J'étais très bien toute seule occupée à me détruire

✖James & Solweig✖
«J'étais très bien toute seule occupée à me détruire...»

J'avais pour tout dire mal commencé ma journée. En fait, en ce moment, je n'étais vraiment pas bien. J'avais essayé de me cacher à moi même mon amour pour Ethan, qui me menait droit au mur, sachant que c'était impossible. J'en avais carrément marre des sentiments, et je revenais à une partie de moi qui n'était pas sortie depuis mon adolescence décadente. Oui, cette époque ou je me maquillais de manière à ce qu'on me prenne pour une femme de la vingtaine alors que j'en avais à peine quinze, et ou je fumais, buvais et sortais en boite. Au moins, dans ces endroits là, aussi glauques que pouvait y finir les soirées, les sentiments n'étaient pas à l'ordre du jour, et c'était ce dont j'avais grand besoin.

Il était aux environs de 21h, et j'étais restée toute la journée dans ma chambre au summer camp à déprimer. Je décida donc sur un coup de tête, de sortir toute seule dans un bar, pour me changer les idées. Je sortie une mini robe moulante noire et chaussa de simples tennis à mes pieds. Je pris le nécessaire avant de sortir de chez moi, et pris mon vélo en direction du bar qui donnait sur la place du village.

Le bar avait l'air bondé, beaucoup d'étudiants et d'habitants du coin. Je sortis mon paquet de Winston et m'alluma une clope. Au même moment, un type commença à m'aborder de manière insistante. Je me fichais bien de la gueule, ni de la dégaine qu'il avait, du moment qu'il avait de quoi me payer un verre histoire de supporter un peu mieux le fait d'avoir le coeur brisé, ça m'allait parfaitement. Il n'avait d'ailleurs pas tout à fait l'air net, mais tant pis. J'accepta son offre, sans vraiment porter mon attention sur la personne en question, ni sur ses dires. Je bu un verre, puis deux, puis trois verres, et je commençais déjà à me sentir joyeuse. Alors que je m'allumais ma deuxième cigarette, je vis James entrer. Je pria qu'il ne me voit pas dans la pénombre du bar, trop tard, il s'approchait de moi, l'air furieux.

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J'étais très bien toute seule occupée à me détruire

« Je ne suis pas la pour t'étouffer juste pour te protéger »

Ce soir j’étais venu seul, oui la moitié des copains avait toute une copine avec qui il passait la soirée et moi je n’aimais pas trop être le seul célibataire devant ces couples qui se disent « Je t’aime » et que au bout d’une semaine on apprend qu’ils ont tout les deux trompé l’un et l’autre, enfin mon idée de l’amour était forgée sur l’expérience de mes parents.
En entrant dans le bar du village, je ne me doutais pas que la soirée n’allait pas du tout tourner comme je l’avais pensée. Puisque pour moi j’allais repartir accompagner d’une fille avec qui j’allais finir la soirée dans mon lit après lui avoir fourni un plaisir sensuel. Mais lorsque je vis de loin Solweig dans le bar avec un de ces vieux pervers qui la relooker de haut en bas et avec un énorme désir de lui faire ce qui n’était pas permis ma rage monta aussi tôt et alors je me dirigeai droit devant lui.
Elle l’avait bien vu que je n’étais pas d’accord avec ce qu’elle était encore entrain de faire, certes ce n’était pas ma sœur et fort heureusement pour elle, mais depuis ce jour où je l’ai aidé à se sortir de types qui allait la violer sur le parking d’une boite de nuit, je m’étais dis qu’il était de mon devoir de faire attention à cette jeune fille qui depuis la perte de son père était complètement perturbé et se laissé facilement emmener par des sales types .
Elle avait vu que j’étais complètement en rage contre elle d’être encore là comme une trainée avec ces vieux mec.

-Attend moi toi on va parler

Lui dis-je avec un air de grand frère que je n’étais certainement pas. Puis le moment était arrivé de régler le compte à ce vieux pervers. Je l’attrapai par le coup et en le regardant droit dans les yeux et en collant presque mon front contre le sien je lui dis

-Ouvre bien t’es oreilles toi vieux pervers, tu vas prendre ta veste et partir très loin d’elle avant que je te défonce, je te revois avec cette fille je te tue sans pitié tu m’as bien compris j’espère !

Puis en relâchant ma mains je poussai sa tête, il était tellement saoul qu’il tomba de son tabouret.

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«J'étais très bien toute seule occupée à me détruire...»

En effet, James m'avait bel et bien vue, et avec cet homme peu recommandable en plus. Autrement dit, j'étais dans la merde. Il s'approchait avec ce regard noir

"Attend moi toi on va parler" me dit-il l'air réprobateur avant de s'adresser à mon ex compagnon d'un soir.

"Ouvre bien t’es oreilles toi vieux pervers, tu vas prendre ta veste et partir très loin d’elle avant que je te défonce, je te revois avec cette fille je te tue sans pitié tu m’as bien compris j’espère ! " Il le tenait par le cou le regardant droit dans les yeux. Il me faisait peur à ce moment là, et presque tout le bar s'était retourné vers nous trois, interloqués. James le lâcha violemment, et le malheureux trop ivre tomba à terre sans demander son reste. Je me retourna vers James choquée de son comportement.

"Non mais ça va pas ? Tu te prends pour qui ? Pour mon père ?" je m'énervais, et lui me regardait désespéré l'air de dire 'regarde toi, t'es qu'une enfant, et tu te maquilles comme une voiture volée'. Il n'avait pas tout à fait tord. Encore qu'il ne m'avait pas connue avec mes petites pilules aux allures acidulées que je traînait avec moi en soirée. Je lui lançait un regard noir de mes yeux charbonneux. Il voulu m’entraîner dehors, m'attrapa par le bras et commença à sérieusement s'énerver.

"Mais lâches moi ! Je suis plus une enfant merde ! Fais ta vie et laisse moi vivre la mienne !" J'étais hors de moi, et il faut dire que le taux d'alcool dans mon sang n'arrangeait pas les choses. Je me débâtais comme je pouvais pour qu'il lâche mon bras, mais il était beaucoup plus fort que moi.

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J'étais très bien toute seule occupée à me détruire

« Je ne suis pas la pour t'étouffer juste pour te protéger »

C’est vrai que j’y avais étais fort avec l’homme qui était au bar accompagné de Solweig, mais peut être que si je n’avais pas était lui mettre un bon coup de pression, il l’aurait emmené dans un de ces sales coins crainiosse et on ne sait se qui lui aurait fait. Alors, je ne regrettais absolument pas de l’avoir étrangler et de l’avoir fait tomber. Lorsqu’elle se retourna vers moi, je la regardais avec pitié et honte de toujours devoir la surveiller alors qu’elle n’était pas beaucoup plus jeune que moi. Quand elle m’hurla dessus afin de me dire que je n’étais pas son père j’avais tellement envie de lui mettre une gifle afin qu’elle se rappel la fois ou je l’avais sortie des bras d’un groupe de pervers alors qu’elle leur donnait son corps.

-Je suis pas ton père ni ton frère mais tu oublie certainement beaucoup de choses est un peu trop vite !

Je lui pris son bras afin de la tirer à l’extérieur du bar car je n’aimais pas trop l’idée que les gens me regardait et je savais que si je restais la avec elle et qu’ils continuaient tous à jouer les curieux je me serais vite énerver sur tout le monde. Alors c’est en arrivant en dehors de se bar que je la claqua contre le mur et en la regardent dans les yeux je lui dit avec méchanceté

-T’es une sale fille je ne sais même pas pourquoi je me prends tellement la tête avec une fille comme toi, tu n’es rien pour moi juste une de ces salope maquillé comme un peau de peinture

Je lâchas son bras et commença à me demander si il fallait vraiment que je la protège et est ce qu’elle en valait réellement la peine.

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«J'étais très bien toute seule occupée à me détruire...»

James avait raison d'un coté en faisant cela et je le savais très bien. Quelques mois plus tôt, j'avais failli me faire violer avec mes conneries par une bande de connards très vite arrêtés par James qui heureusement pour moi passait par là. Et moi, comme une petite fille ingrate, je lui rendais la pareille en me foutant ouvertement de sa protection, et de son sermon. James me plaqua avec violence contre le mur

"T’es une sale fille je ne sais même pas pourquoi je me prends tellement la tête avec une fille comme toi, tu n’es rien pour moi juste une de ces salope maquillé comme un peau de peinture"

Aie. Ça, ça fait mal. On dit souvent que la vérité blesse, pourtant je savais qu'au fond, je n'étais pas comme ça, j'avais moi-même honte de mon comportement, mais il n'avait pas à me traiter comme une moins que rien, il ne me connaissait pas.

"Ah bon ? C'est vrai que t'es très bien placé pour dire ça James, toi qui en baise tous les soirs des filles comme ça. " Les larmes me montèrent aux yeux et je lui balança

"De toute façon, tu peux pas dire ça de moi ! Tu ne me connais pas ! Tu ne sais rien de moi !" Je le repoussais à chaque fin de phrase histoire de reprendre un peu le contrôle de la situation, moi qui détestais être dominée. Jamais je n'avais agit de la sorte auparavant. Au campus, les gens qui me connaissaient disaient de moi que j'étais une enfant sage, une fille de bonne famille, qui n'allait que peu dans les bars, bien élevée, et qui couchait rarement si ce n'était qu'avec de très bons gars, pour qui elle avait des sentiments. Et me voilà que devenais quelqu'un de totalement différent. James venait tout juste de me servir de miroir, et je détestais le reflet que venais juste de voir.

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J'étais très bien toute seule occupée à me détruire

« Je ne suis pas la pour t'étouffer juste pour te protéger »

C’était peut être top méchant ce que je venais de dire à Solweig mais c’était surtout pour la faire réagir afin qu’elle évite de parler à ce genre d’homme qui ne vois que ses formes. Bien sur moi aussi je couche avec des tas de femmes sans même connaitre leur prénom mais je suis un garçon est cela change complètement la situation. Que je couche avec n’importe qu’elle fille même les plus maquillé elle ne put s’empêcher de me le rappeler en me foutant dans la tronche que j’étais très mal placé pour parlé d’elle puisque c’était avec ce genre de fille que je passais la plus par de mon temps et surtout de mes soirées .

-Tu ne comprends donc rien, c’est pour pas que des mecs comme moi profite de toi que je suis toujours la à t’empêcher de faire comme ces filles qui se laisse toucher par toute sortes d’hommes

Je ne savait pas vraiment pourquoi j'était attaché à cette fille, sans doute par ce qu’elle me faisais penser à cette petite sœur que je n’ai jamais eu. Et depuis que j'avais tout fait afin qu’elle ne se fasse pas violer je ne voulait pas qu’il lui arrive du mal elle était si jeune et ne savait pas ce qu’il pouvait y avoir dans la tête de ces Hommes chercheur de sexe en abondance, j'étais au courant puisque je faisais partie de ces Hommes.

-Je sais juste que tu ne vas pas bien Solweig et qu’il ne faut pas que tu te laisse tomber dans ces sals délires, plus tard tu te diras que j’avais raison

Je ne voulait pas qu’elle devienne une de ces filles qui a trente ans est toujours célibataire sans situation avec un enfant sous les bras, je savait que je pouvais éviter ce scénario alors j'allais bien sur tout faire afin qu’elle comprenne qu’elle puisse s’amuser avec des gens qui respecte la jeune femme qu’elle est.

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«J'étais très bien toute seule occupée à me détruire...»

Je me sentais terriblement mal. J'ai toujours été la petite Sol que personne n'avait l'air de prendre au sérieux, bien que j'avais toujours été sage, raisonnable et responsable. Avec ce qui se passait avec Ethan, j'avais enfin découvert l'amour depuis bien longtemps, et il s'était avéré que cet amour était impossible. Ce genre de sentiments semblaient totalement étrangers à James qui pensait tout connaitre de la vie en me disant qu'il n'avait rien à se reprocher de coucher avec des salopes juste parce qu'il était un mec. Mais de mon coté, je commençais de plus en plus à prendre de malin plaisir dans mon auto-destruction, et je n'avais pas envie qu'on me dérange pendant que j'étais occupée à sombrer inopinément dans la débauche.

"Si je suis rien pour toi, alors pourquoi tu fais pas comme si t'en avais rien a foutre, hein ?"

"Je sais juste que tu ne vas pas bien Solweig et qu’il ne faut pas que tu te laisse tomber dans ces sals délires, plus tard tu te diras que j’avais raison"

James commençait a montrer un peu plus de douceur qu’auparavant, et je pleurais de plus belle, non pas seulement à cause de James, mais de toute la situation. J'en avais juste marre et je voulais qu'on me laisse sombrer en paix, l'amour rendait con et j'étais bien au courant. A cause de ça, j'avais constamment envie de me mettre en danger de quelquonque façon, une façon de défier ma propre vie. Je savais pertinemment que James ne sachant pas ça, ne me comprendrait pas.

"J'étais très bien, toute seule, occupée à me détruire, et toi t'arrives comme ça, pourquoi ?"

Au fond j'avais besoin de quelqu'un comme lui en ce moment même. Je ne voulais juste pas me l'avouer.

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« Je ne suis pas la pour t'étouffer juste pour te protéger »

Bien sur que je ne savais pas ce qui passer par la tête de Solweig, mais pourquoi une si jeune fille se mettait à donner son corps à n’importe quel homme qu’elle rencontrait au tour de ces bars. Bien sur on ne se connait pas tellement vu que les seul fois où l’on c’était vu c’était soit pour lui sauver la vie, soit lorsque je l’apercevais et avec sans aucune gêne avec ces vieux en manque de sexe.

-Aucun problème alors, tu veux que je t’ignore sans doute et bien la prochaine fois ne me remercie pas de te laisser te faire violer par une bande d’alcoolique de quarante ans après tout ce n’est pas mon problème.

Si elle ne comprenait toujours pas que je n’étais pas la pour lui rendre la vie difficile et l’empêcher de s’amuser mais plus pour l’aider à se sortir de cette passe afin qu’elle ait plus confiance en elle, je ne voyais plus à quoi cela servait d’être derrière elle puisque dés que j’ai le dos tourné elle recommence à côtoyer des personnes avec qui elle a presque vingt ans de plus. C’était très difficile de faire comprendre à une jeune fille de dix huit ans qu’elle n’était pas dans la bonne voie puisqu’elle avait juste une envie c’était de s’amuser.

-Sans doute parce que je n’ai pas envie qu’il t’arrive quelque chose, Je suis sans doute un vieux gars comme tu peux le penser qui couche avec n’importe quel fille mais je n’ai pas vingt ans de plus qu’elle.

Lorsqu’il vit qu’elle pleurait il l’a pris tout de même dans ses bras afin qu’elle sache qu’il sera tout de même la pour elle malgré qu’il ne se connaissait pas tellement.

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"Aucun problème alors, tu veux que je t’ignore sans doute et bien la prochaine fois ne me remercie pas de te laisser te faire violer par une bande d’alcoolique de quarante ans après tout ce n’est pas mon problème."

Je lui en devais une belle pour le coup. Même s'il pensait que le fait de m'avoir sauvée ma vertu et ma bonne conscience m'était sortie de l'esprit, ce n'était pas le cas, et je lui étais plus que redevable. Il reprit :

"Sans doute parce que je n’ai pas envie qu’il t’arrive quelque chose, Je suis sans doute un vieux gars comme tu peux le penser qui couche avec n’importe quel fille mais je n’ai pas vingt ans de plus qu’elle."

"Je... je ne suis jamais allée jusqu'au bout de toute façon" disais-je en baissant les yeux tout en séchant les larmes qui y coulaient avec mes doigts. Je ne faisais pas cela pour m'amuser, non. Je n'étais pas d'humeur amusante ces derniers temps de toute manière, et je me détestais à mort d'avoir gâché une belle amitié.

James me pris dans ses bras, ce qui me fit le plus grand bien. Il n'était pas si lourd que ça finalement. Je m'évertuais à le repousser alors qu'il ne voulait que mon bien. Je n'avais qu'une envie, rentrer. Je n'étais pas fatiguée, j'avais simplement besoin de me poser tranquillement, loin de cet endroit qui me rappelait tant la plus sombre partie de moi. Ça serait une occasion de connaitre un peu plus ce gars qui se prenait pour mon ange gardien.

"James... j'ai envie de rentrer..."

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J'étais très bien toute seule occupée à me détruire

« Je ne suis pas la pour t'étouffer juste pour te protéger »

Solweig qui était à présente dans mes bras, la pauvre fille était si perturbé que je ne pouvais pas lui dire que j’allais la laisser seul alors que cela se voyait bien qu’elle allait vraiment mal et qu’il lui fallait quelqu’un comme moi pour essayer de lui montrer le bon chemin, même si je n’étais pas vraiment un bon exemple pour cette jeune fille .
Lorsqu’elle me dit qu’elle avait envie de rentrer je ne savais pas comme je le prendre, si je devais aller la ramener chez elle afin qu’elle reste tranquillement seul ou bien alors si je devais l’inviter dans ma chambre afin de faire plus ample connaissances.

- Tu veux que je te ramène ou tu viens jusque dans ma chambre ?

Non je n’avais pas l’idée de coucher avec elle pour moi Solweig m’attiré mais ce n’était pas pour autant qu’il fallait tout de suite l’emmener chez moi afin de coucher avec elle comme toute les autres filles que je rencontrais dans les bars. Je ne voulais pas qu’elle se sente mal à l’idée de venir dans ma chambre, surtout je ne voulais pas qu’elle pense que je voulais juste faire semblant de la sermonner pour coucher ensuite après.

- Tu peux très bien dire non ne te sent pas obliger de venir

Je préférai que tout soit clair entre nous afin qu’il n’y ait aucun regret ou de parole mal placée.

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