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ELIWAN ∇ Every one his turn

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Encore une fois, Wayans n’a pas fait dans l’originalité. Néanmoins il remercie ce coup de génie d’l’avoir aidé à trouver une idée de cadeau pour miss Leroy. Il a mis la petite boite dans son sac en attendant de pouvoir l’offrir à sa copine. On est le vingt-et-un décembre et l’ancienne présidente fête son anniversaire. Voyez comment il a galéré pour trouver son cadeau d’anniversaire ? Eh bien, ca va être le même calvaire pour Noel. Plus que trois petits jours pour trouver quelque chose de potable. Ptete qu’un mug avec marqué Elizabeth fera l’affaire ? Nan ? Elle aurait dû faire une liste de Noel comme les gamins. Au moins il aurait touché dans le mille. Enfin bref. Il a 72h. C'est suffisant. Antwan se rend chez Elizabeth comme il lui a annoncé un peu plus tôt dans la journée avec un sms. Il tape deux coups sur la porte et « JOYEUX ANNIVERSAIRE ! »
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Aujourd’hui Lizie prenait une année encore. 24 ans. Bientôt un quart de siècle. C’est fou comme le temps passait vite. Elle ne le voyait plus passer. Elle avait reçu un message de son petit ami qui lui avait dit qu’il allait venir. Il y avait intérêt tout de même. Sinon c’était un motif de rupture. Ça craint, si dans un couple, l’un des deux oublie l’anniversaire de l’autre. En tout cas Lizie l’aurait super mal pris. Mais heureusement son bien aimé arrivait sous peu. Lizie était contente d’être enfin rentrée aux États-Unis. Après un mois en France. Son frère avait frôlé les portes de la mort. Elle avait eu terriblement peur. Mais une fois, son cas amélioré, Lizie était repartie rassurée. Cela lui avait fait un bien fou de retrouver les siens, malgré les conditions difficiles et la peur omniprésente autour de nous. Mais aujourd’hui, Lizie souhaitait chasser toutes les ondes négatives de son esprit l’espace d’une journée, et tout simplement profiter. Elle s’était préparée en attendant Antwan. Une fois prête, on frappa à la porte. La rouquine s’empressa d’aller ouvrier et sourit à ses mots. Elle s’approche doucement de lui et vient déposer un baiser sur ses lèvres Merci. avant de l’inviter à rentrer.

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Malgré tous ses efforts, Antwan ne pourra pas offrir meilleur cadeau à Lizie que sa famille. La rouquine est rentrée de France depuis quelques jours avec comme cadeau la bonne santé de son frère et de l'ensemble des Leroy. C'est c'qu'il y a de plus beau. C'est le meilleur cadeau qu'on puisse lui faire. Alors avec sa petite boite, Wayans ne fait pas le poids. Mais il n'en reste pas moins fier. Elle ouvre, l'embrasse, le remercie et le  fait entrer dans l'appartement. Allez savoir où sont ses colocs. Tant mieux. Antwan, c'pas le plus social et encore moins le mec qui veut partager sa copine. « Ca va, tu t’sens pas trop vieille ? » Le plus romantique des hommes oui, oui. « J’te rassure, on voit à peine tes rides. » Il effleure sa peau, souriant à sa remarque.
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C’est une chance pour Antwan l’insociable, ses colocataires ne sont pas là. Ils se sont partis voir leurs familles en cette période de fête. De quoi avoir l’appartement à eux tous seuls. Lizie ne disait pas non. C’était parfait pour sa journée d’anniversaire. L’eliot ne manqua pas de rappeler à la rouquine qu’elle prenait une année aujourd’hui. « Toi et les compliments ! » Répond-t-elle avec un petit rire moqueur. C’était facile de se moquer aussi de son petit ami s’il la cherchait. Les doigts masculins effleurent la peau de la rouquine, elle lui sourit sans le quitter du regard. « Quand je serai trop vieille pour toi, tu vas me jeter ? » dit-elle en rigolant. « Bon j’espère que t’es venu avec un cadeau, sinon tu connais la sortie » dit-elle avec sa tête d’ange.
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Il est doué pour les compliments n'est-ce pas ?. Elizabeth le connait, elle sait que  la taquinerie est son truc et l'occasion est parfaite. Un anniversaire, un an en plus, une ride en plus.. techniquement. Ca s'voit pas chez elle. Elle doit encore profiter de sa jeunesse avant de finir toute fripée. « Tu es très belle. » Comme s'il avait besoin de se rattraper. « Quand je serai trop vieille pour toi, tu vas me jeter ? » Elle est déjà vieille pour lui. Un an d'écart c'est très important. « Nan, bien sûr que non. Mais j'le ferais si tu deviens plus chiante. » Il vient déposer un furtif baiser puis se rappelle du cadeau grace à Elizabeth. Il prends son sac et sort la petite boite. « Là. Le voilà. » Ses phalanges se serrent sur le précieux objet. Autant la faire attendre un peu. Le garçon s'installe dans le canapé et attend qu'Elizabeth fasse la même chose pour lui tendre le cadeau. « C'est symbolique. »
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Enfin il avouait que Lizie était la plus belle de toutes les petites amies du monde. Même avec une année en plus, Lizie restait éternellement belle et jeune. En fait, c’est une vampire, Antwan le sait pas encore, elle lui réserve une surprise. Je suis vraiment fatiguée là et j’écris du n’importe quoi, tu m’en excuseras, je me rattraperais après. Antwan a toujours été le plus adorable des amoureux. Lui et ses compliments, Lizie pourrait en écrire un livre. Entre ses « t’es vieille », « t’es ridée », « t’es chiante ». Ca respirait l’amour dans ce couple. Bref, un peu de sérieux. Revenons à nos moutons. Lizie se montre docile. Elle est obligée car monsieur décide de lui couper toute parole en l’embrassant. Les deux jeunes gens viennent s’installer sur le canapé. Intriguée, Lizie prend la petite boite entre ses doigts. Elle est curieuse et excitée de découvrir le contenu. « C’est quoi ? » demande-t-elle avec un regard interrogateur avant d’ouvrir le précieux. (désolée c’est pourri mais comme j’suis pas censée savoir ton cadeau surprise, je donne l’illusion. )
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Loin d’être l’homme le plus romantique, Antwan avait fait en sorte qu’Elizabeth s’habitue rapidement à cette partie de son caractère. Elle s’est adaptée et ne s’étonne même plus de l’ironie transmise. La rouquine vient même l’embrasser. Ils se sont trouvés un équilibre qui semble convenir aux deux parties. La petite boite trône désormais dans les mains de sa petite amie. S’y trouve à l’intérieur, le bracelet qu’il lui avait offert à l’occasion du bal de fin d’année. Après les mots de Nemesis et la colère de l’eliot, l’ancienne présidente lui avait remis la petite fleur bleue. Il se devait de lui rendre un jour. L’occasion est parfaite aujourd’hui. « Parce qu’on a traversé pas mal de crise mais qu’on est encore là. C’est peu, mais c’est symbolique. » Wayans a toujours vécu dans le luxe, et ne pourrait vivre sans, mais parfois le minimum suffit pour embellir les cœurs.
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Son coeur loupe un battement en ouvrant la petite boîte. Elle reste un instant sans voix en découvrant le bracelet, qu'elle ne pensait jamais revoir. Des images défilent devant ses yeux. Elle se rappelle de ce bal qui avait viré au drame. Des mensonges avaient semé le doute au sein du couple. La confiance avait voulu en éclats et Lizie avait préféré rendre son cadeau, qu'elle ne pouvait accepter dans de telles conditions. Elle ne pouvait pas l'accepter en sachant qu'il ne lui faisait pas confiance. C'était bien trop douloureux pour elle. « Parce qu’on a traversé pas mal de crise mais qu’on est encore là. C’est peu, mais c’est symbolique. » Un sourire illumine le visage de la rouquine. Elle est heureuse. Heureuse de voir que malgré tous les obstacles qu'ils ont traversé, ils sont toujours là. Lizie l'aime, un peu plus chaque jour et à l'heure actuelle, elle n'imagine pas une seconde sa vie sans lui. Elle saisit le bracelet et le glisse autour de son poignée. Elle n'est plus prête de le quitter cette fois-ci. Elle ne trouve pas encore les mots, alors elle vient l'embrasser pour lui dire merci. Ca me touche ce que tu me dis. Finit-elle par dire Sache que malgré tous les bas qu'on a connu, le fait qu'on soit toujours ensemble, prouve que notre amour est fort. continue-t-elle sincère. Elle prend sa main dans la sienne Et je suis réellement heureuse de t'avoir trouvé Oui parce que tu es un homme bien, tu es loin d'être un monstre comme Kol.
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Le bracelet retrouve sa place sur le poignée de la rouquine. Cette dernière vient l'embrasser. Baiser auquel il repond. Ca me touche ce que tu me dis. Sache que malgré tous les bas qu'on a connu, le fait qu'on soit toujours ensemble, prouve que notre amour est fort. Il en a souvent douté de leur force. Et ça lui arrive d'en douter encore. Quand il s'agit de sentiments, l'étudiant n'est jamais sûr que lui. La confiance a grandi depuis le bal. Il n'a plus peur des rumeurs et s'efforce de se convaincre qu'Elizabeth n'ira pas voir ailleurs. Qu'elle ne l'abandonnera jamais pour retourner quand les bras de son ex. « J’y croyais pas. Et nous voilà. » C'est beau. Tenir autant alors que tant de facteurs auraient pu les séparer. « Heureusement que ton Roméo t'avais lâché. »
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« J’y croyais pas. Et nous voilà. » Elle non plus, elle n'y croyait pas. Mais pourtant, ils étaient là, toujours en chair et en os. Ils se s'étaient pas entre tués à cause de leur amour, ou leur jalousie débordante. Ils avaient réussir à tenir et construire leur monde. « Heureusement que ton Roméo t'avais lâché. » Son sourire s'agrandit sur son visage et ses joues rougissent légèrement. Cela la rend un poil nostalgique ce souvenir, où tout avait commencé... où ils s'étaient embrassées pour la première fois. Et où aussi Lizie avait fait croire à Antwan qu'elle était morte, ou comment lui soutirer un bouche à bouche. A l'époque, les taquineries étaient déjà bien présentes. J'ai trouvé un autre sorte de Roméo ce jour-là. répond-t-elle avec un sourire en coin. Elle se lève et l'entraîne avec elle Et j'dois dire que je l'aime plutôt bien. Ses pupilles ne quittent pas les sombres Tu m'fais danser ? demande-t-elle spontanément. Cette pensée était sortie de nul part, en fait, elle en avait juste envie. C'était pas : est-ce que tu me fais danser. C'était plutôt : fais-moi danser. Il nous pouvait rien lui refuser, c'était son anniversaire.
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