HAROLD HAYWODD - STARKS ► wiz khalifa

En venant ici je vous préviens vous risquez d’être extrêmement déçu. En effet, à mon actif je n’ai aucun drame familial, aucun chagrin d’amour qui aurait pu me pousser au bord du gouffre et aucun mariage accidentel, ça semble être très à la mode en ce moment chez les jeunes. Le pire dans tout ça c’est que j’ai beau ressembler à un gangster je suis en vérité qu’un petit fils de riche et j’arrive bien à vivre avec cette idée. Les seules personnes que j’effraies ce sont ces petits blancs qui changent de trottoir dès qu’il croise quelqu’un au look un peu différent du leur. Je vous avez dit que vous alliez être déçu. A vrai dire il n’y a pas grand-chose à raconter, à la naissance je suis sorti du votre de ma maman, comme la plupart des être humains sur cette terre, nan cette histoires de choux ce sont des salades ! Je suis issu d'une famille que l'on considère comme étant aisée, en effet mon père a fait fortune dans l'industrie para-pharmaceutique, ça veut dire quoi ? Me demandez pas j'en ai aucune idée, je sais juste que c'est sa couverture, comme on dit tel père tel fils, ben chez nous cette règle s'appliquait à la perfection. Mr Haywood - Starks se trouve être à la tête d'un « petit » réseau de drogue qui exerce dans à peu près la totalité de Los Angeles. Et voilà ! Vous venez d'apprendre une nouvelle chose sur moi, avant d'être ici à Harvard j'étais à Los Angeles, je suis né là-bas et j'y ai vécu toute mon enfance. Anyway, s'il faut parler de moi et présenter ma vie quoi de mieux que de vous raconter quelques petites anecdotes, so let me introduce you the crazy mother fucking family HAYWOOD - STARKS ! Tire sur le joint

25 AOUT 2008; LOS ANGELES Un bruit assourdissant raisonnait dans la totalité de la pièce venant par la même occasion troubler mon sommeil. Irrité, j'enfonçais ma tête dans l'oreiller pour couvrir mes oreilles, de cette façon j'espérai que ce foutu truc allait s'arrêter par lui-même, car si je devais me lever ça allait mal aller. Une fois mes limites atteintes je me redressais d'un bon tout en jetant mon coussin en direction du bruit et je lâchais un « What the hell... » pour au final ne pas finir ma phrase et fixer mon très cher père qui se trouvait au pied de mon lit avec un mégaphone dans la main. Qu'est-ce qui pouvait bien passer dans son crâne de moineau pour croire que me réveiller de cette façon était une bonne, assole. Après quelques secondes je voyais ce dernier me tendre la main avec à l'intérieur exactement ce qu'il me fallait pour bien commencer la journée, y avait pas à dire mon paternel me connaissait comme sa poche, à se demander même si je ne sortais pas plutôt de là que du ventre de ma mère. Un grand sourire venait illuminer mon visage, tendant le bras je prenais en ma possession le Blunt avant de tirer quelques lattes dessus. Oh wow ! Ma chambre devenait alors un sanctuaire qui allait voir défiler les délires les plus fous et bien entendu tout ce qui se passait dans cette chambre n'en sortait jamais. Tendant le joint à Papa Haywood j'ajoutais « This is good shit. » l'air satisfait ce dernier reprenait en sa possession ce qui lui appartenait pour ensuite quitter ma chambre.
A présent la journée commençait et pas n’importe jour, en effet celui-ci marquait mon départ pour Havard, à l’autre bout du pays. Ne ressentant aucune réelle excitation je sortais d’un pas nonchalant de ma chambre en direction de la cuisine, mon lieu de prédilection. En entrant j’apercevais ma mère  « What’s up mama ? » à vrai dire elle n’était pas réellement ma mère, à ma naissance ma mère biologique nous laissa moi et mère, mais ce dernier se remaria avec une autre femme quatre ans plus tard pour au final terminer ici, dans cette cuisine. Alors oui nous avions aucun lien de sang mais cela n’empêchait en rien le fait que je considérais cette femme comme ma mère et peu importe nos différences, que cela soit par notre couleur de peau ou bien notre façon de voir les choses, c’était ma maman. Déposant un baisé sur sa joue je levais le regard vers l’entrée où mon père faisait son apparition pour la deuxième fois de la journée. D’un regard provocateur et amusé je lui lançais  « Old man » pour ensuite lui saisir délicatement ce qu’il avait dans la main et tirer quelques fois dessus. Je devais avouer que ce n’était certainement pas toutes les familles américaines qui dès le réveil fumaient un petit joint en famille pour bien commencer la journée, mais que voulez vous que je vous dise, nous n’étions pas comme toutes les autres familles typiques américaines. Enfin, le dernier membre de la famille faisait son entrée, c’était ma demi sœur, Ariel. En ce qui la concernait c’était exactement la même chose que pour ma mère, nous n’avions pas de lien de sang et pourtant je la considérais comme ma sœur. A peine était elle arrivait que je lui tendais le Blunt sur lequel elle n’hésita pas une seul seconde à tirer. Détournant mon regard quelques instants en direction de ma montre je remarquais que j’étais déjà en retard pour mon vol, pas pressé pour le moins du monde je faisais mes au revoirs à ma famille pour ensuite prendre la porte. Avant de refermer cette dernière je jetais un ultime coup d’œil à ma famille et lâchais quelques paroles tout en dansant «  roll up, light up and smoke up.  ». Ces quelques mots qui eu pour effet de marquer la naissance de nombreux sourires.

7 SEPTEMBRE 2008; HARVARD Cela faisait déjà quelques jours que j’étais arrivé à destination et ma première impression était la déception. Certes je n’attendais pas grand-chose de cet endroit, mais la manière dont tout le monde en parlait m’avait fait imaginer la chose plus clinquante alors qu’en réalité tout le campus faisait tellement vieux, je ne comprenais toujours pas pourquoi tout le monde était autant fasciné par cet endroit. Anyway, j’avais pu déposer mes affaires et je devais me rendre sur le campus pour effectuer mon inscription aux cours qui me concernaient, mais avant tout ça je ne pouvais pas partir sans m’en allumer un pour la route. Faire la route en skate tout en fumant la meilleur weed de tout L.A, que demander mieux. A peine arrivais-je sur le campus que déjà un homme en costume venait dans ma direction d’un pas décidé, l’air perplexe je le regardais s’approcher d’un air méfiant tout en continuant de fumer. Une fois à ma hauteur l’homme se présenta comme étant le proviseur d’Harvard, c’était bien ma chance, premier jour sur le campus et me voilà nez à nez avec le grand patron, ça pouvait en perturber plus d’un, mais moi ce n’était pas vraiment mon cas. Qu’est-ce que ça peut bien faire que ce soit le proviseur, ça reste un être humain comme les autres, réflexion qui me donna une idée (pas la meilleure mais bon). Tournant ma tête vers mon interlocuteur je lui tendais le joint tout en lui demandant  « you want to smoke ? » De toute évidence l’homme ne trouva pas cela très drôle et se contenta de refuser très froidement, sa réaction ne m’étonnait guère, mais il était amusant de provoquer dès le premier jour celui qui durant les prochaines années allait très certainement plus me mettre de bâtons dans les roues qu’autre chose. Finalement le vieil homme se décida à me faire remarquer qu’il était interdit de fumer de la marijuana, à cette réflexion je jetais le blunt par terre et repartait aussi vite que j’étais venu un peu plus contrarié qu’à mon arrivé ceci dit. Fake-ass suge night. Visiblement l’inscription n’allait pas être pour aujourd’hui.

Quelques jours après je réussissais enfin à m’inscrire et la suite vous la connaissez…Me voilà six ans après, toujours dans la même filière, toujours dans le même fucking campus et surtout, toujours avec la même weed, good weed it's all I need.