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[FF] You came back when I wanted to give up ♦ PV

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Bona - Gash
“ You came back when I wanted to give up ”

Gaïa ne parvenait pas à dormir. Dans cette cellule qu'elle connaissait si bien, le sommeil ne la gagnait pas. Pourtant, dans son malheur, la jeune femme avait un semblant de chance. Elle était seule. Pas d'homme ayant un peu trop forcé sur le whisky pour partager sa couche. Et grâce à Barry. Malgré ses bêtises, il la gâtait toujours à sa façon. Mais voilà que Gash semblait encore parfaitement réveillée. Alors qu'avec la journée qu'elle venait de passer, la joueuse de baseball avait tout pour être épuisée.

Car aujourd'hui était le Africa Day. C'était le nom que l'on attribuait au rassemblement de toutes les œuvres caritatives de la ville attachées à l'Afrique. Il y avait de tout : des stands sur la grande place, des petits spectacles de rue, une marche en fin d'après midi avec du porte à porte. La marche avait été phénoménale, le long des rues de Boston, ils avaient parcouru une grande partie de la ville en quelques heures. Mais ce fut le côté porte à porte qui la mena ici.

Gaïa souffla bruyamment, les yeux clos, mais l'esprit encore bien éveillé. Ce n'était pas la première fois qu'elle se retrouvait ici. Son dos souffrait sous la dureté de son lit de fortune qu'était une plaque de métal surélevée et elle commençait à avoir froid. Sauf que ce n'était pas le confort pour minimal de la cellule qui l'empêchaient de dormir, mais un pressentiment indescriptible. Soudain, un bruit clinquant de clé brisa le silence de plomb, puis la voix grinçante d'un policier se fit entendre. 《 Gaïa Lyon on a payé votre caution, vous pouvez sortir. »

Elle ne se fit pas prier pour sortir de cette cage glaciale et marcha le long du couloir pour rejoindre la sortie. Mais Gaïa n'avait pas la moindre idée de son sauveur du soir. Elle avait eu le droit à un unique appel et ce fut pour sa grande sœur Daphnée, qui lui avait ri au nez, en lui souhaitant bonne nuit au poste de police. Oui, la famille Lyon était solidaire comme jamais, mais cela ne les empêchaient pas de se faire quelques coups bas. A la loyale, bien sûr. En tout cas, elle allait le remercier de bon cœur, le sourire aux lèvres. Mais lorsque Gaïa découvrit la silhouette masculine qui se dégageait derrière le policier qui l'escortait, l'expression de son visage retomba. Son rythme cardiaque s'accéléra contre son grès et cette fois-ci, elle sentit la température de son corps augmenter. Elle s'en voulue de ne pas pouvoir contrôler les pulsions de son corps encore face à lui. Le regard fuyant, sa voix fut à peine audible lorsqu'elle s'autorisa à parler. « Salut. » Bonaventure était son fameux sauveur du soir.
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Gaïa & Bonaventure
Voilà quinze jours que Bonaventure ne dormait pas ou presque pas et pour la première fois en trois ans maintenant, cela n’avait rien à voir avec les attentats. Au contraire, il s’agissait d’une autre bombe, d’un autre attentat mais cette fois-ci dirigé contre son cœur. Gaïa lui avait avoué ses sentiments et depuis, elle l’évitait. Oh le métisse n’était pas dupe, son manque de réaction avait dû refroidir sa meilleure amie mais comment faire autrement ? En deux ans, il n’avait rien soupçonné de ses sentiments et pour lui, elle était une très bonne amie. Seulement. Vraiment ?! Cette question toute simple l’obsédait.

Elle en était tellement obsessionnelle qu’il avait l’impression de voir Gaïa partout même dans le fond de son chocolat chaud. Le jeune homme avait tourné et retourné le problème dans tous les sens et force été de constater qu’elle ne le laissait pas insensible. Gaïa avait toujours été la seule à l’apaiser dans ces moments d’insomnie, à lui rendre le sourire dès que son moral flanchait. Il se souvenait parfaitement de tous leurs moments de complicités, toutes les étreintes qu’il lui avait données sous le joug de l’amitié mais justement…. Etait-ce vraiment de l’amitié ? Bonaventure était toujours partie du principe qu’il ne fallait pas mélanger amitié et amour, que rien de bon ne pouvait en sortir –dites cela à son esprit qui lui repassait en boucle le regard triste de son amie face à sa non-réaction. « Il faut que je la voie »décréta-t-il alors qu’il se trouvait à l’appartement et comme pour lui donner un coup de main, il reçut un sms de la sœur de la jeune femme. Apparemment, Gaïa s’était à nouveau fait arrêter. Un sourire amusé fleurit sur ses lèvres. Ce ne serait pas la première fois qu’il paierait sa caution et encore moins qu’il irait la chercher au poste mais ce soir, une certaine excitation couvait dans ses gestes.

« Salut » lui répondit-il alors qu’elle peinait à supporter son regard. Elle était toujours aussi magnifique voire d’autant plus tant elle lui paraissait fragile. « Je te ramène à la Quincy House, tu viens ? » lui dit-il en faisant signe à l’agent de police qu’il prenait le relai. « C’était pour quoi cette fois-ci ma déesse ? » lui demanda-t-il en usant ce petit surnom qu’il avait fini par lui donner au fil des mois à la côtoyer. Sa déesse en référence à son prénom et à sa faculté à le faire se sentir bien, comme à la maison. Pourtant, derrière ce petit « sa », il y avait une véritable possessivité dont il en mesurait pleinement la mesure que ce soir.

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Bona - Gash
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14 jours. C'était le temps qu'elle avait construit afin d'éviter tant bien que mal Bonaventure. La séparation avait été brutale et plus douloureuse qu'elle ne l'avait pensée. Car même si le rejet de son meilleur ami l'avait faite souffrir, c'était son propre choix de mettre de l'espace entre eux deux, qui avait été plus dur. C'était devenu son unique moyen de défense contre son cœur qui lui criait de revenir vers lui. Sauf qu'elle ne souhaitait pas retenter l'expérience. Gaïa ne voulait pas s'approcher une nouvelle fois des flammes de l'amour pour encore s'y brûler. Mais voilà que son apparition venait d'abattre, tel un château de carte, la distance qu'elle avait instaurée. D'ailleurs, elle accepta penaude de le suivre, en hochant faiblement de la tête.  

Surtout qu'il n'arrangeait pas les choses en faisant mine de rien. Bonaventure se tenait devant elle, avec son plus beau sourire et ses surnoms affectifs, lui demandant même la cause de ses problèmes comme si de rien n'était. Et s'il n'y avait pas eu de déclaration, Gaïa serait désormais entrain de rire et de raconter ses péripéties du jour. Mais voilà, que la jeune femme ne pouvait plus faire semblant. Lui mentir, se mentir, lui semblait désormais hors de ses capacités. « Un gars nous a surpris entrain d'accrocher des banderoles sur les fenêtres de sa maison. Et ça ne lui a pas vraiment plus. » Malgré ses efforts pour, elle ne put empêcher un sourire amusé flotter sur son visage, tel un enfant fier de sa bêtise. Mais la situation reprit rapidement le dessus et son expression s'évanouit en quelques secondes. « En tout cas merci... Pour la caution. » Puis sans un mot, Gaïa s'avança jusqu'à la sortie pour rejoindre le parking. Elle ne désirait qu'une chose : rentrer au plus vite.
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Gaïa & Bonaventure
Gaïa avait l’air fatiguée mais surtout triste. Cette tristesse qu’il n’y avait pas avant dans son regard l’affligea car il se savait responsable. Bonaventure aurait aimé la prendre dans ses bras, lui faire comprendre qu’il était toujours là pour elle quoiqu’il arrive. Seulement, il craignait de faire plus de mal que de bien car il ne savait toujours pas ce qu’il ressentait pour elle. Elle lui manquait atrocement depuis quinze jours. C’était un fait. Elle l’avait toujours attiré mais il avait nié cette attraction pour privilégier leur amitié. Voilà un deuxième fait. Comme à son habitude, il analysait les choses car c’était tout ce qui lui restait mais auprès de son amie, les pensées devenaient de moins en moins cohérentes comme si son cœur bataillait ferme pour prendre le dessus sur sa tête… sur ses peurs ? Oui, Bonaventure crevait de trouille à l’idée de faire le grand saut auprès de Gaïa. Son cœur desséché voyait en la jeune femme un oasis mais s’il se trompait ? Si ce qu’il ressentait depuis deux ans n’était qu’une profonde affection et non un amour naissant qui se désespérait à force d’être étouffé ? Toujours des questions.

« Comme c’est étrange » soupira-t-il, amusé malgré lui par son petit sourire qui disparut aussi vite qu’il n’était apparu. « Tu sais que je ne te laisserai jamais Gaïa quoiqu’il se passe entre nous » rétorqua-t-il en la suivant silencieusement. Gentleman, il lui ouvrit la portière passager comme deux ans auparavant. « Je… je sais que ce n’est pas facile pour toi en ce moment mais tu me manques atrocement Gaïa. Je n’ai pas envie de te perdre mais j’ignore ce que je ressens. J’aimerai pouvoir te dire que je t’aime aussi mais j’y arrive pas pour la simple et unique raison que je m’étais convaincu que personne ne pourrait m’aimer après elle » commença-t-il en bloquant les portières pour être certain qu’elle ne prenne pas la fuite avant la fin de sa confession. « Seulement je ne peux pas nier ce que je ressens près de toi. Tu m’apaises, tu me rends heureux. Quand tu es à mes côtés, je me sens revivre et tu es sûrement de loin la plus merveilleuse et magnifique femme qu’il m’ait été donné de côtoyer. Je crois que j’ai peur de te perdre… Est-ce que.. Est-ce que je peux t’embrasser ? » lui demanda-t-il gauchement. Un baiser pour comprendre ce qu’il ressentait mais surtout, une envie vieille comme le monde de gouter à ses lèvres. « Tu as le droit de m’envoyer paître mais j’ai envie de savoir si ce baiser nous fait ressentir quelque chose. Si toi-même, tu ressens quelque chose… »

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Bona - Gash
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Il y avait un surplus d'émotion qui ne tardait pas à déborder en Gaïa. Et elle ne savait pas comment gérer cette situation. Tout ceci était nouveau pour elle et rien ne semblait stable dans son esprit. Mais ce dont elle était sûre, c'est que jamais, ô grand jamais, elle n'abandonnerait Bonaventure. Elle tenait trop à lui pour le laisser de côté et il avait bien trop fait dans sa vie pour qu'elle puisse l'oublier. Et lorsque Gaïa entendit qu'il pensait de même pour elle, cela eu le don de la rassurer un peu. Certes, durant deux semaines, elle avait prit des distances, mais toujours en prenant soin de toujours garder un oeil sur lui. De loin au moins. Elle avait fait en sorte de ne plus le croiser dans les couloirs du campus ou encore de la Quincy House, mais n'hésitait pas à prendre quelques nouvelles par ses amis. « Moi aussi Bonaventure. » prononça-t-elle d'un souffle, de peur que de le dire plus fort la ferait craquer.

Puis elle entra dans sa voiture sans un mot. Gaïa savait très bien ce qui allait arriver après. Les fameuses explications à son manqueréaction ce jour-là. D'ailleurs, elle était partagée entre le fait de les entendre ou non, car elle avait une petite idée de sa réponse. Mais un intime espoir s'accrochait au tréfonds de ses entrailles. Gaïa était bien au courant de la vie sentimentale de Bonaventure. Sa première et véritable histoire d'amour avec Lucy, tous leurs bons moments passés ensemble, leur emmenagement, leur fiançailles, puis pourquoi elle l'avait quitté. Une relation forte qui n'avait rien avoir avec les nombreuses aventures qu'il avaient eu avec Neela ou encore son attirance envers Summer. Alors, Gaïa ne voulait pas se faire d'illusion et s'était résolue à ne rien n'attendre de lui en retour. Comment se faire une place parmi ces filles-là ? Lorsqu'elle lui avait avoué ses sentiments ce n'était pas dans le but de le forcer à l'aimer en retour, mais de simplement être honnête avec lui, comme elle l'avait toujours été.

Mais ce qu'elle entendit par la suite raviva, malgré elle, sa flamme d'espoir. Tout ce qu'elle ne souhaitait pas. Gaïa imprima chacune de ses paroles dans son esprit et dans son cœur, mais ne voulu affronter le regard de son meilleur ami -qui était plus que ça maintenant. Son regard vague était éternellement vissé sur le parking du poste. Elle sentait son rythme cardiaque encore frénétique et se mordit l'intérieur des joues pour atténuer son stress. Sauf que la jeune femme crut s'arrêter de vivre durant quelques secondes. Ces quelques secondes où Bonaventure lui demanda l'impossible. L'embrasser ? Gaïa avait pensé à tous les scénarios sauf à celui-là. Elle jeta un coup d'oeil à la portière et s'aperçut qu'il avait bloqué la sortie. Elle ne pouvait s'échapper. « Non. » Sa réponse fut brève, voire même un peu froide contre son grès.

Non. Ce n'était pas qu'elle ne voulait pas, c'est qu'elle ne pouvait pas. « Je-Je suis désolée Bonaventure... Mais tu ne peux pas me demander ça. » Sa voix était cette fois-ci plus douce, vibrante d'émotion. Ses phrases devaient être courtes et efficaces, afin de ne pas défaillir. Gaïa osa aventurer ses yeux sur son merveilleux visage quelques instants, mais n'affronta toujours pas son regard. « Je sais que je ressens quelque chose. Je te comprends mais... Mais je peux pas.  » Finit-elle par dire. La gorge sèche avec l'impression de s'être sortie de justesse des griffes d'un piège imaginaire. Puis la jeune femme posa toute son intention sur ses genoux, comme une fillette honteuse de ses actes. Désormais, elle désirait seulement rentrer. Sans doute pleurer une bonne fois pour toute, les lambeaux de son coeur et passer à autre. Pour ensuite agir comme si de rien était avec Bonaventure. « On peut rentrer à la maison maintenant ... ? » Elle détestait cette impression de supplier. Et puis, que signifiait à présent "à la maison" ? Cette phrase avait un goût de nostalgie et d'habitude qui ne semblaient plus avoir sa place. La Quincy House, leur maison factice, qui réunissait pratiquement tous leurs souvenirs, ne seraient plus qu'une douloureuse image du passé.

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Gaïa & Bonaventure
La réponse avait fusée aussi vite qu’il en avait formulé la demande. Gaïa n’avait pas l’intention de l’embrasser et malgré lui, il se sentit à la fois honteux et frustré. Honteux parce qu’il se rendait compte que sa demande était déplacée et frustrée parce qu’il avait vraiment envie de l’embrasser. « Excuse-moi, je n’aurais jamais du te demander ça » répondit-il rapidement tout en insérant les clés de contact. Il se sentait tellement idiot ou pire, comme le dernier des connards. Gaia devait le mépriser à cet instant précis et lui-même n’arrivait pas à soutenir son regard. « Oui, pas de souci »marmonna-t-il en démarrant. Le silence était pesant dans l’habitacle mais il n’osa pas allumer la radio ni même reprendre la parole. Le rejet de Gaïa était encore imprimé en lettre de feu dans son esprit.

Comment allait-il pouvoir rattraper le coup ? Il ne se voyait pas lui dire en rigolant : hey, oublions toute cette histoire… Au fait, comment s’est passée ta journée ? Bien ou bien ?; Non, il ne pouvait pas se permettre une telle légèreté. Pour rentrer à Harvard, Bonaventure avait préféré passer par les petites routes histoire d’allonger la durée du voyage mais maintenant, il regrettait presque son choix. « Gaïa… Est-ce que tu veux que je m’efface de ta vie ? Je n’ai pas envie de te faire souffrir inutilement. J’ai bien conscience que je ne réponds pas à tes attentes… En fait, je suis complétement paumé. » commença-t-il pour briser le silence. Dans un sens, il ne voulait pas la faire souffrir mais de l’autre, la perdre était pour lui un véritable crève-cœur. « Je… enfin je.. »reprit-il quand il fut interrompu par les soubresauts de la voiture. « Ah non pas encore ! C’est la deuxième fois en une semaine »râla-t-il alors qu’il se garait sur le bas-côté. « Je te jure que j’avais pas prévu ça mais je crois bien que nous sommes en panne » annonça-t-il du bout des lèvres. Le jeune homme se passa une main sur le visage, las. « Par Allah, c’était pas comme ça que c’était censé se dérouler !! »


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Bona - Gash
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Le silence de plomb était palpable et il en était étouffant. Aussi loin qu'elle s'en souvenait, Gaïa n'avait jamais été confrontée à une situation aussi gênante que celle-ci. De plus, elle ne comprenait pas la direction qu'avait choisi Bonaventure. La route empruntée n'était pas celle qu'il prenait d'habitude. Pourquoi vouloir rallonger cette torture ? Et son meilleur ami ne semblait pas abandonner l'idée de rendre le voyage davantage périlleux. Son coeur fit un bond en entendant sa question. Surtout qu'elle-même y avait pensé. Tirer un trait sur son existence, sur leurs moments, sur leur amitié. Etait-ce possible ? Peut-être qu'oublier et ne plus rien ressentir semblait être la meilleure solution. Elle également était perdue.

Lorsqu'elle entendit la voiture tousser, s'arrêter puis les jurons de Bonaventure, Gaïa crut à ce moment-là être touchée par le mauvais sort. Elle qui voulait prendre la fuite le plus loin possible, se trouvait coincé avec l'homme qui chamboulait son coeur. Mais bizarrement, Gash fut incapable d'empêcher un léger rire jaune s'échapper de ses lèvres. Au final, ils étaient pareils, deux désespérés. Cette situation était ironiquement drôle, ou alors, elle était si épuisée, qu'elle en devenait folle. « Pardon, mais je crois qu'on est maudits. » Dit - elle avec un faible sourire en coin. « On ferait mieux de voir ce qu'il y a sous le capot. » Alors, sans hésitation Gaïa prit l'initiative de se détacher afin de sortir de l'habitacle. Elle voulait remédier à ce problème au plus vite et c'était l'occasion de prendre quelques distances. Cependant, son élan fut brusquement interrompu par la sécurité instaurée plus tôt par Bonaventure. « Enfin... A part si tu veux rester séquestré toute la nuit ici. » Pendant quelques secondes la gêne s'était envolée et sa malice habituelle s'était à nouveau glissée dans ses yeux.

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Gaïa & Bonaventure
La voiture lui faisait le coup de la panne. Ce n’était franchement pas le moment de lui faire un coup pareil surtout pas alors que la tension entre eux atteignait des sommets encore jamais inégalés. Bonaventure ne savait plus où se mettre et en même temps, il y voyait là un signe.  Peut-être que tout n’était pas perdu pour eux ? Mais en même temps, s’il pensait ainsi, est-ce que là, le signe évident que Gaia ne le laissait pas indifférent ? Bon sang, encore des questions. Lizie serait là, elle lui taperait sur le sommet du crâne pour qu’il arrête de se prendre la tête ainsi et soit plus dans l’instant présent, dans le carpe diem. Le jeune homme la regarda un peu sans la comprendre. De quoi parlait-elle ? Puis, il se rappela avoir enclenché la sécurité pour ne pas qu’elle s’en aille avant la fin de son monologue. « Faut croire que j’avais raison il y a deux ans. Je suis peut-être un affreux psychopathe »plaisanta-t-il en appuyant sur le bouton pour libérer les portes. Il sortit également de la voiture après avoir ouvert le capot.

« Je m’y connais absolument pas en mécanique. Je devais faire réviser la voiture la semaine dernière mais j’ai pas eu le temps…Enfin j’avais la tête trop occupée pour réfléchir à des choses de cet ordre » lui dit-il en se passant une main sur la nuque, gêné. « On ferait mieux de pas rester là, la température va encore chuter et la voiture n’est pas une bonne protection. J’ai vu sur le chemin qu’il y avait une cabane de chasseur. On y trouvera certainement de quoi diner et puis, de quoi pouvoir faire un feu »lui dit-il en fermant le capot de la voiture. Ils ne pourraient rien faire pour ce soir et la forêt environnante empêchait le réseau de passer. « Allons-y ! Un dernier baroud d’honneur… Enfin j’espère pas que ça sera le dernier. Je ne sais pas trop où j’en suis mais je sais que j’ai pas envie que tu disparaisses de ma vie. En fait, depuis deux semaines, tu ne quittes pas mes pensées et si je dois être honnête avec toi ou même simplement avec moi… cela fait deux ans que ça dure » lui dit-il en marchant à ses côtés.

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❝ Bonheur rime souvent avec douleur et peur. ❞You came back when I wanted to give upFace à cette remarque qui faisait allusion à leur rencontre, Gaïa aurait surement ri. S'il n'y avait pas ce malaise et cette histoire de sentiment en jeu, enchainer par une autre réflexion taquine n'aurait pas posé problème. Cependant, le fait d'agir comme si de rien n'était lui donnait l'impression de s'ouvrir davantage à lui et de s'exposer un peu plus. Alors, elle répondit simplement par un léger sourire avec le devoir de minimiser ses réactions. La jeune femme se savait impulsive et maladroite. Mais elle ne souhaitait guère faire subir à Bonaventure ses défauts qui ne ferraient qu'empirer la situation. Elle le suivit jusqu'au capot et tenta de trouver une solution mentalement, en vain. La mécanique et elle, ça faisait bien deux. Et c'est lorsqu'elle remarqua l'absence de barre de réseau sur son téléphone, qu'elle comprit que la nuit allait être longue. Très longue.

Gaïa écouta attentivement sa proposition de passer la soirée, voir la nuit, dans une cabane de chasseur. Horreur pour cette fan de cocooning, de son lit et des grasses matinées. La jeune femme pouvait avoir certains caprices et le fait de dormir directement face contre terre, à l'extérieur sans aucune protection, ne l'enchantait pas. Mais Gaïa se résolut à suivre Bonaventure, car même si les tensions étaient encore présentes, elle ne pouvait s'empêcher de se sentir en sécurité auprès de lui. Cependant, au moment où la jeune femme commençait à être, petit à petit, à l'aise à ses côtés, il la replongea dans le calvaire de ses sentiments en lui avouant une nouvelle fois ses tourments. A chacun de ses mots, son cœur ratait un battement. Sauf qu'elle se permit de répondre une bonne fois pour toute . Peut-être que ce n'était pas en évitant complètement la conversation que cette histoire prendrait fin. Peut-être qu'elle devait lui dire clairement son ressenti afin de tourner la page au plus vite.

« Je ne veux pas non plus que tu disparaisses de ma vie. Et je ne veux pas non plus que tu te forces à répondre à mes sentiments. Je voulais juste être sincère avec toi comme je l'ai toujours été. C'est assez nouveau tout ça pour moi, alors je pensais qu'en t'avouant ce que je ressentais je n'aurai plus à te mentir.  »
Étrangement, Gaïa se mit à accélérer le pas. Comme si son envie de clore le sujet se traduisait dans sa démarche. D'ailleurs, elle prenait même un peu d'avance, mais sans réellement savoir où aller. Elle continuait tout droit, tête baissée, la volonté irrémédiable de s'enfuir. Car elle-même ne savait pas ce qu'elle désirait. Être à la fois auprès de Bonaventure tout comme s'éloigner au maximum. « Sauf que maintenant on peut passer à autre chose. Il me faudra peut-être encore un peu de temps, mais il n'y a pas à se prendre la tête, car c'est fini.» Sa gorge se serait au fur et à mesure des paroles qu'elle débitait. Est-ce qu'elle refoulait de nouveau ? Sûrement. Et est-ce qu'elle se rendait encore une fois aveugle ? Probablement. Mais c'était pour le bien de Bonaventure, afin de lui enlever toute culpabilité. « Je crois que je vois la fameuse cabane. » Finit-elle par annoncer pour définitivement mettre un point d'honneur sur le sujet.


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Gaïa & Bonaventure
« Je sais que tu ne m’as pas annoncé tes sentiments dans le but de me forcer à y répondre » la rassura-t-il d’emblée même si le dialogue semblait dur à mettre en place. Gaïa se fermait comme une huitre alors qu’il avait justement besoin de parler à cœur ouvert avec elle, de lui dire ce qu’il ressentait. C’était plus fort que lui, pour une fois, il voulait s’étendre sur ses émotions alors qu’il avait l’habitude depuis des années, de les dissimuler sous de faux sourires. « Et si je n’ai pas envie de passer à autre chose justement ? » s’écria-t-il légèrement alors qu’elle prenant de plus en plus d’avance sur leur marche. Avec sa prothèse, Bonaventure ne pouvait pas marcher trop vite au risque de se faire mal mais surtout de se vautrer comme une crêpe sur le sol. Que voulait-elle dire lorsqu’elle lui signifiait que tout était fini ? Voulait-elle lui dire qu’elle avait changé d’avis sur ses sentiments ? Il commençait à perdre le fil de leur conversation. En silence, il la suivit jusqu’à la cabane, heureusement ouverte.

« Je vais aller chercher de quoi faire du feu. Le foyer n’est pas tout jeune mais je pense que j’arriverai à le faire repartir comme en quarante. Essaie de voir s’il y a des boites de conserve encore bonne. Avec un peu de chance, on pourra même diner » lança-t-il d’une voix sans émotion. Il avait besoin de faire le point sur ce qui venait d’être dit et un peu de solitude ne lui ferait pas de mal. Au bout d’un quart d’heure, il revint à la cabane, les bras chargés de bois, de branches ; en gros de quoi leur faire un feu de roi. « Tu as trouvé quelque chose ? » lui demanda-t-il en se penchant vers la cheminée pour la préparer. « Encore quelques minutes et le feu sera prêt » lui signala-t-il au passage.


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