(maxaël) ☀ my friends, my brother.

Ah oui, c'est vrai ? Ah j'ai cru pourtant te l'avoir dit, c'est bizarre. Non rien de spécial, une fille que j'ai rencontré au Comic Con, elle est vraiment sympa. Pourquoi ? Lui répondais-je directement en souriant nerveusement. Putain de merde, il se doute déjà de ma relation avec Alaska Granger. Qu'est-ce que je vais pouvoir lui dire s'il me prend la tête avec toute cette histoire ? Je suis peut-être un bon acteur, mais je ne vais pas pouvoir tenir très longtemps dans mon mensonge. Oui, Samou était mon unique frère, je sais que lui mentir n'était pas vraiment sincère de ma part. Bon on va dire que c'est pour une bonne cause, tout simplement par peur qu'il me fasse une grosse crise de jalousie et de perdre mon meilleur ami. Il va croire que je l'ai trahi alors qu'en vrai ce n'était pas le cas, et pas du tout mon but en fait. C'est comme ça l'amour, on ne peut pas contrôler ses pulsions. Ouais mais bon, tu me connais je suis un stressé de la vie. Riais-je en attendant sa réponse quand il décide de partir pour chercher les deux boissons dans son frigo. Moi et Sam, c'est une très belle rencontre, une très belle amitié dont je suis fier qu'il fasse parti de ma petite vie. Comme je l'ai dit précédemment, c'est un mec en or qui a plein d'ambitions dans la vie, un mec dont il faut prendre parfois exemple sur lui, pas quelqu'un comme moi qui fait du mal un peu à tout le monde. Heureusement que tu as un frigo bien rempli, sinon tu serais mort depuis longtemps si tu n'avais pas de nourriture chez toi. La nourriture, c'était le seul moyen de survie de l'espèce humaine. Sans nourriture on meurt tous de faim et le pire si on n'a pas quelque chose à boire comme de l'eau par exemple, ce qui peut y arriver un jour ou l'autre dans un futur lointain comme dans le film Interstellar de Christopher Nolan. Bref, je prends le verre que Sam m'a servit gentiment et je le remercie en buvant quelques gorgées de mon verre pour ensuite le posé sur la table. Que des bons souvenirs, c'était vraiment cool à l'époque.

« Tu me prends vraiment pour un imbécile Maxwell Floyd Steadworth ? » Je sais quand tu me mens. Tu es en train de le faire actuellement. Je ne suis pas con, je sais reconnaître les choses. Je n'aime pas vraiment cette impression. Je préfère de loin que tu me dis la vérité une bonne fois pour toute. Pour que les choses soient claires entre nous. J'en ai marre qu'on me prenne pour le dernier des cons. Surtout qu'Alaska l'avait déjà fait après et avant mon coma. Je n'ai pas envie que ça recommence. Pas avec mon meilleur ami justement. « C'est même l'un de tes défauts. » Dis-je après avoir récupéré les deux boissons et de revenir auprès de lui. Même s'il est en train de me mentir ouvertement, je reste stoïque face à-lui. J'aimerais vraiment qu'il porte ses bijoux de famille et qu'il me dit les choses clairement. Mais, je ne montre rien. Je préfère filtré mes sentiments à l'heure actuelle. C'est mieux que de faire la gueule pour qu'il m'avoue les choses. « Ça serait peut-être mieux. Ça laisserait certaine personne de mon entourage de vivre pleinement les choses qu'ils vivent. » Puis, je ne manquerais à personne probablement. Ils seraient tellement préoccupés à vivre les aléas de la vie que le reste est minime. Je ne changerais pas d'avis, je camperais sur mes positions. Je bois quelque gorgée de mon verre avant de le regarder dans les yeux. « On peut voir cela de cette manière. »

D'où je te prends pour un imbécile Florès ? T'as toujours été meilleur ami, celui qui a toujours été là pour moi dans les moments difficiles. Comment je pourrais faire ça avec toi ? M'exclamais-je comme un sauvage en insistant sur le ''toi'' pour être le plus crédible possible dans mon jeu d'acteur. J'avoue que ce n'était pas bien de lui mentir sur le fait qui ne se passait rien entre moi et Alaska. Mentir à mon meilleur ami n'était pas une bonne chose pour nous deux, on s'était promis de se faire confiance mutuellement. Je savais déjà bien d'avance sa réaction en m'imaginant qu'il allait mal le prendre si je lui déballais tout dans la face, que je ne le verrais peut-être plus jamais de ma vie. C'était cette peur qui me hantait depuis quelque temps, le perdre et qu'il m'ignore par trahison venant de son ancien meilleur ami, Maxwell Floyd Steadworth. Des fois je me demandais ce que je deviendrais sans lui, c'est un peu grâce à lui que j'avance dans ma vie. Tout le monde à un défaut, heureusement je ne suis pas le seul. Lui répondais-je d'une manière désagréable en lui rendant l'appareil pour lui montrer que lui aussi était comme moi. Je restais de même stoïque en l'observant dans mon petit coin en buvant quelques gorgées de mon verre. Puis, j'étais aussi assez gêné de la situation qui se présentait à moi ne savant pas quoi lui dire sur le moment. De toute façon, j'étais sûr que lui aussi se posait des questions à mon sujet, par rapport au lien que j'entretenais en ce moment avec son ex femme, Alaska Granger. Il pouvait être rassuré le petit Florès, étant donné que moi aussi j'ai été dégagé par elle, alors... Donc, si j'ai bien compris c'est qu'en fait, je m'en fous complètement de toi et que je vis ma propre vie sans se soucier de toi ? Moi, c'est ce que j'ai compris dans ta phrase. Si c'était réellement ça le sens de sa phrase, il se trompait sur toute la ligne. Je lui ai toujours donné des conseilles pour qu'il arrive à ses fins, j'ai toujours été là pour lui quand il en avait besoin, j'ai toujours voulu son bonheur et qu'il trouve enfin la femme de sa vie, il ne peut pas s'imaginer comment je l'aime plus que tout, il a toujours été mon seul et unique meilleur ami, qu'est-ce qu'il se plaignait sérieusement ? Tu veux vraiment savoir ma relation avec Alaska ? C'est ça qui te tracasse depuis tout à l'heure, hein. Lançais-je en plongeant mon regard vers le siens tout en prenant une pose pour ensuite préparer ma phrase. Prêt mon général, go. Je la considère comme ma meilleure amie, on s'est rencontré au comic con et le courant s'est bien passé entre nous. Je suis tombé vite fou amoureux d'elle, je lui ai fais croire que j'étais gay seulement pour me rapprocher d'elle facilement, afin de l'avoir rien que pour moi. Elle s'est beaucoup confier à moi, elle m'a raconté toute sa vie et m'a aussi parlé un peu de toi, en bien... Un soir à la Lowell House il n'y a pas très longtemps de cela, elle m'avait invité chez elle, et Alaska m'avait fait un peu la comédie en me faisant croire qu'elle était sous l'effet d'un médoc et de sa bipolarité. Tout ça, c'était à cause de son putain de mec, Lucas, qui savait parfaitement que j'avais des sentiments pour elle, il lui a tout répété seulement pour me faire chier. J'ai essayé comme un boulet de me rapprocher d'elle petit à petit, mais elle m'a rejeté comme une pauvre merde en me faisant un gros caca nerveux. Je suis donc parti et elle a voulu me revoir pour qu'on s'explique, et au final elle veut qu'on redevienne de simple amis. Fin de l'histoire, t'es content ?! Tu vois, c'est vraiment bizarre parce que les deux meilleurs amis se font rejeter par la même fille, c'est le destin on dirait. Bravo, il a réussi à me faire craquer monsieur Samaël Lancaster-Florès, félicitations à lui.

« Je sais reconnaître quand tu me mens Steadworth. J'ai l'impression que t'es en train de me mentir en ce moment, je n'apprécie pas vraiment ça. Pas après toutes les épreuves qu'on a surmontées ensemble. » Comment pouvait-il faire ça ? Aucune idée. Mais, je n'aime pas cette sensation. Je n'aime pas quand mon seul meilleur ami puisse me mentir aussi ouvertement. Le pire ? C'est qu'il croyait que je ne l'avais pas remarqué. C'est ça le pire. J'aurais presque envie de l'envoyer valsé, de lui balancer ses pompes dans la tronche et de le faire déguerpir de mon appartement. Sauf, que c'était impossible. J'ai envie de connaître la vérité, s'il faut que je lui tire les vers du nez. Je le ferais sans problème. « Qu'est-ce que tu veux dire ? » Serait-il en train d'insinuer que je suis mauvais avec pleins de défauts ? C'est vraiment dégueulasse de sa part. En sachant, que j'ai toujours été franc avec lui même si je devais le blesser dans mes propos. Je ne comprends pas pourquoi il ne fait pas la même chose. Même si ça devrait me contrarié où quoique ce soit. Il devrait le faire, sans se préoccupait de moi. « Je faisais une généralité. Si tu te sens concerné ce n'est pas de ma faute. » Ce n'est pas de ma faute, s'il se sent concerné par mes paroles. Je fais une généralité en parlant précisément d'Alaska. Elle n'avait pas mis bien longtemps à m'oublier, à se mettre en couple avec quelqu'un. Alors, que je lui ai fait une déclaration d'amour. C'était même la seule que j'avais faite de toute ma vie. « Évidemment que ça me tracasse. Tu croyais quoi ? Elle a été la seule femme à qui j'ai fait une déclaration d'amour. Alors, effectivement elle a de l'importance pour moi même si elle a brisé mon cœur et que je m'en remets toujours pas. » Dis-je avant de terminer d'une seule traite mon verre. Je dépose mon regard sur Maxwell en prenant une grande respiration. « Pourquoi tu ne me l'as jamais dit ? J'en reviens pas. Tu me dégoûtes Maxwell, vraiment. Tu sais l'importance qu'elle a pour moi. Et fallait que tu tombes amoureux d'elle aussi facilement. Que tu veuilles l'avoir que pour toi et te la taper. Te faire passer pour gay était vraiment débile. En tout cas, sache une chose, dégage de l'appartement. Je ne veux plus te voir, je ne veux plus voir ta tronche, tes sourires faussés, tes mensonges. Toi en intégrale. Déguerpis d'ici rapidement ! » Je ne peux pas pardonner ça. Je n'y arrive pas ... Même si j'aurais envie je ne pourrais pas. Je défais les chaussures qu'il venait de m'offrir. Je lui balance en pleine figure avant d'aller vers la porte d'entrée et l'ouvrir. « Tu attends quoi Steadworth ? »

Je pense que lui mentir n'était pas la bonne chose à faire, mais plutôt lui avouer tout ce que j'avais sur le coeur. Ce n'était pas du tout mon but de lui faire du mal, je croyais que c'était une bonne chose de lui cacher mes sentiments envers Alaska. Pour ne pas perdre notre belle amitié. Mais en fait, c'était tout le contraire de ce que je souhaitais, j'avais l'impression de lui faire du mal sans réellement le vouloir. Putain, j'en avais marre de moi des fois, ça me saoul de rendre malheureux mes proches alors qu'en fait je leurs souhaites tout le bonheur du monde. Je sais que ça ne se fait pas de ne pas te l'avoir dit avant, par rapport à ton ex-femme. Mais, des sentiments ça ne ce contrôle pas, je pense que t'as eu la même sensation que moi à son égard. Non ? T'es mon meilleur ami Sam, le frère que je n'ai jamais eu. J'avoue que ma méthode a été nul sur ce coup-là, je crois toujours bien faire mais en vérité c'est tout le contraire de ce que je souhaite. J'avais peur de te perdre, je tiens beaucoup à toi pour qu'on ne se parle plus, tu ne peux pas savoir comment je me sens proche quand je suis avec toi, entrain de papoter de tout et de rien. C'est pour ça, mais s'il te plait ne me dégage pas de chez toi. Lui répondais-je clairement en me protégeant du projectile qu'il m'avait lancé en pleine figure. Il ne voulait pas me comprendre, il préférait tout simplement me dégager de chez lui et ne plus me voir. C'était la chose que je craignais le plus quand je lui ai tout avoué sur le moment, malheureusement c'était arrivé et je ne pouvais plus changer la situation qui se présentait à moi en claquant des doigts. C'est trop tard, c'est fichu Maxwell Steadworth, tu perds ton meilleur ami et c'est comme ça. Il se dirige alors vers la porte d'entrée et l'ouvre clairement en attendant que je dégage de chez lui. Je suis désolé Sam, prends soin de toi. Dis-je en me mettant face à lui pour ensuite sortir de son appartement d'un air désolé de lui avoir infligé tout ce mal.

Je ne sais pas quoi penser de tout ça. Je sais que lui pardonner n'est pas dans mes cordes pour l'instant. Il faut que je m'éloigne de lui, de toute cette histoire. Pour pouvoir remettre mes idées aux clairs. De réussir à passer outre cette révélation inattendu de la part de mon meilleur ami. Je ne sais même pas s'il est encore le mien. Sur le coup, j'ai une boule à la gorge. Je n'arrive pas à m'en débarrasser, j'ai beau me racler la gorge elle reste là sans bouger. « Comme tu le dis, mon ex-femme. Ce que j'ai pu avoir à son égard ne te regarde pas. Tu sais tout ce qu'elle a représenté pour moi. Mais, ça ne t'a pas empêché de la vouloir ... c'est ça que je n'accepte pas. On ne passe pas après ses potes. C'est la règle numéro une. Trop tard pour y penser maintenant. Tu m'as définitivement perdu Maxwell Floyd Steadworth. » Du moins, pour l'instant. Laisse-moi le temps d'avaler la pilule et, après on verra bien ce qui advienne de notre amitié. Une amitié qui était extrêmement importante pour moi. Chose qui est différente pour toi. Je me dirige vers la porte d'entrée pour l'ouvrir. Je reste stoïque à côté de celle-ci. Pourtant, je prends le temps d'écouter ses dernières paroles à mon ancien meilleur ami. « Tu peux l'être Max. Et, ne me demande pas de prendre soin de moi. C'est fichu. » Je ne prendrais pas soin de moi. Pas après tout ça. J'ai beau avoir survécu à un coma. Je ne suis pas prêt à surmonter l'épreuve de la trahison de mon meilleur ami.