Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityles mots peuvent faire mal, mais ton silence est bien pire (Talya)
Le Deal du moment : -29%
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
Voir le deal
269.99 €


les mots peuvent faire mal, mais ton silence est bien pire (Talya)

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je ne pouvais pas passer la soirée à la regarder de loin, à la voir m’éviter, échapper aux explications que l’on devait se donner. Oui, parce que moi j’avais besoin de lui exprimer mon ressentiment et mon mécontentement quant à sa fuite, mais je voulais également parler avec elle, savoir comment elle allait, ce qu’elle avait fait ces derniers jours. Et dès que l’occasion se présenta, je saisis la jeune femme par le poignet, la tirant doucement mais fermement vers la salle de bain de l’appartement pour un petit aparté qui s’imposait. « Viens par là. » Et sans lui laisser le temps de protester, je l’avais attiré dans la petite pièce et refermé la porte derrière nous. Je relâchai mon emprise puis levai la tête vers elle, plongeant mon regard dans le sien, l’air un peu bougon, ne sachant pas par où commencer. Les questions, le sermon ? « Bordel Talya… » soupirai-je avec un air réprobateur en m’avançant vers elle pour finalement enrouler mes bras autour d’elle et la serrer contre moi. Oui, avant de l’interroger, avant de l’engueuler, avant de lui asséner toutes mes reproches, c’était surtout et avant tout le besoin de la sentir contre moi qui prévalait. J’avais accumulé trop d’inquiétudes ces derniers jours, imaginant le pire devant son silence radio prolongé. La savoir là, devant moi, en bonne santé, c’était déjà ça. « Ne refais plus jamais ça. » soufflai-je alors en la serrant un peu plus contre mon torse.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Impossible de comprendre pourquoi la main de Priape se referma sur la mienne et me tira jusqu'à la salle de bains, impossible de comprendre aussi comment j'avais laissé ça arrivé, comment je l'avais laissé approcher si près pour qu'il puisse le faire puisque j'avais pris soin qu'il ne puisse pas. Vraiment j'avais du avoir un petit moment d'inattention, ça ne se reproduirait pas. Sauf que maintenant j'étais coincée avec lui dans la salle de bains et il y avait peu de chance pour que je parvienne à me faufiler en dehors. Mon regard croisa le sien un instant avant qu'il ne se reporte sur mes mains croisées. Très sérieusement je ne sais pas comment me comporter, ça fera un mois demain que je n'ai pas été proche de lui, pas à cette distance là. J'ai envie de fuir encore, encore plus après avoir croisé ce regard qui me donne envie de fondre dans ses bras, d'ailleurs ses bras viennent se serrer autour de moi me prenant de court. Je ne sais que faire, je me laisse donc faire sans bouger puis je finis par déposer mes mains vers ses hanches pour mettre de la distance entre nous. « Je ne pense pas que cette proximité soit une bonne idée. » Déjà qu'on est enfermé dans une toute petite pièce, alors si en plus il me sert contre lui ça ne va pas le faire. Je dis ça le plus sereinement et paisiblement possible mais j'ai juste une envie à nouveau, encore plus que d'habitude parce que ça fait un mois que je ne lui ai pas dit, lui dire que je l'aime plus que tout, qu'il doit me pardonner. Mais ce discours est un discours qui se noie dans le reste. Je prends de grandes inspirations afin de rester calme, de ne pas trahir la panique intérieure, la raz-de-marée de sentiments surtout. Pourquoi même après un mois de séparation il me fait autant d'effets ? Pourquoi est ce que ça ne passe pas sérieusement ? C'est quoi le remède miracle. « J'ai atterri en milieu d'après midi, pas eu le temps de prévenir ma mère, ni de revoir les filles. Elles me manquent. » Je donne les informations au compte goutte, je n'ai aucun compte à lui rendre, il est avec sa blonde, il n'est plus mon petit ami. Mes filles me manquent oui, je veux les serrer contre moi mais surtout l'idée de partir loin d'ici avec elle est vraiment présente. Si je les avais prises avec moi, je crois que je ne serais pas revenue. Après tout l'Ukraine m'avait tout pris, mon frère, mon mari, mais ma vie est là bas, c'était idiot de penser que je pouvais tout reconstruire ici, inutile même, une vraie perte de temps que d'avoir suivi ma mère, d'avoir rejoint mon père.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
C’était donc le soulagement qui l’avait emporté. Mais ce n’était que le premier round du combat des émotions qui se jouait en moi. Mais cela ne dura pas longtemps. Vite la sensation délicieuse de la revoir, de la sentir contre moi, de respirer son parfum, s’effaça puisque je sentis les mains de mon ex se poser sur mes hanches pour me repousser quelque peu, l’occasion pour elle de me souffler que cette étreinte n’était pas une bonne idée. « Ouais t’as raison… Ton –petit ami Matthéo- n’apprécierait pas. » J’appuyais bien sur l’expression petit ami associé au prénom de son meilleur ami, l’articulant avec un sourire faux et un certain sarcasme,  façon de lui signifier que je savais, que j’avais parlé avec le mather et qu’il m’avait raconté la supercherie. Je m’écartai quand même, un petit pas en arrière. Un recul minime pour respecter cette distance que cela faisait des semaines qu’elle s’appliquait à mettre entre nous. Je l’écoutais ensuite reprendre la parole, pour me donner un semblant d’explication. Des paroles qui ne firent qu’effacer un peu plus mon soulagement premier pour raviver la colère accumulée suite à son départ. « D’atterrir ? Mais t’étais où là Talya ? Ca fait dix jours bon sang ! » Et là je me stoppai, mon regard se reportant sur la montre à mon poignet avant de prendre : « 10 jours, 4 heures et 52 minutes que t’es partie sans rien me dire, en me laissant sans explication… » Oui j’avais compté. Je voulais savoir donc où elle s’était rendue, c’était la moindre des choses non ? J’étais le père de sa fille, j’étais celui qui s’était occupé de sa fille aînée durant son absence. Je méritais plus que ça. Mais je finis par me radoucir un peu, pour affirmer finalement : « Tu leurs manques aussi… » Oui c’était certain, même si j’avais tâché d’assurer seul, Charlie et Mila avaient besoin de leur maman. « J’ai essayé de mettre une perruque blonde et tout, mais elles sont pas folles, j’ai pas fait l’illusion… » Je tentais un peu d’humour. Je ne voulais pas que Talya se braque, je ne voulais pas qu’elle s’échappe de la pièce et qu’on retourne à la case zéro contact, zéro communication. Pour cela que j’avouai finalement : « …Et tu m’as manquée aussi. »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Quand il recule et met Matthéo et petit ami dans la même phrase, je relève les yeux vers lui et plante mon regard dans le sien en soupirant. Est ce que je peux me battre contre ça ? Contre lui ? Cette jalousie qui le fait voir et croire n'importe quoi alors qu'il fait tout pour passer à autre chose ? « Pense ce que tu veux, ça prouve à quel point tu te trompes sur moi. » Il avait dit que je serais forte, que je serais une bonne maman, que je parviendrais à surmonter tout ça, mais est ce qu'il y a une réussite dans tout cela ? Non aucune, je ne suis ni forte, ni capable de passer au delà de mes sentiments et de cette rupture, ni capable d'être une bonne mère, la preuve j'ai abandonné mes filles pendant plus de dix jours sans donner de nouvelle. Certes, je ne les ai pas abandonnées à n'importe qui, je les ai laissé à l'homme en qui j'ai le plus confiance malgré tout ce qu'il se passe, mais quand même quoi, pourquoi ai je fait ca ? « En Ukraine. » N'y avait il pas pensé ? Et ma mère ? Ne s'en était elle pas doutée ? d'ailleurs on pouvait ajouter à tous mes nombreux défauts que j'étais la pire des filles. J'avais fuit tout cela alors que ma mère venait d'apprendre qu'elle avait un cancer. Si c'est pas lâche comme réaction. « Je ne serais pas revenue si j'étais partie avec les filles. » Qu'il voit le bon côté des choses si je lui ai manqué : mes filles m'ont ramenée, alors que si j'étais partie avec Charlie et Mila, je ne serais pas là devant lui et il serait surement déjà au poste de police pour m'accuser d'enlèvement ou de je ne sais quoi pour en rajouter sur ma tête. « Arrête de dire ça Priape, tu sais très bien que tu me fais mal. » Parce que je ne peux pas être juste sa bonne copine, parce que mes sentiments sont beaucoup trop forts, ils le sont même encore plus après un mois sans lui parler. Ce n'est pas juste comme tout le monde je devrais avoir le droit à une remise à zéro de la disquette des amours. « Tu manques chaque jour à ma vie, et je ne manque pas à la tienne de la même manière... » Je baisse la cuvette des toilettes, qui se trouvent dans la salle de bain, et vais m'asseoir dessus tout en prenant ma tête dans mes mains, peut être que ça va me détendre un petit peu. Non pas vraiment. Je suis incapable de penser à autre chose qu'à lui alors qu'il est dans cette toute petite pièce avec moi. « Tu as eu toutes tes réponses ? » Je veux m'enfuir, je pense même que quitter la soirée est envisageable mais qu'aller me saouler au buffet l'est encore plus.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Tu vis quelque chose de difficile en ce moment, je suis humain tu sais, je peux comprendre... » Avec la maladie de sa mère, elle avait agi impulsivement. C'était pas ce qu'il fallait faire, j'aurais voulu savoir où elle était et avoir des nouvelles mais maintenant c'était fait. Et elle était revenue, et en bonne santé, voilà ce qu'il fallait retenir. Elle revenait donc d'Ukraine. C’était une possibilité parmi toutes les autres que j’avais envisagées, l’enlèvement par les extraterrestres ou encore le crash aérien sur une île perdue, tel un scénariste de film catastrophe j’avais eu bien le temps de laisser divaguer mon imagination. Mais la réalité et le climat politique toujours particulièrement tendu dans son pays d’origine rendait son voyage tout aussi dangereux. « Talya… Je sais que c’est dur d’être loin de sa patrie d’origine… » J’étais expat’ aussi il ne fallait pas l’oublier, mon attachement à la Grèce était encore, malgré le temps passé sur le sol américain, toujours très fort. « Tu peux pas retourner là bas comme ça, sans rien dire… Si il t’était arrivé quelque chose… » Non non, stoppons là mon imagination débordante, parce qu’elle avait déjà assez fait des siennes durant ces dix derniers jours. Et puis finalement c’est sur ces mots suivants que je voulais rebondir, son aveu que si Charlie et Mila avaient été avec elle, elle ne serait pas revenue, elle ne serait pas là devant moi. « T’es pas sérieuse ? » Dis moi que tu n’es pas sérieuse. Je lui lançai un regard peiné, presqu’encore plus désarmé que lorsqu’elle avait émis le souhait de ne plus me voir, de me rayer de sa vie. Ma vie sans Talya, cela faisait déjà un mois qu’elle me l’avait imposé, c’était déjà en soit invivable alors ma vie sans Mila… « T’es pas sérieuse là ? » répétai-je incapable pour le coup d’imaginer ce scénario. Y’avait trop de gens qui avaient foutu le camps, je ne pouvais pas encaisser l’idée de la voir partir, définitivement. Elle s’asseyait et enfouissait sa tête dans ses mains en me demandant si j’avais eu toutes mes réponses. Je secouai la tête, négativement : « Talya on peut pas continuer comme ça… Tu voulais qu’on soit amis, j’ai essayé, j’ai joué le jeu…  Tu voulais qu’on ne se parle plus, qu’on ne se voit plus, quitte à me baratiner et me faire croire que tu vivais une lovestory avec Matthéo, ça m’a blessé, mais je me suis éloigné, je t’ai laissé ton espace, et ça n’a rien changé… » Je soupirai un instant avant de reprendre la parole en affirmant : « Je ne veux pas que tu partes, avec ou sans les filles. Il faut qu’on trouve un autre moyen. » J’essayais vraiment, j’étais prêt à tout… Même si la regarder aux côtés de Silver m’aurait donné envie de vomir, j’aurais encore préféré ça que de la voir s’enfuir loin de Cambridge. Voilà je préférais encore la voir avec Matthéo, pas trop loin de moi, qu’à l’autre bout de la Terre. C’était pour dire…
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Le cancer de ma mère, la perte de repère dans un pays que je ne connais pas alors que j'ai toujours vécu en Ukraine, les pertes humaines de l'année dernière, celle de cette année d'une autre manière, c'était beaucoup trop pour moi et il était compliqué de rester ici sans rien à se raccrocher. Mes filles ? Oui mais elles ne sont pas un point d'encrage ici, elles me suivront où que j'aille sauf que Mila est liée à Priape et qu'encore une fois il passe avant moi dans ma tête. Donc comme je ne veux pas priver Priape de sa fille, je me condamne à rester vivre ici comme une idiote qui n'arrive pas à tourner la page. « Tu pourrais au moins voir le bon côté des choses : quand je suis au plus bas je ne suis pas de celles qui ont des envies suicidaires je saute juste dans un avion et je me coupe du monde. » Juste oui, si on peut dire ça. Avec la forte envie que l'avion est un souci en pleine mer qu'il s'écrase et que tous mes soucis s'envolent avec lui, peut être que je l'avais eu cette envie, peut être que non. Aujourd'hui j'étais revenue et j'étais à cette fête, je ne sais même pas pourquoi je suis venue, pour me mettre à l'épreuve ? Peut être. Enfin non. Voilà, c'est le bordel dans ma tête, une idée arrive et le contraire débarque, tout s'entrechoque, je déteste ça, ça ne peut pas continuer comme ça. Quand il me demande si je ne suis pas sérieuse, je laisse planer le silence, il parle pour moi. Il ne s'imagine pas à quel point c'est compliqué pour moi actuellement, alors si bien sûr que si je suis sérieuse. Partir loin, tout recommencer, tout oublier, c'est tellement plus facile que de vivre avec tous les souvenirs qui te bouffent un peu plus chaque jour, et c'est sans parler des regrets. « Je vais pas bien Priape... Il n'y a pas de moyens miracles, rien ne fonctionne et ne t'embêtes pas à chercher de solution, la solution tu la connais et elle n'est pas envisageable. » L'avoir près de moi, l'avoir pour moi, non ça il ne veut pas malgré toute l'affection qu'il peut encore avoir pour moi parce que je pense que s'il s'éclate avec sa barbie ses sentiments à mon égard ont disparu. « Je sais ni vivre en t'ignorant, ni vivre à côté de toi en tant qu'amie, je ne sais pas juste être la mère de ta fille, être cette personne avec qui tu as eu un bébé. Tout ce qui me lie à toi me blesse, ne fait que remuer le couteau dans la plaie. » Cette plaie qui ne cicatrise malheureusement pas même avec le temps qui passe, une plaie qui reste à vif, une plaie béante. « Et contre ça tu ne peux rien faire, et trouve aucune solution, il n'y a rien qui fera disparaitre mes sentiments, mes regrets et tout le reste, tu le sais bien on a déjà eu cette discussion un milliard de fois, je ne suis pas comme toi, je ne sais pas passer à autre chose si facilement même avec un mec qui me plait, même avec un mec adorable alors avoir encore cette discussion c'est te faire perdre ton temps une nouvelle fois. » Je repose mon visage dans mes mains, cherchant en vain la clé de tout ça, cherchant à qui il peut donner la clé de mon cœur, mais il n'y a personne, c'est comme ça. Qu'il soit heureux et me laisse dans mon pétrin. « T'ajoutes à tout ça la maladie de ma mère et tu comprends que je n'en verrais jamais le bout, que j'ai juste envie de retourner vivre avec elle là où on a toujours vécu... »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Quand elle évoqua avec un certain humour noire qu’il fallait que je relative, que sa façon à elle de gérer les crises était moins tragique que celle de certains dépressifs suicidaires, je déglutis difficilement. « C’est une façon de voir les choses… » J’essayerais d’y penser la prochaine fois… Sauf que non, je n’avais pas envie qu’il y ait de prochaines fois, je ne voulais pas revivre ce que j’avais vécu ces dix derniers jours… Il fallait qu’on trouve un autre moyen de gérer ça, de traverser ça. Talya exprima qu’elle n’allait pas bien, chose que je savais très bien et qui était compréhensible vu la maladie de sa maman. Elle insista sur le fait qu’il n’y avait pas de solution. « Alors quoi ? C’est notre dernière soirée ce soir ? Tu es venue ici pour m’annoncer que tu allais partir c’est ça ? » Je ne voulais pas l’entendre mais plus cette discussion avançait et plus ça ressemblait à des adieux, puisque selon elle aucune solution n’était envisageable. « Et pour la centième fois Talya : tu n’es pas JUSTE la mère de Mila. Tu es… Talya. » Je ne trouvais pas les mots pour décrire ce qui nous liait, mais à coup sûr ça ne se résumait pas à notre fille. Il y avait, et il y aurait toujours plus. Mais comme elle le disait avec justesse, ce n’était qu’une répétition de nos précédentes conversations, c’était sans issue. Sauf que quand elle affirma qu’elle n’était pas –comme moi-, qu’elle, elle ne pouvait pas –passer à autre chose- je ne pus retenir un petit rire de colère. Et sur un ton mauvais, je brandis l’info que Matthéo avait gentiment partagé avec moi : « Parce que quand tu couchais avec Maxime tu passais pas à autre chose peut être ? Tu sais le même Maxime qui n’était qu’un –ami- cet été ? » Ok, si je ne voulais pas la braquer c’était surement rater, ça m’avait échappé malgré moi… Et le ton n’était plus vraiment conciliant. Il fallut qu’elle évoque la maladie de sa mère pour que je radoucisse. « Talya, je suis désolé pour ta mère… Je suis désolé vraiment. » J’avais perdu ma sœur d’une leucémie, je risquais de perdre Caly d’une tumeur cérébrale, je comprenais en partie cette détresse que l’on ressent lorsqu’on annonce à l’un de nos proches un cancer de quelque sorte qu’il soit. De nos jours, ce mot résonnait trop souvent avec décès, malgré tous les progrès des thérapeutiques en la matière. Et je devinais que c’était ce que la jeune femme redoutait tout particulièrement : de perdre sa maman…
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Est ce que je vais partir ? Est ce que je vais retourner dans mon pays ? Est ce que je vais oser prendre Mila à son papa ? Je ne suis pas assez égoïste pour ça. Dans tous les cas il y a une part d'égoïsme là dedans, soit je lui prends Mila, soit je le laisse supporter le fardeau de me voir un peu plus mal jour après jour parce qu'il s'épanouit dans sa relation et que moi je reste là sur le côté de la route, comme une vieille voiture en panne. « Je suis Talya, Talya la nana qu'on aime bien mais qui peut faire tout ce qu'elle veut on la pardonnera pas, je suis Talya que tout le monde voit comme forte et assumant complètement sa coucherie, je passe presque pour la fille qui l'a vraiment voulu, qui ne regrette rien par rapport à toi. Ouvre les yeux Priape, une part de toi pense comme tous ces gens, sinon tu aurais laissé une chance à ton cœur de se faire écouter par ta tête et de me pardonner, mais tu l'as pas fait parce que malgré tout ce que tu dis, une part de toi me voit comme tous les autres. » Et clairement je n'en peux plus. J'en ai mare de cette image faussée, de cet enchainement de trucs qui ne font que me tirer un peu plus vers le bas et ce qu'il dit ne fait qu'en rajouter une couche. Voilà quand je couche avec quelqu'un, je passe à autre chose. Bien sûr. Je devrais faire ça tous les jours alors ça me permettrait peut être de penser à autre chose qu'à lui peut être. Mais non, c'est juste impossible pour moi. Et si depuis dix mois je ne suis relancée dans aucune autre relation s'en est bien la preuve, mais ça il ne le voit pas. Je me lève des toilettes et viens me planter devant lui quand il monte un peu dans les tours en parlant de ma coucherie avec Maxime. J'ai la gorge serrée, les yeux humides quand je finis par lui dire : « Reproche moi ce que tu veux pour Maxime, il s'est passé aussi quelque chose avec Joachim le soir d'Halloween en fin de soirée... Reproche moi tout ce que tu veux mais ne te mets pas à ma place pour dire que coucher avec quelqu'un c'est passer à autre chose, ne mélange pas ça et les sentiments. Je n'en ai pour aucun des deux. » Quand il s'excuse pour ma mère comme si il était responsable de quelque chose je fais volte face pour ne plus avoir son regard braqué sur moi. Me dire qu'elle risque de partir c'est beaucoup trop dur et une larme finit par dégringoler le long de ma joue, larme que j'essuie rapidement avant qu'elle ne fasse le grand saut du bas de mon visage jusqu'à mon haut. « Je peux pas la voir souffrir, je peux pas la voir se préparer au départ si jamais le traitement de marche pas, je peux pas la perdre elle aussi... Alors je ne peux pas rester là mais je ne peux pas t'enlever ta fille. Je vis ma vie en fonction de toi, de ta vie à toi, pour Mila, pour son bien, mais ça me bouffe, ça me détruit à cause de mon amour. »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Elle était Talya. Voilà que son seul prénom s’était échappé de mes lèvres, comme si j’étais incapable de mettre plus de mot pour décrire ce qu’elle représentait pour moi. Comme toujours, Priape, le roi des expressifs. Mais la jeune femme se chargea de la description à ma place, sauf que je secouai la tête à mesure qu’elle parlait pour marquer mon désaccord. « Non, arrête non… » Mais elle continua, poursuivant, pensant vraiment que mon avis rejoignaient celui des autres. « Talya arrête, je ne pense pas ça de toi ok ? » Que les choses soient claires une bonne fois pour toute. « Je t’aime, tu le sais bien. Si ça n’a pas marché, si on n’a pas eu notre deuxième chance, c’est MA faute aussi, c’est MOI le problème. MOi qui pardonne pas. » Moi l’abonné des doutes. Moi qui joue les petits malins mais qui souffre d’un grand manque de confiance en lui. Moi encore qui saute sur la moindre occasion pour douter de sa sincérité, comme lorsqu’elle affirma qu’elle ne passait pas à autre chose et que de mon côté je lui renvoyais sa coucherie avec Maxime en pleine figure. Sauf que le ton montant, elle se leva, se plaçant face à moi pour me renvoyer à son tour un coup, métaphoriquement parlant. Elle avait couché avec Joachim le soir d’Halloween. « Joachim, ton presque cousin ? » Ok, savoir qu’elle avait dérapé avec l’autre mather, celui avec qui en grand naïf j’avais bu une bière il y a peu quand j’ignorais encore toute cette histoire, c’était déjà un coup dur. Mais savoir qu’en plus, il y avait le président des rouges qui avait pu la toucher, président des rouges qui était censé être mon ami rappelons le. « Je vais le tuer… » Sauf que non, je le ferais pas. J’avais pu le droit d’être jaloux. Le fait que Talya soit mon ex ne faisait pas d’elle ma propriété privée. Et c’est avec colère que j’essayais à mon tour de l’atteindre : « Et moi j’ai couché avec Sienna un soir à l’Ivy League. » Voilà bam, désolée Sienna, j’avais promis de ne rien dire mais là l’énervement l’avait emporté sur notre petit secret. « Ca devrait t’aider à passer à autre chose ça non ? » demandai-je méchamment. Exit toute ma compassion, la colère l’avait emporté, même si au fond de moi j’étais sincèrement désolé de savoir sa mère malade, même si il était dur de rester impassible devant ses larmes, de ne pas me laisser attendrir. Halloween c’était bien avant qu’elle n’apprenne la maladie, alors non, elle n’avait pas d’excuses…
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Quand on aime quelqu'un Priape on se bat pour lui, on se bat pour sauver ce qu'il y a à sauver et recoller les morceaux. » Mon ton est calme et posé comme pour toute le reste de la conversation. C'est ça l'amour pour moi, il ne peut pas dire qu'il m'aime alors qu'il n'a pas de mal à se mettre en couple avec une autre fille. Enfin je sais pas mais le sexe et les sentiments c'est quand même bien différent. Je crois que je prendrai encore mieux qu'il se tape toute la planète plutôt qu'il se mette en couple, enfin c'est pas je crois, c'est sûr. Je préfère le voir coucher à droite, à gauche que de le savoir amoureux d'une autre fille et ça me fait encore plus rager si cette autre fille a le droit à la définition de l'amour qui est la mienne, plutôt que la bizarroïde de Priape qui aime mais se braque comme si rien ne comptait. Mon ton reste calme en toute circonstance, même si je me suis un peu ressourcée en Ukraine, je reste fatiguée, lasse de tout ça et même s'il s'énerve à propos de Joachim je le laisse faire je ne proteste pas. Je me rends compte après qu'en ayant voulu être honnête j'ai peut être brisé leur amitié alors que ce n'était pas du tout mon souhait, je voulais juste qu'il sache tout pour ne pas avoir à l'apprendre d'une autre manière, d'une manière blessante par quelqu'un d'autre et qu'il s'en serve pour me blesser après. « Et bien va le tuer si tu veux, tu lui donneras raison comme ça, ton pote n'est pas con. » Et là je fais clairement référence à ce que Joachim a dit au homecoming quand il a voulu m'embrasser et que Priape s'est interposé par jalousie, comme s'il était encore mon petit ami alors qu'il n'en était rien mais que les sentiments amoureux qu'il y a encore entre nous crèvent les yeux et que la situation agace notre entourage. Parce que c'est clairement ce qu'il se passe. Je lui parle de ma mère et il vient à me faire une déclaration étonnante sur Sienna. Là impossible de garder mes larmes pour moi parce que clairement son intention de me mettre plus bas que terre et le fait que ma meilleure amie m'ait fait ça alors qu'on a parlé encore il y a peu des sentiments que j'avais pour Priape et qu'elle m'a encore encouragé à tout faire pour le récupérer, ça me blesse, ça me déçoit, ça me fait tomber de tellement haut. Je me retourne vers Priape : « Je peux partir maintenant ? » J'ai envie de sortir d'ici, de rentrer chez moi, de prendre mes filles et de me barrer. « Je te remercie de m'avoir pris la personne la plus importante à mes côtés. Les filles sont où ? »
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)