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Bona - Gash
“ You came back when I wanted to give up ”
Gaïa ne parvenait pas à dormir. Dans cette cellule qu'elle connaissait si bien, le sommeil ne la gagnait pas. Pourtant, dans son malheur, la jeune femme avait un semblant de chance. Elle était seule. Pas d'homme ayant un peu trop forcé sur le whisky pour partager sa couche. Et grâce à Barry. Malgré ses bêtises, il la gâtait toujours à sa façon. Mais voilà que Gash semblait encore parfaitement réveillée. Alors qu'avec la journée qu'elle venait de passer, la joueuse de baseball avait tout pour être épuisée.
Car aujourd'hui était le Africa Day. C'était le nom que l'on attribuait au rassemblement de toutes les œuvres caritatives de la ville attachées à l'Afrique. Il y avait de tout : des stands sur la grande place, des petits spectacles de rue, une marche en fin d'après midi avec du porte à porte. La marche avait été phénoménale, le long des rues de Boston, ils avaient parcouru une grande partie de la ville en quelques heures. Mais ce fut le côté porte à porte qui la mena ici.
Gaïa souffla bruyamment, les yeux clos, mais l'esprit encore bien éveillé. Ce n'était pas la première fois qu'elle se retrouvait ici. Son dos souffrait sous la dureté de son lit de fortune qu'était une plaque de métal surélevée et elle commençait à avoir froid. Sauf que ce n'était pas le confort pour minimal de la cellule qui l'empêchaient de dormir, mais un pressentiment indescriptible. Soudain, un bruit clinquant de clé brisa le silence de plomb, puis la voix grinçante d'un policier se fit entendre. 《 Gaïa Lyon on a payé votre caution, vous pouvez sortir. »
Elle ne se fit pas prier pour sortir de cette cage glaciale et marcha le long du couloir pour rejoindre la sortie. Mais Gaïa n'avait pas la moindre idée de son sauveur du soir. Elle avait eu le droit à un unique appel et ce fut pour sa grande sœur Daphnée, qui lui avait ri au nez, en lui souhaitant bonne nuit au poste de police. Oui, la famille Lyon était solidaire comme jamais, mais cela ne les empêchaient pas de se faire quelques coups bas. A la loyale, bien sûr. En tout cas, elle allait le remercier de bon cœur, le sourire aux lèvres. Mais lorsque Gaïa découvrit la silhouette masculine qui se dégageait derrière le policier qui l'escortait, l'expression de son visage retomba. Son rythme cardiaque s'accéléra contre son grès et cette fois-ci, elle sentit la température de son corps augmenter. Elle s'en voulue de ne pas pouvoir contrôler les pulsions de son corps encore face à lui. Le regard fuyant, sa voix fut à peine audible lorsqu'elle s'autorisa à parler. « Salut. » Bonaventure était son fameux sauveur du soir.
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Car aujourd'hui était le Africa Day. C'était le nom que l'on attribuait au rassemblement de toutes les œuvres caritatives de la ville attachées à l'Afrique. Il y avait de tout : des stands sur la grande place, des petits spectacles de rue, une marche en fin d'après midi avec du porte à porte. La marche avait été phénoménale, le long des rues de Boston, ils avaient parcouru une grande partie de la ville en quelques heures. Mais ce fut le côté porte à porte qui la mena ici.
Gaïa souffla bruyamment, les yeux clos, mais l'esprit encore bien éveillé. Ce n'était pas la première fois qu'elle se retrouvait ici. Son dos souffrait sous la dureté de son lit de fortune qu'était une plaque de métal surélevée et elle commençait à avoir froid. Sauf que ce n'était pas le confort pour minimal de la cellule qui l'empêchaient de dormir, mais un pressentiment indescriptible. Soudain, un bruit clinquant de clé brisa le silence de plomb, puis la voix grinçante d'un policier se fit entendre. 《 Gaïa Lyon on a payé votre caution, vous pouvez sortir. »
Elle ne se fit pas prier pour sortir de cette cage glaciale et marcha le long du couloir pour rejoindre la sortie. Mais Gaïa n'avait pas la moindre idée de son sauveur du soir. Elle avait eu le droit à un unique appel et ce fut pour sa grande sœur Daphnée, qui lui avait ri au nez, en lui souhaitant bonne nuit au poste de police. Oui, la famille Lyon était solidaire comme jamais, mais cela ne les empêchaient pas de se faire quelques coups bas. A la loyale, bien sûr. En tout cas, elle allait le remercier de bon cœur, le sourire aux lèvres. Mais lorsque Gaïa découvrit la silhouette masculine qui se dégageait derrière le policier qui l'escortait, l'expression de son visage retomba. Son rythme cardiaque s'accéléra contre son grès et cette fois-ci, elle sentit la température de son corps augmenter. Elle s'en voulue de ne pas pouvoir contrôler les pulsions de son corps encore face à lui. Le regard fuyant, sa voix fut à peine audible lorsqu'elle s'autorisa à parler. « Salut. » Bonaventure était son fameux sauveur du soir.
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par humdrum sur ninetofive