout dans les couloirs d'Harvard, la fin des cours était fini en cette période froide matinée. J'avais très faim, mais je n'avais pas du tout envie de rentrer chez moi pour cuisiner. J'étais quelqu'un de très flemmard, et je ne me le cachais pas du tout. Non, j'avais envie d'un bon vieux gros McDO, qui te cale bien le ventre, et qui me donnera certainement envie de dormir cette après-midi. Bref, à la fin des cours, je range vite fait mes bouquins dans mon casier, et je fonce directement au McDo avant qu'il y ait du monde. Une fois sur place, je jette un petit coup d'œil aux caisses et je remarque qu'il n'y avait pas beaucoup de monde dans l'horizon pour l'instant. Alors, je commande vite fait un putain de bon menu best of avec du coca cola. Je donne l'argent au vendeur en le remerciant d'avoir pris ma commande, et je me dirige calmement vers une table disponible pour ne rien faire tomber par terre. Puis, je m'assois tranquillement en fixant bien la nourriture devant moi jusqu'à que je remarque Diamantika venir vers moi. Oh, salut Diamantika. Est-ce que tu vas bien ? Dis-je en me levant par respect tout en la regardant dans les yeux assez gêné de lui parler, vu les sentiments que j'avais pour elle avant qu'elle se casse. Tu veux t'asseoir avec moi ? Dis-je en lui faisant signe qu'elle pouvait s'asseoir si elle n'était pas occupée bien sûr.

Que prendre ? C'est ce que tu te disais face à l'interface des menus, quelle drôle d'idée de pouvoir commander de cette manière, alors qu'il y a une caisse et des caissières. Mais bon. Tu observais longuement ce qui était proposé et tu soupirais finalement en haussant les épaules. Autant prendre ton menu habituel, ce sera bien plus simple parce que là, tu avais faim. Alors... Un double Cheeseburger, des frites, un coca et un éclair au chocolat. Ton plateau enfin fourni, tu le prenais à pleine main et te baladas dans le fast food pour trouver une place. T'aimais bien aller près des fenêtres et donc tu te dirigeais automatiquement là-bas lorsque ton regard fut attiré par une silhouette masculine qui te faisait un signe. Silhouette que tu reconnus bien vite en te dirigeant hésitante vers lui. Maxwell, le jeune homme avec qui tu couchais et que tu avais tout stoppé pour être avec ton mari aujourd'hui. Jeune homme qui avait d'ailleurs développé un début de sentiment à ton égard à l'époque. C'était toujours autant awkward de le croiser, mais tu ne laissais rien paraître en lui offrant un sourire. « Hey ! Ça va et toi ?. » Cependant, tu ne t'attendais pas à ce qu'il t'invite à sa table, so t'étais un peu gêné de refuser. « Pourquoi pas !. » Acceptais-tu en posant ton plateau en face du sien et en prenant place. « Alors ? Qu'est-ce que tu deviens Maxwell ?. » Demandais-tu un peu gêné. Rhoalalalala, ça faisait toujours bizarre de parler avec lui, surtout lorsque tu te souvenais de ses derniers aveux.

Comment vous décrire ma relation avec Diamantika ? Bizarre. Ouais, je pense avoir trouvé la bonne définition. J'étais gêné sur le moment de voir Dia, je ne savais pas trop quoi lui dire sur le moment. A part un petit simple, ça va ? Elle m'intimidait beaucoup, je n'arrivais pas vraiment à lui parler face à face, surtout de ce que j'avais sur le coeur à l'époque quand je lui avais fait des aveux sur un sujet qui a été très délicat pour moi. Mes sentiments commençait à me dominer petit à petit pour elle, mais malheureusement elle est partie au mauvais moment pour son homme qui est Cody. J'avoue que j'étais triste quand j'ai appris la nouvelle, j'étais énervé contre moi-même de ne pas lui avoir avoué avant. Mais bon, tout ce qui comptait pour moi c'était son bonheur, et non son malheur. Et puis, tant pis pour moi hein. Tranquille et toi ? Dis-je en faisant un petit sourire nerveux vu que j'étais un peu mal à l'aise, mais j'ai quand même un peu cherché donc j'ai trouvé. Hum, normal je n'ai rien de particulier à te raconter. Et toi ? Comment ça se passe de ton côté ? Bien ? Dis-je en me posant en même tant qu'elle, tout en prenant ma bouteille de coca cola pour boire quelques petites gorgées avec la paille. Punaise, mais comment m'y prendre avec elle ? Rolalalalalala, j'avais trop l'impression aussi de la mettre mal à l'aise, faut que je trouve un moyen de discutions avec elle. Tu es très belle aujourd'hui, vraiment. Dis-je avec sincérité et fermeté, en posant la bouteille de coca sur la table pour grignoter quelques frites. Puis, j'avais vraiment besoin de lui parler un petit peu vu que ça m'a vraiment manqué.

À peine arrivé sur sa table que tu riais pourquoi ? Parce qu'il venait de te renvoyer ta question alors qu'il t'avait déjà demandé comment tu allais. Tu le mettais un peu mal à l'aise et ça se voyait. Du coup, tu te raclais la gorge en répondant de nouveau. « Idem !. » C'est vrai, personne n'avait besoin de savoir que tu étais mal en ce moment sauf les personnes avec qui tu partageais déjà tes peines de cœur. « Rien de particulier à raconter également, je vis au jour le jour. J'espère que la nouvelle année a bien commencé pour toi et d'ailleurs t'as bien fêté ?. » Non parce que vous étiez quand même en 2016 et que le temps avait passé tellement vite à ton goût. Tu ne le montrais pas comme ça, mais t'étais vraiment mal à l'aise et il fallait que tu te reprennes vite avant d'installer un gros blanc. Allez Dia ! Tu peux le faire voyons. Prenant une bonne bouchée de ton hamburger, le jeune homme te complimenta soudainement alors qu'une tomate se barrait in extremis direct dans la boîte, surprise par ce qu'il te disait. Tu riais de ta propre maladresse en prenant directement une serviette en papier pour t'essuyer la bouche et terminer de mâcher ta bouffe. « Hum...merci. Mais aujourd'hui seulement ?. » Lâchais-tu de nouveau en riant. OKEY, c'était une blague pour détendre l'atmosphère ein ! Non parce qu'avant de terminer dans un lit tous les deux, vous étiez amis, alors t'avais bien envie de retrouver cette complicité amical. « Je peux te poser une question un peu gênante ?. » Ouai fallait que tu saches s'il t'avait pardonné de lui avoir en quelque sorte brisé le cœur parce qu'à chaque fois que tu le voyais, tu ne pouvais pas t'empêcher de t'en vouloir. Il ne t'avait fait aucun mal au contraire, il avait été bien avec toi.

Ah, que je suis bête ! Dis-je en rigolant nerveusement tellement que j'étais mal à l'aise avec Diamantika. Ma relation avec elle était si compliquée, même beaucoup trop. Mes sentiments commençait à évoluer de plus en plus vite pour elle à l'époque, c'était vraiment abusé comment c'était si rapide que ça. Je me sentais si bien avec elle, malheureusement ça s'est fini du jour au lendemain sans que je me rende compte. Oui, je n'avais jamais de chance avec les filles, des fois j'avais l'impression d'être maudit tellement que ça puait la défaite. Mais bon, tout ce qui comptait pour moi c'était le bonheur des autres et surtout celle de Dia. Ouais, ça va j'ai bien commencé ma petite nouvelle année 2016 de mon côté. Même si j'ai préféré le fêté tout seul. Bah ouais, j'ai préféré fêté ma nouvelle année tout seul dans mon coin. J'avais vraiment besoin de prendre un peu de l'air et surtout de me changer les idées au lieu de faire la fête en picolant ou en baisant avec n'importe qui. Puis, de toute façon je n'avais rien envie de faire en ce moment. Diamantika avait prit une bonne bouchée de son hamburger, je faisais de même en riant de sa petite maladresse tellement que c'était mignon. Non, tous les jours et même depuis notre rencontre. Répondais-je à sa question avec sincérité et fermeté tout en buvant ma bouteille de Coca Cola en laissant un petit sourire discret. J'avais l'impression qu'une bonne complicité amicale revenait petit à petit comme avant, et ça c'était rassurant pour moi. Ouais vas-y, qu'est-ce que tu veux me dire ? Dis-je en posant ma bouteille sur la table en la regardant assez intrigué de savoir ce qu'elle allait me demander comme question. Le stresse totale quoi.

Tu accompagnais ses rires, néanmoins, tu fusses surprise qu'il passe les fêtes tout seul dans son coin. « Ah ben on est deux à avoir fêté alone alors. » Quand t'y penses, tu aurais peut-être mieux fait de rester ici au lieu d'aller affronter tes parents et leur annoncer la nouvelle de ton mariage. Une année de perdue, mais tu comptais bien te rattraper l'année prochaine si t'étais encore vivante évidemment. Le jeune homme éclata de rire à ta maladresse alors qu'il surenchérissait sur son compliment en insistant bien que t'avais toujours été aussi belle depuis votre rencontre. « J'aime mieux ça. » Non-non, tes chevilles vont très très bien rassurez-vous. Ceci dit, tu lui faisais un clin d’œil n'étant pas le genre de fille à te venter à tout bout de champ. Et puis là, tu le sentais soudainement beaucoup plus intrigué ou inquiet, comme s'il avait peur de ce que tu pourrais lui demander. Déposant ton burger, tu t'essuyais les doigts et plongeais ton regard dans le sien, plus sérieuse que jamais. « Pour ce qui s'est passé entre nous... T'sais, fin, tu m'en veux toujours ?. J'veux dire, tu crois qu'on pourrait retrouver notre complicité amicale datant ?. » Et voilà ! C'était dit, t'avais enfin eu le courage de lui demander. Non parce qu'à chaque fois que tu le voyais, tu ne pouvais pas t'empêcher de penser qu'il te détestait au fond pour ce que tu lui avais fait. Qu'il pourrait vouloir se venger ou tu ne sais quoi d'autre, ce qui serait dommage, car outre vos dérapages, tu appréciais bien sa compagnie.

Je ne te connaissais pas comme ça Diamantika. Tu as bien changée depuis. Dis-je en riant de sa réponse en lui rendant son petit clin d'oeil vu que je savais déjà d'avance qu'elle disait cela par humour et non pour se vantée. Par exemple, comme certaines filles que je connaissais à Harvard qui vantaient leurs qualités à tout le monde pour être supérieure. Pire que des biatch, j'avais envie de les gifler. Bref, j'avoue que ça me faisait vraiment du bien de discuter un peu avec elle, on avait une bonne communication tous les deux et c'était ça qui était bien entre nous. Notre ancienne complicité amicale m'avait tant manqué depuis des lustres. Je déposais le dernier petit bout d'hamburger dans mon plateau en essuyant la mayonnaise qui avait sur le bout des doigts avec une serviette. C'est à ce moment-là que Diamantika me pose une question qui était pour moi assez délicate, et difficile de lui en parler face à face. Je t'avoue qu'au début, je t'en voulais énormément de m'avoir abandonnée comme ça. Alors que je commençais à ressentir des sentiments forts pour toi. Franchement, j'aurais bien voulu une petite histoire d'amour entre nous. Puis, je me suis mis donc à ta place en me disant que tu devais être heureuse avec lui, et qu'il fallait que tu vives ta propre vie. Et comme je veux que ton bonheur, j'ai préféré te pardonner en ne t'oubliant pas... Lui répondais-je en la regardant bien dans les yeux avec toute ma sincérité. Ouais, tout ce qui comptait pour moi c'était son bonheur, sa joie de vivre, tout. Je reprenais la parole pour répondre à son autre question en gardant toujours le sourire. Avec plaisir pour retrouver notre si belle complicité amicale datant, mademoiselle Kovalevski.

« Tu crois ?. Pourtant, je ne me trouve pas changé du tout... Enfin, grandit oui. » En y repensant, t'avais pas changé du tout, t'étais toujours la meuf portant toujours des shorts, des cuissardes et des bottes. Toujours la même fille taquine et pleine de joie, un sourire contagieux. Fin depuis quelques mois, on ne pouvait pas dire que tu rayonnais de joie. Peut-être que tu devais te rendre un peu plus féminine et commencer à porter des jupes, et même des robes, puis surtout des talons. Mouais, ce n'était pas demain la veille que tu allais troquer tes shorts contre des jupes. Et puis vient l'heure fatidique où tu t'attendais à te prendre pleins de reproches, mais en fait non, plus tu écoutais Maxwell, plus tu te demandais comment pouvait-il être compréhensible à ce point ?. Comment pouvait-il parler avec une telle sincérité sans même une once de dégoût dans les yeux. Il gardait même le sourire en parlant de ta personne et toi, ça te désemparait parce que tu te sentais toute petite face à lui. Tu te sentais nulle. « Je sais que je le répète souvent, mais ça ne sera jamais assez pour le mal que je t'ai causé. Je suis encore désolé Max. Si les choses avaient été différentes, si je n'avais pas rencontré Cody, peut-être que je t'aurais jamais brisé le cœur. Il m'est tombé dessus d'un coup et t'sais... On ne choisit pas sur qui l'on va tomber... N'est-ce pas ?. » Oui oui, t'avais pas choisi de tomber sur Bleeker et de l'aimer autant, il t'était tombé dessus comme une bombe à retardement et toi t'avais simplement succombé. Mais tu fusses rapidement heureuse qu'il accepte de retrouver votre complicité d'avant. En tout cas, c'était un tout nouveau départ pour vous et t'allais faire en sorte d'être là en tant que bonne amie cette fois-ci. « Qui dit nouveau départ dit... Salut ! Moi c'est Diamantika et t'as un peu ketchup sur le menton. » Disais-tu en lui tendant une main amicale pour la serrer, comme si vous venez de vous rencontrer. Cependant, tu gardais un grand sourire sur les lèvres.

Je rigole, c'est de l'humour de merde venant de notre cher monsieur Steadworth. Tu as grandi de taille ? On ne dirait pas. Je pouffais de rire en entendant ma propre blague de merde venant de ma bouche, c'était de l'humour a deux balles et encore... Mais fallait bien mettre un peu de l'ambiance entre nous, déjà qu'au début c'était assez dark notre discussion, on était mal à l'aise de se reparler tous les deux. Puis, de toute façon je devais lui parler un moment ou un autre, pour qu'on renoue enfin nos liens et que l'on se voit un peu plus en dehors des cours scolaires. Chez pas moi, ça me ferait plaisir qu'on sorte un peu partout et qu'on fasse pleins de choses ensemble... Par exemple : aller dans des parcs, dans des magasins, dans des restaurants et même pourquoi pas dans des salles de jeux. Il y a pleins de trucs à faire dans la vie, faut vraiment profiter de notre jeunesse qui ne sera malheureusement pas éternel. Je ne te méritais pas à l'époque de toute façon, je ne suis pas quelqu'un d'assez bien pour toi. S'il te plait, ne t'excuse surtout pas, tu n'as rien à voir là-dedans Diamantika. Ce n'était pas du tout de ta faute, d'accord ? Oui, j'avoue que je me considérais comme quelqu'un de pas bien, alors qu'en fait presque tout le monde pensait le contraire à mon sujet. Ils disaient tous que j'étais quelqu'un de gentil, drôle, souriant, fidèle, toujours là pour ses amis quand ils ont en besoins. Mais, est-ce que tout ça était vrai ? Chez pas, je me sentais perdu et je ne savais pas qui j'étais réellement au fond de moi. Un homme de bien, ou un homme de mal ? Aucune réponse à ma question. Oh, salut moi c'est Maxwell Steadworth. Je suis en septième années en théâtre majeur et aussi en sport mineur. Ma plus grande qualité, c'est que je suis un peu trop gentil avec tout le monde, et mon plus gros défaut ce que je suis peut-être parfois égoïste sur les bords. Mon plus grand rêve, c'est de devenir acteur dans le monde du cinéma et pouvoir aussi aider mon prochain. Ma plus grande crainte dans la vie, c'est de tomber dans l'oublie. En en ce moment même, je suis mannequin depuis que je suis à Harvard. Et pour finir le tout, je suis célibataire libre comme l'air. Et toi, parle moi un peu de toi et de tes convictions. Répondais-je en lui serrant la main amicalement tout en gardant mon petit sourire craquant sur mes lèvres. Cependant, je m'essuyais avec une petite serviette au niveau de mon menton où il y avait un peu de ketchup.

« Ha ha ha t'es drôle Max. J'ai déjà la taille qu'il me faut, pas besoin de pousser plus. » Disais-tu en lui tirant la langue. Bah ouai, t'étais déjà longue de taille alors t'avais pas besoin d'un centimètre de plus. Et en plus, t'avais de longues jambes fines pour couronner le tout. Non, vraiment, t'avais rien à envier aux autres. Même pas ta petite poitrine, elle te plaisait comme ça. Par contre, il était un peu dur avec lui-même, et même s'il affirmait qu'il n'était pas quelqu'un de bien, toi t'avais jamais rien vu de mauvais venant de sa part, il avait été bien avec toi et c'est tout ce qui comptait. « Ne soit pas dure avec toi. C'est moi qui ne te méritais tout simplement pas Max. Et honnêtement, j'ai rien vu de mal venant de toi alors pour moi, t'es quelqu'un de bien. » Avouais-tu le sourire aux lèvres. Puis histoire de repartir à zéro, tu venais de reprendre les présentations, mais waw, Maxwell t'a sorti presque toute sa biographie, ce qui t'arracha un éclat de rire. « Dit donc, on a plus de points en commun que je l'imaginais » Disais-tu avant de te calmer et de reprendre... « Je suis en septième année en théâtre majeur et aussi en danse mineure. Mes plus grandes qualités, sont la gentillesse et le fait que je sois toujours plein d'espoir, et mes plus gros défauts, je suis très têtue et un peu naïve. Mon rêve, c'est de devenir une grande actrice, mais aussi de fonder une famille et avoir une vie paisible entourée des gens que j'aime. Ma plus grande crainte dans la vie, c'est justement de perdre les gens que j'aime. Et pour finir, je suis mariée. » Maintenant, tu ne pouvais plus cacher ton mariage et ça te faisait un bien fou.