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Do you know how hard it is to hide a feeling ?

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That's so weird...


let's sway under the moonlight

Dépassé par ma colère je faisais les 100 pas autour de la voiture, Solweig m'approcha a pas feutré et m'attrapa le bras. Elle prit mes joues entre ses mains et rapprocha son visage du mien. Nos fronts étaient collés, nos lèvres étaient proches, je sentais son souffle chaud sur ma peau. Mon coeur s'accéléra, comme tout homme dans ce genre de situation, qu'il soit marié, en couple ou célibataire. J'appréhendais le moment ou Solweig plaquerait ses lèvres contre les miennes. Mais elle ne le fit pas, elle ferma les yeux et me demanda de la pardonner. " Mais te pardonner de quoi, tu y es pour rien sa aurait très bien pu m'arriver" en tout cas maintenant j'avais peur que cela m'arrive.

" Aller viens par la que je te fasses ton café " je m'étais calmé quand elle m'avait murmuré sa avec tant de douceur. Elle avait su m'apprivoiser et je la respecter encore plus dès à présent. Je passais mon bras autour de son cou l'accompagnant vers la cuisine qui servait à tous. J'espérais que nous serions seuls car sa se voyait que j'avais pleuré et je ne voulais surtout pas que l'on me voit dans cet état, faible. Mais à cette heure ci ça devait être désert. J'enfonçais les portes une par une en tenant Solweig par la main. " Nous y sommes enfin assieds toi je te prépares sa et on monte " je fouillais vite fait dans les placards attrapant ce qu'il me fallait et mis le tout dans la machine. Quelques secondes plus tard c'était prêt " Et tu veux un sucre ou deux, pas du tout ? " lui demandais je ignorant carrément ces préférences.C'était une question banale mais qui rendrait notre relation encore plus poussée mine de rien.

Je m'exécutais après sa réponse, lui tendant la tasse et lui indiquer de sortir pour monter. Je montais les marches la tête en vrac, sortit mes clés et m'apprêter à ouvrir la porte quand soudain je me rappelais que je n'étais pas seul dans ma chambre hélas. " Mais il risque d'y avoir les autres types tu sais... je te propose un truc, une nuit a la belle étoile comme il n'y'a pas si longtemps sa te dis ? je prends de quoi tenir avant " je sous entendais par la quelques bouteilles, des joints et ma bonne vieille tente dépliante que j'avais inaugurée avec elle. " Attends moi la je ne serais pas long " lui disais je sur le pas de la porte avant d'entrée dans la pièce plongée dans le noir.


charlie
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Ethan & Solweig
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UN BOWLING AVEC ETHAN





Ethan m'avais prise par la main, les larmes encore aux yeux pour m'emmener dans la cuisine. Je le trouvais touchant, et encore plus désirable. Malheureusement c'était définitif, je n'allais jamais pouvoir lui montrer physiquement ce que je ressentais pour lui, j'avais déjà trop dépassé les bornes et nous nous faisions déjà assez de mal comme ça.

" Nous y sommes enfin assieds toi je te prépares sa et on monte "dit-il d'une voix plus reposée. Je n'arrivais pas à croire que j'avais réussi à calmer son humeur. Je m'assit donc en tailleur sur la table de travaille, amusée de le voir préparer un café rien que pour moi. Le voir s'agiter ainsi dans la cuisine pour moi me faisait marrer, il était si gentil envers moi, après tout ce que je lui avait dit.

" Et tu veux un sucre ou deux, pas du tout ? "

"Sans sucre s'il te plait" répondais-je impatiente, dandinant mes jambes dans le vide, les mains accrochées au rebord de la table. Une fois mon café prêt, je sauta de ma table pour le prendre en esquissant un sourire doux "Merci Ethan".

Je le suivais silencieuse, montant les marches qui menaient à sa chambre. Il remua sa poche pour y sortir ses clés

" Mais il risque d'y avoir les autres types tu sais... je te propose un truc, une nuit a la belle étoile comme il n'y'a pas si longtemps sa te dis ? je prends de quoi tenir avant "

Je le regarda avec de grands yeux émerveillés, trop heureuse de revivre à nouveau ce genre de nuit avec Ethan. Même si la réalité me rattrapa me disant que de toute manière, je me devais de le laisser tranquille, qu'un moment je devrais m'en aller, je pouvais encore partager cette nuit à la belle étoile avec lui. " Attends moi la je ne serais pas long "

"Je t'attends"répondis-je impatiente. Je bu mon café en attendant qu'il revienne. Lorsqu'il revint, je jeta mon gobelet afin d'aider Ethan à porter ses affaires. Il avait effectivement tout prévu. Il avait même pensé aux joints de beuh, comme s'il savait que j'en avait précisément envie à ce moment précis. Il m'emmena dehors, et nous marchâmes pas 5 minutes avant de nous retrouver dans un endroit splendide pour admirer à nouveau les étoiles, sans pour autant être dérangés par des étudiants le lendemain matin. Nous recommençâmes le rituel d'installation, et nous posâmes dans la tente afin d'entamer joints et alcool. Ethan et moi étions cote à cote, je pris un joint parmi d'autres parfaitement bien roulés et l'alluma avant de commencer à tirer dessus. Ethan fit de même, et je nous servit deux verres de Whisky chacun. Nous restâmes silencieux. Je voulais briser le silence sans trop savoir comment. Je glissa une mèche de cheveux derrière mon oreille afin de ne pas les brûler avec mon pétard.



Code by Anarchy
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That's so weird...


let's sway under the moonlight

Enfin arrivé sur un terrain plat entouré de quelques arbres prêt du chalet nous nous installèrent et déplièrent la tente pour s'y réfugier. Solweig et moi étions côte à côte, je la sentais fébrile, a bout de force et déprimée, elle ne se priva pas pour allumer un joint et se servie un whisky. Je la suivis complètement perdu, tenté par ce mélange nocif. Je tirais sur mon joint a m'en faire exploser les poumons, j'alternais avec une gorgé de whisky et tempéré ma respiration irrégulière depuis ma crise de nerfs. Je voyais bien que Solweig essayer de parler mais elle n'y parvenait pas, elle était devenue muette, complètement différente. Je ne l'avais jamais vu comme ça auparavant je la perdais petit à petit à cause de l'amour fou qu'elle me portait comme quoi l'amour ne rendait pas toujours heureux. Je me maudissais pour l'avoir rendue comme ça. " Je ne sais pas trop quoi dire Sol', tout est allé si vite tu m'as surpris vraiment j'étais loin de me douter de tout ça " elle avait désormais adopter une autre attitude qui ne me plaisais pas forcément, elle n'était plus réceptive à mes excuses peut être inutiles. Le menton vers le ciel elle m'ignorait. Je ne savais plus ou me mettre, quoi dire il fallait qu'elle réagisse ou j'allais encore devenir fou.

Je fumais encore et encore, l'intérieur de la tente était floue, nous n'y voyions plus rien a cause de la fumée. Je la serrais alors une dernière fois dans mes bras attendant toujours un éventuel rejet. " T'es forte pour rester avec moi alors que tu sais pertinemment... " je n'avais pas le courage de finir ma phrase, elle savait pertinemment que j'étais avec Arwen et elle était pourtant la à partager ces instants avec moi, l'homme qu'elle aimait. " Je n'aurais jamais ton courage Solweig " j'appuyais ma tête contre son épaule et me laisser prendre par l'effet du joint et de l'alcool. Mes muscles se détendaient mes pensées fuyaient, mes yeux se fermaient, j'étais bien mieux qu'il y'a 10 minutes c'était certain.


charlie
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Ethan & Solweig
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LA FIN DES PATATES T'AS VU





Nous étions là, tous deux face à face comme deux soldats qui s'entretuaient sans même bouger, parler ou même croiser leur regards. Je me détestais affreusement d'avoir brisé cette amitié, et d'avoir mis en danger un couple. Il devait également me haïr, peut-être pas autant qu'Arwen, mais presque du moins, et je comprenais totalement. J'avais peur aussi. Peur de ce que l'avenir me réservait sans plus jamais l'avoir à mes cotés, je ne me rappelais même plus de comment je faisais avant de l'avoir connu. J'étais devenue une de ces filles pathétique que l'amour rend stupide.

" Je ne sais pas trop quoi dire Sol', tout est allé si vite tu m'as surpris vraiment j'étais loin de me douter de tout ça "me dit-il pour briser le silence insoutenable qui s'était installé entre nous. Ça tombait mal, moi non plus je ne savait pas quoi dire. Tout ce que je savais faire, c'était boire, boire encore, et fumer aussi afin de parvenir à cet état qui si j'avais de la chance, me ferait oublier pour une nuit que je l'aimais à en crever. Lui, avait juste l'air dépité, je venais en quelques sortes de lui dire qu'il avait perdu à jamais son amie, et il se retrouvait totalement impuissant face à la situation. Ce devait être frustrant. Il me serra à nouveau dans ses bras, collant ainsi ma tête contre son torse

" T'es forte pour rester avec moi alors que tu sais pertinemment... "

Je connaissais déjà la fin de sa phrase '...pertinemment qu'il avait choisit Arwen', '...pertinemment que toi et moi c'est impossible', '...pertinemment que je ne t'aime pas'... pleins d'alternatives étaient possibles et ça ne faisait que remuer ce couteau bien tranchant dans mon coeur. J'avais envie lui de crier haut et fort ce qui lui avait pris de débarquer comme ça dans ma vie et de me rendre dingue de lui sans ma permission. Ça aurait été très mal venu, j'étais la seule fautive. Je restais silencieuse dans ses bras, son odeur émanait toujours de son corps, et je sentais son coeur battre la chamade... pour Arwen. Je restais de marbre, inexpressive tant la douleur était affreuse. Seules des larmes coulaient de temps à autre, mais moi je ne bougeais plus, même mes yeux dans le vague ne clignaient plus.

" Je n'aurais jamais ton courage Solweig "continuait-il. Courage ? Ce n'était surement pas du courage, je n'y pouvais rien. Je me laissais juste couler inopinément comme un Titanic en pleine mer Atlantique. Il laissa sa tête tomber sur mon épaule, il avait l'air plus détendu.

"Ça ira mieux tu verras" lui dis-je sans vraiment être convaincante. A vrai dire, j'étais sérieuse, ça irait véritablement mieux, mais uniquement pour lui. Je savais ce qu'il me restait à faire. Pour moi, c'était qui vivra verra. Mais lui, il suffisait juste que je sorte de sa vie pour qu'il aille mieux. Je l'aimais, quand on aime, on souhaite le bonheur de l’intéressé. C'était le moins que je puisse faire.

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That's so weird...


let's sway under the moonlight

Solweig finit par essayer de nous consoler sans croire elle même les mots qu'elle venait de prononcer. Je savais que ce que je partageais je ne serais pas prêt de le revivre, elle ne me laissera plus jamais être aussi proche d'elle, de la toucher comme je le faisais à cet instant la. " Tu crois que sa ira... Moi je n'en suis pas si sur tu vas me manquer Solweig je sais que tu finiras par disparaitre je commence à te connaitre et sa me brise le coeur rien que d'y songer " je regardais une dernière fois avant de plonger dans le sommeil ses grands yeux bleus. Mes yeux vitreux et injectés de sang devaient la dégouté, de toute façon je ne savais plus trop ce que je faisais et elle ne devait pas non plus être très consciente. " Je serais toujours la pour toi tu le sais, dès que tu auras besoin tu m'appelles, tu me textes tout ce que tu veux t'as compris " je m'allongeais la prenant dans mes bras contre moi. J'étais derrière elle, mes bras autour d'elle je me blottissais contre elle, j'étais à bout sur toute la ligne. Je lui murmurais alors à l'oreille " Bonne nuit ma Sowleig, dors bien, sa finira par rentrer dans l'ordre je suppose..." j'embrassais sa joue et fermer définitivement les yeux pour oublier ce merdier. C'est sur que sa n'allait pas s'arranger du jour au lendemain mais autant garder espoir.


charlie
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Ethan & Solweig
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LA FIN DES PATATES T'AS VU





" Tu crois que sa ira... Moi je n'en suis pas si sur tu vas me manquer Solweig je sais que tu finiras par disparaitre je commence à te connaitre et sa me brise le coeur rien que d'y songer "

Une fois de plus, ses mots me touchaient énormément, seulement je ne pouvais rien dire, rien faire sans que ça n'aggrave encore la situation. Il me regarda dans les yeux, je me retrouvais totalement impuissante, paralysée. Ses yeux étaient rouges par ses larmes et par la drogue.

" Je serais toujours la pour toi tu le sais, dès que tu auras besoin tu m'appelles, tu me textes tout ce que tu veux t'as compris "me dit-il avant de s'allonger derrière moi. Je savais très bien que si je faisais comme il disait, jamais je ne pourrais aller de l'avant. Je lui répondis tout de même positivement à sa proposition, sachant qu'au final, je ne le ferais pas. J'étais à présent blottie le dos contre lui, et il m'enlaçait avec ses bras, les mains contre mon ventre. Je me sentais bien, mais en même temps mal, cette étrange sensation paradoxale lorsque l'on aime quelqu'un qui est déjà pris par une autre.

" Bonne nuit ma Sowleig, dors bien, sa finira par rentrer dans l'ordre je suppose..."

"Toi aussi Ethan, bonne nuit..." répondis-je. Je crois qu'il s'endormit rapidement, car je pouvais entendre sa respiration aussi douce et calme qu'un bébé qui se repose. Moi, je n'arrivais pas à dormir. C'était impossible à vrai dire avec un million de choses dans la tête. Je posais mes mains sur ses bras qui m'enlaçaient et resta encore quelques minutes, histoire de profiter de la dernière fois que j'étais vraiment proche de lui. Je ferma les yeux encore deux minutes, et avec toute la force et le courage qu'il me restait, je me détacha délicatement de son étreinte, en pleurant silencieusement. Je m'assit pour le regarder dormir, il avait l'air paisible. Et parce que je voulais que sa conscience reste ainsi, je pris mes affaires, déposa un baiser horriblement douloureux pour moi, sur sa tempe, et partit sans me retourner. Le chemin qui menait au chalet me sembla plus long qu'à l'arrivée. Je pris l'air, retenant mes larmes. Si j'avais su que cette histoire finirait comme ça, j'aurais fuit Ethan comme la peste avant même de le rencontrer, afin de nous éviter à nous deux, des regrets, afin de nous épargner la catastrophe. J'avais mis ma dignité de coté en avouant mes sentiments pour Ethan, je me sentait minable, j'avais perdu toute confiance en moi. A la dernière minute, je me rendis compte que je n'étais pas fatiguée, dormir était la dernière chose dont j'avais besoin en ce moment la, une cigarette étant la première. J'en alluma une, et alla m'étendre sur l'herbe du Vermont, attendant patiemment le lever du soleil pendant des heures.


FIN DU RP

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