GABYWAN + Et c'est repartit pour un tour.

Etre seule au monde. C'est clairement l'impression que j'avais sur cette grande plage de sable fin. Toutes les personnes étant venues faire l'after nouvel an étaient parties mais moi j'avais voulu rester. Alaska m'avait aidé à retirer mon déguisement de Catwoman et me revoilà en Blackswan assise sur le sable, mes genoux repliés sur moi entourée d'une couverture. J'avais eu cette envie de rester pour pouvoir regarder l'océan et surtout pour ne pas avoir à décuver dans mon lit, la vue était beaucoup plus belle d'ici. J'pensais à toute cette année qui venait de s'être écoulée, de la maturité que j'avais acquis. J'pensais vraiment pouvoir dire que j'avais changé en bien, être partie tout l'été avait été la meilleure des idées que j'avais eu depuis un moment. Je n'avais pas très chaud et ma combinaison noire qui avait fait office de déguisement pouvait faire penser que j'avais fait de la plongée sous marine un 31 décembre. Cette pensée me fit rire même si je ne savais vraiment pourquoi. J'avais la bouche sèche, la fatigue se faisait sentir et le vent me glaçait le sang mais je ne voulais pas bouger d'ici j'étais bien trop occupée à regarder les vagues. Je n'ai même pas fait attention que mes yeux se sont fermés pour me laisser entre les doigts de Morphée.

Cette fête du nouvel an sur la plage avait été mouvementée. Il faisait terriblement froid mais l'alcool prévu par les Quincy m'avait permis de me réchauffer peut être un peu trop parce que je retournais me baigner dans cette mer glacée, peut être que c'était pour oublier le fait que Zoya ne me donnais pas vraiment de nouvel, elle me disait être plongé dans ses révisions alors je me contentais de la croire et de lui laisser assez d'espace sans la déranger pour qu'elle puisse se consacrer à ses études, même si au fond, cette situation était plutôt pesante. Ce soir, Teddy avait la petite et bien que j'aime ma fille, ça me faisait du bien, de pouvoir sortir et faire la fête comme avant sans me soucier de rien, que se soit pour ma fille ou bien vis à vis de mon boulot qui me pomper toute mon énergie. Alors que nous étions quelques potes dans l'eau, d'autre était resté autour du feu et lorsque je revenais sur la plage .... mes vêtements avaient disparu. Merde la blague. Je regardais partout autour de moi et je les voyais courir vers le fond de la plage alors vêtu seulement de mon boxer je me mis à courir sur la plage, chopant une couverture qu'un couple avait sur les épaules pour se prémunir du froid en leur lançant un " Dieu vous le rendra" mais c'est en courant en les traitants de tous les noms que je manquais de tomber en me prenant des pieds ? Putain, fais chier dis-je en relevant mon genou et mon avant bras qui avait atterris dans le sable, encore un peu et c'était la face toute entière. Cependant, je fus vite surpris en voyant ... Swan ? Elle ne bougeait pas vraiment, rapidement, je fus pris d'inquiétude. Peut être qu'elle avait trop bu, peut être qu'elle avait fait un coma toute seule dans son coin. Merde ! Bordel Swan réponds moi dis-je en prenant sa tête entre mes mains, la posant contre ma jambe pour lui caresser la joue. Deux doigts contre son cou pour prendre son poult ... ouf, elle en avait. Swan qu'est ce que tu fais là, toute seule, dans le froid ? C'est pas intelligent, il aurait pu t'arriver quelque chose dis-je en la voyant ouvrir les yeux, il était là le gentil Gab, bien que mortifié par le froid

Léo est en train d'embrasser Grace et Calypso porte l'enfant de Maxime. Je suis avec Noa et regarde la scène avec des yeux ronds ne comprenant pas tout ce qui se passe. Zoya fait son entrée avec la fille de Gab dans notre salon de la coloc avant de lui mettre une grande claque dans la figure. J'ai envie d'aller vers elle pour lui en remettre une à elle avec encore plus de force mais je suis complètement incapable de bouger. Le décor change, je suis dans un pré alors qu'au loin je distingue deux silhouettes. Elles sont trop loin pour que je n'arrive à identifier leurs visages. Je regarde ma main et y découvre un revolver que je tiens assez bien, je suis une divergente. Une voix s'élève dans le ciel et me demande de tirer sur une des deux personnes que je peux à présent reconnaître : Gabriel et Noa. Je me mets à trembler et vise un des deux jeunes hommes sauf que je ne saurai dire lequel, je n'ai aucun visuel et ma main commande pour moi. Je tire. Je sens une main caresser mon visage, je n'arrive pas vraiment à dissocier mon rêve de la réalité. Mais lorsque j'ouvre lentement les yeux je découvre le visage de Gab au-dessus du mien. Même s'il fait un froid hivernal, même si je suis congelée je transpire, je ne suis pas vraiment bien. Je mets la responsabilité de mon état sur le rêve que je venais de vivre. Faut vraiment que j'arrête avec le film Divergent. Je laisse un peu ma tête sur son genoux alors que lui est entrain de mon sermonner mais je trouve ça mignon, ça faisait beaucoup trop longtemps qu'il n'avait pas prit soin de moi. Mais.. je ne sais pas je me suis endormie. Je me redresse tout doucement en réajustant mon plaide sur moi, merci les gens prévoyant qui ramènent des couvertures même quand ils sont bourrés. Je regarde autour de moi et pendant quelques secondes j'ai l'impression que c'est la continuité de mon rêve. Et, toi qu'est ce que tu fais encore là ? Tu as fait exprès de rester pour être une fois de plus mon sauveur ? Je lui fais un faible sourire tout en plongeant mon regard dans le sien, il fait vraiment froid ici.

Lorsque j'avais reconnu Swan allongé par terre, dans le sable, aussitôt je m'étais posé à ses côtés, pris sa tête sur mes genoux pour voir si tout allait bien et en effet, c'était le cas. Tu t'es endormie ? Dans le sable, toute seule alors qu'il fait un froid de canard ? dis-je en arquant un sourcil, difficilement convaincue. D'ailleurs je serrais ma petite couverture, piquait à un couple non loin qui depuis était parti surement à cause de la froideur de la pénombre. Je secouais la tête aux mots qu'elle avait, n'oubliant pas de lever les yeux au ciel en plus. Oui, en fait, j'ai attendu que la nuit tombe, je me suis cachée dans la pénombre et j'ai attendu que tu t'endorme , accessoirement que tu gèles sur place pour faire mon entrée, peut être bien que j'aurais dû attendre encore un peu d'ailleurs dis-je en passant ma main dans ses cheveux pour les frictionner en la poussant un peu ça te dis pas de retourner près du feu ? Je suis entrain de mourir de froid et je dois avoir le zizi d'un enfant de 6 ans dis-je en me faisant les gros yeux, en mode, tu vois à quel point la situation est urgente.

Gabriel semblait exaspérée par ma situation et j'ai envie de dire comme d'habitude. Moi je suis un peu ailleurs, mes yeux ont du mal à s'ouvrir complètement alors je les frotte ou les essuie je ne sais pas trop pour les aider à émerger. C'est vrai qu'il gèle, merde. J'avoue que je ne sais pas comment j'ai pu m'endormir avec ce froid. Mais bon l'alcool y est pour quelque chose. Tu vois maintenant je comprends maintenant comment les sans abris font pour s'endormir et ne pas se réveiller, l'alcool les réchauffe. Je ne sais pas si j'ai choisit le meilleure moment pour faire ma thèse sur les sans abris mais bon. Je ris face à ses paroles, j'avais dit ça pour rire moi. Je t'imagine bien entrain d efaire tout ça, oui. Je lui souris alors qu'il ébouriffe mes cheveux, ce sera donc toujours ça entre lui et moi ? On s'évite mais on se retrouve sans le vouloir. Je me retiens de rire sur le fait que son zizi doit être tout petit, malheureusement l'état de ses parties génitales ne me concernent plus. Oui, si ton sexe ne va pas bien rentrons. je ne voudrai pas une fois de plus être la cause d'un problème. Je me lève en prenant soin de bien garder la couverture sur moi et laisse mon déguisement de Catwoman dans le sable, il est tout déchiré je n'en aurais plus besoin. On marche su rle sable humide et j'espère en silence qu'il y aura des taxis même en ce premier janvier. Tu rentres chez toi ? On prend un taxis pour deux ? Il pourra me déposer en chemin... Vu la manière dont nous nous étions quittés la dernière fois, je ne me voyais pas lui proposer de passer quelques heures ensemble. J'avais bien vu son regard de haine quand j'étais partie, le mien n'était pas mieux mais je n'étais plus en colère contre lui.