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Je ne voulais pas que Dean imagine que j'étais mal à cause de lui. Je n'étais pas mal à cause de lui, c'était uniquement à cause de moi. J'étais tombée amoureuse de lui et il n'y était pour rien. Je ne pouvais plus rien faire pour éviter cela. Même si je tentais tant bien que mal d'éviter de reparler de cela. C'était encore bien trop douloureux. Et je ne voulais pas qu'il pense que j'étais mal à cause de lui, il y avait d'autres choses qui faisait que j'étais triste et ce n'était pas à cause de lui. Je me demandais si ce fameux Zed serait capable de me faire du mal, et je me demandais quelle serait sa réaction, mais rien que de voir les frissons sur ses bras me donnait les réponses à mes questions. Et sa phrase était terriblement mignonne et je m'en voulais d'être mal à ce moment précis, mais ce n'était pas à cause de lui, alors cela ne comptait pas « Ne t'inquiète pas, je ne serais plus mal, je te le promet. Tant que tu fais attention à toi, je suis persuadée que cela ira » Je ne voulais pas qu'il soit mal à cause de moi non plus, c'était trop dur à imaginer, et j'aimais le fait que nous soyons sincères l'un envers l'autre, j'aimais beaucoup cela. La sincérité était la base du couple que nous n'étions pas. Puis les moments que nous passions étaient les meilleurs, les moments simples étaient ceux que je préférais. Dans ses bras, dans le canapé, sous un plaid. Nos moments en dehors de la vue des autres. Les moments ou personne ne pouvait nous voir, nous entendre. Et c'était le mieux, la discrétion. Pas les esclandres en public. J'aimais bien être contre lui et je ne me retenais pas de le dire. Et sa réponse, ses paroles me font légèrement accélèrer le coeur. Mais son autre phrase me laisse un goût amer dans la bouche, je ne sais pas quoi penser, peut-être que c'est vrai, peut-être que non. Je n'en savais rien mais il me faisait un compliment, et j'aimais cela. Je souriais en rajoutant « Heureusement que tu préfères me voir moi qu'eux, je ne t'empêche pas de les voir ... » Mais après réfléxion, sa phrase était vraiment mignonne. Vraiment romantique et tout le toutim mais je ne voulais pas m'imaginer des choses, je l'avais déjà bien trop fait. Lorsqu'il me demande s'il peut m'embrasser, je m'amuse à le chercher, embrassant sa joue, puis le coin de ses lèvres avant de retourner à ma place, sur son torse. Peluche venant squatter entre nous deux. Je le laisse contrôler mes faits et gestes quand il se redresse me faisant me redresser aussi. Et je me met à rire en voyant Peluche, à l'aise. Mon chat me fatigue. Lorsque je sens sa main qui tourne ma joue, je me laisse faire et je l'embrasse. Dans une tendresse infinie. Je me redresse alors, ne quittant pas ses lèvres, je monte doucement à califourchon sur lui, continuant à l'embrasser, mordillant sa lèvre par la même occasion avant de séparer nos lèvres, caressant doucement son torse au dessus de son tee-shirt. Puis j'embrassais doucement le bleu qui poussait sur sa joue, descendant sur sa mâchoire. Le coeur battant à la chamade. Il fallait vraiment que je me calme, que je calme mon coeur.
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