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W/ CODY.
Elle est étrange cette sensation d'être étrangère au familier, d'être perdue dans ce que l'on connaît comme sa poche. Tu ne t'étais jamais sentie aussi seule. En fait, t'avais pris conscience que t'étais seule. Okey, voir tes parents t'avais fait du bien certes, mais tu n'avais pas pu t'amuser comme t'aurais voulu parce que l'annonce de ton mariage avait en quelque sorte, un peu tout gâché. T'étais même incomprise, tes parents n'avaient pas tellement cautionné ce mariage, surtout qu'il avait été fait sans leur bénédiction. Fin, t'étais majeur et vaccinée, t'avais encore le droit de faire tes propres choix non ?. Mais d'un côté, tu comprenais leur déception étant donné que tu étais leur unique fille, ils n'en avaient pas deux quoi. Donc ouai, en ce moment, tu te sentais vraiment seule. T'étais arrivée hier soir très tard dans la nuit et t'avais même pas pris la peine de prévenir ton mari puisque tu ne voulais pas le déranger et en vrai, tu ne voulais simplement pas qu'il te fasse un caca nerveux parce que tu l'avais réveillé en plein rêve. Couverte de la tête aux pieds, un sachet de bonbons à la main, tu venais d'arriver au port où tu t'installais au bord du quai les jambes pendues vers l'eau et les balançant dans le vide. Attrapant ton portable, t'hésitais à envoyer un message à ton mari, non seulement parce qu'il était encore tôt, mais tu n'avais pas tellement envie de te prendre la tête avec qui que ce soit en ce moment. Ce n'était pas la joie dans ta vie et donc t'avais pas envie d'enfoncer le cloue. Sauf que bon, tu ne pouvais pas ignorer la bague à ton doigt et le fait que maintenant, t'étais une femme mariée avec des responsabilités. Du coup, tu soupirais en décidant finalement de lui envoyer un message pour lui dire que t'étais rentrée et que t'étais actuellement au port s'il avait envie de venir. Libre à lui maintenant d'en décider de la suite. Est-ce que tu regrettais les mots venimeux que tu lui avais lancés lors de votre dernière dispute ? Non. Pas que tu le pensais au fond, mais t'avais finalement lâché ce qu'il voulait entendre depuis longtemps. Alors si te faire passer pour la connasse dans l'histoire lui faisait du bien, alors ouai, t'allais le faire. Anyway, t'ouvrais le sachet de sucrerie avant d'en faire une bouchée. « Ô bonbons adorés, que votre âme repose en paix... C'est terrible, c'est affreux. » Tu répétais ça à chaque bouchée de bonbons que tu avalais. Ouaichhhh, aux pays des folles, tu en serais surement la reine.
@Cody Bleeker
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