somebody that I used to know (mira)

❝ you can get addicted to a certain
kind of sadness. ❞
MIRA & LEO.

Le sang chargé d'alcool, le jeune homme se sentait un peu partir. Il ne réfléchissait alors ni aux maux de tête qu'il risquait d'avoir le lendemain ni à ses cours. Il était juste bien là, l'esprit lointain, le regard flou, Leo termina son énième verre qu'il posa sur une table au hasard. Tout allait bien, une soirée alcoolisée, rien d'exceptionnel pour le brunet qui avait au contraire était plus que sage depuis quelques mois. Maintenant il retrouvait sa vie de célibataire, reprenait avec quand même un peu d'amertume ses activités de l'époque. Son regard se posa finalement sur une grande blonde, elle était de dos à quelques pas de lui. Son pouls s'accéléra légèrement, une vague de chaleur significative l'enveloppa et il se dirigea sans hésiter vers elle. Elle lui manquait, mais elle était là. Sans plus attendre il attrapa délicatement son bras, son autre main glissant affectueusement sur son épaule pour la faire se retourner. Malgré la chape de plomb que l'alcool avait posé sur son esprit, il se sentit se réveiller lorsque la jeune femme se retourna et qu'il se rendit compte de son erreur. Ça aurait été moins catastrophique si la blonde qu'il avait importuné en la confondant avec Calypso n'avait pas été une connaissance. Si la silhouette lui semblait familière c'est car il la connaissait. Il rougit violemment, ressentant soudainement une profonde honte et c'était comme si on le réveillait en plein sommeil. « Je suis vraiment désolé. » Puis détaillant la blonde il inspira, il ne voulait pas refaire une bêtise. « Miraaaaaa … ge, je crois que j'ai vu un mirage. » On a vu mieux pour se rattraper mais la vodka parlait pour lui.

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✧Somebody that I used to know ✧Leo et Mira

De la musique, de l'alcool coulant à flot. Divers corps se mouvant de place en place. Une foule venue fêter les fêtes de fin d'année, boire un dernier verre entre amis, avant de partir retrouver la famille. Le lord Hobo restait toujours le même, un bar fréquenté, autant par les jeunes étudiants d'Harvard, que par des professeurs, ou des habitants de Boston. Et pourtant ce soir, il était aisé de se faufiler entre les différentes tables pour prendre les commandes, de se promener avec un plateau en équilibre sur la main, sans risquer de le faire tomber ou de marcher sur les pieds d'un client. C'était rare des soirs comme cela, où l'on pouvait se poser cinq minutes sur l'un des tabourets du bar, boire un verre tranquillement entre deux clients, ou même compter la caisse lorsqu'il ne reste presque plus personne. On se croirait presque clients à notre tour . Ce genre de soir où l'on fait des rencontres, que l'on retrouve des amies, ou que l'on retrouve de vieille connaissance. Cette dernière option, je préfère l'éviter, de vieille connaissance, ce n'est jamais bon signe selon moi. Adossé au bar, profitant d'une pause entre les services, je vérifie la plupart de mes SMS, ou mail sur mon téléphone.
Fin de soirée approche, il ne doit reste qu'une dizaine de clients tout au plus, tous déjà servit, tous presque prêts à rentrer chez eux . Un frisson me parcourut dès l'instant où la main se posa sur mon bras, tandis qu'une autre venait se glisser sur mon épaule, accompagné d'un sursaut tandis que je me retourne rapidement vers cet inconnu. Un sourcil froncé tandis que je recule d'un pas, pour finalement me cogner au bar derrière moi. Je grimace légèrement, jetant un rapide coup d'oeil à mon bras, déjà rougit, avant de reposer mon regard sur la personne, reconnaissant rapidement Léo, que je fuis depuis que je suis arrivé à Harvard en fait. Je pousse un soupir avant de lever les yeux au ciel. « C'pas grave... » Enfin si parce que je voulais pas te voir, mais je peux pas faire autrement maintenant. « pour le jeu de mots pourri, tu repasseras. » deuxième lever des yeux au ciel en quelques secondes, et je pense pas que ce sera le dernier de la soirée. « Bon bah … a plus ! » Je cherche des yeux un endroit, un client que je pourrai aller servir, pour le fuir de nouveau.

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MIRA & LEO.

Le malaise avait envahi le jeune homme. Non seulement, le fait de s'être trompé le ramenait à la réalité. Non ce n'était pas Caly et non elle ne sortait pas, elle ne sortait pas parce qu'elle était malade et qu'elle devait probablement être au fond de son lit. La gêne était encore plus grande car c'était avec Mira qu'il l'avait confondue. Il était étonné, confus de voir la blonde qu'il n'avait pas vu depuis un long moment. Elle avait disparu il y a des années maintenant, alors qu'ils étaient ensemble au lycée. Il se souvenait qu'elle lui avait dit qu'elle entrait à Harvard, s'ils avaient gardé contact au début, peu à peu l'écart s'était creusé. Ils avaient du se croiser une poignée de fois sans s'accorder un regard, sans s'adresser un mot. Et là il avait fait la gaffe. « Je suis vraiment désolé. » répéta-t-il encore une fois. Il n'avait pas pu s'empêcher de lâcher une vanne un peu pourrie pour s'excuser. Ce qui ne fit bien évidemment pas rire l'étudiante qui ne tardait pas de lui faire remarquer. Il sourit, rit un peu gêné. Mira n'avait pas changé en quelque sorte, son visage, il reconnaissait l'adolescente dont il était proche. Ça lui faisait bizarre d'être aussi proche d'elle et même de lui parler après tant de temps. Elle s'excusa, lui dit qu'elle allait partir et poussé par un truc venu de je-ne-sais où, il la retint doucement par le bras. « Attends, tu vas bien ? » demanda-t-il simplement, mais c'était plein de sens pour eux qui ne s'étaient pas vu pendant tant d'années.

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✧Somebody that I used to know ✧Leo et Mira

Me retrouver face à Léo, ne peut que créer un certain malaise en moi. Instinctivement, je commence à me mordre l'intérieur de la joue, une sale habitude, qui ne me quitte pas dès que je ne me sens mal à l'aise, gêné ou, tout simplement dans une situation inconfortable. Et c'était bien le cas actuellement. Depuis combien de temps je ne m'étais pas retrouvé face à Léo ? Des années, 3 ou 4 maximum. Et pourtant, c'était comme si plusieurs décennies s'étaient écoulés entre ces deux moments, dans mon esprit. « C'est rien, t'inquiète pas... » j'aurais préféré qu'il oublie cette histoire, qu'il retourne s'asseoir, recommande un verre à boire peut-être, ou même qu'il sorte du bar, plutôt que de rester là . Il devait sans doute s'attendre à ce que j'entame la conversation, parce que ça a toujours été mon style. Aller vers les autres, commencer à leur parler, leur poser des questions tout en restant très vague me concernant. Mais là, je reste silencieuse, même lorsqu'il essaie de détendre l'atmosphère en blaguant avec mon prénom. Je dis pas grand-chose, alors que j'aurais pu en rire, lui rétorquait quelque chose sur le sien, ou même en faire un autre, parce que, les jeux de mots sur mon prénom, c'pas le premier ni le dernier qu e j'entends, mais je cherche plutôt une échappatoire, un endroit où je peux m'éclipser car je sens le piège se refermer lentement sur moi. Et lorsque je me décide à partir, il me retient, avec une question très simple. Je relève mes yeux vers lui, toujours en me mordant toujours l'intérieur de la joue, avant de finalement me décider à répondre. « Oui . Ça va. » ça va bien mieux que la dernière fois où l'on s'est vus. Ou j'avais une peau toute bronzée, grâce à du maquillage pour cacher mes nombreux bleus, où je faisais un bon de 2 mètres dès que l'on me touchait l'avant-bras car j'avais la peau brûlée ou à vif à cet endroit sous mon pull. « Je bosse ici pour me payer mon loyer. » J'avais peur d'avoir une question par rapport à mon départ de Santa Barbara, alors peut-être que détourner son attention sur mon boulot, allait fonctionner.

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MIRA & LEO.

Il aurait peut-être mieux fait de passer son chemin. Mais pour une fois, il n'avait pas envie de laisser passer les choses, laisser partir Mira alors qu'instinctivement en la voyant, des centaines de questions se bousculaient dans son esprit. Leo en avait assez de laisser les choses prendre le dessus sur lui, laisser couler, voir les gens s'enfuir sans qu'il aie le courage de leur dire tout ce qu'il voualit leur dire. Il avait fait ça avec Mira, il l'avait laissée partir, ils s'étaient éloignés et Leo n'avait rien fait pour arranger ça. C'était son amie avant toute chose, sa première véritable amie peut-être. Les quelques baisers échangés ne pouvaient rien changer au fait qu'ils avaient été amis. Parfois, les premiers mois où elle était partie, il avait voulu lui dire au terme d'un e-mail mais il ne l'avait jamais fait. La blonde n'avait jamais été dans un périmètre aussi restreint autour de lui depuis longtemps, alors il l'avait interpellée, se risquant à engager la situation. Elle répondit simplement, le jeune homme hocha la tête. Elle travaillait ici disait-elle, il en déduisit qu'elle devait toujours étudier à Harvard. « Oh d'accord, et ça se passe bien ? Le boulot ? Les études ? Tu es toujours à Harvard je suppose ? » Il avait relâché son poignet, restant proche d'elle pour la rattraper si elle fuyait de nouveau. Il cherchait son regard, il voulait la mettre en confiance.

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✧Somebody that I used to know ✧Leo et Mira

Santa Barbara était une période de ma vie que je ne pouvais pas oublier : les années lycées, les fêtes, les premières années où je vivais réellement entouré d'amis, ce qui était également une première pour moi. Et aussi les premiers copains ; comme Léo. Et pourtant je rejetai plus ou moins cette période de ma jeunesse, n'en parlant que très rarement, ayant coupé les ponts avec toute personne s'y rapprochant, en n'ayant communiqué avec aucun d'entre eux depuis bientôt 4 ans. Depuis ce fameux soir où j'suis parti en volant de ma voiture, pour ne jamais revenir. C'est étrange de se dire, que c'est Léo que je recroise en premier, même si ça fait un moment que je sais qu'il habite dans le coin et qu'il étudie à Harvard . je n'ai jamais été fan des "retrouvailles" comme on peut en voir à la télé, où on passe 3 heures à discuter, et à se poser des questions de manière réciproque. C'est surtout pour ce dernier point que j'aime pas ça : les questions. Autant j'adore en poser, découvrir l'autre, mais devoir y répondre, c'est autre chose, un autre jeu d'une certaine façon . Je pousse un léger soupir en haussant les épaules lorsqu'il me rattrape, me retrouvant au pied du mur. De toute façon, qui me dit qu'il me posera des questions sur mon départ ou autres ? « Euh ouais, je suis en 4ème année de design mode et de théâtre, et j'essaie de gérer comme je peux avec mes horaires de boulot...et toi? » Je n'étais pas une lumière au lycée, séchant la plupart des cours de maths, et de sciences, ça peut sembler étonnant que j'aie réussi à arriver jusqu'à Harvard . Mais cela m'intriguait aussi de le retrouver ici, aussi loin de la Californie, alors qu'il y a tout de même de bonne université là-bas.

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Ça demandait un effort particulièrement grand à Leo de rester concentré avec les verres d'alcool qu'il s'était enfilé ce soir. Pourtant il faisait un effort, vraiment parce qu'il perdait beaucoup en ce moment, retrouver quelqu'un au hasard d'une boîte, c'était pas commun et le jeune homme était troublé de voir Mira après tant d'années de silence. C'est la vie, c'est comme ça, on s'éloigne, on rompt le contact, on prend des voies différentes et finalement on a plus grand chose en commun qu'une poignée de souvenirs rapidement mis au placard au profit de nouveaux. Pourtant Halberstam se souvenait du départ de la jeune femme, plutôt de l'incompréhension à laquelle il avait fait face. Il se souvenait d'elle comme la fille qu'il aimait bien, fuyante aussi, dont il savait beaucoup tout en ignorant des points décisifs de sa personne. Il se souvenait des rares moments d'intimité qu'ils avaient eu où elle s'arrangeait toujours pour ne pas trop en montrer, comme si elle avait quelque chose à cacher. Mais ce n'était pas ce genre de nostalgie qui l'animait, plus la sensation qu'il se devait de lui demander des nouvelles. « C'est génial qui ça marche avec toi, enfin je n'en doutais pas trop. » Un sourire passa sur ses lèvres avant qu'elle ne lui retourne sa question. « J'ai fini ma maîtrise de psychologie, j'ai débuté un nouveau cursus complémentaire en socio. » Il était gêné, comme à chaque fois qu'on revoit quelqu'un qui a compté et qu'on a plus ou moins abandonné avec le temps. « C'est étrange de te voir après tant de temps. »

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Un vieil ami, voilà comment je pouvais qualifier de Léo en quelque sorte, un de mes premiers amis. Alors il est vrai , qu'au fond de moi, j'étais heureuse de le revoir, d'avoir un pe_ de ses nouvelles, savoir qu'il allait bien. Lorsque je suis parti de la Californie, j'ai longtemps hésité à reprendre contact avec certaines personnes, ayant été là pour moi à une période de ma vie qui n'était pas évidente, mais... quelque chose m'empêchait toujours d'appuyer sur le bouton envoyé, que ce soit pour un mail ou pour un SMS. Peut-être tout simplement car je suis parti sans prévenir personne, les abandonnant tous, en disparaissant dans la nature. Alors essayer de les oublier, me faire d'autres amis, tourner la page et passer à autre chose étaient plus simple, m'évitant ainsi des remords de n'avoir fait mes adieux à personne. Alors ça me faisait plaisir de voir que Léo ne m'en tenait pas rigueur, qu'il ne m'en voulait pas... je ne suis pas certaine que ce serait le cas de tout le monde. Un petit sourire s'affiche sur mes lèvres, constatant qu'Harvard semble également lui réussir du côté des études. « Hum la psychologie, un peu comme la philo non ? » Un autre sourire passe sur mes lèvres. Tout ça, ce qui touche le cerveau, l'inconscient, ça n'a jamais été mon truc, et la sociologie c'est à peu près la même chose je crois. « et tu as un boulot à côté, ou tu réussis à gérer ton budget ? » la plupart des étudiants ont des bourses et réussissent à gérer leur argent sans problème, mais n'ayant ni bourse, n'étant pas très doué en comptabilité, et étant légèrement accro au shopping, c'est pas vraiment mon cas. Un sourire mal à l'aise s'installer sur mes lèvres tandis que je retourne derrière le comptoir, le laissant se r'installer au comptoir s'il le veut, et comme il a bu quelques verres, ce serait peut-être mieux pour lui aussi. « euh oui, enfin c'était il n'y a pas si longtemps que ça... » 3 ans et demi, physiquement on change, mais mentalement... on a peut-être un peu mûri. « enfin t'as quand même un peu vieilli.. » dis-je en lui adressant un sourire en coin., préférant partir sur un sujet plus plaisant [/color]

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MIRA & LEO.

Finalement, le jeune homme avait l'impression que l'ambiance se détendait un peu, à moins que ce soit une impression due à la vodka. Pourtant non, même si les questions qu'ils se posaient étaient des questions bateaux, il voyait quand même la jeune femme sourire légèrement. Parler d'études, de boulot, c'était un peu conventionnel, un peu trop sérieux peut-être, mais l'étudiant ne voyait pas ça négativement, il s'intéressait vraiment à ce que lui racontait Mira même si son regard était un peu hagard. « Ouais on peut voir ça comme ça. » Le jeune homme s'appuya sur le comptoir derrière eux, s'accoudant, toujours tourné vers la blonde pour poursuivre la conversation. « Non je travaille pas, je pourrais cette année j'ai plus de temps libre mais jusqu'à l'année dernière c'était pas possible. Il faut croire que j'arrive à gérer. Enfin je roule pas sur l'or non plus. » En effet, Leo vivait des versements de ses parents chaque mois, de ses bourses et de quelques petits boulots qu'il avait pu faire qui lui permettait d'arrondir ses fins de mois de temps en temps. Ça commençait à faire du temps, elle ne pouvait pas dire le contraire, il sourit à sa remarque. « Ouais toi aussi, faut faire gaffe aux petites pattes d'oie tout ça. » dit-il en pointant du doigt le coin de l'oeil de la jeune femme. C'était bien entendu faux, mais elle avait lancé une plaisanterie, détendant l'atmosphère encore un peu et il ne pouvait s'empêcher de rentrer dans son jeu.

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✧Somebody that I used to know ✧Leo et Mira

Un sourire était finalement apparu au bout de mes lèvres, ce que je ne pensais pas vraiment possible lorsqu'il m'a prise pour une autre personne. Ça ne fait pas de mal de renouer légèrement avec son passé, si on oublie les mauvais aspects et souvenirs, de celui-ci. Car le lycée reste malgré tout un bon souvenir dans ma mémoire et Léo également. Il ne m'a jamais déçu, ou même trahi, alors je n'ai aucune raison de lui en vouloir, de le fuir non plus. Je ne vois pas de raison de ne pas le laisser tenter de renouer une amitié avec moi ; qui n'a peut-être pas totalement disparu non plus. « Si t'as pas vraiment besoin de travailler je vois pas l'intérêt que tu le fasses non plus. Au moins t'as du temps de libre pour sortir et pour avoir une vie ! » dis-je avec un p'tit sourire. Comme ce soir, où il est venue boire plusieurs verres, seul a priori, alors que moi je travaille. C'pas évident de voir tous les étudiants profiter de leurs soirées entre amies, sortir dans les clubs après, alors que je suis coincé ici, mais j'ai besoin de cet argent. Ma mère me paye déjà les frais de la fac, je veux pas exagérer non plus et lui vider son compte en banque. Je lève légèrement les yeux à ses dires avec un sourire aux lèvres. Ouais les rides, je suis pas vraiment pressé d'en avoir, et je pense que j'ai encore quelques années de tranquillité avant de m'y interroger sérieusement, mais ça a le mérite de me rappeler que le temps passe, et peut parfois passer relativement vite. « Et t'es venu tout seul ce soir ? Pas d'ami, petite amie pour t'accompagner ? » Souvent les personnes qui venaient en solo, avec plus pour objectif de se bourrer la gueule , que de boire simplement un verre pour se détendre.

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