you look like the kind of boy i could love (leoleplusbeau)

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w/ leoleplusbeau.

Un message de Leo. Bonne année. Elle est bonne ton année mon coco. Je suis coincée dans un lit d'hôpital depuis deux jours maintenant et ce encore pour deux jours. Je suis dégoutée, dépitée, déprimée. Je pourrais utiliser encore une bonne quarantaine d'adjectifs pour décrire mon état à l'heure actuelle. Une grossesse extra utérine, une fausse couche et une trompe en moins. Deux fois moins de chance de tomber enceinte et tout le tralala... Non mais je vous jure, ça ne peut m'arriver qu'à moi. Au début, j'ai cru que le bébé était de Maxime et j'ai changé de couleurs. Je pense que je suis littéralement passée par toutes les teintes de l'arc-en-ciel sans le vouloir... Mais non, c'était celui de Ryan, le militaire que j'ai rencontré en Afghanistan. On a plus aucun contact mais bon. Tomber enceinte d'un homme qu'on aime pas, avec qui on a couché un peu trop souvent pour se libérer... Belle, elle est belle la petite Cermolacce que je suis devenue. J'en ai mal à la tête. J'avale un anti douleur de plus et réponds à Leo avec une jolie photo de ma vue : mes pieds sous le drap blanc et la télévision allumée sur une chaîne de variété. Franchement, pour un 3 janvier, on se fait sacrément chier. Je soupire et lui renvoie un message. " Si tu veux rire, tu sais où me trouver. Chambre 305 " Je suis sûre qu'il va trouver le moyen de se foutre de ma gueule bien comme il fait. Mais peut être que j'ai besoin de ça pour me dérider parce que là... Je fais clairement flipper.  

Leo était un vrai bon pote qui faisait attention à chacun des contacts de son répertoire. Enfin, il n'avait de toute manière pas grand monde dans ses contacts, il ne gardait le numéro que de ses amis proches, sa famille et basta. Bref, il avait envoyé un message à ses potes dont la petite Andrea qui lui répondit par une étrange photo. Un peu de réflexion et le jeune homme comprit qu'elle était en réalité à l'hôpital. Il fronça des sourcils se demandant ce que la Dunster avait bien pu faire comme connerie pour se retrouver sur un lit d'hôpital quelques heures après le début de 2016. Il se rendit donc sans attendre voir la blonde. Comme indiquer, il se faufila dans les couloirs pour rejoindre la chambre 305 et toqua pour annoncer son arrivée, essayant d'imiter le générique de Ghost Buster. Leo ouvrit doucement la porte, passant sa tête dans l'ouverture, un grand sourire aux lèvres. « Vous aviez commander un Leo Halberstam ? Profites-en je suis en édition très limitée ! » Il posa une grosse boîte de chocolat sur le porte de la tablette devant le lit d'Andrea avant de s'asseoir sur le bord du lit pour déposer un baiser sur le haut du crâne de la jeune étudiante. Oh ça se voyait dans son regard, elle voulait jouer au docteur avec lui. « Bon alors il t'arrive quoi ? » demanda-t-il un peu fébrile. Les hôpitaux, tout ça, ça lui rappelait inévitablement des mauvais souvenirs de manière générale mais aussi la maladie de Caly, donc rien de très positif.

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J'arrive pas à y croire. J'ai beau essayer encore et encore mais non, rien n'y fait. J'ai perdu un enfant, un bébé et on m'a enlevé une trompe. Non mais sérieusement, à qui est-ce que ça peut bien arriver toutes ces conneries ? Je me le demande bien. Je suis juste Miss Malchance c'est tout, il faut que je m'y fasse. C'est peut être les Etats-Unis qui me portent malheur. Et si je partais ? Non, je ne peux pas m'y résigner. J'ai pas envie de repartir et puis, pour aller où ? Impossible de refaire ma vie ailleurs, je le sais bien. Je suis pas comme ça, pas aussi courageuse que ça. Je suis plutôt une vraie flipete oui. Je tourne la tête vers la porte quand j'entends toquer et souris largement en voyant Leo. Oh Leo, mon Mather - plus très mather mais bon - préféré. " J'ai demandé le plus beau, le plus parfait des students et je l'ai eu ! Yes ! " Je sers les poings avec enthousiaste, genre je suis trop heureuse quoi. J'aurais bien fais un vrai signe de victoire - comme quand on fait tchoutchou pour imiter un train - mais je vais me faire mal alors c'est vraiment pas la solution. Je veux partir d'ici et pas rester encore plus longtemps. " J'ai fais la maligne. J'ai trop bu à nouvel an et... " Ahah, la bonne blague ! Non mais comme si Leo allait gober cette connerie. Il m'avait peut être vu boire au Homecoming mais tout était différent. " J'ai fais une fausse couche. Mais puisque je ne fais rien à moitié, le bébé était pas où il fallait et ma trompe a éclaté " Je doute que ce soit franchement ragoutant pour Leo mais il sait que je raconte tout, je suis comme ça. " Bref, à l'heure actuelle, c'est comme si j'avais plus qu'une couille ! Unique jusqu'au bout la nana ! " Je tente l'humour, encore et toujours, mais je suis sûre que ça va faire rire Leo. Du moins je l'espère.

Leo souriait, tout fier de lui, de son entrée en matière digne du grand Halberstam génial qu'il était, content aussi de voir la bouille de la jeune femme même si elle était alitée. Puis il aimait bien qu'on dise qu'il était le plus beau, le meilleur, le plus adorable, ce n'était que la stricte vérité mais ça fait toujours du bien de l'entendre – mouhaha. Elle commença à lui expliquer avoir trop bu au Nouvel An avant de se raviser. Le jeune homme vint s'asseoir sur une chaise qu'il avait tiré près du lit de la blonde. Il fronça les sourcils en découvrant la véritable raison de la présence d'Andrea à l'hôpital. Ça semblait tout de même assez sérieux, en tout cas, le brunet voulait en savoir plus. Elle continua sur une note d'humour qui fit pouffer Leo avant qu'il ne retrouve son sérieux. Il se doutait bien que ça ne devait pas être simple à vivre, ça réduisait quand même ses chances d'avoir une bébé le jour où elle en voudrait un. D'ailleurs il ne savait pas vraiment de qui et comment elle était tombée enceinte. Avant son départ, elle venait de rompre avec Maxime, il en déduisait donc que soit elle était tombée enceinte avant cela, soit il y avait eu quelqu'un entre temps. « Ah je vois mieux quand tu l'expliques comme ça. » dit-il en riant légèrement à sa blague de mauvais goût avant de redevenir plus sérieux. « Le papa est au courant? »

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Ça me fait un grand bien de voir sa bouille. Vraiment. Leo, le petit Leo... Et dire que je ne l'aimais pas, au début. En même temps, il faisait parti de la bande d'abruti qui ne se gênait pas pour se moquer de moi après le coup que m'avait fait Maxime il y a de nombreuses années... Pour suivre le mouvement surement. Dans tous les cas, je suis heureux de le voir aujourd'hui, de voir une nouvelle tête. Je sais que je vais pouvoir décompresser avec lui, que je vais pouvoir dire et faire des conneries pour décompresser. " Forcément quand je parle de chose que tu disposes, c'est plus facile " Je ris légèrement. Parler ovaire, ovules, trompe et utérus ne lui plaira surement pas alors autant aller à l'essentiel ! " Nope... Je dois vraiment lui dire ? " Je veux dire, je me vois mal appeler Owen. À vrai dire, je ne saurais même pas comment le joindre. Si j'appelle la base où j'ai bossé, ils vont tous trouver ça drôle que je veuille parler à lui et seulement lui quand même... " T'inquiète pas, no drama, c'est pas Maxime le père. Mais il en a engrossé une autre ! " Rancoeur, jalousie et colère ! Le trio parfait pour me mettre d'humeur fracassante mais stop, marre de ce Mather à la con ! " T'aurais pu être mon mather préféré quoi " Mais non, sexy Leo est un joli student maintenant. " Le père est un militaire rencontré en Afghanistan. Je pense pas que ça l'intéresse de savoir que j'ai porté son enfant pendant deux mois avant qu'il fasse la java dans mon corps, tu vois " Je sais pas, c'est une bonne question..

Et oui, Leo devait reconnaître qu'il n'avait pas été tendre avec la jeune femme lors de leur première rencontre. Heureusement, il avait su grandir et apprendre à la connaître, c'était une gentille fille, bien délurée et il aimait bien passer du temps avec elle. Ça ne ressemblait en rien à une corvée. Il ébouriffa ses cheveux avec un sourire taquin. « Tu es si prévoyante, si attentionnée et si douce. Tu serais pas en train de me draguer dis-moi ? » Il s'était installé confortablement afin d'écouter les aventures de la jeune femme. C'était complexe comme situation, il était tout de même rassuré de savoir que Maxime n'avait rien à voir avec ça, sans offense pour l'un et l'autre, il estimait juste qu'il était mieux pour chacun d'eux de ne plus avoir trop de contact. Leo n'avait pas à juger de la situation, il ne savait pas non plus quelle relation liait Andrea à ce soldat, il se mettait juste à la place du jeune papa et il aurait aimé savoir. « Je sais pas, il y a des pour et des contre, après tout c'est quelque chose qui te touche toi particulièrement et je sais pas sur quoi se basait votre relation, mais il mérite peut-être de savoir ? À sa place je crois que j'aurais aimé être au courant. » Il regarda tous les fils auxquels était reliée la Dunster avant de lui demander. « Tu es coincée ici longtemps ? »

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" J'essaye de te mettre dans mon lit en fait " Soufflais-je en riant légèrement. Pas du tout le cas mais bon. Je pense que juste ce que je dis. La morphine et toute les drogues qu'on me donne font délier ma langue. Je l'écoute donner son avis sur ce que je devrais faire vis-a-vis du père du bébé. Le problème, c'est que je ne sais pas s'il est toujours sur sa base, s'il est ailleurs, en couple, marié et ce qu'il encourt si ça se sait. Je doute que coucher avec les aides médicales soit franchement autorisés en cas de mission.. " Je sais pas trop... Je me vois mal appeler pour dire 'oui bonjour, je voudrais parler au soldat Riemz' 'ah bon ? Qu'avez vous à lui dire ?' 'et bien, je voudrais lui dire qu'il a les spermatozoïdes radioactifs parce qu'il m'a mise enceinte et ce bébé a failli me tuer. Et ce, en moins de quatre mois !'. Ça le fait moyen " Bon, je ne le présenterais jamais de cette façon. J'essaierais de ne rien avoir dans le sang si je viens à prendre cette décision. " Mais toi t'es pas un militaire et ça, ça change tout " Ou pas. Je pense que d'un point de vie général, les hommes aimeraient savoir ce genre de choses. " Je suis coincée là jusqu'au 10. Ça devait durer cinq jours mais Priape a réussi à me faire garder neuf putain de jours ! Pour des cas comme moi, ils en ont des lits hein " J'avais ronchonné comme pas possible mais mon ami en avait décidé comme ça. Je serais seule à la maison qu'un seul jour. Mais moi, ça me gonfle déjà d'avance. " Sauf si tu m'héberges, là je peux sortir plus tôt " Je souris largement. " Tu pourras me montrer comme t'es un homme fort plein de muscles et de pectoraux ! " Je souris largement. Je tirerais bien sur son t-shirt pour les voir ces abdos mais bon, ça me demande trop d'efforts.

Leo rit avant de soulever les sourcils, petit air mesquin sur son visage. « Mais il est bien étroit ton lit, on va être obligés de se serrer si tu veux qu'on rentre tous les deux … » Le problème avait Leo lorsqu'il se lançait dans une petite séance de rentre-dedans c'est qu'on était jamais sur de sa sincérité ou pas. Il était comme ça avec les filles qui lui plaisaient, avec ses amies, même avec sa sœur il était un peu comme ça. Il écoutait Andrea, comprenant qu'elle n'était pas emballée à l'idée de se confier sur ce qui lui arrivait au père du bébé qu'elle venait de perdre. D'un côté Leo la poussait à lui en parler, mais visiblement, ils n'avaient pas eu une relation très forte, dans ce cas, la blonde ferait effectivement mieux de prendre soin d'elle. « C'est compliqué comme situation, dans tous les cas tu auras droit à un conflit à un moment ou un autre, tout fini par se savoir, même à l'autre bout du monde. » La jeune femme devait donc rester encore un bon moment à l'hôpital. Il lui aurait bien proposé de raccourcir son supplice mais si elle restait aussi longtemps c'était sous les bons conseils de Priape. Il n'était pas certain de vouloir rentrer en conflit avec lui encore une fois, surtout que pour le coup c'était lui le médecin, Leo n'était qu'un futur psychologue. Quoiqu'il pouvait estimer que c'était mieux pour son rétablissement d'être chez elle. M'enfin il lui sourit. « Je pourrais t'héberger à la maison, je sais pas si ton docteur Zacharias serait d'accord. »

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" Tu doutes de mes capacités de contorsion alors " Ok. C'est donc le summum de la réplique étrange. Je suis fatiguée, j'ai besoin de dormir mais non, je préfère raconter des conneries. Ça me fait plaisir et puis, ça fait du bien de déconner un peu. Ça évite de trop déprimer. Parce que dieu que je déprime dans ce lit. J'ai le temps de penser à tout et à rien, de réfléchir à ce que je vais bien pouvoir faire pendant les dix prochaines années et ce que j'ai fais ces trois dernières années. Bref, une belle ribambelle de pensées pas toujours très joyeuses. Je ne suis pas d'humeur à rire mais me détendre est primordiale. J'hausse les épaules. Un conflit avec le père du bébé, je l'attends. Ça me fera peut être le plus grand bien du monde, de mettre des mots sur cette souffrance avec le principal sujet. " Ouai t'as raison, tout se sait " Mais moi, je pense jamais à ça. Je ne pense jamais aux répercussions que mes actes, et mes non-actes en l'occurrence, peuvent avoir sur les gens. Je pense toujours que rien ne pourra m'arriver si je ne dis rien. Foutaise. J'ai foutu mon couple en l'air en gardant tout pour moi. Et voilà que je repense encore à lui. De toute façon, je peux faire ce que je veux, tout me ramène à lui ces derniers temps. Un large sourire se glisse sur mon visage. " Je m'en fous de l'avis de Priape. Il est parti rejoindre Talya en Ukraine alors tu crois franchement qu'il en a quelque chose à faire de ce que je fais réellement ? " Demandais-je en souriant. " Allez, dis oui, dis oui, dis ouiiiiii. Ça sera juste pour deux petits jours... Et je pourrais te montrer comme je peux ne pas prendre beaucoup de place dans un lit " Je ris. C'est bon enfant avec Leo, c'est un ami avec qui je suis moi même, un de plus.  

Mais qui donc s'était glissé dans la peau d'Andrea ? Le jeune homme riait de voir l'étudiante rentrer dans son jeu, il n'allait pas agir comme si ça le gênait au contraire. Il faut croire que même au fond du trou, bloquée dans un lit d'hôpital, la Dunster gardait un bon sens de l'humour. Leo prit un faux air meurtri, profondément touché au fond de son petit cœur. « En même temps si tu me montres pas qu'est-ce que je peux en savoir ! » s'exclama-t-il sur un ton plus que dramatique. Ouais ouais, reconversion théâtre il y pensait tous les jours. Puisque le sujet du père de l'enfant mort avant d'avoir vu le jour de la jeune femme était vite balayé par la blonde, elle préféra réclamer une sortie immédiate. Le jeune homme fit la moue, il était bien d'accord pour l'héberger le temps qu'elle retrouve ses forces mais s'opposer à Priape n'était pas vraiment dans ses plans. Il pesa le pour et le contre alors qu'elle lui expliquait que de toute façon le Dunster était à l'autre bout du monde avec Talya. Il ne put s'empêcher de lâcher une deuxième grimace, il avait plus ou moins assisté au moment où il avait lâché Brynn au profit de Talya et il avait du réconforter Glucktruc. Bref, pour quelqu'un qui lui avait tapé dans le nez parce qu'il ne prenait pas assez soin de Caly, il n'était pas très doué avec les filles non plus. « J'en sais rien mais s'il te dit de rester et que je te fais sortir je sens déjà les coups que je vais me recevoir ! » rit-il à moitié, un peu tendu quand même. Puis il soupira en se levant. « T'es sure que c'est sans danger ? » Il avait déjà presque cédé mais bon.