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Vassili Grace Saracen fiche; terminée C'est le vingt et un décembre 1990 à Durham, que la famille Saracen m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Vassili Grace. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale aisée. J'ai décidé de participer au Summer Camp organisé par Harvard pendant l'été. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de Relations internationales et Politiques. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Dunster House ou les Eliot House. |
Études Relations internationales et Politiques. Tu suivais les traces de ton père, plus pour faire plaisir à ton grand-père vieillissant, que par réelle envie. Si cela ne tenait qu’à toi, tu aurais été rentier, après tout ta famille avait les moyens de t’entretenir. Par contre, tu ne pouvais pas nier que ton entrée à Harvard t’avait aidé à étendre tes connections. Et dieu sait que les connections sont importantes dans ce monde… Tu restais tout de même un élève studieux. Tu t’appliquais pour chaque devoir, c’était une question de principe, mais quand la nuit étendait son manteau noir sur Cambridge, il n’y avait plus de frein à tes excès. Tu aimais faire la fête, boire et tu touchais quelques fois à la poudre blanche, mais tu connaissais tes limites. Tu détestais les gens qui perdaient le contrôle trop facilement. | Caractère Ta mère soutenait à qui voulait bien l'entendre que tu n'étais pas un mauvais garçon, tu étais juste une âme un peu égarée. Fucking bullshit. Tu étais mauvais, il n’y avait pas d’explication valable, pas de circonstance atténuante. Il n’y avait pas de choix à faire, tu n’avais pas d’autre option. Ce n’était pas comme si tu t’étais réveillé un matin, en te disant : «Aujourd’hui, je vais être un connard. ». Le mal était imprégné dans tes tripes et pour être franc, cela ne t’avait jamais dérangé. On aurait pu excuser tes vices, dire que cela ne faisait qu’accroitre ton génie. Certes, tu étais intelligent et on ne pouvait qu’acclamer toute l’imagination que tu déployais pour mettre en place tes desseins, mais tu n’étais pas un génie. Tu n’étais pas spécial. Ce manque de singularité, tu le payais tous les jours. Tu avais toujours l’impression de ne pas être assez bon. Tu t’en foutais de décevoir les autres, mais tu ne voulais pas échouer, alors que tu sentais que tu pouvais être quelqu’un, pas forcément quelqu’un de bien, mais quelqu’un d’important. Tu étais plus opportuniste qu’ambitieux, tu ne t’engageais jamais dans des batailles qui étaient perdues d’avance ou des offres trop risquées. Tu prenais ce qu’il y avait à prendre, sans chercher à viser plus haut. Sauf, si cela t’arrangeait d’une quelconque manière… Tu avais toujours aimé séduire, tu avais hérité cela de ta mère. Tu prenais même plus de plaisir à emmener les pucelles dans ta couche qu’à l’acte charnel en lui-même.Tu n’hésitais pas à mentir, à promettre la lune pour une nuit d’amour, tu ne ressentais aucune culpabilité. Parce que tu savais qu’il était simple de voir au-delà de tes belles paroles et que si elles le voulaient vraiment, elles le verraient aussi. |
Everyone Has Their Own Story
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Mon Dieu, ce qu'elle était belle ta mère, comme une geisha des temps modernes, virevoltant de convive en convive, souriant avec pudeur aux hommes de lois, accrochant les regards envieux des dames de la haute. Putain, ce qu'elle était belle ... Elle avait été élevée pour être une épouse digne et docile. Ne pas faire de vague, surtout pas de vague, les rendre fiers. Son avenir était déjà tout tracé et même si quelquefois ça faisait mal à son petit cœur, même si quelquefois elle aurait préféré se jeter dans la baie d’Hudson que de se soumettre, elle n'en faisait rien. Puisque, c'était ainsi et qu'elle l’avait accepté. Elle n'était plus une enfant, pas tout à fait une femme, elle savait qu'elle n'avait pas le luxe de dire « non » et de rêver. Elle laissait cela aux autres, aux catins des bas quartiers, aux pucelles dans leurs tours d'ivoires, aux épouses délaissées. C'était d'accord, elle épouserait un inconnu : un garçon riche, à la réputation aussi pure que les diamants du Sierra Leone, avec un nom prestigieux, un de ces noms qui vous remplissait les yeux d'étoiles... Et tant pis si ce n'était pas le coup de foudre au premier regard, tant pis s'il n'était pas celui qu'elle attendait, elle finirait par l'aimer parce que c'était son devoir... Tu sais, elle avait toujours cru qu'elle n'avait jamais eu le choix, qu'on lui avait imposé toutes les décisions qu'elle aurait aimé prendre. C'était un mensonge qui était si puissamment imprégné dans chaque parcelle de sa peau, qu'elle avait fini par y croire. La vérité, c'est qu'elle était lâche, un peu comme toi. Elle aurait pu désobéir, refuser, partir, fuir maintes fois, mais elle était trop fière. Trop fière de ses origines, trop fière pour être déshéritée, reniée par sa famille qu'elle chérissait et qu'elle craignait à la fois... Elle avait fini par épouser un ami de ses parents, Berlioz Saracen, un petit sénateur de Californie du Nord, qui avait l'âge de son père. Il n'était pas si mauvais, à vrai dire c'était même un mari prévenant, mais à chaque fois que son corps d'homme fatigué se collait à sa peau de jeune fille, elle avait irrémédiablement ce goût de bile qui lui brûlait la gorge... L'année qui suivit leur union fût couronnée par la naissance d'un héritier, mais cela tu le sais déjà. Ton grand-père se vit confier la tâche délicate de te trouver un prénom et ce fût après mure réflexion que son choix se porta sur Vassili Grace. C'était un hommage à sa vieille maitresse russe, morte de la petite vérole en 1950. Te donner le nom d’une putain au passé scabreux, décidément, tu ne pouvais pas naitre sous de meilleurs auspices. Quelques mois après ton arrivée, ils quittèrent Durham pour rejoindre la ville natale des Saracen: Cambridge. Ta mère ne pouvait pas être plus enchantée, elle avait enfin une chance d'établir son propre empire, de créer sa propre histoire, de rendre le nom des Saracen encore plus brillant qu'il ne l'était.
Dès ton plus jeune âge, on ne cessait de te répéter que tu faisais partie d'une de ses familles illustres, qui clamaient depuis des décennies la richesse de leur héritage. Éduqué de manière à ce que tu saches la réelle valeur du sang, la plus pure, la plus glorieuse que tu avais le droit de côtoyer, d'aimer, de revendiquer. C'était des préceptes d'un autre temps, des préjugés ancrés au fer blanc dans ton histoire. Qu'importe, tu n'étais pas de ceux à croire tout ce que l'on te dit. À vrai dire, tu n'étais pas de ceux à croire tout court. Que ce soit à l'amour ou à d'autres envies illusoires. Pourtant, lorsque tu n’étais qu’un enfant, c’était une toute autre histoire. Tu étais un petit garçon réservé qui préférait l'odeur des livres à celle de l'herbe fraiche. Tu passais des heures entières dans le grenier, caché entre des piles de vieux bouquins poussiéreux. Tu t'inventais tour à tour une vie de pirate, d'indien d'Amérique ou de légionnaire romain. Tout était mieux que la réalité.
Puis, il avait fallu grandir, rentrer à l'école, quitter le cocon douillet de l'enfance... La transition fût plus difficile que tu ne l'aurais cru. Durant ta première année passée à la Garden Nursery School, tu avais eu le temps de haïr ton père. Tu avais haï ton père de t'avoir contraint à l'exil, de t'avoir forcé à descendre de ton trône, de t'avoir déchu de ton titre de petit prince. Ici, il n'y avait personne pour répondre à tes caprices, mais toujours quelqu'un pour t'imposer des règles que tu ne comprenais pas... Il t’avait fallu attendre quelques années pour être enfin à l'aise, pour te sentir un peu comme à la maison. Tu étais un élève plutôt silencieux, mais tout le monde connaissait ton nom. On te disait timide et ingénu et tes ainées s'étaient faites la promesse de te faire perdre ton innocence malvenue. Elles étaient prêtes à répondre à tes demandes les plus folles, tes requêtes les plus exubérantes pour faire de toi leur joli petite chose. Tu t'en amusais et jouais le jeu avec un certain plaisir. Tu étais à la fois le loup et l'agneau. Tu jurais de ta pureté et te glissais dans leurs lits, promettant que c'était ta première fois et elles y croyaient, les unes après les autres. À tes quinze ans, il suffisait simplement d'évoquer ton prénom pour faire trembler les cuisses des curieuses. Tu étais un monstre à la grâce insolente, un ange aux lèvres pourries par le vice... Tu menais ton petit monde à la baguette, mais tu tenais à ta discrétion, tu abusais des autres en silence. Une phrase sucrée garnie de venin par-ci, une lueur cruelle cachée par tes orbes angéliques par-là et le tour était joué. Ce n’était pas une science exacte, c’était un savoir-faire et tu étais passé maitre dans l’art de manipuler. On pouvait dire ce que l’on voulait de toi, il était clair que tu n’étais pas un saint, mais on ne pouvait pas te reprocher ta passion. Tout ce que tu faisais, l’amour comme la guerre, tu le faisais avec fougue et ardeur…
Tu avais reçu au cours de ta dernière année au lycée privée de Cambridge, une missive de ta mère qui annonçait tes fiançailles imminentes avec une pucelle quelconque. Cela pouvait sembler d'un autre temps, d'une autre époque, mais la carrière politique de ton père avait le vent en poupe et tes parents n’étaient pas prêts à tout sacrifier pour un scandale. Ils pensaient que de te trouver une fiancée respectable, serait un moyen efficace d'étouffer le mauvais garçon en toi. Par cette lettre, ces quelques phrases, ces quelques mots, ces ordres à peine dissimulés, ta mère te montrait que tu n'étais plus maitre de ta destinée, que tu ne l'avais jamais été. Elle voulait que sa soif de pouvoir devienne la tienne. Elle avait déjà fait de toi cet individu froid et sans fantaisie, cet être écorché et sans âme. En résumé, un monstre, à son image, comme Dieu avait pu façonner Adam tel qu'il était lui. Tu étais pieds et poings liés, enchaîné à ce destin dont tu ne voulais pas, tu étais obligé de courber l'échine et d'obéir. Marcher ou crever, c'était la loi. Et toi, tu étais bien trop lâche pour t'enfuir, pour embrasser la destinée que tu voulais, pour remporter ce combat déséquilibré. Parce que c'était ta mère, parce qu'elle avait eu le même destin, parce qu'elle était malheureuse et que tu devais l'être aussi...
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↬ PSEUDO/PRÉNOM - JD. ↬ ÂGE - 21 ans. ↬ PAYS/RÉGIONS - LR/France. ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - PRD. ↬ TES IMPRESSIONS - ici. ↬ CRÉDIT(S) - tumblr - sugar slaughter. ↬ AVATAR - Evan Peters. ↬ SCÉNARIO OU PI? - PI. ↬ LE MOT DE LA FIN - . |
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