(maxaël) ☀ my friends, my brother.

J'ai finalement eu l'accord de rentrer chez moi par mon médecin. Il était temps, j'ai envie de dire. Je commençais sérieusement à déprimer dans cette chambre. Je ne savais même pas comment j'ai fait pour supporter cet endroit aussi longtemps. Bref, j'étais vraiment heureux de pouvoir m'habiller et de quitter définitivement cet hôpital. Sur le chemin du retour, je me suis arrêté au starbuck coffee pour prendre un bon café. J'en rêvais depuis des semaines de pouvoir en boire un. Une heure plus tard, je viens tout suite de mettre un pied dans mon appartement. Apparemment les filles n'étaient pas encore rentrées de l'université où de l'autre trucs de femmes. Peut importe au final. Je pouvais profiter pleinement du bain comme du canapé pour me reposer un peu. Puisque l'hôpital ce n'est pas l'idéal pour se reposer. Entre les patients qui crient de douleur la nuit, ou les odeurs de médicaments chaque jour. Ça devient insupportable à force. Une fois le bain terminé, je me dirige dans la cuisine pour me prendre une canette de coca tout en grignotant ce qu'il restait dans le frigo quand soudain une sonnette se fait retentir. Je me précipite vers la porte d'entrée de mon appartement quand je vois Max derrière celle-ci. Ça me fait extrêmement plaisir de voir mon meilleur ami. En sachant que depuis les vacances on s'était éloigné l'un de l'autre. En prime, avec mon accident cela n'avait rien arrangé à la situation. Je me décale sur le côté pour le laisser pénétrer à l'intérieur. « J'vois que tu retrouves enfin le chemin de la maison. »

J'espérais vraiment que mon petit Samou allait mieux depuis son accident de voiture. Putain, j'étais vraiment con de ne pas avoir été là pour lui, pour le soutenir à fond dans sa douleur et lui rendre visite. Mais personne ne m'avait contacté pour m'avertir qu'il était dans un sale état, et qu'il avait eu un accident de voiture. Puis, fallait quand même se l'avouer que dormir dans un lit d'hôpital ce n'était pas vraiment l'idéal. Par exemple, il y a les cris de douleurs des autres patients, avoir ses files plantés dans ta peau, et aussi ne pas pouvoir bouger de ton lit en regardant la télé avec des films merdiques... Le pauvre, je le plaignais tellement et c'est pour ça que je voulais le voir absolument pour avoir de ses nouvelles. Étant donné qu'il m'avait grave manqué avec ses petites blagues, et bien sûr sa petite bouille angélique qui devait faire rêver pleins de femmes. C'est en voyant la porte s'ouvrir que je vois Sam, un large sourire se faisait voir petit à petit sur mon visage. Ne prenant même pas la peine de lui parler, je lui saute dessus directement en lui faisant un gros câlin de l'amitié. JE SUIS TROP HEUREUX DE TE REVOIR, JE T'AIME SAM. Non, je ne parlais pas dans le sens de l'amour, mais de notre si belle amitié évidemment. Sam, c'était le meilleur des meilleurs, le frère que je n'avais jamais eu dans ma vie malheureusement. Celui qui m'a soutenu, qui a toujours été là pour moi dans les moments difficiles. Et vice-versa.

Je me sens vivant depuis l'accident. Je me sens renaître comme une Phoenix dans Harry Potter. Je suis dans le même délire. Certes, l'accident m'a bouleversé dans tous les sens du terme. Ça m'a permis de mettre un doigt sur certaine conduite que j'ai pu avoir avec plusieurs personnes. Faut dire aussi que je préfère être dans mon appartement qu'à l'hôpital. Les cris des patients, les infirmières qui crient parce qu'elles en ont marre de venir les voir pour x ou y raison. Puis, la télé qui ne sert à rien puisqu'on est réduits à plusieurs chaînes. Bref, j'étais heureux de pouvoir profiter pleinement de mon appartement. D'ailleurs, à peine rentrer j'ai pris une bonne douche avant d'aller récupérer une bière dans le frigo quand soudain j'attends frappé à la porte d'entrée. Je m'approche de celle-ci avec ma bière en main et je souris, quand j'aperçois Maxwell. Je n'ai pas eu le droit à une réponse qu'il vient directement me faire un câlin. Un câlin à la Joey et Chandler dans Friends. C'est plutôt hilarant à voir mais, j'étais heureux de voir mon meilleur pote me rendre visite. « Moh, c'est la minute déclaration de Maxwell Steadworthy ? » Je me doute bien que ce n'est pas par amour qu'il m'aime. Cela aurait été weird. Cependant, je viens à le relancer pour pouvoir le laisser rentrer à l'intérieur. « Quel bon vent t'amènes jusqu'à moi mon cher Max ? »

En ce moment, ce n'était pas du tout de repos pour moi. Les cours, le travail, le sport, j'avais pleins de choses à faire et à force ça me fatiguait petit à petit. Heureusement que j'étais fort dans le mental, je restais toujours concentré en restant fort le plus possible pour tenir debout. Et surtout être en bonne forme. Mais des fois, ce n'était pas du tout le cas. Puis, revoir mon meilleur ami c'était un poids de moins dans mes épaules. De plus il était dans un bon état et j'avoue que c'était très rassurant pour moi de le voir ainsi. Dire que je n'avais été pas là pour lui, c'était vraiment honteux de ma part. Personne ne m'avait contacté pour me dire ce qu'il lui était arrivé pendant les vacances, personne de chez personne. Je ne savais pas comment j'allais me rattraper avec lui, j'espérais de tout mon coeur qu'il m'est pardonné depuis. Tu ne peux pas savoir comment je suis heureux de te revoir. Lui répondais-je en faisant un long sourire sincère tout en rentrant dans son appartement. Bah comme tu peux le voir je rends visite à mon meilleur ami, dont je lui ai acheté un petit cadeau pour nos petites retrouvailles. Dis-je en déposant le sac en plastique foot locker sur sa table à la salle à manger puis aller m'asseoir sur son canapé en m'affalant dessus. Ah lala, revoir son visage ça fait super plaisir.

Ce n'est pas évident tous les jours. Je rame à rattraper un mois de cours de médecine de l'université. Étant donné que j'ai raté les cours pendant un mois complets. Il faut que je rattrape tout. Alors, je reste cloîtré chez moi à tout rattraper, à tout apprendre pour ne pas être pénalisé en fin d'année. J'ai vraiment envie d'obtenir mon diplôme. Je suis pour l'instant le meilleur de ma promo. Je ne veux pas chuter, pas à la dernière ligne droite. C'est inamissible. J'avais nettoyé l'appartement de fond en combe. Finalement, je me sens mieux. J'allais reprendre mes cours pour apprendre quelques nouveaux trucs quand j'entends soudainement la sonnette de mon appartement retenti. Je me précipite vers celle-ci pour voir qui pouvait venir me rendre visite. Vu que je suis seul chez moi. Ça ne pouvait pas être pour Diamantika ou encore Alaska. Elle était à l'université où ailleurs. Je ne savais pas trop exactement. J'aperçois que c'est le visage de Maxwell. Mon meilleur ami. Je suis heureux de le voir. Du moins, de le revoir. Il m'avait manqué, mine de rien. « Tu m'as manqué mon amour. Tu ne peux pas savoir à quel point. » J'ai toujours surnommé Maxwell mon amour ou mon cœur. C'est en toute amitié. C'est mon meilleur ami, mon tout. Je ne vois pas ma vie sans lui dès à présent. « Dans ce cas, ton meilleur ami te remercie de tout son cœur. Mais, tu n'étais pas obligé. » Réplique-je en laissant Max rentrait à l'intérieur de l'appartement. Finalement, j'attrape le sac pour regarder le cadeau que mon meilleur ami venait de me faire. La paire de chaussure était d'une beauté à couper le souffle. Il connaît très bien mes goûts. Ça me fait peur à certain moment. J'enfile mes chaussures rapidement pour ensuite montrer le résultat à Max. « Alors, comment tu me trouves ? » Dis-je en éclatant de rire. « Tu veux boire ou manger quelque chose ? » Demandais-je à son encontre.

Tellement réciproque, j'espère que tu vas mieux depuis. J'avoue que ça m'a grave angoissé quand j'ai appris que tu avais eu un accident, mais qu'est-ce qui s'est passé là-bas ? Si tu veux pas en parler, ce n'est pas très grave hein... même si je t'avoue que je préfère que tu m'en parles, et il parait que tu étais avec une fille. C'était qui ? Lui avouais-je d'un air assez inquiet et sceptique de cet accident en le regardant dans les yeux pour un petit peut comprendre l'histoire. Tout était flou dans ma tête, j'avais peur qu'un jour on m'annonce que j'ai perdu mon meilleur ami d'un accident ou d'une simple maladie. C'est ce que je craignais le plus dans la vie, j'avais très peur de ça, mais je ne l'avouais pas à mes proches parce que j'avais tout simplement ma petite fierté. J'avoue que je faisais tout le temps le gars fort, vaillant, celui qui n'a peur de rien, mais en vérité j'étais quelqu'un de très anxieux et ça me gâchait un peu la vie. Mais bon, je gardais ça pour moi et pour personne d'autre. Ne me remercie pas, ça me tenait vraiment à coeur de t'acheter ce petit cadeau. J'espère que c'est de ta taille, sinon je vais devoir y retourner avec tout ce monde. Lui répondais-je d'un léger sourire en observant avec un petit stress sa réaction en voyant la paire de chaussures. Son visage était complètement illuminé, ça me faisait plaisir qu'il aime parce que j'ai pris plus de deux heures à choisir. Tu vas faire des jaloux mon pote, ça j'te le dis. Dis-je en éclatant aussi de rire, ahlala ça m'avait manqué notre complicité datant. Enfin, c'était pas il y a vingt ans mais bon vous m'avez compris quoi. Hum, je voudrais bien du coca cola, si t'as bien sûr dans ton frigo. En vérité je préfère de l'orangina, mais bon pour tout le monde la boisson principal c'est le coca.

« Je vais largement mieux, merci de t'en préoccuper bro'. Je suis désolé de t'avoir angoissé pour en cause de cet accident. En fait, je voulais amener fêter Noël avant l'heure Alaska Granger. Sauf, qu'en route une voiture nous a forcées dessus. J'ai voulu l'éviter et l'accident est survenu. Y a que moi qui a eu de grave blessures, les autres ce n'était que des égratignures. » Maxwell voulait la vérité, la voici dans son intégralité. J'ai voulu amener mon ex-femme fêter Noël dans un endroit paradisiaque. Finalement, ça s'est terminé en drame. Je ne voulais pas angoisser ni même blesser mon meilleur ami. Il est de loin la personne la plus proche de moi. Je ne veux aucunement le perdre. Ça serait comme m'abattre d'une balle dans le coeur. Bref. « Ne t'en fais pas pour la taille. C'est parfait ! » Je suis ravi du cadeau qu'il m'avait fait. C'est exactement le genre que j'aime. Puis, même si je n'aime pas j'aurais dit que j'aimais pour pas briser le moment. « J'y comptais bien mon pote. » Dis-je en rigolant de plus belle. De retrouver la complicité qui me lie à Maxwell me fait le plus grand bien. Je suis heureux de pouvoir la retrouver suite à mon retour de l'hôpital. Ça fait qu'un mois que je ne l'avais pas vu. Mais, j'ai l'impression que ça fait une éternité que je n'avais pas revue sa bouille. « Je vais aller voir mais, je ne te garantis rien. » Répondais-je en m'approchant de mon frigo. Je fouillis l'intérieur de fond en combe avant de dire. « Je n'ai pas de coca-cola mais, j'ai du 7up ou du fanta. Tu préfères quoi ? »

Tu étais avec Alaska Granger ? Ton ex-femme ? Mais, pourquoi elle ne m'a rien dit sur cet accident ? Pourtant, elle me dit tout de ce qu'elle a sur le cœur. C'est vraiment bizarre tout ça, mais bon tant mieux si vous allez tous les deux bien. Je suis rassuré, c'est tout ce qui compte pour moi et pour vous deux. Je tiens vraiment à vous, si je vous perds tous les deux je ne sais pas ce que je deviendrais sans vous. Mes paroles étaient plus que sincères, je tenais vraiment à eux deux. J'avais crée des liens avec Sam, malgré la petite différence d'âge je le considère comme un vrai frère, celui avec qui je traine régulièrement dans les couloirs d'Harvard et qu'on partage plein de choses ensemble. De plus, ça fait quand même longtemps qu'on se connaît, je ne sais plus trop quand et comment je l'ai abordé la toute première fois. Mais tout ce que je sais, c'est que nous sommes devenus inséparables. La seule chose que je ne lui ai pas encore dite, c'est que j'aime Alaska Granger, la fille qu'il a tant aimer avec qui il s'était marié, malheureusement pour lui ce n'était pas vraiment réciproque du côté d'Alaska, alors ils sont redevenus de simple amis. Je n'avais pas tout simplement envie de lui dire, par peur qu'il le prenne peut-être un peu mal ? Aucune idée. Tant mieux, j'ai vraiment eu peur pour cette taille. J'étais très fier de moi sur le moment, parce que Sam aimait la pair de chaussure que je lui avais acheté, de plus c'était pille à sa taille alors quoi de mieux pour son meilleur ami ? Ma moitié. J'te fais confiance Flores, t'as intérêt à mettre de la pâté à ses pourritures. Lui répondais-je en riant de notre si belle complicité, mais que demande le peuple pour une amitié pareil ? J'avais vraiment eu de la chance d'être tomber sur lui, c'est quelqu'un qui a un grand coeur en or et il n'y avait pas beaucoup de personnes comme lui dans ce monde. Nah vas-y tranquille, du moment qu'il y a quelque chose à boire chez toi. Répondais-je en l'observant chercher dans son frigo qui était quand même assez rempli hein, ça se voit qu'il aimait faire les courses celui-là. Pas comme moi. Je préfère du Fanta, même si j'en ai eu un très mauvais souvenir au cinéma, tu te rappelles ? Quand j'avais bu toute la bouteille de Fanta et après j'avais eu super mal au ventre, j'essayais de me retenir le plus possible pour ne pas rater le film.

« Oui mon ex-femme. Merci de me le rappeler ! Je n'étais même pas au courant que vous parlez ensemble. Quel lien elle peut entretenir dans ton Alaska pour que tu t'inquiètes autant pour elle ? » J'aimerais vraiment avoir une réponse claire et précise. Je ne veux pas me faire embobiner par mon meilleur ami. Je préfère que tout soit clair entre lui et moi. Qu'on n'est aucun secret l'un pour l'autre. Je lui ai toujours dit la vérité. Mais, aujourd'hui j'avais l'impression qu'il me cache des choses. Une chose que je n'apprécie pas. C'est mon meilleur ami, ma moitié. Il est devenu mon inséparable en peu de temps malgré notre petite différence d'âge. Il est comme un frère. Le deuxième. Celui qui a réussi à me remettre sur le droit chemin quand il le fallait. Pendant ma rupture fraternel avec Lincoln. « Faut pas s'inquiéter autant pour une taille. J'y serais retourné prendre la bonne taille. » Je ne comprends pas vraiment pourquoi il s'inquiétait autant pour cette paire de chaussure. Le principal dans l'histoire c'est que j'appréciais le cadeau à sa juste valeur. Je l'écoute me répondre pendant que j'aille dans la cuisine. Je sourirais comme un débile mais, ça me faisait marré de voir une complicité aussi fusionnel entre Maxwell et moi. C'est impressionnant. Je n'aurais jamais cru pouvoir ressentir ce genre de truc avec une personne en venant vivre à Boston. « J'ai toujours à boire ou à manger chez moi. C'est une question de vie ou de mort. » J'aime savoir que mon frigo est correctement rempli. Que je peux me lever à n'importe quelle heure de la nuit pour venir grignoter. Je l'entends ensuite me dire qu'il préférait le fanta. Du coup, je prends un verre et je lui sers un fanta alors que de mon côté je me prends un verre de 7up. Je retourne auprès de lui pour tendre le verre que j'avais préalablement servi à son encontre. Je viens à boire quelques gorgées de mon verre pour ensuite le reposé sur la table base avant de répondre. « Comment pourrais-je oublier ce moment tant mythique de mon esprit. »